Suite/pour une fois que j'aime quelquechose

Partie aux Buttes Chaumont à vélo. Ca grimpe. Le plateau…

J’ai beaucoup aimé cette exposition,

Nostalgie.

Mystère.

Quelque chose comme cela qui ne fait pas le malin. Quelque chose qui tout au contraire de “La force de l’art,” n’est pas comme un vieux pain rassi vu et revu sous tous les angles…

Personne dans le noir.

Sauf quand je regarde un des (beaux) films, un groupe de trisomiques passe entre moi et l’écran puis disparait entre deux rideaux.

Imaginez ma tête.

Plateau/ulla von brandeburg

ulla von branderburg.tiff

ulla von brandeburg

EN lisant , qui n’est pas mal comme blog d’info, je tombe sur cette expo qui se termine Jeudi. Demain.

Je voudrais y passer tout à l’heure.

Camille a son stage avec Sophie Reine tout l’été. Elle est drôlement contente.

Pour le moment elle se débat pour la préparation du tournage ce week-end. Elle travaille comme une bête.

La princesse borgne

Le type dans la rue disait au téléphone;

—Tu sais si le rendez vous se passe mal, il faut se dire que c’est une bonne chose. C’est même mieux…

Et un autre dans le métro:

_ Le problème voyez vous , c’est que vous êtes trop créatif pour notre agence.

De conversations en conversations, je suis arrivée au métro Couronnes. Un aveugle a canne blanche métallique frappe le sol deux fois puis agite 3 fois le gobelet contenant des pièces. Face à ces percussions, un musulman appuie à l’étal des chaussettes ( 3 paires pour un euro) sa grande image de la future mosquée.

Deux types s’engueulent en arabe, un grand noir porte des tapis de prières . Descente de la rue . Je passe devant le Cannibale. A 20 mètres population toute autre , genre j’écris un film.

C’est devenu chic autour de la maison des métallos. Je monte chez B. et I pour le projet de spectacle. B. a installé une pièce en salle de cinéma. Première fois que ce genre d’installation me plaît chez un particulier. On y est bien, et en même temps pas enfermé. Il me montre un bout des Blues Brothers et on rit, puis un extrait de Tod Browning etc… Moi je suis claquée. On parle et je file en traversant le marché. J’achète deux kilos d’oranges pour 1 euros 50, et décide de manger une bonne soupe viet. Hum. J’en avais trop envie.

Maison. Je dors presque 3 heures. Berk. Puis diner chez G. très bon et agréable. Je ne bois que de l’eau. Je suis un peu hors situation. Je ne m’ennuie pas mais un tout petit peu. Taxi retour. République bloquée:

_C’est les Tamuls.

J’aime bien cette histoire du buste de Nefertiti: En 1912, l’égyptologue sur son lieu de fouilles reçoit la visite de deux altesse de Saxe qui tombent en arrêt devant la princesse borgne et se font photographier avec elle.

Malaise. Exhumé en 1912 sur le site de Tell el-Amarna, la capitale d’Akhenaton, son pharaon de mari (XIVe siècle avant J.-C.), le buste de Néfertiti est découvert par Ludwig Borchardt. Juste auparavant, l’égyptologue allemand a tiré du désert un atelier de sculpteur avec outils et pigments de couleur intacts. A l’époque, on attribue le tout au célèbre artiste Thoutmosé.

Le public du musée égyptien de Berlin doit attendre 1924 pour découvrir cette polychromie étonnamment bien conservée, le cou gracile et le visage borgne de la sublime souveraine. Mais le malaise que tous ressentiront face à ce regard incomplet se fera suspicion chez Henri Stierlin, ajouté à la coupe des épaules inédite dans tout l’art égyptien.

«On ne peut pas imaginer qu’un sculpteur de l’époque laisse l’œil gauche de la divine reine vide : une représentation recevait la même considération que le sujet lui-même. Un tel acte aurait été un sacrilège», déclarait hier Henri Stierlin.

C’est la visite des altesses royales de Saxe sur le chantier de fouilles qui aurait provoqué l’imbroglio fatal :

elles tombent en admiration devant le buste, se font photographier à ses côtés, il n’ose pas les contredire, et ne dira jamais la vérité. «Les deux filles de la dynastie[qui régnera jusqu’en 1918] seraient allées dans les dépôts et revenues avec le buste entre les mains».

«Lièvre». Dès lors, l’archéologue est pris au piège : comment ne pas offenser les princesses en révélant la vérité ? La peur de courir le risque de passer pour un chercheur de peu de sérieux l’emporte. Seule alternative : tout faire pour empêcher son exposition. Il y parviendra pendant onze ans, en «recourant aux plus hautes instances. Ce n’est pas pour rien», fait remarquer Stierlin : «Je ne comprends pas que les scientifiques allemands n’aient pas soulevé le lièvre.»L’arrivée de Hitler au pouvoir, au moment où le musée est sur le point d’opérer un échange du buste contre d’autres pièces avec le musée du Caire, clôt la discussion. «L’objet est déclaré comme correspondant au modèle aryen de la femme idéale». Un comble.

L’enquête récemment publiée aura duré quarante ans. Dans les années 80, le directeur actuel du musée de Berlin, occupant alors un poste similaire à Munich, partageait même ses doutes. «Mais quand il a été nommé à Berlin, précise Henri Stierlin, il a dû se rétracter, me dissuadant de poursuivre mes recherches en m’envoyant ses émissaires. Aujourd’hui, il prétend avoir fait faire des recherches scientifiques plus poussées prouvant l’authenticité du buste.» Impossible, répond l’ancien ami. «L’objet a été fabriqué en 1912 avec des matériaux trouvés sur place qui sont indatables, et les pigments sont d’époque. Il n’existe pour le moment aucune technique permettant de le faire.» En ce sens, on ne peut pas parler d’un faux : «Il n’y a pas d’intention dolosive chez Borchardt. C’est tout ce qui aura été fait pour masquer la modernité de l’œuvre qui relève de l’imposture.» On touche là à l’absence suspecte de description de la pièce jusqu’à son exposition, onze ans après sa «découverte», suivie par l’écriture d’une histoire cousue de fil blanc.

A l’heure actuelle, seule la publication des carnets de fouilles de Borchardt pourrait finir de lever le voile sur l’histoire de la découverte du buste. Le musée de Berlin s’y est toujours refusé.

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LE MONDE

Car pas un instant le directeur du Musée égyptien de Berlin n’accorde crédit à ce scénario “tellement grotesque qu’il finit par en être embarrassant”. Et va jusqu’à se demander dans quelle mesure Stierlin lui-même le prend au sérieux, s’interrogeant sur les motivations profondes de cet auteur qu’il dépeint comme “le type même de l’aventurier : il aurait pu être un fouilleur du XIXe siècle”. M. Wildung réfute ainsi les assertions du journaliste – les indices que seraient l’oeil manquant de Néfertiti et ses épaules coupées, l’impossibilité de dater l’oeuvre, le manque de documentation d’époque à son sujet… -, et s’étonne qu’en vingt-cinq ans d’enquête, M. Stierlin n’ait jamais pris contact avec le Musée égyptien de Berlin, où, en 1992 et 2006, deux tomographies du buste de Néfertiti ont été réalisées. Alors que, suite à la publication des résultats de la dernière de ces radiographies en 3D, le buste de Néfertiti s’est vu accusé par la presse, en avril, d’avoir été “lifté” (Le Monde du 14 avril) et tandis que Le Caire a réitéré, en février, ses demandes exaspérées de restitution de l’oeuvre, M. Wildung ne cesse donc de voler au secours de sa belle, qu’il défend passionnément.

Parmi les histoires qui m’ont fait rire, celle de C.V et du canapé Cocteau dans la vente Marais.

Parmi les histoires qui m’ont intéressée celle de la maison de Boris Vian où tout est en aggloméré découpé par ses soins.

J’ai rêvé que Balthus était Fantin Latour, qu’il avait peint sur de très hautes portes en bois vert, que je réussissais pas à grimper une pente, puis des marches. Un type disait que ça femme ne voulait plus sortir le soir, demandait si on se voyait le premier Avril. Aucun intêret;

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