Je trouve en catastrophe l’ ordi de D.et passe en « private », c’est a dire que personne ne peut plus lire- mon commentaire sur La serva paniquée que je suis par le coup de fil de R.
Je pensais n’avoir dit que du bien ‘ avec evidemment mon sentiment à moi .
Visiblement ce n’est pas le cas….Aïe Aïe l’enfer pour moi, je le sens. Ou le bonnet d’âne.
Ce qui m’a fait et me fait mourir de rire depuis plusieurs jours:
Les gosses ( on appelle les gosses la fratrie de mes petits-neveux… Jules, PIa, Tom; Lily et il en manque un, Zut… et une, la petite Charlotte qui aurait 17 ans aujourd’hui )
Jules( pendant que C. tourne « la princesse au petit pois »)
— »T’es bien habillée… »
Pia, avec un accent péché je ne sais où:
— »oui , stylée… Stylée comme au moyen -âge, comme à la manière de Jacques Prévert… »
Et ce n’est pas terminé; la caméra tourne toute seule comme un grande et on entend:
Pia:
—J’étais en perm et j’avais pas d’ ciseaux; j’ai dit M’sieur, je vais l’déchirer l’truc comme j’ai pas d’ciseaux… comme à la manière de Jacques Prévert.
Mais que se racontent-ils??? Ca me donne envie de filmer des mouflets (comme à la manière de Jacques Prévert.) bien sûr.
J’en ris encore.
Visite en face pour voir le micro bébé. j’ai dit: « Mais t’as pas crié, j’ai rien entendu ».
Elle m’a dit: J’ai chanté….
Consuelo/Nina C’est trop bien. Je vais le fourguer à E. dès qu’elle sera sortie du double -château de Dumas.
Ai passé à C. Walter de La Mare ( de la Mèèèère)
Me suis endormie sur la terrasse.
Rentrée tard. Importation pour notre banquier, de deux DV.
Connais pas. Poete, écrivain, mort jeune, accident de vélo? Réponse de Y.: « Jamais lu, je mange du nougat à la place » Voici qui me fait plaisir !!!! Et bien dorénavant je mettrai mon casque pour ne pas avoir comme sur cette photo un pantalon qui semble vide de jambes vivantes. DW Premier vélo . Orage. J’arrive déguisée en torrent.
On est partis un peu tard. Et puis je me suis trompée de route.
Rattrapé Sarcelles etc. J’aime bien traverser ces coins.( sous le soleil…)
C’est chaotique.
On passe devant « La cerisaie » qui est une boucherie hallal, et il y a des grossistes turcs. Des maisons biscornues, des HLM pas trop grands , pas hideux, juste désolants.
Il y a plein de types. Des gosses noirs qui jouent au foot.
Il y a pas mal de femmes voilées.
Un retraité qui regarde passer les voitures adossé à la grille de son mini pavillon.
Puis aussi les impasses, qui mènent à des « propriétés » minuscules avec des jardinets.
Au chateau d’Ecouen, on arrive par le parc et on se gare sur un petit parking. le type qui en a conçu l’entrée mérite d’être pendu par les pieds.
Marrons, sous bois. le moins drôle ce sont les avions qui vont atterrir.
Nous n’avions qu’une heure avant la fermeture. Il faudra y retourner.
Rêvé de Fellini Le temps de faire chauffer l’eau du café. Pffff plus rien. Zut. je me souviens juste que j’avais un RV à 19h et qu’on était à Rimini dans une maison qu’il visitait pour le décor. A un moment on devait sortir mais il y avait un précipice dans le garage. Il l’a enjambé lestement. Moi j’ai eu trop peur, j’ai rebroussé chemin et suis sortie en traversant une cuisine. On a traversé la rue et je me disais: Pourvu qu’il ne s’arrête pas à cette petite baraque pour un café…
_Qui veut un café? a t’il dit???
Je voyais le temps filer, il était au moins 18h a Rimini et mon RV de 19h à Pigalle, semblait un peu compromis.
En fait il regardait tout, parlait à tout le monde… Pour savoir.
Ce récit n’est pas passionnant!!!!
Hier U. vient dîner. je lui avais passé un petit coup de fil à huit heures moins vingt de la terrasse du Royal Bar où je voulais regarder les gens passer. mais je n’ai pas levé les yeux de Consuelo.
—D’accord.
j’ai bricolé une salade et R. a apporté des Girolles. Il est sorti au moment ou quelqu’un arrivait au dessus. J’ai prononcé la formule magique:
—croc croc croc et un autre croc croc croc m’a été répondu. C‘était bien E. qui est redescendu et à qui j’ai passé le Fellinicittà, vite fait pendant que le bébé d’en face commençait à brailler.
Puis C. me montre son montage et le « Making off » enfin appelons ça comme ça. On a beaucoup ri en regardant Pia. Je ne sais même pas raconter, mais je pleurais en l’écoutant. Quel bazar ces gosses. Je ne sais pas comment elle a pu. les maitriser.
R. dort. Il a du encore lire cette nuit pendant que j’étais à l’étranger. Tout le monde ne passe pas ses nuits en assistant Fellini à Rimini. Ben non.
Le ministre de la culture se déclare « stupéfait » par l’arrestation de Roman Polanski dont il rappelle qu’il est citoyen français. Le ministre « vient d’apprendre avec stupeur la procédure engagée à l’encontre de Roman Polanski, réalisateur de cinéma de réputation internationale et citoyen français, actuellement retenu en Suisse », indique le ministère dans un communiqué.
Le ministre précise qu’il « s’en est entretenu avec le président de la République, Nicolas Sarkozy, qui suit le dossier avec la plus grande attention et partage le souhait (…) d’une résolution rapide de la situation ». « Sans vouloir s’immiscer dans un processus judiciaire très ancien et donnant lieu à des appréciations exagérées », Frédéric Mitterrand indique qu’il « regrette de la manière la plus vive qu’une nouvelle épreuve soit ainsi infligée à celui qui en a déjà tant connu ». (AFP)
Les gouvernements français et polonais vont demander la libération de Polanski
Et me donne immédiatement envie (géricault:monomaniaques) d’abandonner Consuelo, de l’enfermer dans une gondole, elle et Maitre Porpora, et d’aller vers des terres plus brumeuses encore.
C’est quoi l’histoire de cet « époustoufalnt » livre?
Quand, dans la journée on entend Jean-Pierre Vernant, on peut dire que c’est une bonne journée.
C’est très émouvant, cette voix fatiguée qui s’exprime avec ferveur. Puis:
« Merci à vous, je devrais rester avec vous plus longtemps, mais vous l’avez senti dans ma voix et dans d’autres choses,il faut que les vieux aillent au dodo »
Il est mort trois mois plus tard
*
Quand en fin de journée on peut regarder Monory marcher lentement, costume de velours jaune pâle et casquette, magnifique vieux Monsieur , on se dit que c’est une belle fin de journée.
Le jaune pâle bien plus fort que les aplats bouton d’or criard que j’avais sous les yeux.
Ca me fait penser que j’ai une photo avec lui. Où?
Monory France, Cachan, 2002 .
Photo: Gerard Rondeau / Agence VU
je suis en effervescente admiration des coiffures.
Et le dernier post de Bibiodyssey dont je ne puis plus me passer( l’été fut âpre) me transporte d’aise, de joie, de tout.
Ma coiffure en effet ressemble au colombier,
Puisque tous ces pigeons viennent s’y reposer,
Mais en tirant dessus Anglois qu’allez vous faire,
Faut-il pour nos folies, vous rendre téméraires
C’est un site absolument magnifique.Je l’ai dit et redit.
Mais qui en est l’auteur et comment trouve t’ il tout cela sur le net?
French ship Belle Poule (1765)
en plus le mec met des tonnes de links. C’est admirable.
Et bien je ne suis pas Copelius, mais en tout cas ce que j’ai écrit ce matin est parti en fumée.
Dommage. J’avais fait un effort littéraire.
Je disais donc que ce matin je m’étais penchée sur le miroir pour effectuer la tonte hebdomadaire, et que, ce faisant j’apercevais l’autoportrait de Bonnard, le visage de Peter Lorre et celui de Claude Cahun, nez crochu en moins. Oui elle a quand même un nez difficile… ( dans l’exposition réussie de Beaubourg, La subversion des images il y a des photos d’elle que je n’avais jamais vues. )
Alors que ma tondeuse aussi silencieuse qu’une Lada arrivée de l’Est, tondait, je pensais aux Bagnes pour enfants, à Mettray, à Genet et à Naillet, anonyme intégral qui était dans ma classe et qui surgit à l’instant sans préméditation: Bon dernier, insolent; crâne rasé, survêtement trop court qui pochait aux genoux.
Cher Naillet, tu nous faisais tellement rire.Tu nous faisais plutôt grincer. Et c’était un peu triste ton isolement dans cette activité.Tu étais méchant et laid. Et rasé.
Je disais ce matin que lorsqu’on tapait JUNGLE dans Google, on atterrissait immédiatement chez les sans-papiers et la police.
« Au total, 276 étrangers en situation irrégulière ont été interpellés par 500 policiers et gendarmes. Parmi eux, 141 adultes et 135 se déclarant mineurs. »
Donc pas de lianes, pas de grands singes, mais des traîtres oui, Besson, comme dans Tintin, comme dans les mauvaises séries, comme dans la vie.
Tiens parlons en de celle-ci.Alors qu’on flotte entre la peur de la Grippe, la bourse,l’argent…. je me réfugie dans Consuelo. Je me console au sens propre du terme. C’est immédiatement délicieux, pour qui aime être embarqué totalement ( comme il y a peu de temps « le Trou de L’enfer). Le professeur « coquillage » La description est surprenante:
Le coquillage, c'est-à-dire le maestro (et je soutiens qu'aucune
métaphore ne pouvait être mieux appropriée à ses mouvements anguleux, à
ses yeux nacrés, à ses pommettes tachetées de rouge, et surtout aux
mille petites boucles blanches, raides et pointues de la perruque
professorale); le maestro, dis-je, forcé par trois fois de retomber sur
la banquette après s'être levé pour partir, mais calme et impassible
comme un coquillage bercé et endurci dans les tempêtes, se fit longtemps
prier pour dire laquelle de ses élèves méritait les éloges dont il était
toujours si avare, et dont il venait de se montrer si prodigue.
Ca me fait plaisir même si je n'ai pas cité la source de ces images... Hum je ne m'en souviens plus.
J'ai oublié aussi le nom de cette pratique japonaise qui consiste à porter des sortes de combinaisons qui épousent les formes du corps et cachent aussi le visage. Je l'ai noté quelque part et en tapant tout ce qu'il faut dans G. je ne trouve pas. c'est un truc assez fou que j'avais vu à la télé; Ils se baladent complétement anonymes...
Avec mes soeurs nous avons encore tué un cerf. Qu’en faire?
Echange de SMS hier soir avec G. et fou rire au retour de la soirée au Grand Palais et du coquetelle.
J’ouvre le catalogue de l’exposition Renoir, peintre de mon déplaisir, pilote de ma mâchoire mollement activée par l’ennui que me suscitent ses images…
Bref. Il commence : « Renoir préfère les grosses…. », ce qui évidemment me fait pouffer de rire. J’imagine la tête des conservateurs et j’en passe, en lisant ces premiers mots !!!
Quelques magnifiques Picasso, extrêmement puissants me réveillent ainsi que les photos.
Quelques morceaux de « fond » ( comme dans l’autoportrait, ce vert feuille un peu blanchâtre et si pâle), qui annoncent Bonnard; Vuillard …)
Retrouve P. qui arrive de Florence, D.H. et N. habillée en collégienne anglaise.
Bonne soirée.
Skype avec AM au retour et après ce spectacle pathétique d’un type caché dans un buisson du Boulevard de la bière, et qui tombe à la renverse, éjecté ainsi de sa petite cachette verte, lieu d’aisance secret des types qui passent là, leur journée, leur nuit.
Température d’été.
Il faut que je prenne de notes en lisant A. Beaucoup d’images que je ne visualise pas et d’artistes que je ne connais pas assez bien ( Sébastien Bourdon etc….)
C’était quoi déjà? Ah oui. Le jeune homme de 12 ans avec une mèche et ses parents dans son dos ( comme des herbes dans un lac et le monstre faisait Flic flac… Voilà « Laïzac ».…).
Oui le jeune homme de 13 ans ou 14 finalement. Polo bon genre et son corps penché en arrière.
-Non, vous ne le connaissez pas…
—Mais c’est l’ami que tu avais à l’école?
—Pas du tout ( il est encore plus penché en arrière, mains dans les poches).
—Pas du tout ..; C’est un mec que j’ai rencontré et qui parle aux arbres….
Il y a un anniversaire en bas au bistrot
Suis allée à A. tard. Contente.
Après les proprios. Bon.
C. passe et part.
Embouteillages agréables.
Plus de France Cul quand je travaille.
C’est décidé.
Et pas de SMS en même temps non plus. RIEN.
Chez le traiteur où j’achète du vin, un type aux dents lumineuses:
_Devine ce que c’est?
Moi qui interviens:
_Oh !!! Du Tang!!!
Le Tang n’est compréhensible que pour les 50
( Voulez vous le récit de ses tristes amours? Oui oui oui…)
Une poudre immonde de jus d’orange, qui n’avait comme équivalent solide que le Cornetto, sorte de croissant en tube à chauffer