Notes à défaut d’autre(s) chose(s)

François de Nomé + Didier Barra= Monsu Desiserio?

A name under which two obscure French painters working in Naples in the early 17th century were for many years conflated. The two painters, who probably sometimes collaborated, are Didier Barra (c.1590–after 1647) and François de Nomé (c.1593–after 1644), both of whom came from Metz, and the name ‘Monsù Desiderio’ is a corruption of ‘Monsieur Didier’. The main—but often unreliable—source of information on Neapolitan art of this period, Vite de’ pittori, scultori ed architetti napoletani (1742–5) by the local painter and writer Bernardo de Dominici (1683–1759), describes Monsù Desiderio as a ‘highly praised painter of perspectives and city scenes’, and it was not until the 1950s that the separate identities of Barra and de Nomé were clearly established. De Nomé is now regarded as the artist principally responsible for producing the pictures previously given to ‘Monsù Desiderio’—strange architectural fantasies, with crumbling cities under stormy skies, sometimes with a religious scene played out by tiny figures in the foreground (Fantastic Ruins with St Augustine and the Child, 1623, NG, London). One of the few works reliably associated with Barra is the signed and datedPanoramic View of Naples (1647, Mus. di S. Martino, Naples).


“Cornucopia”

Hirst raconte encore que c’est son manager, Frank Dunphy, un ancien du show biz qui l’a fait déculpabiliser à propos de l’argent. « Je respecte l’argent ». Il dit aussi qu’il ne croit pas aux concepts qu’on met à toutes les sauces dans l’art contemporain.

« Formidablement contemporain »


Je dirais:

Hourra Cornes aux cul vive le père Ubu

MÈRE UBU

À ta place, ce cul, je voudrais l’installer sur un trône. Tu pourrais augmenter

indéfiniment tes richesses, manger fort souvent de l’andouille et rouler carrosse par les

rues.


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Ne rien savoir

je n’aime ni regarder les extraits de spectacle sur les sites des théatres ( là je viens de voir Morel sur le site Rond point. J’aime pas ça du tout /avec Juliette/ Ca fait vieille chanson rétro 50 avec accessoires décor…. De l’air . )

Ni lire les textes sur les programmes avant que ça commence.

Avant que ça commence, je ne veux RIEN savoir.

Hier soir j’étais bien HS après les deux heures de tennis. On est rentrées à 11h du soir en riant dans le métro-show.

Le jeu est de dire un mot qui caractérise une personne : Lou somnambule, lou microbe, lou malheur … et de trouver.

Parfois évidemment c’est facile mais ce qui ne l’est pas c’est de ne pas se faire pincer en pouffant de rire .

R. s’est coincé le dos et ça m’angoisse toujours quand il y a quelque chose de ce genre. Et ça me réveille aussi car je me dis que lorsque je râle, ce n’est pas toujours pour des choses importantes.

L’affaire du flingue de mon père est repartie. Lettre recommandée de la police. J’appelle et une dame me dit qu’il FAUT le trouver.

Ben oui je suis bien d’accord mais où?

Je ris en lisant cette traduction automatique d’un texte sur Herne le chasseur et retrouvé près de l’imprimante.

Les origines de la légende répandue de la Chasse Sauvage sont alors enterrés sous des siècles de détritus mythiques qu’ils ne seront jamais connus.


Je me demande si Détritus mythiques n’est pas digne d’entrer dans mon musée des titres qui pour le moment n’est pas ouvert au public.

Je ne sais pas non plus ce qu’est un bloody typique mais cela me semble prometteur/

Bloody typique ,génése d’un détritus mythique. héhé j’ai tout Gallimard aux trousses avec mon titre.

Le fantôme à cornes

et ça:

Après ,”Les joyeuses commères de Windsor devient un tube”

Ses restes ont été tranformés en souvenir

Si vous lisez cette page vous êtes très probablement le genre de personnage qui prendrait une participation dans une cornue

un jour de 1856, deux jeunes garçons ont été offert un ascenseur par un inconnu au volant d’un carrosse

Notes

De pradoc

Stesichoros

Géryon

” l’art me fatigue à force d’accumulation, l’art me fatigue d’être accumulé. Entassé. C’est son “sens” même qui est en jeu et qui se perd d’être ainsi cumulé”

Oui parfois je rêve de ne rien voir du tout rien. Se laver les yeux.

tennis avec C. et retour Velo; magnifique.

Tsonga et la majorette

Les fringues de A . Rezai pour le match à Roland G, sont juste du niveau Tati. Immonde.

Noir et dentelle avec du doré. …/Petite manche transparente et flottante

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Je mets l’image en tout petit tellement c’est moche

—Je rajoute que la vulgarité n’est pas le propre de Tati, mais aussi ( surtout ) de certaines grandes marques hyper chères.

La vulgarité+ l’argent c’est terrible. ( voir Saint-Tropez en Août les occupants des big bateaux qui boivent des coups entre les glaïeuls géants et les badauds en tongs-crème glacée.

Rien à faire…. Et en plus ça me met en rage .

Je ne suis donc pas fascinée par des lunettes de soleil estampillées CD en doré et autres boucles de ceintures discrètes. Bling et bling—

Noir et dentelle avec du doré disais-je. …

Un truc de Te-pu quoi. Comme quand dans le métro on voit une fille bien en chair généralement avec une mini et des talons dorés….

Sans jouer en latin et avec un voile, il y a des limites quand même. Vive Fred Perry à l’ancienne, vive Nike, et Adidas.

Gosse j’avais un polo Fred Perry blanc avec sa petite couronne de lauriers. Je l’ai porté des années.

Qui m’avait acheté ça? Sans doute pas ma mère qui n’était pas du genre tennis-chic .

A l’époque on était en blanc au tennis. Moi j’ai appris un peu vers 13 ans dans un truc avec l’école.  Pas dans un club où tout le monde et blond et bronzé.

Heureusement que tout cela a ( un peu ) changé. Ce que j’aimais c’était le renvoyeur de balles, machine disparue depuis belle lurette je suppose. Jamais revu de ces machins.

Fini le dernier Almodovar commencé hier et regardé avec plaisir Cowboy angels de Kim Massee.

J’ai souffert terrible au tennis; Soyons lucides je n’avance pas. Pas assez de petits pas et arrêt toutes les 10 mn d’échanges non stop. Rouge comme un homard.

Velib et direction les Champs pour un coup d’oeil et trouver Daniel .

Déjà un monde fou. Déjà plus de monde que de plantes, arbres branches, vignes feuilles et chlorophylle.

Le voilà à coté d’UGC.

J’ai une belle casquette France Bois Forêt. Café au soleil et perspective de journée inside, vu que de ce temps c’est génial mais que Paris est blindé de monde comme un Disney land.

Moins crevée qu’hier.

Thé et spéculos.

Tsonga. Lui il est bien sapé. Des belles pompes.

Dans le genre hideux on avait eu le jean de jsais plus qui… Agassi?

Et Roger il est pas beau avec son petit sac doré. Il devrait y mettre un chien chien plutôt que des raquettes

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Tennis avec vent mais à l’ombre

Je ne sais pas pourquoi je suis out à ce point. Aplatie comme une ombre.

Ai Réuni quelques idées pour les étudiants d’Angers. Je suis toujours insatisfaite de ce genre “d’épreuve”.

On n’en dit pas assez, on ne sait pas toujours immédiatement.

Cela me rappelle Cergy qui me bouffait littéralement mais avec plaisir.

Je crois que les professeurs devraient arrêter tous les deux ans, respirer puis reprendre.

Je me suis dit que seul le tennis pouvait me sortir de cet état.

RV ce matin au théâtre pour R. et voir la salle.

Hier C; et Y viennent dîner après le spectacle ; Circé est impressionnante et concentrée. A un an elle dégage.

Bon, je mets mes bois d’été et descends me coucher: ( sans Beuys)

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Retour d’Angers

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Charles Ray

Fatiguée Sinusite Allergie.

Drôle de sentiment en sortant d’une école d’Art . Toujours. Etudiants de 3 eme année. Tous intéressants et différents.

C’est marrant

Je regarde mes stats et j’ai le double de visiteurs aujourd’hui… Mais d’où viennent-ils.?

Je n’ai rien dit . Pas l’ombre d’un gros mot, d’un tag porno, d’un blasphème…. ( en parlant de blasphème je pense que vraiment le temps est en train de se couvrir entre mon museau et Foligno pour l’église)

Bon

Plus , plus tard

Demain diplômes à Angers départ 7h55

Je vais mater la tété et la chasse au Docteur Delajoux.

C’est immonde cette émission. Délation, calomnie. Enfin c’est pas un ami à moi, mais je trouve que c’est un peu lourd cette affaire.

Ai racheté une tondeuse. Ai tondu ( ce que je n’avais pas fait depuis 15 bons jours: Un délice.

Tondez vous!

Notes

Au XVIe siècle les Gonzaga invitent à leur cour Giulio Romano, qui avait travaillé à Rome avec Raphaël pendant de nombreuses années.

L’œuvre la plus importante de cet artiste à Mantoue est le Palais Te : une villa à l’ancienne imaginée par la fantaisie d’un peintre architecte fils de la Renaissance mais qui suit sa « manière ».

Frédéric II, marquis de Mantoue, fait construire en 1524 un palais à l’extérieur de Mantoue, à l’emplacement des anciennes écuries sur l’île Te d’où le nom du palais .

Il confie le travail à Giulio Romano, un des élèves de Raphaël.

Giulio Romano réalise une bâtisse rectangulaire avec une succession de cours carrées, de jardins bordés de colonnes.

Il a fallu près de 10 ans pour compléter la décoration des pièces car chaque centimètre du palais est décoré de fresques des stucs

Avec Giulio Romano collaborent Benedetto Pagni ou Rinaldo Mantovano.

Les fresques sont somptueuses, les thèmes représentés suivent la mythologie grecque et romaine, Les métamorphoses d’Ovide, L’âne d’or d’Apuleius.

Remarquables sont la salle de Psyché, la salle des chevaux et celle des Géants. Une fois le Palais terminé, Frédéric fit demeurer sa maîtresse « officielle », Isabella Boschetti, dans ce qu’il appelait son Palais aux “chantages lucides” (Palazzo dei lucidi inganni).

Peut être demain. J’attends

J’attends que ma lumière s’allume . Suis entre deux eaux. Je tournicote, je lis, je Safarise. Commandé Le voyage de Shakespeare de Leon Daudet dont parle Godard dans son article.

Tiens voici R. qui arrive de son footing. Il est fou.

Moi je ne ferais que ça. Du sport. Du tennis. Rien d’autre. Pas d’idée. Des idées. Plutôt écrire.Regarder.

Pluie. Moche. Pas de lumière. Gris . Froid jusqu’à l’os. Beurk.

Oublié ma tondeuse à l’école. Ca pousse. J’aime pas..

J’en ai une qui est a peu près l’équivalent de la Lada. Elle sent lesvieux pays de l’est et le brouillard et les petits marchés avec deux pommes et un chou au coin d’une rue.

Moser c’est la marque. Lourde. Alors je vais racheter un truc plus léger.

et Nicole / Merde / Finir ce bouquin. Finir le Cerf des Tranchées. Ranger les notes.

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Criterion

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Dans le métro et sur le quai, elle était dans ses bras elle l’embrassait et son pied gauche était nu, posé sur sa chaussure à lui.

Dans son sac de couchage un peu crasseux, il est un peu au chaud, adossé dans le recoin du supermarché. Il lit un “Match” avec un peu de gourmandise.

Les américains ne disent pas format, c’est plus pratique…

Il n’y a plus de format/ il n’y a plus de cadre

haute définition, comme si définition ne suffisait pas

Je ne peux pas parler de chris Marker

Godard Entretiens ( lien que Marc vient de m’envoyer)

La comtesse au cinema des cinéastes

Craintilleux

En rentrant je trouve un mail d’E et en pièce jointe un magnifique article sur la brocante de Craintilleux, où les tripes et l’andouillette de nos régions ont si je lis bien, coulé à flot.

Craintilleux a toujours été un nom qui sonne bien à mon oreille. I

Il m’évoque une personne assez maigre qui sautillerait de crainte ( ben quoi?). En fait craintilleux me fait penser à l’ombre de Dracula. Non, Nosferatu.

Genre. Ou à un personnage de conte.

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Vampyr : L’Etrange aventure d’Allan Gray Maurice Schutz


Froid de canard. RV à l’atelier pour la peinture.

C’est quand même difficile une commande.

Ca ne rend pas particulièrement à l’aise.

C’est un peu comme lorsque le coiffeur ( je suis épargnée) vous dit en faisant virevolter le miroir derrière vos deux oreilles , et s’arrêtant sur “le mieux -écrit”, c’est comme s’il vous disait:

—Ca vous plaît?

Deux ou trois solutions:

L’enthousiasme sincère

La reflexion sincère face à la nouveauté

Le sourire un peu crispé:

“C’est très bien “/ en se disant ” Je recouperai devant,, ou ( face à un paysage gonflé à la brosse ):

C’est pas grave je me laverai les cheveux en rentrant et on verra plus cette horreur qui ne me va pas.

Je m’égare.

Je ne suis pas Henry Miller , on l’aura remarqué mais j’aime bien lorsqu’il dit qu’avec une machine à écrire, les mots prennent le pouvoir et qu’à la main ça résiste.

C’est certain que le clavier m’entraîne , mais je me répète, et que ça coule de source. Bon ou mauvais ça coule et sans préméditation. Je m’en étonnais quand j’écrivais Le cerf des tranchées et que je laissais parler les deux soldats comme si j’écoutais à la porte? Il n’y avait qu’à transcrire.

Ce soir je vais avec C. au Sylvia Monfort où Jean m’ a gardé deux places. Ne sais pas trop ce qu’on va voir.

Je me suis allumée la voisine d’Argenteuil qui grince des dents parce que j’appuie MON vélo sur SON mur.

Je lui ai conseillé la lecture, qui calme les troubles liés à la propriété et ses tracas. Je me suis excusée de la traumatiser ainsi et c’est vrai que je comprends la gravité de la situation!!!

Bougera pas le vélo, c’est certain.

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PEUX PLUS : ( même si j’aime bien Lunettes Rouges )

“ce projet souhaite interroger…blablabla “

“elles questionnent aussi la manière dont…”

“À l’image de l’intervention invisible et inodore de la peinture augmentée de gingembre et de fleur d’oranger agissant selon l’effet placebo (Décosterd et Rahm), les oeuvres dévoilent leur potentiel fantasmatique et transgressif.”


….Sur cet accompagnement érudit( pauvre Daniel Arasse ), les trois danseuses retirent délicatement le tampon – immaculé- de leur sexe et l’exposent comme une relique.


HUM HUM HIHAN

la montagne à Paris

Chez le kiné. Salle d’attente

—Ca s’est bien passé dimanche?

—Oui. On s’est promenés avec mon fils. On est montés mais on a pris le funiculaire. Oui parce que ça monte. Et avec ma patte….

On s’est assis là-haut, on a mangé une glace. Ca fait du bien…

—C’est sur une bonne glace…

—Non, mais ça fait du bien parce qu’on respire là-haut. Eh, c’est que l’air n’est pas le même. Ah ça… C’est presque la montagne Montmartre…

600 m ; on les sent. Ca ventile je vous assure….

Henry Miller

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Je me bagarre avec le GPS que j’ai eu à Noël et dont je ne me suis jamais servi.

J’avais un mauvais souvenir de ce machin. C’était à Marseille avec R., Pierre Vaneck et S. Qu’est ce qu’on a ri. Ri, et tourné. Jamais pu arriver au resto: “Tournez à gauche, tournez à gauche”

Donc ça y est mais au début Impossible de comprendre comment ça marche.

Faut dire que je ne bougeais pas . J’avais le truc en main, et vissée je me disais: ” Ca marche pas”.

Donc j’ai compris qu’il fallait bouger et que ce n’était pas un indicateur d’état d’âme, que ça ne disait pas comment passer d’une réflexion sur Piaget et l’ombre, à la cuisine pour y savourer un oeuf à la coque. Ca niet de niet

Hé, c’est qu’au début on n’a pas confiance.On se dit , mais comment elle sait où je vais cette blonde?

Je vais l’embrouiller pour voir.

Mais on ne lui fait pas à Blondie-Road, elle s’y retrouve! Ah ça, c’est super .

Ce qu’elle n’avait pas vu c’est que le Pont de Saint Denis où je ne sais pas, est en travaux.

Merci pour tout. Pour les embouteillages sur le quai de Seine. Là j’ai vu sous la pluie battante des types qui ramenaient des bouts de bois, des planches des machins.

Deux fourmis vers un bidonville que j’ai entr’aperçu en quittant mon GPS des yeux et en me retournant. Un campement. C’est dingue ça quand même. Même si je le sais c’est toujours rageant.

J’avoue que pour la banlieue c’est cool leGPS

Il est joli celui-ci . Il ne marche qu’à la voix

ENS

Ce qui est pénible avec L’ENS, c’est qu’ils font leurs mises à jour le WE. Alors pour s’écouter bien tranquille une petite conférence du genre Antonello da Messina nei detagli. Tintin….

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Arnaud a réussi parfaitement son film “Le clandestin”

Montage terrible. Dans le sens super bien. On n’y croit. Vraiment je suis jalouse!!!!!

Bon, comme la reine d’Angleterre a commencé à écrire, je vais poursuivre la lecture de ce livre très spirituel. Après j’en commence un autre et je me garde mon Casanova en fond.

MT a fait beaucoup de progrès au tennis. On a joué ce matin sur terre battue qui est un régal.

Trainer sa carcasse

Marc m’appelle ce matin et m’invite à déjeuner. J’avais prévu d’aller “travailler”, puis j’ai répondu oui , sans réfléchir.

Le temps de finir le texte Taipei-ouf c’est fait et me voilà au métro Anvers plein de touristes avant l’ascension vers Montmartre/

Nous allons au Chien qui fume. Une bonne maison dirait-on.

Et de fait. On nous installe.

Je commande un coca. Marc de l’eau qui pétille.

Ce qui nous intrigue c’est la table pour deux un peu plus loin.

C’est celle d’un client seul et absent.

Il n’a laissé qu’un dessert entamé, chocolat sur la serviette, sac à dos flashy et sorte de gourde -biberon sur la nappe.

On a imaginé la personne, âgée de moins de 10 ans et déjeunant seule.

C’est drôle d’imaginer un enfant qui viendrait seul, commanderait des trucs comme un adulte.

En parlant d’enfant j’ai beaucoup aimé (? son prénom ) le garçon de Lisa M. C. aussi. Il a une autorité. Je ne lui ai pas parlé mais on sent une personnalité. Peut être maturité.

Puis sont arrivés les adultes.

Une femme près de l’enfant et un homme grand, chemise cravate. Pas tout jeune. Ils ont commandé des calamars et je ne sais quoi. On sentait l’autorité de l’homme. Une présence, quelque chose…

Nos deux marmites cuivre. Sous le couvercle un beau poulet aux morilles .

Nous avons, en bavardant de choses et d’autres attaqué la bête. Et soudain l’homme que je pensais Italien :

—Vous avez assez de morilles ?( il soulève nos couvercles e fronçant l’oeil ) Non. Il y a plus de pommes de terres que de morilles. .. Bon… a t’il dit en soupirant.

Une sacrée personnalité , ce patron peu riant, mais quand-même si, et corse probablement.

Il a abandonné son troupeau de calamars et est revenu des cuisines en râlant avec … des morilles. On a ri et souri.

Repris notre conversation. Alors:

—Vous n’avez pas pris de calamars? Ah, vous avez eu tort. Ils sont délicieux. Cette salade et délicieuse. Parce que savez vous, c’est long à préparer…

Nous reprenons notre conversation devenue un peu cahotique.

—Parce que les calamars…

moi

_ il faut savoir les attraper

lui

— oui leur parler gentiment… les laver, les égoutter.

Moi et Marc aussi pensions que notre déjeuner allait être grillé par ce personnage intéressant assez pittoresque tendance sobre- qui avait un peu envie de poursuivre et parler de son métier….

On commençait à se dire que si on arrêtait de parler, il allait nous parler des calamars .

Non, tout a été parfait jusqu’à la salade de fruit:

—Il n’y a pas de fraises?

—Si si il y en avait une grosse très belle… on l’a mangée

— bon, bon.

Et bien le type à drôlement l’oeil et vous pouvez aller manger bourgeoisement dans cet établissement bien tenu et très bon.

Genre cuisine traditionnelle.

J’aimais bien entendre son accent du midi et faire comme s’il croyait que son petit garçon était une souris cachée sous la table, puis un chien, puis un chat. ( en corse )

Mais on sentait vraiment le maître du navire, celui qui voit tout et aime son métier. Pas commode le mec.

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©Accidental Mysteries


Il faisait drôlement froid aujourd’hui.

Et aussi j’ai résisté héroïquement à l’invitation d’A pour Agnès B.

J’ai choisi les livres aux fringues.

Et quand on fait ça c’est super bien parce que ce sont vos amis qui vous offrent des vêtements. c’est ce qu’on fait F. et A. et c’est drôlement sympa.

Ensuite je ne savais pas trop quoi faire ( mode actuelle depuis mon retour) et suis descendue à la FNAC où j’ai passé au moins deux heures a commencer des livres, regarder des gens et écouter ce qu’ils demandaient comme bouquins.

C’est amusant cette variété de demande. De Jules Verne à Styron, à Pirandello, à la fille qui cherche”n’importe quoi mais pas lourd” … Je me suis assise, ai lu une nouvelle de Richard Yates -connais pas( 11 histoires de solitude), commencé l’amusant La reine des lectrices -titre Français – de Alan Bennett. où l’on assiste à la nouvelle maladie de la reine d’Angleterre: La lecture.

J’ai regardé une nouvelle de Virginia Woolf, un portrait plus exactement, Henry Milleur m’a retenue et fait rire un bon moment-Ma vie et moi-, 3 lignes de Swift.

Et feuilleté le journal de Thoreau. Dans une édition hideuse, avec des photos lamentables. j’ai recopié ceci:

A.S et WC se sont glissés au rythme des saisons et des mois dans son univers pour offrir une vision onirique et contemporaine de cette oeuvre intemporelle.

Je me permets de joindre à cette connerie, il n’y a pas d’autres mot , mon nouveau logo -Hihan quand je citerai ce qui à mes yeux est une perle de sottise

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âne qu’on paut acheter 21 rue de L’odeon

Retour tranquille à la maison. Engueulé un mec et son téléphone. Puis tranquille. Passage de C. qui travaille sur le thème de l’ombre pour son école.

Me dis que j’aurais du acheter Chamosso que je n’ai pas lu

Acheté un Sebald dont je ne sais rien.

J’aime bien la photo de Miller qui joue au ping-pong avec une fille blonde à poil.Un sacré charme ce Miller.

Tiens vla Assayas qui débarque chez Laure Adler.

“si jeune et pourtant une grande série de films…..”

J’ai faim.

Tout dans le même sac, les ânes les perroquets et l’argent.

Hier en rentrant R. me lit le texte de Muray quant à l’affaire du Perroquet de Broodthaers. Mais je ne m’en souvenais pas de ce truc. C’est à mourir de rire. Pauvre B. il a bien réussi son coup.

Un perroquet pour des ânes, bravo!!!

C’est super drôle ce truc. Vive Broodthaers que j’aime de toutes les façons, à la crème ou au vin blanc.

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La fille au chien

Plutôt que de ricaner je ferais mieux d’écrire mon texte pour Taipei. C’est certain.

Oui mais c’est comme ça.

Celle-ci, sans rire, je l’aime

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©J-naturalia sur Flickr

Unglee

Je pouffe de rire suite à des échanges de mails hilarants avec U.

Je ne peux que mettre les images source de nos délires.

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J’attends la suite avec cet envoi perfide:

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Rêve

—”Are you back in town my little chikadee ?”


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Je ris en trouvant ce mail de U.Et être une chikadee me remplit d’aise et me rend arrogante.Mail de C. qui enfin bouge à la suite du mien. L’été va être en partie grillé si en plus de Taiwan, l’église me tombe dessus ( si on peut dire)Le Repenti s’amenuise . Ou se décale vers Août.
Rêve de Nicole qui avait au bout des doits des espèces de pinces en plastique transparent qui font super mal.. Susan Sontag écrase entre des feuilles comme pour un herbier de la glace à la vanille, de la menthe, de la chantilly et des morceaux de Chou fleur. Je me dis tiens quelle bêtise cette recette. En plus c’est dégoûtant cette bouffe écrasée et gelée.Au lieu de prendre l’escalier je m’engage dans une sorte de toboggan de supermarché. Ne peux ni avancer ni reculer. Un des employés finalement me sort de là.Je dois acheter une salade pour cette photographe. Puis traverse une boite de nuit dont je me dis qu’elle est pour les touristes.Nicole peint . Les tableaux chez elle se placent comme dans la présentation Mac en faisant défiler les images lumineuses
Saint-Denis hier soir. Le stade. les gars jouent au football américain, c’est drôle ces monstres sur le terrain, avec leur casque dans les épaules.je me perds, arrive dans une zone d’immeuble.Université .Avenue Lenine. Puis Stalingrad. C’est gai ces nom là. Les mecs sont sont dans l’entrée. En Banlieue rien n’est écrit. On marche on marche parce qu’on connaît. On s’habitue mais au début je râle un peu.C’est vrai que les white intra-muros feraient bien d’aller voir en dehors même pas longtemps

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