Argenteuil

La boite qui a loué Mardi a tout laissé impec. Sauf un carton en exterieur que je dois aller repecher avec la grande échelle.

Je remplis la voiture. Ecoute la radio, mais quoi? Les infos… Mais quoi. Rien ne se fixe.

Sommeil maintenant que tout est à peu près au point tout au moins pour ce que je peux faire ici.

Thé avec D ce matin et conversation sur ses préoccupations Franco marocaines..

Des oeufs au plat et une tranche de jambon.

Je n’irai pas au MaM . j’ai la flemme.

Je vais lire.

universal Royalty contre les Anargyres Saint Cosme et Saint Damien

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Nous échangions à ce sujet avec C. La monstruosité de certaines émissions “à pauvres gens” qui rêvent d’un conte de fée dont ils seraient les princes, ne se rendant absolument pas compte qu’ils sont dupes et manipulés par les productions.

Hier je suis tombée en arrêt , comme un chien à la chasse, Paf il sent un faisan, Toc sa langue pend ( comparaison un peu….bon…)

Bref je me retrouve écran à nez avec des enfants de 5 à 12 ans qui concourent pour des prix de beauté. Alors là, c’est la palme de l’immonde. Un, parce que tout simplement c’est hideux, deux parce que d’atroces mères font subir CA À LEURS FILLES

Elles les teignent en blond , leur font faire des trucs( genre danser) en toute occasion devant les gens. Elles apprennent à se montrer au jury en souriant et à décontracter les zygomatiques lorsqu’elles tournent avec “mignonnnerie”.

Ces monstres surprennent par leur proportions. On dirait que la tête est un peu grosse? Non. On dirait des petites horreurs de femmes. Voilà on dirait les petits mannequins désuets qu’il y a ( encore) chez Reine au marché Saint Pierre.

Ces petites femmes m’ont toujours fascinée avec leur petit corps drapé d’une étoffe désuette. On imagine une petite voix d’homoncule…

Je ne voudrais même pas utiliser cette photo mais elle parle d’elle même. Berk.

Je suis à A. dans la cour et sors de la voiture. Ma soeur est à côté de moi. La maison est dans le noir. Le jardin aussi. Je demande si tout va bien. Silence. Je sens quelque chose d’étrange…

En fait ma soeur ne ma pas annoncé la mort de ma mère. Dans le rêve c’était hier.

Et je lui en veux terriblement, je crie. Quelqu’un a disparu le même jour… Mais qui?

Ca ne cesse jamais les rêves sur la maison et les parents morts? Jamais?

Bon direction A. pour ramener tout ce dont j’aurai peut être besoin.

Marre de porter des trucs et envie de jouer au tennis à nouveau.

Bou , elle me déprime cette petite image . Il faut que je l’étouffe par une autre.

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La Guérison du diacre Justinien (Fra Angelico )

( Au IV siècle, saint Côme et saint Damien auraient greffé à un sacristain atteint de gangrène une jambe prélevée sur le cadavre d’un Maure.)

Pas de nouvelles d’AB. Où est elle. Houhou, tu m’entends A ?

“on va le payer”

J’ai toujours entendu dire lorsque j’étais enfant en province et que le temps était incroyablement beau, “qu’on allait le payer”. GRR. Tout payer, payer le plaisir que l’on a eu. C’est le syndrome “ça cache quelque chose”…

Belle soirée après transport houleux de mon PVC gris pour l’ écran: rouleau de 3 mètres de haut dans le métro.

RV au Wepler. J’aime bien le Wepler.

Conversation et rires.

Les garçons installent les tables ( nan on dit “dressent les tables”/ elles sont là imbécile les tables, ils ne les amènent pas… )et posent une nappe pour notre table ronde sur le dossier d’une chaise, nous signifiant délicatement que… Heu… il faudrait partir.

Je commande depuis la place Clichy des nems et des trucs. Monde aux terrasses.

Monorum. Quelques touristes. Un apéritif sucré que l’on m’offre ( je n’ai jamais su à base de quoi était ce machin mais c’est bon).

Maison.

Blabla. Fenêtre grandes ouvertes. pas le courage de skyper AM

Fra Angelico/ Gaz à tous les étages

Sarah m’a proposé de l’accompagner hier soir pour un “coquetelle” au Musée Jacquemard André.

Cocktail ou pas c’était l’occasion géniale de voir cette exposition qui sera blindée de monde.

En attendant sur le banc devant le musée, je me demandais qui étaient ces gens.

Ces costumes grisous, accompagnés de femmes aux tenues incertaines ( sauf Françoise Fabian, magnifique de sobriété). J’appelle tenues incertaines des vêtements du Dimanche dans ce cas. Des trucs pas terribles, sans élégance malgré l’effort de noeuds et plis ou voyants ou ni moche ni rien. Probablement pas donnés, mais juste pas seyants ( Miyaké quand on a des hanches , c’est dead. Et quand on a bien plus que les hanches, c’est super mort surtout en gris pâle).

En général le turquoise profite de ces moments pour rayonner.

Comme deux princesses hors catalogue et disant déjà des âneries, nous avons suivi le long tapis rouge, pour une arrivée dans les jardins. Musique baroque, lumières dans les niches aux sculptures.

Accueillies parfaitement.

Quelle splendeur que la ThébaÏde!!!.

J’adore F.A.

Je n’en parlerai pas. Mais cette Thébaïde!!! Pas le souvenir de l’avoir vue. Mais ma mémoire visuelle est telle que je peux jurer n’avoir jamais rencontré la Joconde.

On se promène tranquillement.

Pas trop de monde c’est parfait. un petit tour ensuite dans les salles où j’adore ce plafond du salon Vénitien, bleu et grisaille.

Je raconte à S qu’autrefois à l’Accademia, on disposait de miroirs pour admirer les plafonds. J’adorais cette promenade étrange…

Le buffets ou plutôt les innombrables buffets de Vigneau -Desmarest sont disons le succulents. Des asperges aux noisettes, des cèpes, des huîtres, des langoustines, des jambons succulents, des trucs et des machins simples ( petit hamburger tomate mozza basilic/ J’ai envie d’en manger 10 ).

Trop bon. Jamais trouvé aussi délicieux.

Bon. Hop on part après avoir papoté exclusivement à deux, n’avoir parlé à personne. On était bien contentes il faut le dire de cette douceur sur la terrasse. De toutes ces bonnes choses et évidemment d’avoir vu l’exposition dans ces conditions.

En sortant on a compris qui étaient tous ces gens.

Merci Gaz de France!!!!

PS Et le truc marrant était cet instrument de musique qui aurait pu apparaître dans Chapeau Melon. Formes 60 et métal. Touches en verre que l’on caresse en se trempant auparavant le bout des doigts dans l’eau. Pédale.

Héhé

Vélo

Et en rentrant l’abominable télé et son émission genre Black Swann, atroce, où on refait les gens. MONS-TRU-EUX et d’une connerie féroce.

Globster

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N’empêche que je ne savais pas ce que c’était ce machin.

Cette espèce d’on ne sait quoi flasque et gigantesque, avant de mettre le museau dans ce thriller épais que l’on m’a offert. ( abysses de Frank SchÄttzing)

Le genre de bouquin pas forcément génial dans sa forme, mais dans sa capacité à vous faire tout oublier.

Alors je buvais en terrasse mon café accompagné exceptionnellement d’une “tartine”/ je ne mange pas le matin/ et cherchais ma page quand, relevant le nez mon attention fut arrêtée par une grosse Mercedes noire garée là devant moi, avec des warning sur les retros extérieurs.

Chauffeur. Jeune garçon à “la place du mort” et derrière une femme.

Sa mère vue la concordance des deux profils dans les deux fenêtres.

Elle brune et au téléphone. Lui regard dans le vide? A peine un bâillement de temps en temps. Une cravate. Dans les 20 ans. Je me disais qu’il allaient sans doute à un enterrement. Passant prendre un homme élégant en manteau noir mais qui serait un peu en retard.Pas mal en retard même. Vu que mon café allongé était maintenant sur la table, et que lassée j’avais repris ma lecture. J’ai encore jeté un oeil et le chauffeur a allumé le contact puis est descendu afin d’ouvrir la portière arrière, celle côté chauffeur.

Enfin! Enfin j’allais voir arriver un personnage sévère et digne, important sans doute… Connu peut-être allez savoir…

A la place de mon Niels Arestrup dans un rôle de méchant ( pour changer)( ne pas voir “Tu seras mon fils”…) c’est un type en sorte de veste de combat beige, un sac plastique à la main qui s’est présenté.

Pas Woody Allen non plus.

Un type qui en plus n’est pas monté là où on l’attendait, là où on allait lui ouvrir la porte. Non, la dame s’est poussée et il est monté avec son sac qui contenait quoi? Des médicaments? Zut je me demande ce qu’il y avait là dedans.

une phrase entre deux tranches de pain

Hier C. a débarqué de son expérience “faire un film en 48h”.Creuvée mais visiblement amusée.

— “J’peux passer prendre un bain?”

Bien sur si tu m’amènes une pizza.

Elle était bonne.

Parmi les résolutions il y avait celle d’aller à la maison des artistes ce matin à l’ouverture puis à la piscine Pailleron qui est dans le coin.

9h30

Je suis la cinquième avec ma paperasse pathétique.

Une autre fille à l’air encore plus tragique avec ses papiers et son numero d’appel cueilli il y a une seconde et qu’elle a déjà égaré. Je lui dis de ne pas s’angoisser et que les vrais soucis, ce n’est pas ça. Surtout disons le, que les gens des bureaux et qui vous reçoivent sont patients et gentils. C’est en tous les cas mon expérience.

BZZZ 325 C

C’est moi le 325/

Heu bonjour, je vous dis quoi? Que je suis une ctastrophe nationale vivante en ce qui concerne les papiers?

Elle me demande mon numéro et doit voir apparaître sur l’écran des vers de terre ou un squelette fluo, ou un gros chanteur de rap,ou une scène de sexe qui lui serait peu familière, parce qu’elle fait une drôle de tête!!;

Bon ( elle se retrousse les manches mentalement. Puis , attrappant ma paperasse me dit” Permettez….?”

En deux minutes c’est réglé. Je dois 306 eros et dois fournir des trucs.

Dehors. pas morte. Dusoleil mais trop en avance pour la pistache qui ouvre à 11h30.

Velo et café aux artistes avant de rebosser.

Oups Rendu fini….

VOILA

I’m in town.

Non, je ne suis pas rentrée spécialement pour voir le repentant DSK à la télé!!!

Hum…

Recommencer à raconter des trucs… Recommencer à laisser passer les fautes??? Recommencer à ne pas relire.

Mettre une image???On verra…

Les bobos de la rue des Martyrs sont pareils qu’avant.

Yep.

J’ai pu enfin regarder les images du bal que E. m’avait envoyées.

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