“on va le payer”

J’ai toujours entendu dire lorsque j’étais enfant en province et que le temps était incroyablement beau, “qu’on allait le payer”. GRR. Tout payer, payer le plaisir que l’on a eu. C’est le syndrome “ça cache quelque chose”…

Belle soirée après transport houleux de mon PVC gris pour l’ écran: rouleau de 3 mètres de haut dans le métro.

RV au Wepler. J’aime bien le Wepler.

Conversation et rires.

Les garçons installent les tables ( nan on dit “dressent les tables”/ elles sont là imbécile les tables, ils ne les amènent pas… )et posent une nappe pour notre table ronde sur le dossier d’une chaise, nous signifiant délicatement que… Heu… il faudrait partir.

Je commande depuis la place Clichy des nems et des trucs. Monde aux terrasses.

Monorum. Quelques touristes. Un apéritif sucré que l’on m’offre ( je n’ai jamais su à base de quoi était ce machin mais c’est bon).

Maison.

Blabla. Fenêtre grandes ouvertes. pas le courage de skyper AM

Fra Angelico/ Gaz à tous les étages

Sarah m’a proposé de l’accompagner hier soir pour un “coquetelle” au Musée Jacquemard André.

Cocktail ou pas c’était l’occasion géniale de voir cette exposition qui sera blindée de monde.

En attendant sur le banc devant le musée, je me demandais qui étaient ces gens.

Ces costumes grisous, accompagnés de femmes aux tenues incertaines ( sauf Françoise Fabian, magnifique de sobriété). J’appelle tenues incertaines des vêtements du Dimanche dans ce cas. Des trucs pas terribles, sans élégance malgré l’effort de noeuds et plis ou voyants ou ni moche ni rien. Probablement pas donnés, mais juste pas seyants ( Miyaké quand on a des hanches , c’est dead. Et quand on a bien plus que les hanches, c’est super mort surtout en gris pâle).

En général le turquoise profite de ces moments pour rayonner.

Comme deux princesses hors catalogue et disant déjà des âneries, nous avons suivi le long tapis rouge, pour une arrivée dans les jardins. Musique baroque, lumières dans les niches aux sculptures.

Accueillies parfaitement.

Quelle splendeur que la ThébaÏde!!!.

J’adore F.A.

Je n’en parlerai pas. Mais cette Thébaïde!!! Pas le souvenir de l’avoir vue. Mais ma mémoire visuelle est telle que je peux jurer n’avoir jamais rencontré la Joconde.

On se promène tranquillement.

Pas trop de monde c’est parfait. un petit tour ensuite dans les salles où j’adore ce plafond du salon Vénitien, bleu et grisaille.

Je raconte à S qu’autrefois à l’Accademia, on disposait de miroirs pour admirer les plafonds. J’adorais cette promenade étrange…

Le buffets ou plutôt les innombrables buffets de Vigneau -Desmarest sont disons le succulents. Des asperges aux noisettes, des cèpes, des huîtres, des langoustines, des jambons succulents, des trucs et des machins simples ( petit hamburger tomate mozza basilic/ J’ai envie d’en manger 10 ).

Trop bon. Jamais trouvé aussi délicieux.

Bon. Hop on part après avoir papoté exclusivement à deux, n’avoir parlé à personne. On était bien contentes il faut le dire de cette douceur sur la terrasse. De toutes ces bonnes choses et évidemment d’avoir vu l’exposition dans ces conditions.

En sortant on a compris qui étaient tous ces gens.

Merci Gaz de France!!!!

PS Et le truc marrant était cet instrument de musique qui aurait pu apparaître dans Chapeau Melon. Formes 60 et métal. Touches en verre que l’on caresse en se trempant auparavant le bout des doigts dans l’eau. Pédale.

Héhé

Vélo

Et en rentrant l’abominable télé et son émission genre Black Swann, atroce, où on refait les gens. MONS-TRU-EUX et d’une connerie féroce.

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