Aux étudiants d’Angers… / Suite Bêtise

Mail aux étudiants d’Angers

Ceci est ici, sur Arte 7 ( square) et il s’agit de l’interview d’un merveilleux homme et acteur que peut être vous ne connaissez pas: 

Jean Rochefort.
Il a 82 ans et vient de tourner pour Trueba.
Il était un Don Quichotte ideal mais le film n’a pa pu être terminé ( malédiction de Don Quichotte au cinéma ) mais c’est une autre affaire.
Il parle de ses amis Jean-Paul Belmondo, Philippe de Broca, Claude Rich, Jean-Pierre Marielle…:
Il dit:

“La nature de cette complicité, la poutre, la vraie charpente , c’est le droit à la sottise…  La connerie plausible, vous  voyez ce que je veux dire…  

Et c’était merveilleux d’avoir ces relâchements, sur des blagues, des contrepèteries lamentables. 

Nous avions ces gamineries ensemble et on avait l’impression d’être en quatrième…”
 
C’est à La minute 6.15 qu’il parle ainsi de ses amis avec nostalgie.
 
Parce que nous avons parlé de bien des “bêtises ” mais pas de celle(s)-ci que l’on peut s’octroyer.
Cette “gaminerie” indispensable à tout âge même chez les personnes les plus brillantes.
Mais ceci ne vous concerne pas encore parce que vous rodez autour de vos 20 ans.
C’est après que l’on s’aperçoit  de cet absolue nécessité d’être “bête” ou de faire semblant de l’être.
Vincent Josse qui fait l’interview est un peu bon élève mais Rochefort c’est Rochefort.
Bien à vous tous et j’espère que vous aurez du plaisir à regarder cela.
LN
DAYS/ FAIRE UN TRUC PAR JOUR

Castor-yo

Je n’ai rien contre et même j’ai tout pour les albums du Père Castor.

Sans vouloir faire mon Nabokov, je suis affligée de ce que j’ai peint aujourd’hui . Moins bien que les illustrateurs de l’éditeur sus-cité , dont Goncharova je pense ( Verifions rapido), et Larionov  ( Verifions rapido).BINGO…

20101023_Goncharova_Larionov

Bon. Il faisait humide. Une pluie déguelasse.

Et à chaque fois ( depuis quelques temps où je deviens enragée ) que je prends la voiture pour aller à A, je pense à l’atelier de la rue Rochechouart en 1985, 500 m2  pour moins de 120000 euros de l’époque

Et Plaf. Ah , c’est con!!! Raté. La dame de Toulouse a vendu… Ah trop con indeed….

Cela avait succédé à la préemption à Jaures. Menuiserie devenue lieu cultuel et conservatoire de musique .

Quand je préparais mes affaires pour le retour à Paris( de Rome ), sur les caisses il y avait cette adresse:  Rue Bouret.

Je vois que dans ces ateliers,  j’y serais allée à pied et que tout aurait été plus facile.

Faire venir des gens à A. Un pensum si on ne connait pas. Certaines histoires sont catastrophiques.

Donc ce que j’ai peint m’effare. Tellement c’est moche.

RV chez DF pour mes 4 tumeurs au cerveau. C’est bien ce que je pensais . J’ai maigri. 49, 5. Et je n’ai rien ( attendons les analyses ).

On se connait bien avec D. On parle un peu . Mais pourquoi les gens qui nous ont mis au monde sont si souvent atroces? Pourquoi les frères et soeurs règlent ils leurs comptes des années après …

C’est pour cela que je disais chez A2G que l’idée des familles nombreuses pleines de cousins , dans une bourgeoisie douillette , m’effarait.

“Pas moi! Pas moi.” Et ce ne fut pas moi par chance….

Ah oué. Hier .

Je suis dans le lit , tordue dans tous les sens et j’enlève en me penchant en avant tordue comme une racine, mon pull. Putain ça fait un crac aigu et du chaud trop chaud? … Puis sensation de cou dégagé , ce qui n’est pas arrivé depuis…

On verra si je suis mon propre ostéopathe…

Au tennis je dis que je ne suis pas assez lourde. Je ressens ça.

Mais c’est surtout que je ne suis pas assez bonne parce que des gosses de 13 ans qui pèsent mon poids jouent comme des as.

Bon. R. est à la Rochelle et je n’ai pas le courage de faire à bouffer…

 

 

 

Radio Coco 2

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Pluie et Méprise

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S’emparer avec plaisir d’un livre ( le choisir dans une librairie comme la récompense de je ne sais quoi, se voir déjà installée dans un fauteuil pas trop mauvais, le savourer).

Se” caler” avec délices, mais-puis rapidement s’impatienter, puis-mais attendre au moins 20 pages, le fermer, regarder vaguement la quatrième, refeuilleter, jeter un oeil à la préface puis se résigner à reprendre la lecture après avoir envoyé un SMS inutile. Se dire que quelque chose va crépiter dans une ou deux pages et que l’on va tout oublier. Mais non. Rien. Je commence à sauter des mots, lire en zig-zag, aller plus loin, soupirer et être mécontente parceque ce livre s’écoute écrire.

Voilà ce qui m’est arrivé avec La méprise que je  décide de fermer p 146.

Je déteste arrêter un livre commencé. J’en veux et à l’auteur qui m’a ennuyée et à moi-même qui, peut-être  ,suis passée à côté d’une chose essentielle.

J’essaie vainement de m’intéresser à ce récit bavard . Le double me plait je dois dire, puis les doubles. Mais  je déteste dans un livre  lorsque l’auteur dit :” tu vois cher lecteur que ci que là…”. Puis qu’il ajoute: “J’aurais pu commencer ainsi ou comme cela. ” Et des digressions, des digressions: “Mais je fais des digressions , des digressions …” P90

Sur le net je trouve cette information erronée disant que c’est son dernier roman alors qu’il est de 36. Et la fiche du films de Fassbinder.

Quelle déception après Pnine. Pnine c’est trop bien et Lolita aussi d’ailleurs…

Cette nuit je suis passée chez Cocteau qui n’était pas en forme. Il avait ses sortes de chaussons à damiers et quand il a tendu la main, berk c’était une main-poisson.

Il y avait deux villages de montagne, des chemins, mon vélo, une femme qui me parlait de plantes. J’ai tout oublié. AM qui dessinait des plans pour son exposition et soudain une tristesse terrible. La voiture était décapotable et ouverte et il neigeait à l’intérieur. Je n’arrivais pas à la refermer comme un jouet en plastique.

Il fallait que je trouve R. pour lui dire que ça n’allait pas du tout. C’était assez mouvementé mais je ne me souviens pas bien. Il y avait une autre personne chez Cocteau… Sais plus…

Samedi soir dîner sympathique et familial chez A2G.

Je suis à vélo et il fait bon pédaler dans la nuit. Dimanche matin hop tennis puis  J. passe vite fait .

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Le château de Rojdestveno appartenant à la famille maternelle de Nabokov, dont il hérita en 1916.

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