Encore une fois ” fair is foul….”

J’aime les “vrais” Cabinets de Curiosités de la Renaissance.Celui du château d’Ambras etc… Ils sous-ententent l’érudition, le sens du merveilleux, les “vraies” merveilles etc…
Pas la fausse étrangeté, les faux monstres, les Hersatz que l’on nous sert souvent sous cette appellation et qui ressemblent plus à des bric à brac “vintage recustomisé”qu’à autre chose qui irait bien dans la vitrine du Deyrolle post-incendie…. Grrr ça m’énerve ces oeuvres avec des coquillages, une note griffonnée et un animal empaillé. Je vais poursuivre  ou peut-être que dans 5mn je suis passée à autre chose…
Le autre chose serait: Qu’est ce qu’une merveille aujourd’hui.? Là maintenant… Héhé
Dans le domaine je crois n’approuver que les oeuvres de Hubert Duprat, il y a déjà pas mal de temps, ces gangues d’or faites par des araignées d’eau je crois..

Mais je ne réponds pas à ma question. Qu’est ce qui nous ferait l’effet d’une corne de licorne? 

Un papillon immense me fait je pense le même effet qu’à l’homme du XVIème siècle. Sauf que c’est sur un écran que le contemple où dans les museums s’ils n’ont pas été massacrés par quelque architecte peu inspiré. Sauf que lorsque je le contemple je ne m’interroge pas sur une terra incognita. Disons que je localide l’espèce, que j’ai des cartes à disposition. Ca enlève pas mal de mystère.

Nan mais sérieux..; Qu’est ce qui appartient à  notre monde contemporain et qui est merveilleux ? Bon je vais y réfléchir.

miam

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Fig. 6 – Etincelles directes obtenues par la bobine de Ruhmkorff ou la machine de Wimshurst dites « Figures de Trouvelot », Etienne Léopold Trouvelot, vers 1888. Epreuve positive sur papier aristotype. Inv 35732-11

“L’image telle qu’elle se produit dans l’écriture automatique” est moins souvent citée ou reproduite que la célèbre triade “Explosante-fixe”, “Érotique-voilée” et “Magique-circonstancielle” (fig. 4 à 6), qui forme l’illustration de la notion de «beauté convulsive». Elle est pourtant tout aussi mystérieuse. Pour comprendre en quoi cette forme renvoie à l’écriture automatique, il faut d’abord l’identifier en la comparant aux photographies d’étincelles électriques réalisées à la fin du XIXe siècle, comme celles de Ducretet (fig.3 [E. Ducretet, photographies d’étincelles électriques, 14 x 11 cm, 1885, coll. CNAM]). Cette métaphore est loin d’être nouvelle chez Breton. On la retrouve dès le Manifeste de 1924, lorsque l’auteur identifie l’image surréaliste.C’est dans «le rapprochement en quelque sorte fortuit de deux termes, qu’a jailli une lumière particulière, [p. 72] lumière de l’image, à laquelle nous nous montrons sensibles. La valeur de l’image dépend de la beauté de l’étincelle obtenue; elle est, par conséquent, fonction de la différence de potentiel entre les deux conducteurs8». Et, ajoute Breton, c’est l’atmosphère créée par «l’écriture mécanique» (comme un gaz raréfié permet d’obtenir de meilleures étincelles) qui permet la production «des plus belles images». En ce sens, l’image trouverait sa condition de possibilité dans l’expérience de l’écriture, susceptible d’intensifier les différences de potentiels [p. 73] nécessaires aux étincelles les plus fortes. En d’autres termes: pas de substance imageante, de «lumière d’image», sans une contradiction extrême. Breton aura dû attendre pas moins de dix années pour publier une photographie qui épouse sa définition de l’image surréaliste, image du surgissement sous la forme d’un tracé lumineux, d’une écriture par la lumière. Cette métaphore mise en image procède donc d’une substitution du référent de l’étincelle électrique par celui de l’opération toute théorique du surgissement de la pensée. Ce qui demeure toutefois, c’est l’écorce du référent, la résonance que conserve l’iconographie scientifique, et qui intéresse Breton: cet amalgame de l’objectivité de l’enregistrement scientifique et de l’émerveillement que suscite le phénomène physique. Autrement dit, il s’agit de parer du prestige de la science une pure abstraction théorique.

  • 9 Louis Aragon et A. Breton, [Projet pour la bibliothèque de Jacques Doucet],OEuvres complètes, Ga (…)
  • 10 A. Breton,L’Amour fou, Paris, Gallimard, 1937, rééd. 1964, p. 25.

5La métaphore de l’éclair n’appartient cependant pas en propre à Breton. Elle illustre en particulier la conclusion de l’ouvrage phare de l’épistémologie du début du siècle, La Valeur de la science (1906) d’Henri Poincaré. Poincaré, dont Breton recommande les ouvrages à [p. 74] Jacques Doucet (avec ceux de Freud, Einstein ou Bergson) pour son projet de bibliothèque9. Poincaré auquel il recourt encore, à l’heure de définir dans L’Amour fou, la notion de «hasard objectif…..”

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Fig. 7 – Etincelles directes obtenues par la bobine de Ruhmkorff ou la machine de Wimshurst dites « Figures de Trouvelot », Etienne Léopold Trouvelot, vers 1888. Epreuve positive sur papier aristotype. Inv 3532-10

 

Allez hop. Fini les images je file….

SES AFFAIRES

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Je suis émerveillée par cet “arrangement” des choses. Evidemment on , enfin je, me dis:

—Mais qu’est-ce qu’il y a là-dedans, et à qui cela appartient-il. Première question , je ne sais pas, deuxième question, réponse.:La fille est mince et doit avoir dans les 50? Tout est propre. Propre comme pour un départ. Ces jours-ci, tout a disparu. Elle est “ailleurs”. Mais comment fait-elle pour transporter tout “ça”. Ca me rappelle bien sur cette incroyable histoire des Frères Collyer, Homer et Langley. Eux étaient les champions du genre, rayon disposophobie en maison sur la Fifth Avenue si mes souvenirs sont exacts. { ce qui est bizarre c’est que je ne trouve plus ce mot-disposophobie que j’ai mis pas mal detemps à retenir – dans wiki-chéri et je ne l’ai pas inventé quand-même?…} En fait ( mais zut…) ça s’appelle la  syllogomanie.

Je découvre aussi le mot Scopophobie: “La scopophobie peut être associée à une peur pathologique d’attirer l’attention sur soi.”

Si je puis me permettre , ce n’est assurément pas la maladie du siècle. Bref. Haha!!!!!

Mais zut ça m’énerve la disposophobie… Je m’imagine que soudain un mot du vocabulaire n’existe plus. Par exemple vous dites ” chaise” et personne ne vous comprend. De plus le mot quand vous le cherchez n’apparait plus et on vous suggère Chinoise… Bon, bon. La voici ailleurs.

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Hier la dame assise à la tignasse incroyable m’a renvoyé un sourire et mon salut. Je ne suis pas peu fière car c’est une dure à cuire. J’adore cette expression!.

Hier A. toute la journée après la piscine à 8H30. ( V. s’est dégonflée!!!) Mais c’est la bonne heure. De 2 à 5 sans la ligne matériel.

Donc ça y est l’emploi du temps sport est organisé. Dimanche tennis 10-12h, Mardi idem, et Jeudi 9h-11h. Vendredi piscine.

Je me dis que c’est peut-être beaucoup? Mais ça fait un bien fou pour évacuer ordi, peinture et last by not  least  ( ˈlɑːst bʌt nɒt ˈliːst/ mondanités!!!!

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MR tête en cire du XVI je crois

Hier finalement je trouve le courage d’aller à la MR alors que 2mn avant je prévenais que je ne me sentais pas le courage. Très bonne soirée et je ( nous C.G et V.S )rencontre Erro qui est délicieux. Pas facile, facile de le comprendre… Il est classe. Il nous invite à son expo en Mai à l’unesco (? c’est moche l’Unesco, nan? Enfin c’est une époque…. Mais ya mieux pour lui? Ca vieillit bien je trouve….)

Puis on mange une pizza avec C. et V.

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