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Ca vient du site Blitz Kids mais je n’en sais pas davantage

Semaine prochaine deux enterrements/ Le directeur du théâtre Hébertot-Pierre Franck/ demain

Laurent Doré/ Mercredi….

J’adore la musique de Bernard Hermann/ Ecoute Psycho.

J’ai vu l’expo de Pierre Huyghe et j’ai bien aimé tout ça. J’étais avec Y. Ils exagèrent à Pompisou avec leurs billets groupés à 13 euros et l’impossibilité de ne prendre par exemple qu’un ticket pour Huyghe.

Je trouve une photo de Klaus Nomi qui me plait et la mets sur fb.

Envie de travailler davantage. De lire plus etc…

 

 

travailler / point

Je commence à en voir assez de cette douleur au cou (? ) dans l’oreille(?) au crâne( ?).

Ai appelé JC pour qu’il regarde ça. Jusqu’à présent si l’osteo, ni le kiné, ni…

Bref.

Contente des ventes de Paris Photo.

Hier RV avec Edith, ah non c’était avant hier. Toujours partante. Il n’y a plus qu’à inventer quelque chose.

J’ai besoin d’une situation égale à celle de l’été. Ne rien faire d’autre que ce que j’ai à faire et ne pas me soucier du temps qui passe puisque justement “là-bas”, il s’écoule raisonnablement. Je regarde des images de G&G que je trouve toujours très classe. Cela fait du bien dans cette ambiance brouillon et moche. C’est vrai, un peu de tenue ce n’est pas mal.Un peu de merveilleux, un peu de rare. Comme ce matin lorsque P. est passée habillée d’un pardessus bleu sombre à col de fourrure, de drôles de chaussure ” en cygne” blanc et d’un chapeau d’homme. Elle est toujours bien sapée Pauline. Mais son ordi est mort, je le crains. Je l’ai mis en target. Des clous, des clous…

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Persée

Vu hier la belle expo Vallotton. Il y a des trucs insensés là-dedans. Je n’en connaissais pas le quart. Quel plaisir de déambuler calmement, alors qu’à deux pas, Paris-Photo est blindé, grésille de je ne sais quel grésillement d’ailleurs, s’agite: Ici une fille qui déambule en Carmen, roses à la main, là une tout en rose. Une très belle femme en cape noire passe. S. très élégante comme toujours, mais on ne se retourne pas toute les minutes. Moi dans ces trucs, ce sont les gens que j’aime regarder. Me balader dans les stands m’use en 10 mn.

Puis Pasolini. Il faudrait y retourner. Beaucoup à lire. J’aime bien pouvoir me repérer grâce aux cartes. ( Par contre je n’aime ni à l’arrivée le montage-diaporama genre “par la fenêtre du train/ E pericoloso sporgersi!!!..”) , ni la projection sur le pare-brise de la voiture, ni les futs métalliques de je ne sais quoi.

Trop bavard tout ça. Pas la peine.

ROUSSEL-ETOILE NOTES

http://www.pileface.com/sollers/article.php3?id_article=485

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Lot | Sotheby’s

Petit gâteau sec en forme d’étoile à cinq branches, placé dans une boîte d’argent spécialement fabriquée selon sa forme, avec un couvercle de cristal, l’habitacle ainsi constitué fermant par un minuscule cadenas. À l’anneau de suspension situé à l’extrémité d’une branche est attachée une pièce de peau de vélin sur laquelle est inscrit à la plume et encre noire : « Étoile provenant d’un déjeuner que j’ai fait le Dimanche 29 Juillet 1923 à l’Observatoire de Juvisy chez Camille Flammarion qui présidait. Raymond Roussel. »
Le gâteau est brisé…/…

Michel Leiris évoque également cet objet, à plusieurs reprises, dans ses écrits sur Roussel.
De même, Annie Le Brun qui fait un rapprochement entre la fameuse madeleine de Proust et ce « gâteau étoilé » [Annie Le Brun, Vingt mille lieux sous les mots, Raymond Roussel, J.-J. Pauvert / Fayard, 1995, p. 341 et 342].

 

C’est quand même magnifique cette étoile.

J’ai finalement appelé la photo: Le traité des miracles

Cours de tennis à 10h puis à 13h30 RV avec E.

Dans le restaurant Japonais ( très bon, spécialisé en anguilles, 272 rue Saint Honoré), il y a deux hommes face à face. Je vois le dos de l’un d’eux qui cache le premier.Je ne remarque rien tout d’abord, ( j’entends parler de cardiologue… de dos… )puis  du dos que j’ai devant les yeux s’échappent des bras, une tête. L’homme en face ne peut retenir ni contrôler ses gestes. C’est terrible. Même sourire ne se contrôle pas. Personne ne regarde. On entend des coups saccadés parfois, comme une accélération du mouvement , un énervement. Je n’arrive plus à  écouter E. Je lui raconte ce que je vois. C’est terrible. Je me demande comment il se levera. Curieusement , c’est plus supportable. Sauf que ces mouvements sont d’avantage ceux d’un danseur. Mis à part évidemment cette angoise à voir cette maladie que j’ignore, c’est très beau. Poétique dirais-je ( et je suis économe de ce mot )

Hou lala… Vivons…

Uniqlo

travail maison ( Roussel, Duchamp, rituel de toulon, tonsure)

ES au telephone

Angers-Châlon

Après Angers, Châlon. Après les étudiants  ( je ne sais plus ce que j’ai dit à ce propos-rien ), les amis maroufleurs!

Torticolis encore. C’est hyper pénible à vrai dire. Baume du tigre =Perlimpinpin.

Ce matin décharger la voiture. Heureusement que D. m’a aidée…

Je cherche un lieu de stockage… hum… Bouh…

 

Rapido

Rentrée hier des Beaux-arts d’Angers. Après 3 jours.

Ce que j’aime c’est la condition VRP. Seule à une table et promenades nocturnes même s’il pleut un peu. ( + + tard )

L’opéra depuis la fenêtre de ma chambre, puis la cathédrale . Elle est fermée et quelqu’un y joue de l’orgue. Je m’appuie et écoute un moment. J’adore ces moments nocturne, il fait doux.

Puis je descend vers le fleuve. Remonte. Nez au vent. Il est déjà tard quand je commence à regarder le DVD.

Puis film. Au dessous du volcan de Huston, avec Albert Finney.( plus âgé qu’ici )

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Le lendemain promenade à nouveau puis une bière en terrasse. Puis ressortir et manger un carpaccio. Observer les hommes seuls et les énormes desserts qu’ils se tapent quand ils sont hors surveillance!!!!

Le chef de rang est ringard comme il faut. A point. Parfait. Il tourne, vire, replace un verre. S’immobilise, regarde sa montre et se lance à nouveau comme un patineur.

 Baby Jane qui est plus atroce que dans mon souvenir.

“Est ce que l’air de la mer n’est pas trop froid ce soir?”

Mais j’y étais pour les étudiants . Ils sont calmes et sages. C’est bizarre.

Je rentre et vais manger seule un truc à côté en observant une ” créature ” blonde, italienne, qui demande à se faire photographier avec son poulet frite. Je me dis que c’est un homme.

Elle part et mon Simenon pas ouvert sur la table, je dis au Patron:

—Vous la connaissez? C’est qui?

—Elle dit qu’elle est avocate… A Turin.

— Oui et moi je travaille à la NASA.

Ce matin je sors tôt  pour aller à Argenteuil chercher les peintures roulées.. Devant moi s’arrête une camionnette. Le livreur en sort un diable, et un… cercueil . Bon. C’est gai… Heureusement que j’ai des superstitions modérées. Bien sûr je n’ai pas mon appareil photo. Plus tard en revenant me garer, un groupe de personnes en bas de l’immeuble au cercueil. J’ai envie d’attendre pour voir. C’est fou comme parfois ” on “( enfin Je )a la curiosité malsaine.

Attends C. pour filer à Châlon. J’achète deux sandwiches.

Ce soir à l’arrivée un marouflage, demain un autre.

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A l’hôtel, Mercredi soir

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Boiffard

Envie de bosser .

Reparler avec ES du projet. Hum… Bonne idée ou pas????

Par la fenêtre/ Une semaine sans ordi

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J’aime bien regarder les vaches dans le pré en face. En observant les photos que j’ai faites je les vois sous un autre jour.

Je fais toujours la grimace car les vaches de ce fermier  sont cra-cra. Alors je grimace et m’esclaffe. Mais à l’arrêt et de près sur la photo on a la sensation de “grotesque” et de métamorphose.

Et ça m’enchante, qu’une simple vache m’emporte en pensée à Florence. Et de me dire aussi que peut-être je suis Méduse.

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Grotte-Medicee-in-the-Giardino-di-Boboli-Florence

Boboli

Arrivée et RV au BA

Au cinema pour un film non distribué ( et on comprend pourquoi….) Rien que le titre….Mais ça me plait cette salle de village à la très bonne programmation je dois dire , sauf quelques accidents sympathiques comme celui-ci. C’est toujours bon de se rappeler que faire un film même pas très bon, c’est extrêmement difficile.

Temps splendide et doux/ promenade et pic-nic seule  sur les plateaux ( 3h )

Lecture et lecture / Melmoth

Dimanche Arrivée de R.

Mardi Balthazar qui regarde des films et des films de Buster à de Funes, de Charlie C. à Harry Potter. De Toto à Bourvil. Une indigestion.

Mercredi arrivée de E.

E. vient diner. ( Saucisse d’herbe !!!!héhé !!!)

Jeudi départ Balthazar.

Plateaux en voiture. Pot au feu. Gilles.

Vendredi/ 3h de marche et je me perds.

Droubliei

Samedi/ je raccompagne E. et R à la gare.

Passage au BA / soirée Vynil. Je rentre et lis.

Beaucoup de vent la nuit. Pluie la nuit les derniers jours.

Et je ris encore de l’histoire de Bernard Blier racontée par E. alors qu’on mangeait la fourme chaude. Miam.

Une chambre à soi

Hier P. a dit:

—Tu sais cette fille intelligente et stupide? Tu vois qui?

J’adore.

Bon je pars demain matin.

A moi les sapins. A moi le fantôme de Petrus.

A moi le VTT, à moi les Tintin lus mille fois. Après cette journée… grise. Onyx sur l’ordi, timing de dérushage pour E.

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Puis réussir à sortir de l’appartement. Poste. Et Saint-Michel pour DVD.

J’ai fait découvrir au petit B., vierge de télévision et de films, Buster K. Je n’en revenais pas de ses éclats de rire Et maintenant ce sera C. Chaplin.

Il choisira son camp!!!!

J’emporte pour lui d’autres films et repose “La belle et la Bête ” que je lui montrerai à la cinémathèque un jour, en grand en vrai.

Il fait beau. Je flâne ce qui ne m’arrive que très peu souvent. J’ai bien fait de retarder le départ.

E. m’apporte sa valise rouge et hideuse. Nous rions de la voir si moche et je la pose sur un coussin du même ton, pour lui donner de l’allure.

Fou rire. C’est délicieux de rire ainsi. Pour un objet absurde.

Mail du notaire. Je réponds en deux secondes. Je signe.

Rues. Chaussures terribles dans une vitrine de second-hand. Elles sont à vendre mais dans un tel état. Etat poubelle cent pour cent.

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Alors voici ce qui peut nous inciter à un peu moins d’arrogance.

Putain mais qui va acheter les blanches. Cradingues, éculées mais qui semblent avoir un passé en forme de quelque chose.

Quand dans la cour de la mairie l’autre jour, je regardais les chaussures de R. Dati et Trierweiler, je chuchotais à l’oreille de X:

—Putain on fait pas le poids niveau pompes.

Et hier dans les allées je disais à C. que le fric discret était au poignet des hommes et aux pieds des femmes.

Là, les pompes de chez Guerrisol elles viennent direct d’un campement Rom , ma parole. Vous savez quand les bulls viennent de passer, il reste ce genre de choses.

En sortant ce soir dîner au bistrot du coin, comme une vieille dame choquée j’épouvante deux types qui s’apprêtent à pisser entre les voitures et un qui est en train de le faire. Hahahaha, ils filent…

Personne ne moufte.

Je grogne. Je grogne contre tout.

Et contre  tous dont certains, bien élevés pourtant,  à la Fiac qui vous rentrent dedans sans même un mot d’excuse ou de je ne sais quoi ,et qui rentrent aussi dans des dames qui ont l’air de vraies filles en disant

—” Vous n’avez pas la priorité!!.

Je l’ai vu et entendu. Le comble. Ca c’était à l’entrée VIP où un gros con à l’inverse du métro poussait pour sortir, une dame d’un certain âge.

Ca me désole.

 

U-Buzz ROI

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Je suis dans une humeur exécrable. Et je pense que c’est la FIAC qui en est responsable. Bien évidemment comme je le disais à C. ” Ce n’est pas la guerre… ou l’usine “( Quoique…) Mais on rêve soudain de sapins et de neige dans ces allées où il n’est question que d’argent. Vieille lune que tout cela!!!

Comme on dit ” ça ne date pas d’hier”… Mais quand même , ce qui date d’il n’y a pas longtemps, avant-hier disons,  c’est cette présence collante de l’argent. On sent ici la tension de qui veut posséder. On entend le mot buzz. Et quand on va voir ce buzz on trouve des gens plongés dans des ordis et affalés sur une peau de banane géante et rembourrée.

Ca me rend assez triste je dois dire. Et ce n’est pas Nuccio Ordine  et Abraham Flexner encore moins!!! qui me contrediront.

 nuccio

Vaste et vieux débat que celui-ci. De Socrate à Leopardi, d’Italo Calvino …

Et puis , je n’ai pas encore vu le film “ la Ruée vers l’art” ( irai-je???),  tout cela prête le flanc à bien des moqueries et il est assez souvent difficile de défendre des positions dignes des Précieuses Ridicules.

Et il est toujours facile de caricaturer grassement des situations qu’on ne connait pas vraiment. Enfin , qu’on ne connait pas…????

Je lisais en me gondolant un texte justifiant une oeuvre. Je ne sais plus qui était l’artiste ( c’était chez Templon ) mais ces lignes désopilantes de bêtise, ou tristes à mourir démasquaient la nécessité d’un savoir bête et prétentieux, d’une justification permanente.

On doit faire parceque socialement, parceque politiquement, parceque…. le Coran, Lampedusa, Leonarda, Marine Le Pen, les Roms, DSK, la Grèce, Nord-Sud, réchauffement climatique, coca Cola, obésité,  ….

Mierda! dirais-je en espagnol ( je repense à mon père qui disait ça, un truc dans le genre, ah non, il disait c’était un Espagnol de l’armée en déroute qui se trainait.. sur le bord de la route, dès qu’on parlait d’Espagne. Il nous saoulait avec ça et ça énervait ma mère!!!!). Je souris à ce souvenir.

Bref.

Plus sérieusement, alors que je sortais du labo et reprenais mon vélo, chassant C.A pour une bière et ne le trouvant pas, C. m’appelle et vue la conversation et pour éviter une chute, je marche tenant le vélo. M’arrête, repars, il pleut quelques gouttes. j’atterris sur un muret où je décide de m’assoir, adossée à la grille du jardin en bas de Montmartre , juste en face du Marché saint Pierre. Je suis dans le noir et nous parlons de peinture et soudain, je pense, hum, qu’est ce que c’est hum….C’est agréable… Mon scan olfactif a détecté un parfum de lavande…. Ici???? Et bien oui. Je me tourne et vois des touffes de lavande grisâtres . Ca m’émerveille de sentir là et à ce moment-là de la lavande.

Petit plaisir. Je suis bien contente et vais seule boire cette bière aux Artistes en filmant le carrefour, ces autocars, passants sans tête etc…

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Suis repassée à A. pour terminer la peinture inspirée du portrait corrompu. Je note, invente tout un bazar autour de la peinture, comment la montrer etc…

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Cahier Rouge flou 2013

Oui donc, je ne parviens pas vraiment à regarder ce qui est présenté sauf comme toujours un roto-relief qui m’attire comme une mouche, et divers belles oeuvres ici et là.

Ben je sais pas quoi mettre comme titre

Les merveilles du moment sont que….

Je me suis dit au sortir du labo, ou Gonzalo si délicieux m’a laissée faire mes photos…

Je me suis dit ” Appelons C.A pour une bière, il sera avec un peu de chance rue Poulet ”

Merde..

Entre temps C.G me chope pour une conversation de fond :” Qu’est ce que “…. tout ça… ”

Je lui dis attends je vais tomber de vélo ( réparé cet aprem chez Decath ). Je me pose n’importe où et suis délicieusement envahie d’une sensation Lavande.

Et bien oui, je me suis tout simplement assise près de la rue del Sarte , en face du marché Saint Pierre et … de l’autre côté de la grille il y a de la LAVANDE;

Putain comme c’est bon de discuter à l’ombre noire de la Lavande du Var.

Oh j’ai la flemme de raconter la suite et l’avant- aux Belles Lettres où j’ai acheté des trucs pour D.G et pour moi le dernier “manifeste” de Nuccio Ordine mon chéri: “De l’utilité de l’inutile”

Encore et encore et encore: FAIR IS FOUL…..

“Beau singe à photographier”

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« Vous allez droit à la catastrophe. Nous vous plaignons. Je vous dit ça sincèrement pour votre décadence, votre indifférence, votre insolence » Raimondakis

Je ne pense pas beaucoup aimer ce film. J’en trouve le commentaire un peu sentencieux et les mouvements de caméras ( en avant en arrière, en arrière en avant … un peu artificiels…). Et puis les murs lépreux hum hum…/

Pourquoi n’avoir pas ECOUTE tout simplement…

1973

40’50

Ah AH Eh bien je ne suis pas si stupide!!!!!:

 Si Pollet n’a peut être pas trahi ses interlocuteurs avec ce film, il a cependant très certainement trahi son sujet. Les paroles de Raimondakis sont sans arrêt tronquées : elles sont secondaires, elles ne servent qu’à se mettre au service d’un long poème que déblatère un narrateur, sur les images de Spinalonga. Document central, l’interview de Raimondakis est ainsi tronçonnée en pièces détachées. Une séquence brute et continue de l’interview aurait été plus intéressante à regarder que ce long poème contemplatif et rêveur, qui pose sur les lépreux un regard curieux, poète, exalté, en un mot, bourgeois. Le narrateur tisse effectivement une poèsie sur 45 minutes, il lance des interrogations, des révoltes, sans jamais construire de réponse élaborée, sans jamais développer une analyse historique : le titre foucaldien promettait pourtant plus de finesse. On est simplement face à un détournement ; à la complainte du révolté échevelé et romantique, qui s’attarde quelques jours sur le sujet et s’en va, à califourchon sur de nouveaux chevaux de bataille.

Pollet a pris un phénomène social et historique et l’a transformé en expérience purement esthétique : il y a là, à mon sens, quelque chose d’immoral.

Héhéhéhé!!! OUé!!!!!

Traité par Erving Goffman ou par Frederick Wiseman, le sujet aurait été autrement mieux respecté : on regrette ici le cinéma du réel, le documentaire silencieux, celui qui ne nous prend pas par la main.

PAR CONTRE/ MAIS / CEPENDANT/

Raimondakis

les passages (( sous-titrés ) où parle Raimondakis  sont terribles de calme, de dignité, de tenue….

Et aussi cette dame qui dit :

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Extrait du propos de Raimondakis  :

« Il y a 36 ans que je suis emprisonné sans avoir commis de crime. Pendant ces années, beaucoup de gens sont venus nous voir. Certains pour faire des photos, d’autres avec un point de vue littéraire, pour voir une espèce de gens différents, plusieurs ont tourné des films.

Hélas, ils nous ont trahis jusqu’à aujourd’hui. Aucun n’a transmis ce que nous voulions et ce qu’ils avaient promis de montrer au monde.
Finalement une duperie, une photo, et une légende dessous qui modifiait les promesses et nous trahissait – et ceci nous blessait, parce que les uns voulaient montrer de la compassion et les autres de la répulsion – mais nous ne voulons ni qu’on nous déteste ni qu’on nous plaigne. Nous avons seulement besoin d’un sentiment, l’amour. Amour, en tant que personne qui a une infortune, et non comme s’il était une sorte différente d’homme, un phénomène…
Je me demande si, bien qu’étrangers et partant très loin, je me demande si vous rendrez la vérité, ou si vous garnirez de mensonges ce que vous avez tourné pour l’utiliser qui sait dans quels buts, qui sait pour quelles idées. »

partager la douleur du monde entre amis

Hier j’ai rejoint C . à la Conciergerie pour la présentation de l’exposition Pinault , enfin des artistes choisis par lui. Nous avons eu ensuite un échange de SMS.

Je m’interroge vraiment sur ce qu’est l’engagement et si tout ce qui n’est pas une prise de position sur le terrain a une quelconque utilité.

Bien sur Guernica ( ce qui vient tout de suite à l’idée ) et bien sûr tous les artistes qui sans combattre ont néanmoins dénoncé.

 

Mais il n’y avait pas alors cette puissance de l’image de communication.

Ce que je me disais hier au milieu de ces gens de salon , c’est que les images de la douleur, de la souffrance sont rassurantes: Devant Bill Violla ( Très maniéré et dont la série présentée évoque plutôt une séance photo assez chic et aseptisée )   on a le plaisir , ouf, de ne pas être un otage..

Face à l’impressionnante installation de Sun Huang et Peng Yu, on se dit que ouf on n’est pas vieux. Et ainsi de suite: On est pas obèse, on est pas des réfugiés, etc…

On est blancs, on est entre nous et gloups un peu de champagne ( qu’il n’y avait pas entre parenthèses ). Et tiens-moi mon verre je te photographie….

Nous en deux mots, on ne va pas mourir parceque….

Mais si, mais si….

Sur quel pied danser? Les marques, les faux Mécènes, les Art advisor ( hihi), les soi-disant collectionneurs et pour quoi faire…

J’imagine souvent le cimetière des oeuvres mortes, des installations éteintes, des peintures écrasées…Comme une immense décharge en pleine nature qu’aucun oiseau ne survolerait. 

Tenter malgré tout de danser sur ses propres pieds à soi me semble la seule solution.

La Conciergerie c’est quand même très lourd comme espace d’exposition. On a envie de se barrer vite fait quand on est là dedans.

 

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Sun Huang et Peng Yu

 

Perdre calmement.

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Je ne hurle plus, je ne dis plus de gros mots. Ca va. Je suis à peu près calme.

Ma cheville tordue à Marrakech il y a plusieurs années s’est réveillée brutalement tout à l’heure alors que je tentais de rattraper une balle ” dans le coin”. Saleté.

SMS de C. qui me demande si je veux venir à La Conciergerie ce soir….

Et mon Dimanche sacré avec éventuellement un endormissement autorisé devant un film . Hein????

J’ai faim.

Encore une fois ” fair is foul….”

J’aime les “vrais” Cabinets de Curiosités de la Renaissance.Celui du château d’Ambras etc… Ils sous-ententent l’érudition, le sens du merveilleux, les “vraies” merveilles etc…
Pas la fausse étrangeté, les faux monstres, les Hersatz que l’on nous sert souvent sous cette appellation et qui ressemblent plus à des bric à brac “vintage recustomisé”qu’à autre chose qui irait bien dans la vitrine du Deyrolle post-incendie…. Grrr ça m’énerve ces oeuvres avec des coquillages, une note griffonnée et un animal empaillé. Je vais poursuivre  ou peut-être que dans 5mn je suis passée à autre chose…
Le autre chose serait: Qu’est ce qu’une merveille aujourd’hui.? Là maintenant… Héhé
Dans le domaine je crois n’approuver que les oeuvres de Hubert Duprat, il y a déjà pas mal de temps, ces gangues d’or faites par des araignées d’eau je crois..

Mais je ne réponds pas à ma question. Qu’est ce qui nous ferait l’effet d’une corne de licorne? 

Un papillon immense me fait je pense le même effet qu’à l’homme du XVIème siècle. Sauf que c’est sur un écran que le contemple où dans les museums s’ils n’ont pas été massacrés par quelque architecte peu inspiré. Sauf que lorsque je le contemple je ne m’interroge pas sur une terra incognita. Disons que je localide l’espèce, que j’ai des cartes à disposition. Ca enlève pas mal de mystère.

Nan mais sérieux..; Qu’est ce qui appartient à  notre monde contemporain et qui est merveilleux ? Bon je vais y réfléchir.

miam

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Fig. 6 – Etincelles directes obtenues par la bobine de Ruhmkorff ou la machine de Wimshurst dites « Figures de Trouvelot », Etienne Léopold Trouvelot, vers 1888. Epreuve positive sur papier aristotype. Inv 35732-11

“L’image telle qu’elle se produit dans l’écriture automatique” est moins souvent citée ou reproduite que la célèbre triade “Explosante-fixe”, “Érotique-voilée” et “Magique-circonstancielle” (fig. 4 à 6), qui forme l’illustration de la notion de «beauté convulsive». Elle est pourtant tout aussi mystérieuse. Pour comprendre en quoi cette forme renvoie à l’écriture automatique, il faut d’abord l’identifier en la comparant aux photographies d’étincelles électriques réalisées à la fin du XIXe siècle, comme celles de Ducretet (fig.3 [E. Ducretet, photographies d’étincelles électriques, 14 x 11 cm, 1885, coll. CNAM]). Cette métaphore est loin d’être nouvelle chez Breton. On la retrouve dès le Manifeste de 1924, lorsque l’auteur identifie l’image surréaliste.C’est dans «le rapprochement en quelque sorte fortuit de deux termes, qu’a jailli une lumière particulière, [p. 72] lumière de l’image, à laquelle nous nous montrons sensibles. La valeur de l’image dépend de la beauté de l’étincelle obtenue; elle est, par conséquent, fonction de la différence de potentiel entre les deux conducteurs8». Et, ajoute Breton, c’est l’atmosphère créée par «l’écriture mécanique» (comme un gaz raréfié permet d’obtenir de meilleures étincelles) qui permet la production «des plus belles images». En ce sens, l’image trouverait sa condition de possibilité dans l’expérience de l’écriture, susceptible d’intensifier les différences de potentiels [p. 73] nécessaires aux étincelles les plus fortes. En d’autres termes: pas de substance imageante, de «lumière d’image», sans une contradiction extrême. Breton aura dû attendre pas moins de dix années pour publier une photographie qui épouse sa définition de l’image surréaliste, image du surgissement sous la forme d’un tracé lumineux, d’une écriture par la lumière. Cette métaphore mise en image procède donc d’une substitution du référent de l’étincelle électrique par celui de l’opération toute théorique du surgissement de la pensée. Ce qui demeure toutefois, c’est l’écorce du référent, la résonance que conserve l’iconographie scientifique, et qui intéresse Breton: cet amalgame de l’objectivité de l’enregistrement scientifique et de l’émerveillement que suscite le phénomène physique. Autrement dit, il s’agit de parer du prestige de la science une pure abstraction théorique.

  • 9 Louis Aragon et A. Breton, [Projet pour la bibliothèque de Jacques Doucet],OEuvres complètes, Ga (…)
  • 10 A. Breton,L’Amour fou, Paris, Gallimard, 1937, rééd. 1964, p. 25.

5La métaphore de l’éclair n’appartient cependant pas en propre à Breton. Elle illustre en particulier la conclusion de l’ouvrage phare de l’épistémologie du début du siècle, La Valeur de la science (1906) d’Henri Poincaré. Poincaré, dont Breton recommande les ouvrages à [p. 74] Jacques Doucet (avec ceux de Freud, Einstein ou Bergson) pour son projet de bibliothèque9. Poincaré auquel il recourt encore, à l’heure de définir dans L’Amour fou, la notion de «hasard objectif…..”

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Fig. 7 – Etincelles directes obtenues par la bobine de Ruhmkorff ou la machine de Wimshurst dites « Figures de Trouvelot », Etienne Léopold Trouvelot, vers 1888. Epreuve positive sur papier aristotype. Inv 3532-10

 

Allez hop. Fini les images je file….

SES AFFAIRES

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Je suis émerveillée par cet “arrangement” des choses. Evidemment on , enfin je, me dis:

—Mais qu’est-ce qu’il y a là-dedans, et à qui cela appartient-il. Première question , je ne sais pas, deuxième question, réponse.:La fille est mince et doit avoir dans les 50? Tout est propre. Propre comme pour un départ. Ces jours-ci, tout a disparu. Elle est “ailleurs”. Mais comment fait-elle pour transporter tout “ça”. Ca me rappelle bien sur cette incroyable histoire des Frères Collyer, Homer et Langley. Eux étaient les champions du genre, rayon disposophobie en maison sur la Fifth Avenue si mes souvenirs sont exacts. { ce qui est bizarre c’est que je ne trouve plus ce mot-disposophobie que j’ai mis pas mal detemps à retenir – dans wiki-chéri et je ne l’ai pas inventé quand-même?…} En fait ( mais zut…) ça s’appelle la  syllogomanie.

Je découvre aussi le mot Scopophobie: “La scopophobie peut être associée à une peur pathologique d’attirer l’attention sur soi.”

Si je puis me permettre , ce n’est assurément pas la maladie du siècle. Bref. Haha!!!!!

Mais zut ça m’énerve la disposophobie… Je m’imagine que soudain un mot du vocabulaire n’existe plus. Par exemple vous dites ” chaise” et personne ne vous comprend. De plus le mot quand vous le cherchez n’apparait plus et on vous suggère Chinoise… Bon, bon. La voici ailleurs.

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Hier la dame assise à la tignasse incroyable m’a renvoyé un sourire et mon salut. Je ne suis pas peu fière car c’est une dure à cuire. J’adore cette expression!.

Hier A. toute la journée après la piscine à 8H30. ( V. s’est dégonflée!!!) Mais c’est la bonne heure. De 2 à 5 sans la ligne matériel.

Donc ça y est l’emploi du temps sport est organisé. Dimanche tennis 10-12h, Mardi idem, et Jeudi 9h-11h. Vendredi piscine.

Je me dis que c’est peut-être beaucoup? Mais ça fait un bien fou pour évacuer ordi, peinture et last by not  least  ( ˈlɑːst bʌt nɒt ˈliːst/ mondanités!!!!

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MR tête en cire du XVI je crois

Hier finalement je trouve le courage d’aller à la MR alors que 2mn avant je prévenais que je ne me sentais pas le courage. Très bonne soirée et je ( nous C.G et V.S )rencontre Erro qui est délicieux. Pas facile, facile de le comprendre… Il est classe. Il nous invite à son expo en Mai à l’unesco (? c’est moche l’Unesco, nan? Enfin c’est une époque…. Mais ya mieux pour lui? Ca vieillit bien je trouve….)

Puis on mange une pizza avec C. et V.

Enlever l’étiquette

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chez CG/ Catalogue de la vente je ne sais pas où d’oeuvres de Yue Minjun

Ca coute une blinde. Bref

Donc cette nuit ça beuglait et j’étais derrière l’ordi à 7h à corriger les photos. Il fallait que l’on en discute et j’ai filé à la galerie avec mon pneu arrière qui est foutu et que je ne peux pas regonfler. Pourquoi ai-je pris le vélo dans l’état où j’étais. Mystère. Mais il fait si doux. J’ai ramé comme s’il y avait des côtes partout. Mais ramé. Pathétique.

On a déjeuné à côté de la galerie,( croque -Madame et bonne salade et pourquoi j’ai pris un dessert?????)  pris RV avec G. pour les tirages. 17h30 – 18h OK…

Et je suis rentrée à la maison lamentablement avec mon pneu à moitié à plat… Ma sonnette à fond pour lutter contre le piéton à écouteurs….

Un bain ( j’avais froid…) et je m’allonge 5 mn tu me réveilles si je m’endors?

J’ai sombré et quelle angoisse de devoir repartir. Aller à Saint-Germain .

“Ca”, ça m’a accablée.

Je voulais faire plaisir à C.T, et aller voir ses dessins présentés chez Ralph Lauren*  ( J’avais jamais fait attention que RL était Boulevard Saint-Germain). Bon m’y voilà. Mon nom? Oui. Bon, je sors mon beau ( simple et vraiment beau ) et luxueux carton. Il y a un personnel de dingue-bonjour madame-un plateau présenté par des gants blancs.

Je monte.

Des fringues yen a à la pelle et dans les escaliers des croutasses qui vous mettent dans une sorte de fausse ambiance ” on est bien près du feu après avoir chevauché sur la lande”.

C”est super bien vu, le côté cosy-chic, décontracte-classe., moins “coincé du cul” ( pardon )que  Arnys ( qui n’existe plus-à Sevre Bab qu’on se souvienne de ces fringues chic et mauve, aussi réactionnaires que ridicules dans leur “élégance” germanopratine..

Je chope au premier étage un petit machin:

—Girolles

Va pour Girolles mon chou. C’est bon ce micro truc. Je croise des gens assez raides avec leur verre de champagne à la main. L’espace est surchargé à mon gout. Il y a des belles choses qui m’angoissent. Et ces gens, tous les mêmes…Mais je suis venue voir C. et ses dessins, pas des pulls en je ne sais pas quoi, poil de poussin, ou de jeune cheval … C. est très charmante et tout de noir vêtue. Ses dessins sont beaux.

Mais ce mélange dessins-fringues me laisse perplexe. Qui sert quoi??? Je ne peux sincèrement pas croire en ces choses. Ce que j’espère c’est que les dessins ont été achetés. Et que le dessin représentant le dernier étage n’est pas justement celui qui a été acheté pour peu ( genre être ici c’est bon pour vous!!!) alors que c’est si on peut dire une commande ( je suppose… Mais je suis un vieux singe et… Vous connaissez la suite…)

Sinon c’est effroyable d’utiliser des jeunes artistes qui ne sauraient évidemment pas refuser d’être une sorte de dindon, d’une sorte de farce. En parlant de farce, les girolles étaint super bonnes. Faust Ah Faust….

J’ai tourné, j’allais dire dans l’expo, mais disons dans le magasin, viré, touché des pulls des chaussures. Un type essayait un manteau, et derrière un dessin apparaissaient des vestes. A coté d’un autre des jeans chic et un casque de moto.

Le vintage est au dernier étage… Je déteste, ce “on est bien chez vous à la Nescafé“.

Croisé X et X, surgis d’un autre monde… Celui de leur temps où ils étaient courtisés, ” où ils servaient à quelque chose”. Fini. Personne autour d’eux. A eux  de chercher les autres,  de parler d’eux.  Hum….

Me suis sauvée en souhaitant bon,vraiment bon courage à C. Elle va en entendre des conneries ce soir. Déjà j’ai surpris un ” Vous mettez combien de temps… ” Bref .

Je file, car je veux faire plaisir à V. qui est à la galerie Agnès B. pour Drawer. Les filles du Drawer sont sympas et les gens aussi. Mais j’ai l’impression de faire les magasins. Manque plus que Vuitton, Chanel, etc…

* voir sur mon FB le bazar aux beaux-arts avec les ateliers des étudiants vidés pour la fête de RL , le mécène…

Ca pète d’ailleurs toujours aux BA. Tant mieux.

Parfois je me demande ce qui se passerait si on ne devait plus joindre d’images dans les blogs, FB etc… Une sorte de restriction, de couvre-feu visuel….

En sortant du labo, j’ai demandé à Barbes s’ils changeaient la vitre de mon iphone brisée. Oui . 20 mn , 25 euros. Je paye. Revenez plutôt dans 30 bonnes minutes. Je vois. Je reviens  et évidemment le type qui normalement devrait être abominable vue la clientèle n’a pas commencé. Renevez dans une heure.

—Surement pas. Rendez-moi les 25 euros.

—OK 10 mn

—OK

C’était impossible de gueuler. Ce type au visage intelligent, russe -je crois qui passe sa vie dans les PIN, SIM, déblocage, téléphones volés et tout le bazar. Ce type qui a devant lui en permanence des mecs en survet pour qui le portable, c’est toute la vie… Et vous m’imaginez dans cette ambiance, zen avec mon bouquin de Cocteau bleu pâle qui parle de sa tapisserie Judith et Olopherne??? Un de ces mecs, je l’aurais emmené chez Ralph Lauren serait devenu criminel . C’est certain.

Je suis repartie bien contente avec ma belle vitre de téléphone et la queue derrière moi. Dans le métro un mec hurlait ” Ya quoi???; Ya quoi????” sans cesse.

Bon après tout ça, j’ai filé et me suis retrouvée rue Quincampoix. Décidé de rentrer à pieds pour me laver des marques, des étiquettes, des rayons hommes, femmes, chaussures, soir etc….

Bu une Bière en terrasse au Café des Artistes à l’angle du Boulevard

Hendrick Van der Zee

tarasque

Petite réflexion absurde et non cinéphile

Hier je souriais en regardant le magnifique Pandora: Tout au début les marins ont ramené sur la plage deux corps dont on ne voit que les deux mains enlacées. Deux mains prisonnières du filet de capture. Et juste à côté sur le sable un livre ouvert à peine humide. Un livre intact malgré le séjour dans l’eau. Et juste échappé de leurs mains!!!.

Plus loin je me disais que ce bateau était vraiment minuscule vu de la côte. Mais quand Pandora y pénètre il est 100 fois plus grand!!! J’avais oublié le portrait, encore un, à la Chirico. Et le Torero c’est quelque chose….

Noter ce que l’on a dit plus ou moins avec E. hier.

Elle veut poursuivre l’histoire de la radio.

Elle a enfin lu le Walter de la Mare que je lui avais passé, me rapporte “Démarche d’un poète ” de Cocteau et emporte le journal du film La Belle et la Bête.

Je lui ai montré pas mal de choses, de la Tarasque aux gueules cassées.

Aux dernières nouvelles elle ne sait pas dire les Alexandrins!!!! On dit que l’on va présenter une théière et que sera cela la conclusion de l’affaire. Je lui montre celle que j’aime tant:

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Levée très tôt après avoir ouvert la fenêtre pour hurler de partir aux gens qui hurlaient eux aussi. Ils sortaient du Scandale, bar étrange où l’on ne voit personne entrer mais d’où parfois le matin sortent des habitués. Donc impossible de me rendormir. Grrr.

Orange pressée et café et les inrocks qui trainaient là avec des choses sur Chéreau

fb

On a du mal à croire qu’il n’y a pas que des conneries sur face Book. Mais il n’y a pas que des conneries:

André Markowicz

Philippe Mianes

CAFE SOCIETY

Pascal Zamor

et sans doute plein d’autres. Je n’y passe pas ma vie.

Mais c’est vrai que je pense toujours qu’il n’y a que des images de gens à l’Happy-hour super heureux, happy-happy on est contents-cools, des tranches de pizza, des grimaces tordues, des trucs prétendument “marrants”, des gens qui se photographient en tenant la pyramide du Louvre ou la tour Eiffel dans la main, des nouveaux-nés, des albums de famille, des animaux… heu…. Et bien c’est tout.

J’ai envie de ne rien faire. Et il faut préparer ce fichier pour Paris-photo.

J’ai envie de regarder un film et comme personne ne me voit pourquoi pas Dragonwyck pour la centième fois?

Lever 8 h

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Avant de partir j’avais revu l’Homme invisible de Whale ( vu il y a longtemps sur les boulevards) , histoire de me donner du courage.

Je suis contente de m’en être tenue hier soir au Perrier et au coca. Je n’avais pas trop envie de parler. Plutôt être là et regarder. Mais surtout ne rencontrer personne, ne pas raconter ce que je fais… Quoiqu’en général je préfère écouter sans parler sérieusement de moi. Objectivement dans ce type de soirée j’ai l’impression que tous les gens sont vieux.

—Et toi ?

—Moi et bien c’est vrai que ça va devenir un désastre de croire que je viens de passer mon bac ou que je sors du cours de gym!!! R. a la même sensation en général. Et il  en a 25 de plus que moi !!! Je me souviens de notre fou rire il n’y a pas si longtemps à X. Coincés, impossible de partir une fois qu’on s’était rendus compte de l’assistance “chanceleuse”, (du verbe chanceler).

Puis il y a les carrières ou la carrière, le bazar. Le sérieux… Eu plaisir à parler avec Frederic. Et restée sur le canapé à coté de D. Pas eu le courage de parler à des amis pas vus depuis longtemps… Il y a des jours comme ça.

J’ai esquivé une fois le ” Qu’est ce que tu prépares ?” de J.J. Mais “il y est revenu” et j’ai dû …. Incroyable tous les gens qu’il a croisés.( c’est très intéressant son “Hors Champs” du 19.02.2013. ( je ne trouve pas les autres ….)

Ah si là…Il connait la Comtesse Marcello!!! C’est dingue ça. Me parle de son mari Timothy qui était peintre, de sa maison à Hydra, du portrait du doge Marcello par le Titien. Il était aussi très étonné que je la connaisse. Il faut que j’y retourne absolument cette année.C’est prévu. E. s’occupe du dérushage. Je ne sais plus du tout ce qu’il s’y dit. J’ai retrouvé sur Final Cut, l’extrait où elle parle de la fausse séance Mescaline avec Matta et Michaux. C’est drôle.

Je racontais que j’avais l’après midi même trouvé des images sur you tube de Timothy Hennessy. Et une espèce de document où on le voit dans un lit à la fin se sa vie…

Nous en venons au magnifique film de Mekas? sur les derniers moments de la vie de Ginsberg. Brr… La cérémonie Boudhiste, le lit…. J’en ai déjà parlé quelque part.

J’ai filé à l’anglaise. En sachant que l’o dit en Angleterre ” to take French leave “Tiens je regarde d’où vient cette expression , ça m’intrigue depuis un moment: “L’expression proviendrait de l’ancien verbe “anglaiser”, pour “voler”. Par la suite on aurait utilisé “filer à l’anglaise” pour désigner la façon discrète dont part un voleur qui vient de faire son coup. Par analogie, on a aussi vu apparaître l’expression “partir comme un voleur”.

Hum. C’est pas très marrant.

F. a qui je confiai mon désir de m’éclipser me racontait qu’u XVIII il était inconvenant de saluer en partant. Rt bien je suis la reine du 18. Comme punition j’ai pris le métro en sens inverse. GRRR.

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1962/ J.J Lebel Galerie Cordier

Et avant de partir au tennis , un petit tour au Rijksmuseum

adriaen van utrecht

Melmoth…

Charles Robert Maturin, Melmoth the Wanderer: A Tale

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Je meurs d’envie d’en poursuivre la lecture… Hum , le portait étrange au regard perçant…. Mais je me le garde pour le séjour à l’école à la fin du mois. C’est délicieux d’être près de la cheminée et de lire, surtout si on a fait 3 h de vélo avant. Il faut d’ailleurs que je commande du bois.

En revenant de mon premier mariage de garçons, j’ai commencé ” le club des parricides” de Ambrose Bierce. La première histoire est formidable. Elle commence ainsi:  ” Une journée de juin 1872, au petit matin, j’ai tué mon père”.

Je n’avais plus envie de sortir du métro.

masque tricot

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