3D

Comme on avait RV ce matin avec B. pour faire la liste des devis à établir et vérifier les maquettes 3D, je n’ai pas eu le loisir de digérer le mail d’U. m’annonçant la mort de Jacques Taroni. Ca me rend vraiment triste.

Maintenant je suis seule. J’ai écrit ce petit mot. En fait cette nuit j’en ai rêvé. On buvait du vin rouge. On parlait. Je ne me souviens plus bien. Tantôt j’avais les images d’une personne que l’on soigne, tantôt il sautait sur ses jambes comme si tout était normal.

Je crois que la grippe a décidé de s’intéresser à mon cas.

Continuons la maquette …

Cher, cher Jacques Taroni…

Capture d’écran 2014-02-24 à 17.51.21

Non,  non, mon cher Jacques comment peux-tu nous laisser en plan?

Personne n’est d’accord.

Je savais depuis une semaine que tu étais rentré à l’hôpital… U. me donnait des nouvelles…

” A la radio l’image est plus grande”.

Toi c’est ton oeil qui était le plus grand… Là sur cette image… Ton oeil… Je ne l’ai jamais vu autrement que vif, acéré, grand ouvert comme si chaque instant de la vie était un truc incroyable-une vague énorme, un toit qui s’envole, un avion qui tombe…un aveugle qui retrouve la vue, un miracle…

Sur le qui-vive.Toujours… Toujours bienveillant. C’est un beau mot bien-veillant qui ne concerne pas vraiment tout le monde! Ta vivacité incroyable. Un ton amusé… Ton recul. Quelque chose d’enfantin dans le plaisir de découvrir et dans la façon de toujours s’émerveiller.

C’est rare.

Le mot Vanité ne devait pas t’évoquer grand-chose. Aucune Vanité chez toi. Aucune. Une réserve, une écoute…Tu restais légèrement en retrait, à l’écoute…oui … jamais en avant…

On s’était rencontrés pour l’enregistrement de mon Cerf Coco avec Edith Scob. C’était la première fois que “je voyais”la radio, plus exactement  un studio avec les bruiteurs et toi qui dirigeait tout ça. J’avais demandé à rester 5mn. Je m’étais assise et avais fermé mon bec. “ On pourrait ne pas faire grincer la boite? ” Je crois que ce sont les seuls mots que je t’ai dits. U. me parlait souvent de toi et de G. Puis, grâce à lui. Nous nous somme mieux connus et G. aussi. Je n’ai le souvenir que de moments rares et délicieux. De rires, de vin… Ton élocution particulière… J’essaie de t’entendre. Tu parlais super vite.Comme si tu pensais trop vite …  Avec parfois un tout petit claquement de bouche et une façon particulière de dire le IN, AIN, UN. Un air gourmand et malicieux. Merde alors.

Là maintenant je vois: Toi dans l’autobus qui revient de la Maison de la Radio; Tiens Jacques!!!

 Tu avais si je ne me trompe pas, un carnet avec tes RV et des notes manuscrites. Un carnet d’autrefois. Plein, saturé. Je me trompe? Est ce que je confonds avec celui de D.P?

Là je t’entends… avec Blandine Masson, sur le site de France-Culure que j’ai guetté ces jours-ci, sans nouvelles.

U. M’a envoyé le mail ce matin, qui suivait les inquiétudes des jours précédents.

Voilà. R est bien triste lui aussi.

La dernière fois en décembre le 14, on était chez U avec C. Y . G et la petite C.

Je pense à G.

PS: Le père de D. a décidé de partir avec toi….

Grrrr.

18h30, le soldat inconnu et nous.

Revenant un soir d’été délicieux d’un après-midi chez Nicole, le nez au vent sur mon vélo, je m’étais demandé qui étaient ces militaires sous képi, raides à en pencher presque en arrière, ces femmes à chapeau et gerbes portées à deux. J’avais pris l’avenue des Ternes  et étais rentrée.

Hier en sortant du cinéma sur les Champs-Elysées ( pure horreur le Samedi, et sans racisme social, c’est terrible la vulgarité de ce que l’on voit. J’ai l’impression d’être à la gare d’Argenteuil- merde c’est dégueulasse de parler comme ça – mais c’est vrai. Des gars avec du gel dans les cheveux ou des coupes de cheveux comme ils les font derrière la gare,  atroces -pour moi- des survets blancs- la nouvelle forme en vogue genre sarouel est horrible- jeans bleus délavés et moulants , ou baskets ultra montantes et non lacées. Téléphones portables, deux à chaque doigt et coca. Les filles sont grosses, ne mâchons pas nos mots. Elles sont grosses et boudinées dans des fringues terribles. )

Au cinéma, c’est le royaume des pops corn, des souris en gélatine acidulée, et de la bouffe comme partout d’ailleurs.Quand on quitte la salle, c’est dégoutant tous ces trucs par terre…  Queue au MAc Do, queue chez Paul… Bon pour conclure et arrêter mes jérémiades de bobo du 9eme , je n’ai pas envie de voir les Champs-elysées habillés comme Cédric Villani mais quand même!!!!!

Avec B. 10 ans, on a vu le film ( Jack et la mécanique du coeur ). Pas nul mais ( je n’aime pas beaucoup l’animation car deux fois sur trois je me dis” Quel boulot pour rien” et je m’ennuie à vrai dire… ) Et puis j’en suis restée à Lotte Reiniger/ nan j’exagère / mais nan j’exagère pas.

Pas nul mais pas intéressant. Seule la voix de mon petit Jean Rochefort me réveille. Il est Mélies et moi je l’imagine en train d’enregistrer. Oui, en fait pour moi ce  truc est un documentaire sur JR en studio et aussi j’imagine les âneries qu’il a dites, les rires, les tentatives- on recommence-. Ils on dû bien s’amuser. Les textes des chansons sont épouvantables. Nuls,  et la musique, je ne sais même pas. Miss Acacia dit : fanteume au lieu de fantôme/ Et quand on abime un fantôme on me trouve en travers du chemin armée jusqu’aux dents et quand on enlève l’accent je rougis. Je deviens d’abord “reuse” puis RED.

Bon. En sortant on s’est assis sur un banc et on a regardé l’homme-oiseau. A savoir un type un peu minable qui avec un truc dans la bouche genre appeau, siffle et re-siffle. J’adore ça. On le regarde déformer la bouche, souffler, changer de nid.

— Vous voulez essayer?

—Nan merci, on a peur de s’envoler…. Il reprend ses trilles sans rire une seconde et nous on pouffe. C’est hyper tentant cette pochette jaune citron. Certain que lorsque l’ on a le truc dans le bec on n’y arrive pas. Lui doit avoir des ruses de merle répétées au nid. On l’imagine dans un grand nid horrible en résine maronnasse.

On y va?

J’ai une idée.

C’est quoi?

Tu es déjà allé sous l’arc de triomphe, là où est le soldat inconnu? ( Je passe les explications qu’un marraine se doit de fournir à son ( faux ) filleul.)

Nous y voilà. Les anciens combattants et leurs drapeaux sont sur le côté. Gants blancs. B. regarde, demande, s’étonne. Ils me proposent de prendre B. en photo avec eux. OK .

Capture d’écran 2014-02-23 à 14.14.37

Puis un grand militaire noir immense nous demande si nous voulons suivre ce petit cortège et participer à la cérémonie.

—On y va?

—On y va. Je dois enlever mon bonnet. L’espace d’un instant il me sourient comme un des leurs. Puis se ressaisissent.

Nous voilà prêts. Je dois dire que c’est assez impressionnant. On avance lentement. Trompette ( clairon heu???) et tambour. Sur place derrière   la flamme et face aux Champs, des Kilos de quincaillerie sur des torses. A présent nous sommes en faces d’une dizaine d’hommes en béret et treillis-Baillonettes. ( tiens je regarde qui étaient des militaires hier… )

Sonnerie des morts, gerbes.. Marseillaise, épée ( ravivage).

Il y a plus de monde que sur ce schéma

ceremonie

Et à la fin on nous serre la main comme ceci

Voilà.

En rentrant on croise avant le métro un ancien combattant qui range son étendard dans une housse.

—On y retournera hein ? Quand y’aura la garde républicaine??? On lui a dit qu’il fallait voir le ravivage du 19mars-Guerre d’Algérie.

Damned il marche au pas sur tout le chemin du retour!!!! Je pense que B. sera général et j’ai peur que ce ne soit de ma faute !!!

Pour ne pas être dépaysée, je mange une pizza devant Full Metal Jacket.

—SIR, YES SIR, I DO

Umberto… et mes icônes/ URGENT STOP

http://www.deezer.com/artist/9491

WARNING:

Re-halte aux geignards et plutôt geignardes de tout bord .. STOP.. PLEASE STOP…. Avec vos petits soucis ego-ego…. PLEASE URGENT STOP

Umberto Tozzi-Remember …!!!!!!!

Mais aussi…

J. qui m’appelle. Je roule.

Tu sais ils ont dit entre un an et cinq…

Moi: Blub

—Ca va toi? Ca va ton frère?…

—Oué J… Mais TOI??? Tu te coiffes pas comme moi?Pas de boule à zero ou ça vient???

—Trois cheveux sont tombés.. Haha… Entre un an et cinq… Je prends cinq….

Mais aussi I:

J’y vais , j’adore. Tu peux me porter ça? Tu peux fermer les portes? Voici PAM. J’y vais… Rire…

Mais aussi, J. qui visiblement ne verra pas l’été et peut-être pas la semaine prochaine… et G. à qui je pense et pense et/ mais  ça ne servira à rien.

Merde/ Merde…. et Merde. U. me donne des news… Des mauvaises..

ET..

Revoici Julian d’une ville à 300 km de Bucarest. Le revoilà. 6 mois plus tard… Son jeune ami a pris des joues-non le garnd air mais le rosé dégueulasse en quantité importante. Du matin au soir. Ces mecs sont jeunes et vieux…

Je lui ai promis des Marlboro pour ce soir et en rentrant à pieds de Belleville pour aérer mes micros angoisses, je ne le trouve pas. Je décide d’aller boire une bière aux Artistes.— “Ca va?  Ca va”.

Un mec à l’élocution sinueuse veut m’offrir ma bière. Il a des verres au compteur, des saloperies de Kir-Berk. Je refuse et il dit que je suis une tête de cochon.

Voilà Julian.

—”Tiens tes clopes”, je te l’avais dit. Merci. Sa main est enflée.

En faisant les courses je lui prends deux bières.

Le matin j’avais photographié cette voiture:

julian

La “leur”….

Il en sort quatre de là -dedans.Un petit comme dans les polars Français des années 60….

En échange des bières ils me donnent des images pieuses orthodoxes… Ils sortent à tour de rôle. Si j’étais TF1 …

Je leur dis de bouger la voiture pour ne pas la faire enlever. L’un a un gros téléphone … L’autre une dent cassée. Voilà Camille qui pensais que j’étais “en embrouille”. Non.

—On n’a pas d’argent pour acheter l’essence et rentrer.

—Julian, moi non plus. Je te le dis clair Julian

Putain… Hum…

Et que pensez vous du nouvel accrochage du MACVAL???? HAHAHAHAHAH

JE M’EN TAPE !!!!! Non?

On s’en tape de tous ces trucs, thèses, cinémathèques.Expos… Non?

On s’en tape.

Puis on respire à nouveau. Et on se dit…  Le MAC VAL, Los Angeles, les cinémathèques, et tout et tout…. C’est pas mal. Les expos…. C’est bien… Non?

 On devrait sauter de joie tout le temps vu(e) la chance que l’on a d’avoir tout ce temps pour nos malheurs de gâtés en assez bonne forme physique.

Allez. ouste …. Filez derrière vos kleenex, je ne veux plus vous entendre…

—Mais Moi, moi, MOIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII????????????

Où est l’argent?

Il y a pénurie de pigments argent je l’annonce. Chez Marin, sur les sites etc ( qui vendent en quantité raisonnable et pas en micro pochettes travaux manuels.

Je viens d’en bloquer 300 grammes chez Starcolor. C’est dingue ça.

Le cerveau

Toute la nuit j’ai répété un nom à ne pas oublier. Un nom et un prénom féminins un peu tarabiscotés. La personne a vécu dans les années 20. POur ne pas l’oublier , je me suis dit que l’équivalent était Djuna Barnes. Mais nom d’un Antiphon, nom d’un Mnémone , Pffft comme d’habitude.

Hier tennis où je suis toujours empruntée suite à ces changements, puis travail ici. R. récupère . 

Ca me plait de travailler avec B.

Les guêtres du Comte sont usées

J’ai longé la Villa Médicis et demandé à voir Efisio. Sa fille m’a dit non, il ne voit personne.

C’est un homme sophistiqué qui est entré dans la “petite salle “, pièce la plus utilisée de la maison d’Amiens . Je lui ai proposé du thé. C’était un Italien bouclé, un peu fin de race et il venait d’acheter la maison-Villa Médicis. Car les deux étaient bel et bien superposées. Ma soeur est dans la pièce et ne cesse de parler. Dans le grand salon, le salon vert on m’annonce qu’il y aura un concert. Je traverse les jardins et sur mon vélo descend un rue Française pour retrouver HD devant une petite boutique de tissus. J’appuie le velo sur la vitrine, entre et attrape un coupon vert avec des motifs plus clairs. En le déroulant je m’aperçois que c’est une petite peau de bête et que de l’autre côté de l’impression ce sont des poils.

—Vous n’avez pas plus grand?

Question stupide s’il s’agit d’une peau de bête mais quelle bête serait verte à motifs? Je ne sais pas pour quelle raison ce tissu animal m’intéresse. Je sais que je ne m’en servirai jamais.

La dame sort d’un papier de soie de la fourrure cette fois ci et me dit:

Ce sont des guêtres. C’est un Comte qui me les a vendues. Je les examine; curieuse, les inspecte et il y a un petit trou sur le côté. De chaque côté je vois aussi des sortes d’ornements en or.

—Un comte?

—Oui, il vient d’acheter une maison et a besoin d’argent.

Tout s’éclaire. Le 332 Villa Médicis lui a couté un paquet de fric et il a également dû vendre chevaux, service en argent etc…

Pfft, plus rien.

En rentrant j’ai lu le courrier de la cinémathèque , mangé des pâtes et  j’ai cherché quelque chose à la TV. Suis tombée sur Alceste à Bicyclette. Oups, c’est pas bon. Et puis ce décor de la maison de Lucchini, berk. Tout est forcé ( et c’est ennuyeux ) et Lambert Wilson a un maquillage qui transforme son visage en cire.

“Taisez-vous Piero di Cosimo…”

En rentrant hier soir, après l’expo au Palais de Tokyo, et le moment passé avec V., C., D.,A.,D.,et  G. et les frites que j’ai mangées… ( et le garçon qui a fait une chute de plateau comme je n’en avais jamais vu… et des considérations qui allaient des surfaces de Kuen , à la salive des poètes en passant par Georges Marchais, heu… Piero di Cosimo , les Centaures, les coaches …  je suis tombée sur un documentaire sur la légion étrangère.

On en a vu mille, mais là c’était passionnant. Je suis restée accrochée jusqu’à la fin, et j’ai enchaîné sur un truc concernant les fourmis et les abeilles… ( allo Maeterlinck… ). Ce matin, téléphone de B. Je m’étais rendormie ( re-endormie? ) à cause de  cette saleté de télé.

Donc B. , la maquette en 3D , puis encore cette pluie dégueu et acheter un sandwich. Arg. peinture. Je me défoule. L’atelier fait le moine et le mien est trop propre. Dans 10 jours je visiterai celui de S.B ( E. Je ne ferai que passer le 28 je crois pour visiter et je repars avec R.) . C’était un a parté….

J’ai envie de courir dans tous les coins, de salir, d’essayer des choses. Il faut arrêter de roupiller en regardant ce que l’on vient de peindre.A la limite , peu importe le résultat… ( Je me dis ..)

Bon . Je n’ai pas envie de continuer. Et qui sait peut -être d’autres légionnaires m’attendent . Ouarf Ouarf.

En fait lorsque R. n’est pas là, je bouge quelquefois à partir de 19h et souvent suis aussi véloce qu’un vrai légionnaire.:

Douche y compris séchage: 5mn.

Choix de vêtements : 2mn.

Brossage de dents: Il n’y a pas d’unité de temps aussi courte…

Rassembler bonnes clés, porte-feuille , téléphone { un peu plus long parfois car j’éparpille….}

Demain 8h, café avec C. au coin.

B. à 14h et J. à 17h

Ai reçu courrier cinémathèque concernant Judex… Héhéhé… YOU-PI. Revoilà un vent de dingo. Et si les avions dans le futur ne pouvaient plus voler?

Ah mais au fait… Après les fourmis, cela me revient , j’ai regardé la patrouille de France…!

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vent

Encore un vent terrible. Nos fenêtres sont vieilles et j’ai toujours peur que ça claque.

En passant je me disais que je n’aimais pas les sténopé ( d’aujourd’hui ) . Je n’aime pas ce gout pour les images surannées… Berk. “Oui mais c’est beau!” Gnan gnan. Oui c’est beau mais à quoi bon utiliser cette technique. ça m’échappe dis-je en allumant ma lampe à pétrole. Panne de lecture. Pas une grosse panne vu que j’étais dans le type de bouquin spécial transports. Lehane. Que j’aime bien d’ailleurs.

Je ne sais pas ce que j’ai envie de lire. Ce que je sais c’est que je ferais bien de ma grouiller car je vais être en retard.

Marin, peinture , enfin je n’ai pas forcé. Montage de mes étagères Billy. Me demande si j’ai bien fait d’acheter ça…

ROULETTES SOURIANTES

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Ca a commencé avec des roulettes, puis des flash, puis des haut-parleurs.

En fait ça avait commencé à 15h chez B. et I. P est arrivé en pleine forme, electrisé par sa ferveur théâtrale. Il prépare les concours, écrit joue et se fait une énorme assiette de pâtes avec des champignons et de la crème. Mange tout en 5 minutes en parlant de Kleist et du Misanthrope à relire. Ca ça fait du bien. Avec B. on rit. Un livre traine. I. explique à P comment marche une compagnie. C’est une atmosphère géniale.

Je lui installerai son atelier la semaine prochaine et tendrai ses toiles .

Je ne peux plus supporter les gens qui geignent, se plaignent et sont sinistres. Car ceux qui ont le plus de raisons d’agir ainsi ne le font pas. I. par exemple. C’est marrant d’être dans un fauteuil roulant? C’est marrant d’avoir besoin de quelqu’un pour ci et ça. Et J. C’est marrant de sortir du RV avec son médecin et d’apprendre ce qu’il a appris. Et E. c’est marrant d’accompagner son mari jusqu’à la fin puis de m’écrire un mot magnifique.

Tous ceux là: Des gens dignes à mort et joyeux. Ils vous épargnent le poids de leur tragédie. Ils me font chier les pleureurs, les pleureuses, les jamais contents, les moimoimoi, les ça va jamais qui ne parlent que d’eux sans vous demander: Et toi?. Et encore ce n’est pas le plus grave. Le plus grave c’est un sourire toutes les demi-heures et encore il faut les pincer.

Bon, ça va mieux. C’est vrai aussi et on n’y peut rien que certains ne sont pas doués pour la vie.

Bon après B. a remonté la selle de mon vélo et on est partis en expédition. Comme je disais , d’abord au royaume de la roulette. Un magasin qui ne vend que cela et où on ne parle que de cela. A chaque fois avec B. que j’appelle Geo Trouvetout , la question est : Mais vous voulez faire quoi exactement. Dans un premier temps la réponse est incompréhensible et deux cas se présentent: Le mec intrigué est content de sortir de ses roulettes battues, ou le mec se prend pour un caïd , et nous des zinzins.

On achète 5 roulettes.

Pus magasin spécialisé dans les flash.

Nous: C’est pas pour de la photo.

Ca commence bien! Mais le type est sympa. Nous fait la démo de tous les flash qu’il a. Et schlac et schlac. Ca coute super cher.Moi je file vers les réflecteurs parce qu’il y en a un beau tout doré: Vous vendez ça au mètre?

—Non, c’est un reflecteur! On vend des réflecteurs nous! Mais vous allez faire quoi? Je lui explique, ça l’intrigue, il nous donne sa carte etc.

3 les haut- parleur. Le mec est une miniature. Il y a un son génial dans la boutique.

—Mais si vous faites ça , on entendra pas les basses.

—C’est pas grave…

Le gars est un peu méfiant. Il dit: —Moi j’veux bien mais…

Ca me fait rire.

Ce qui est formidable dans la vie c’est quand une chose sert à une autre finalement.

Un chocolat  chaud pour faire le point sur tout ça. C’est la machine à fumée qui va nous casser les pieds parce qu’elle va déclencher les alarmes incendie..

J’attends que cette saleté de pluie cesse un peu pour aller chez Darty acheter un bon séchoir à cheveux ( pas pour moi on l’aura compris mais pour faire sécher la peinture ). Puis Marin. Puis A.

Hier vernissage à la Maison Rouge où je m’ennuie un peu sans raison d’ailleurs. Si , peut être que les expositions devraient être plus bordéliques. Ca manque de vie. J’aime bien Vandenberg mais Berlinde de Bruyckere ça m’ennuie solide. On se ballade avec D. C’est sympa. Puis on file au café Beaubourg retrouver Do. Je dis que je ne resterai pas. Il y aura aussi un ami… D. me dit que je deviens sauvage et elle n’a pas tort. C’est moi qui ai toujours envie de rentrer tôt, même si je suis seule à la maison comme c’est le cas toute la semaine.

Bref, elle passe un coup de fil à Agnes Varda et je SMS un truc horrible à V. en envoyant des émoji qui pleurent re rire. D. arrive avec l’ami. Un monsieur qui me plait tout de suite. Italien, c’est déjà un atout et qui a connu Calvino, c’en est un autre. Il a dirigé la cinémathèque de Turin ( avant ) et là c’est de la cinémathèque documentaire qu’il s’occuppe si j’ai bien compris. Il me parle de documents sur les yeux, des yeux filmés, des archives et je lui saute dessus pour avoir une copie…

Ils dinent et je sirote mon vin blanc puis retour par le 85. Puis pâtes ( moins que P. et sans champignons… ) Fin de Caligari.

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Occupational therapy. Toy making in psychiatric hospital. World War 1 era. Selected by Kathleen.

DE N.D des VICTOIRES AUX CRABES GEANTS

Je ne sais pas ce qui s’est passé le 4 Février et pourquoi ces visites sur le blog. 5 fois le nombre habituel.

Comme je suis toujours dans Indesign je ne sais plus ce que j’ai dit, écrit, pensé. Tout s’efface vite.

Je crois que les deux maquettes sont à peu près bonnes, je veux dire bouclées. Maintenant laisser dormir. J’adore cette activité en fait. Une exposition pour moi c’est cela. Alors une exposition c’est un livre et un livre c’est mieux qu’une exposition. Non?

eveque ND des victoires

Sortie de la Messe, l’Evêque et je ne sais qui à la tête carrée

Ce matin, messe ( moi à la messe??) J’ai même annulé le tennis pour la confirmation de M. la fille de E. et V.!!!

Ca m’a fait très plaisir d’être à ce rendez-vous, encore une fois car je l’ai déjà dit, la foi de E. m’émeut beaucoup. C’est d’une telle sincérité chez lui que j’en ai la chair de poule. ( Pelle d’occa!) et la respecte.

Tout finalement sauf: La vanité, l’ostentation, la démonstration.

Je suis allergique à certaines démonstration appuyées de la foi… Allergique quelque soit l’obédience aux groupes ( Les catholiques en horde et oriflammes  pour Pâques à Montmartre, le groupe d’hommes musulmans l’autre jour sur le quai Place Clichy… Bouuuuuu….)

Notre-Dame des Victoires précédée d’un pain aux raisins croustillant en face. Devant moi un homme à loden bleu sombre prend le pain et dit:

— ” Mettez sur le compte de la paroisse…”

Quand est venu mon tour, j’ai répété la phrase magique  à la vendeuse en riant mais ça n’a pas marché!

Evêque et enfants de choeurs. Deux heures à peine, agréables je dois dire. Encens et couleur rouge, chants, croix, nouvelles ampoules sur les lustres, fierté du prêtre.

L’Evêque , enlève sa mitre d’un mouvement sec et je me dis qu’il a dû s’entrainer bien des fois comme moi au service, pour que la petite calotte sur sa tête ne suive pas le mouvement.

 

Hier , travail toute la journée, Dementia 13 de Coppola et hop vélo jusqu’à la Bastille chez A. pas revue depuis l’été et son séjour à NY.

Délicieux petit diner à deux, sans histoires et agréable.

Retour nez au vent. J’écoute en travaillant Paolo Conte depuis hier. C’est joyeux et mélancolique à la fois.

Bon il faut que je regarde les travaux des étudiants d’Angers mais avant je crois que pendant que R. se repose de la semaine de tournée je vais regarder

L’attaque des crabes géants

Ouille ouille!Mon petit Corman a encore frappé. Ce n’est pas très bon, mais c’est amusant. Le bruit des crabes vaut le détour et le simplisme des ce qui se dit, phénoménal. Ah les radiations , ah les radiations!!!

Cricraccric fait la pince.

maquettes/ fin

Mary Elisabeth Braddon/ Le secret de la ferme-grise

Hier aller-rtourà Amiens pour la présentation au Frac. On n’échappe pas au passé et un homme au cheveux blancs me dit qu’il a été le dernier à soigner mon père. Je n’aime pas ça du tout. On parle un peu. Et il me dit que souvent lorsqu’il venait il y avait une fille derrière un petit ordinateur.

—C’était moi, lui ai-je répondu.

Ah que je n’aime pas ça. Il n’y est pour rien évidemment.

Etre de là où l’on est est la pire des choses.!

On est rentrés en voiture avec Christophe, tout contents d’enfin voir toutes les lumières, le sacré coeur au loin, la tour Eiffel.

C’est drôle “les notables”. Bref YL est charmant et c’était sympathique même si dans c’est cas là je me sens un peu cruche à dire des banalités.

Où ai je mis mon bouquin de Lehane. Il me reste 10 pages et je ne le trouve plus. Hier matin, tennis pas mal. Je ne m’énerve pas et je retrouve le plaisir ( perdu ) de jouer. La veille l’aller retour à vélo jusqu’à Nogent était super. J’irais bien à la piscine si quelqu’un me donnait un comprimé de j’y suis et dans l’eau avec les palmes aux pieds. j’ai la flemme du transport , de déshabiller etc…

Rien de palpitant puisque je suis rivée à l’ordi.

F. me parlant de ski je regarde les prix des locations!!! Mais je sais que je n’irai pas. Ce qui est bien avec internet ce sont les voyages que l’on fait sans bouger d’un pouce. Je vais souvent à Madrid, ou Naples qui sont mes destinations!!!

Vent de voleur.

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murray Peraia/ Note et aussi…

En 1992, Une coupure au pouce (faite par une feuille de papier) ne parvient pas à cicatriser ; le pianiste cessera de jouer pendant deux périodes d’un an et demi, séparées par 6 mois de reprise d’activité.

Je suis toujours étonnée que de si petits accidents….

Hier E. m’a montré un fragment d’émission sur Luciano Berio . Bref. On y voit quelque chose d’absolument bouleversant.

FERMER LES YEUX

Ici je fais bien semblant de dormir. J’ai posé l’appareil photo sur une table pour programmes . Plus loin c’est une exposition de François Rouan

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Aller retour à A. pour installer le “transparent ” du FRAC.

Vendredi soir chez VW ( J’ai dû annuler le Macbeth à Malakoff ). Samedi Tennis??? Nan c’était Vendredi… Sais plus… Samedi FRAC Et Samedi soir excellente soirée chez Valérie. C’était non seulement délicieux mais très chaleureux et drôle.

Dimanche tennis. Je gagne ( pour une fois)

RAS , le nez dans les maquettes. celle de Scob moins commode que je ne pensais. Je vais laiise reposer et aller peindre maintenant après le RV de demain pour l’expo. Ah oui je vais être bien à A. avec mon sandwich quotidien et mon thé.

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