La dernière nuit au Repenti…

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Bred-sunglasses

Voilà. C’est terminé.

Peintures roulées ( le supplice de chaque année ) . Mais Noah est plus grand à chaque fois et c’est plus simple. Les enfants du hameau m’aident comme des fourmis. Je me demande toujours comment ” ça va tenir”.

L’Escalet était délicieux, bien que je sois arrivée un tout petit peu tard à 8h. Eau délicieuse et monopalme confortable de puis que j’ai trouvé les chaussons parfaits qui m’évitent de mettre des Tricostérils et tout le bazar contre le frottement.

Dernier soir à Gonfaron. Dernières descriptions des personnes: Route 66, Van Gogh, La fourmi , Gonzague saint-Bris à sa fenêtre.

J’adore donner des surnoms.

Ce matin, suis allée photographier les cactus de la maison abandonnée ( celle dans laquelle il y a un four à pain ).

Allez hop. Eteindre l’ordi et le mettre dans sa boite.

Fin de l’Atelier Repenti

Ce matin j’étais prête à partir à la mer.

Seule . Départ 6h. Mais- Puis /remettre le drap. Se tourner.. Se mettre à plat-ventre, juste un peu … Grogner.. C’est bon ce frais… Puis écouter les oiseaux. Puis fermer les yeux, puis bondir hors du lit… Puis s’arrêter hébétée… Revoilà la vie… Fermer  le volet , puis descendre boire un café. Terrasse après avoir tourné la clé. Même bruit chaque matin-CLAC sur fond de pieds nus carrelage. Bruit du rideau de perles. La terrasse, haut micro-lieu de l’été.

La terrasse aux deux parasols.

Puis avoir la flemme en visualisant dans un demi-sommeil du jour qui se lève La Garde-Freinet, Grimaud, Ramatuelle et enfin Youpi le magnifique Escalet. C’est trop beau l’Esacalet. Si Tôt…

Je remets à…. demain matin, dernier jour.

Aujourd’hui peinture. De plus en plus immonde.Croute + crôute. Berk..; Et je n’y peux rien….

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Henry James/ L’élève. Je commande la traduction de Leyris afin de comparer. Celle ci me semble “accrocher”.

Acheté chez ” Leclerc” , haut-lieu de la “culture”, les séances spirites de Victor…. Hum ; et aussi Pauline  de Dumas….

Ce soir sur notre place de Gonfaron nous rions . R. se fait prendre en photo. La scène est maintenant dépouillée de ses rideaux noirs.

Guerre

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Dans la presse les images de guerre sont tellement belles qu’on n’y croit pas. On se croirait dans des décors d’opéra.

Il y a une femme sur la droite qui marche en regardant je ne sais quoi. Je ne sais pas non plus à qui appartient le nez en haut à gauche.

Levée il y a longtemps pour aller seule à la mer.SEULE.  Pas partie. J’irai demain. Pour me laver de ce Juillet, lourd en partie.

Hop café atelier courses ranger billet de train de S.(soupirs….)

Invasion des cactus

Fin de Gabriel Lambert. ( Le bagnard de l’opéra)

En 1835, alors qu’il séjourne à Toulon, Alexandre Dumas croise un forçat au visage familier. Cet homme aux traits fatigués, en tenue de bagnard, se nomme Gabriel Lambert. Mais l’auteur l’a connu dans un autre siècle, lorsque, vêtu des plus beaux costumes, on l’appelait Vicomte. Quel fut le chemin de cet homme, autrefois dandy, familier de l’opéra, du théâtre et de toutes les réceptions mondaines, aujourd’hui les chaînes au pied ? Voici le destin d’un fantastique copiste, faussaire et faux-monnayeur, que la lâcheté conduit à l’échafaud.

Au moment où j’écris je râle à voir une voiture se garer devant la table et le banc…. Obligés sans cesse ici ou là de dire aux gens de s’écarter. Vous allez à la mer. Crique sur mesure et rochers. Un groupe se pointe et se met devant vous. Vous allez à la piscine déserte: quelqu’un pose sa serviette à 5 cm de votre sac. C’est incroyable cette manie  qu’on les gens de se coller les uns aux autres. ( une autre plage, personne . Un père et son fils plus ballon. On a compris ).

Et c’est pénible d’être odieux ou d’avoir besoin de l’être pour crier:

—Barrez vous de là. De l’air, du vent…

Je ne crie pas non. Mais je suis franchement désagréable.

L’homme ou la femme vous regarde d’un air abruti sans bien comprendre ce qui se passe.

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Hier promenade jusqu’à Notre dame des anges.

La dernière fois j’y suis allée à vélo. Oups. On peut dire que c’est dur. Je pense que je ne pourrais pas le faire là, maintenant. En haut on découvre Porquerolles. C’est magnifique. La route est dangereuse et assez mauvaise avec croisements difficiles.

On entre dans l’église. Petit patio bien entretenu et panier contenant des tissus bleu-pâle pour les visiteurs qui auraient les épaules nues.

Le crocodile est toujours là prêt à avaler un gâteau suspendu- un BÂTEAU je dis pas un gâteau=correcteur stupide/   et aussi une autre bête que je ne distingue pas bien dans l’obscurité.

Et les ex-voto, les ex-votos, les ex-votos.

L’ancien manteau de la Vierge de procession.

Brrr. Ca sent l’encens.

Tout va mieux. Mais le séjour de S. est trop long. 3 semaines et encore quelques jours à l’école.

Descente vers Pignan et dans les vignes le téléphone sonne. C’est JLT qui appelle R.

Je descends de voiture pour voir les grands cactus là-bas. J’ai l’impression qu’il y a des plus en plus de cactus partout.

Préparer les affaires la barbe. Je ne suis ni contente ni pas contente de partir et de changer d’endroit . Je ne suis contente de rien. C’est comme ça. C’est plutôt un sentiment d’ennui un peu tout le temps cet été qui n’aura pas été le meilleur.

Les haricots verts et la peinture

 

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D’un côté les haricots verts, de l’autre la peinture (rose). Qu’est ce que c’était rasoir d’éplucher les haricots verts quand on était enfants.

—Oui… Mais d’abord tu épluches les haricots

—Grrr. D’accord.

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La peinture c’est pareil. Sauf que c’est moi qui fait la question et la réponse

—Oui… Mais d’abord tu vas peindre

—Grrr. D’accord.

Et AMR m’envoie:

la foto

 

 

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