L’ ours, l’arbousier et la bague de Maria Barbola

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 Moi, depuis que j’ai vu les espadrilles de Joseph Delteil, il me faut les mêmes. j’adore. Donc ce sont soit les “valencianas” soit les “vascas” comme sur l’image. La casa Hernanz a tout l’air d’une institution à en juger par la file d’attente dès 9h du matin pour l’ouverture à 10h. J’en ai pris une paire de chaque après une attente d’une bonne demi heure ( on est arrivées à 9h30 )

Moi ( bis ) , je n’arrive jamais à partir. Je n’en ai jamais vraiment envie à vrai dire. Alors je prends des billets, réserve un appart et ensuite la date approche – je me dis ” mais pourquoi tu as réservé tout ça“. Puis  dès que je suis à l’aéroport, c’est bon.

Madrid est une ville vraiment agréable. Je n’y étais pas retournée depuis 9 ans. dès l’arrivée dans un super appartement avec une belle terrasse; On a filé dire bonjour aux Ménines. Ce qui est vraiment bien, c’est la gratuité de certains musées dès 18 h et jusqu’à 20 h. Idem pour les expositions temporaires qui sont moins chères le soir. Bref, c’est vers les  Ménines que je cours ( presque au sens propre du terme )  immédiatement. Elles me fascinent et m’émeuvent toujours autant. Mais ai-je inventé une histoire de restauration et de bague? Maria Bombola aurait eu un anneau au doigt, soudain réapparu après nettoyage. Une historienne américaine en aurait  suggéré les conséquences quant à l’interprétation… Bref pas d’anneau. Rie,. Je ne vois rien…

29 Nov 2014: ( décidément )

Est ce que c’est Daniel Arasse qui parlait d’un anneau au doigt d’une des Ménines. Maria Barbola?

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Oui!!!

Je m’endors sur la page : Me voici en train d’essayer de reproduire une danse. Deux personnes qui sont chez nous au Repenti et que je ne connais pas, regardent sur scène un ballet ou 3 danseurs dont une sorte de Nijinski. Les deux personnes que je ne connais pas me font penser au moment où j’essaie de les décrire, à un tableau de Cézanne. On y voit un homme affalé dans une sorte de canapé. Il a une canne et une moustache et il regarde je ne sais quelle scène- un nu? ( je ne trouve pas la tableau- non ce n’est pas Cézanne??? Si? ) Puis dans la première pièce du Repenti, un matelas est posé verticalement contre le mur. Il n’y a plus aucun meuble de la réalité mais une cage, qui est abimée sur le dessus. Un énorme perroquet aux couleurs passées finit de ronger l’osier et s’envole. J’ai peur.  Je m’adresse maintenant aux deux personnes qui sont à l’étage au-dessus. Et c’est la voix de ma tante G. qui répond. A ce moment là je sens que ma tête est emprisonnée dans je ne sais quoi qui à la texture du pelage d’un chien. C’est Nijinski- chien qui serre ma tête entre ses-pattes arrière- puissantes. Il n’a pas de partie supérieure, juste les pattes. J’en suis prisonnière et je n’arrive pas à me libérer. C’est atroce.

Est -ce à cause du chien qui ne voulait pas me quitter et dont le maitre a dit  : Il aime le parfum; Il adore

Bon alors cette bague? boch jerome

C’était splendide de voir l’exposition Rogier van der Weyden, et aussi Goya à Madrid ( par thèmes: la chasse, l’air , la danse etc): { Curators: Manuela Mena, Head Curator of the Goya and 18th Century Art Department, and Gudrun Maurer, Curator of the Goya and 18th Century Painting Department at the Museo del Prado } Je déteste les trucs thématiques ( chez Thyssen l’horrible exposition Delvaux: le miroir, le double, les femmes, les trains berk. Et puis qu’est-ce c’est moche Delvaux…) mais là, au Prado c’est très beau et pas du tout pédagogique. Donc on y est allées au moins trois fois;

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Au musée Thyssen, les murs sont de couleur saumon périmé. C’est vraiment pénible . Il y a des oeuvres magnifiques mal présentées et sur ce fond.

Et puis quand un Musée ose inventer le ” Selfie Mielich “, c’est la pure honte: Las obras están acompañadas de un montaje especial en el que se invita a los visitantes a reproducir la escena vistiéndose con la indumentaria de los protagonistas y posando ante un fondo similar creado para la ocasión. Des gens qui se déguisent en tableau si on peut dire et se photographier avec un col de fourrure etc… prêts à avaler la perche ridiculissime spéciale selfie, ça me fait vomir de honte. Cette bêtise de la photo de soi, est insupportable. Même pour rire; c’est impossible. Moi je veux bien poser à côté de l’ours, emblême de Madrid et on a bien ri. Mais  ce narcissisme de téléréalité est abject, bête, désolant. Je viens de lire qu’un jeune garçon était entré sur le terrain à Rolland Garros, avait approché Federer pour… un selfie avec lui. Mais yen a marre de cette bêtise. Je disais devant la scène ” activité déguisement ” que c’était la fin de la civilisation et un grand type allemand qui devait comprendre le Français souriait!.Voilà les modèles , et  à disposition un col en fausse fourrure, une sorte de toge noire et j’en passe. Peut-on imaginer plus ordinaire.Pauvre Mielich!!! Oh non!.Je crois que je vais leur écrire pour leur dire que c’est la honte.

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On a marché et marché, mangé des choses délicieuses dans des rades ou au marché près de Opera, qui est une vraie exposition de bouffe. Langoustines en beignets, plus loin de la buratta , des asperges a la plancha, là un premier verre de Rioja, là des croquetas, là quoi? On a fini sur les délicieux pastel de Belem. Et les cafés sont formidables, pleins de gens. c’est vraiment une atmosphères que j’aime. L’espagnol revient par rafales. Mais, bon, parfois ce n’est pas honteux.Los tres Gatos. Et le petit déjeuner à Sol: Napolitana miam.

J’ai fini mon polar de Keer. Une enquête philosophique. J’aime bien ses livres.( trilogie Berlinoise/ des bons best-sellers ). la correspondance Delteil-Miller est arrivée. Quel charme ces deux hommes ( un faible pour Henry ).

Reina Sofia. je n’avais pas envie alors j’ai attendu V dans le jardin, bien tranquille au soleil près de la fontaine. Aujourd’hui après les quelques stations à Retiro, et autres jardin, j’ai le nez et le front qui pèlent sévèrement.Le soleil était intense et le fond de l’air frais, voir froid parfois. Bref Madrid m’a semblé être une ville agréable à vivre. Paris est agressif, sale. Je trouve.

Quand j’ai vu la queue devant l’église, Vendredi, je me suis demandé ce qui se passait. Le marchand de billets de loterie m’a expliqué.

Cristo de Medinaceli.

C’est vraiment un lieu de dévotion. Les gens attendent puis montent un petit escalier. certains le font à genoux. Ils arrivent près du Christ, font un signe de croix et baisent le pied de la statue au longs cheveux; certains apportent des fleurs.

J’ai suivi. Il y a belle lurette que je n’avais fait un signe de croix. Etrange. La dame a essuyé d’un linge blanc le pied que j’avais embrassé. Curieux…

La imagen del Cristo es de la primera mitad del siglo XVII, con 1,73 metros de altura. Fue tallada en Sevilla. Es dudosa la autoría de la imagen y, mientras que unos se la atribuyen a Luis de la Peña, los más se la adscriben a Francisco de Ocampo. La imagen se realizó por encargo de la comunidad de los Padres Capuchinos de Sevilla, quienes la llevaron a la colonia española de Mámora en el norte de África, llamada por los españoles San Miguel de Ultramar. El día 30 de abril de 1681, Mámora cayó en manos de Musley Ismael y su ejército y la imagen del Nazareno fue también capturada y llevada a Mequínez. La historia atestigua por orden expresa del Rey Muley, la imagen fue arrastrada por las calles de Mequinez en señal de odio contra la religión cristiana y hasta algunos aseguran que, como si se tratara de carne humana, fue arrojada a los mismos leones… Fue vista por el Padre de la Orden de la Santísima Trinidad, Fray Pedro de los Ángeles, quien, arriesgando su vida y presentándose ante el mismo rey, solicitó el rescate de la imagen como si se tratara de un ser vivo. Se dice que el rey le permitió al padre trinitario custodiar la imagen, hasta que reuniera el dinero para su rescate, amenazándole que, de no hacerlo así, lo quemaría a él y a la imagen. El Padre General de la Orden mandó a los Padres Miguel de Jesús, Juan de la Visitación y Martín de la Resurrección que se encargaran de servir de mediadores en la solución del problema y estos lograron convencer al rey Muley de que tasara el rescate de la imagen pagando su peso en oro. La leyenda asegura que la balanza se equilibró exactamente cuando se acumularon treinta monedas. Una y otra vez efectuada esta operación, el resultado fue siempre idéntico, con lo que el recuerdo del episodio evangélico en el que Cristo mismo apareció valorado en esas 30 monedas resultaba milagroso.

 

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