BUG and DEBUG

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American engineers have been calling small flaws in machines “bugs” for over a century. Thomas Edison talked about bugs in electrical circuits in the 1870s. When the first computers were built during the early 1940s, people working on them found bugs in both the hardware of the machines and in the programs that ran them. In 1947, engineers working on the Mark II computer at Harvard University found a moth stuck in one of the components. They taped the insect in their logbook and labeled it “first actual case of bug being found.” The words “bug” and “debug” soon became a standard part of the language of computer programmers.

Le premier cas documenté de « bug informatique » (parfois « bogue » en français) concernait un papillon de nuit (mite) trouvé à 15 h 45 coincé dans le relais 70 du panneau F du Mark II Aiken Relay Calculator (autre dénomination du Harvard Mark II) alors qu’il était testé le 9 septembre 1947. Grace Hopper colla la mite dans le journal de laboratoire sous le titre « First actual case of bug being found » (« Premier cas avéré de bug ayant été trouvé [dans ce dispositif] »). Les opérateurs ré-utilisèrent le mot « bug » en disant qu’ils avaient « débuggé » la machine, introduisant ainsi le terme de « débuggage » (ou « débogage ») en informatique.

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Bon. Cette semaine: Inventaire à Arg. Jour 1 . 50 photos ou 100 Je ne sais plus. Mais rouler , dérouler, numéroter, mesurer, photographier. On fait ça avec CM. C’est sympa à deux sinon c’est l’horreur. La même chose à Amiens à la réserve. Avant je passe au 332 où les grands panneaux d’un programme immobilier ont remplacé les deux grands portails verts de la maison. Je passe sur le chemin qui mène au stade, revois le potager, et photographie la maison à présent murée.

En face si l’on sait traverser les murs et si c’est en décembre, on devinera  le sapin. Plus on recule dans le temps plus le sapin est grand. Puis il quittera la “grande salle” et  prendra place dans “la petite salle”. On me verra à droite juste nez collé aux parpaings, tentant de rester debout en m’accrochant à des barres de bois le long de la porte vitrée. Sous la grille que l’on voit, il y a la grande cave. J’ai photographié sans regarder ce que je faisais, une plante qui me semble étrange comme celles que l’on voit onduler dans les aquariums.

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Retour rapide à Paris pour assister à la remise de médaille de H. Je ne traine pas trop et me fais des pâtes dans la cuisine en lisant Sagan 1954 qui est agréable et dont la construction m’intéresse. Comment mélanger sa vie à celle de la personne dont on parle. Exercice périlleux et assez réussi je trouve. Tous les problèmes du ” parler de-écrire sur ” se posent: La vérité ou la justesse, l’exactitude ou le mensonge, la tenue de l’ensemble: vrai-faux peu importe du moment que ” la photo est bonne “. Là on est juste au moment où explose Bonjour tristesse. On lit ça comme du petit lait. Je repense aux livres de Anne Wiazemsky, fille de Mauriac. Et je pense à ce que je devrais faire pour le livre sur NS que j’ai abandonné ou plutôt que j’avais cru fini. Puis le film s’est occupé du reste.Faut il y retravailler: Je vous écrirai après votre mort, le titre, est ce qui me semble être le mieux là-dedans.

Pas de nouvelles de PS malgré le livre et le mail. La barbe. Je ne vais pas pas insister.

En achetant des trucs à la boucherie je découvre des araignées suspendues et le côté charcuterie est assuré par une fille déguisée en sorcière d’Halloween. C’est planétaire ce manque d’invention dirait -on.

Oui donc retrouver des tonnes de peintures de petit format ficelées, les rapporter à Arg en camion ( en faire quelque chose avant de les détruire ) . Je repère quelques Morandi, Giacometti et autres Rothko.Berk.

Mémoire

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Se casser la tête pour savoir où on a vu cette image, cet extrait de film sans même être certain  de ce dont  il s’agit. J’ai bel et bien vu une forme et j’ai pensé à une étudiante en me disant qu’elle devait voir ça; Le “ça”, qu’est il. Ce sont des corps vêtus qui bougent comme une danse. Je cherche dans mon historique des jours passés et j’abandonne …. Ah ça me rend dingue. Ca s’appelle internet ce problème de consommation de documents. Ces derniers temps, au plus proche: Hier soir: Les Straub et leur texte annoté pour Le louvre, Paul Valéry et ses cahiers avec schémas, le film d’hopi sur Picasso ( entre parenthèses ls titre Picassomania, d’une grande laideur ne me dit rien qui vaille quant à l’expo. ) Dans le film j’ai bien aimé ce que dit Jeff Koons. Quoi d’autre: Une caricature d’henry Monnier avec deux crabes. Magnifique. Ce dessin que j’aime mais d’où sort il:

sanglier

Heu… Ce matin un lien vers le CCS. Génial Fischli vient le 25 Novembre pour une conversation. j’y vais , j’y vais , j’y vais. ( Anne et toi? )

Soirée autour de Der Lauf der Dinge dont la première version était présentée à l’ouverture du CCS en 1985.

Discussion entre Peter Fischli et Philippe Quesne (metteur en scène et directeur du théâtre Nanterre-Amandiers) à propos du film, de ses enjeux, de ses suites et sur la question de la réaction en chaîne dans l’art et la culture populaire et projections de vidéos relatives à Der Lauf der Dinge.

Les mains de Picasso, Brassaï, Oh zu-ut. je vais boire un café.

“Les escargots sympathiques” NOTES

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carnets de VH

Allix:

“Mais son « invention » la plus célèbre date de 1850 et se nomme la boussole pasilalinique sympathique ou plus communément les escargots sympathiques. Il s’agit d’une méthode de télégraphie basée sur la capacité supposée des escargots à maintenir un contact sympathique après l’acte sexuel. Autrement dit, un escargot est capable de transmettre à toutes distances, par le biais d’un fluide identifié à une forme de magnétisme animal propagé par le sol, son état d’excitation au congénère avec qui il a sympathisé, c’est la « commotion escargotique ». Jules Allix n’était pas vraiment l’inventeur de ce moyen de communication, mais abusé par une expérimentation manifestement truquée19, il se fit le promoteur naïf de la prétendue découverte de Jacques Toussaint Benoît et Biat-Chrétien (personne fictive censée se trouver aux Amériques et être en contact escargotique quotidien avec Benoît).”


“L’appareil de Benoît ressemble à un grand compas de marine et s’apparente à une pile voltaïque non pas constituée de disques empilés, mais de 24 coupelles composées de zinc et de cuivre enserrant une couche de tissu imbibé de sulfate de cuivre, disposées en cercle sur une roue. Chaque coupelle est repérée par une lettre, contient un escargot collé et est montée sur un fin ressort censé révéler la réaction sympathique de son occupant20. Grâce à deux de ces appareils contenant des escargots sympathiques correctement appariés, il est alors possible de transmettre des messages instantanément et sans support matériel en touchant un escargot et observant la réaction de son correspondant dans l’autre machine. En réalité, l’excitation des animaux dans leur coupelle était surtout due aux suintements de sulfate de cuivre.

La démonstration eut lieu le 2 octobre 1850 dans l’appartement de Benoît ne contenant qu’une seule pièce. Triat exigea que les appareils et leurs opérateurs soient séparés par un rideau. Jules Allix et Hippolyte Triat s’échangèrent chacun un message, mais Benoît, sous divers prétextes, allait et venait entre les deux appareils influençant les actions et lectures de chacun. Le résultat obtenu par ce biais fut significatif.

Enthousiasmé, Jules Allix annonça cette invention dans le journal La Presse de leur ami Émile de Girardin21. Plus sceptique, Hippolyte Triat convia Benoît à renouveler l’expérience suivant un protocole plus rigoureux et en présence d’Émile de Girardin, Benoît accepta mais disparut la veille. Finalement, il mourut misérablement en 1852.”


“Allix se donna alors tout entier à une invention dont il avait, paraît-il, trouvé le secret, et qui s’appelle le télégraphe escargotique. Ce mode de correspondance qu’Allix voulait substituer au télégraphe ordinaire, est assez grotesque pour mériter d’être raconté. Il fallait choisir des escargots sympathiques (?), et en mettant l’un d’eux sur la lettre d’un alphabet spécial, le second escargot se plaçait immédiatement sur la même lettre de l’alphabet correspondant. Cette invention, qui paraît avoir considérablement influé sur l’esprit de son auteur, et qui l’a conduit à Charenton, où il est resté quelque temps, cette invention trouva crédit auprès de M. Emile de Girardin, qui, pendant longtemps, tint en grande estime M. Allix.”

HORSES

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Donc me voilà devant l’Olympia. Un monde dingue.( J’arrive de Maubert/ raccompagné Balthazar. Nous avons vu Pan et je me suis endormie deux fois. J’ai horreur de ce genre de films avec trop d’effets qui n’émerveillent personne/ Et puis on a l’impression dans une salle de cinéma d’être dans un terrier pour insectes-une bande son entomologique- avec bruit de mandibules incessant : La rumeur du pop-corn+ le froissement des sacs de bonbon etc…)

Donc je retire ma place et un triangle gris pour aller ensuite dans la loge. Je suis très bien placée. Un client du Flore qui est une sorte de mix de Foujita pour la coupe de cheveux, Jean-Paul Goude pour les chaussures blanches immaculées, Andy Wharol pour la couleur des cheveux et un petit air,  feu ma tante Thérèse pour un autre air, est derrière moi.

Horses.

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Le concert est top. A côté de moi il y a un type qui doit être le plus coincé du monde, il se déclenche à la fin et ose se balancer un peu. Loge. Et maintenant mail à envoyer.

J’écris à FC pour l’histoire de Nicole et réponse immédiate. je dois prendre RV pour passer là-bas voir I.O. Mail à M.V qui répond aussi vite.

Hier direction Argenteuil avec deux Ketum dans l’estomac , anti-inflammatoire. Début de l’inventaire. Fastidieux je dois dire. Mais il suffit de le faire comme on dit.

Ce matin, je me lève tôt et pars boire une orange pressée à la boulangerie. La brocante ( chic) s’installe. Je ris avec un vendeurs qui à je ne sais quoi dans une caisse, que j’appelle une sole meunière. En fait c’est une peau de vache avec la queue. Sabres, vases, portraits de Lénine et j’en passe. Mais trop chic tout ça, les faux meubles 50 etc. J’aime pas. Je croise A.B et on papote une heure en buvant un café. J’aime beaucoup A.

Et j’aime beaucoup V. à qui je remet le pris Marcel Duchamp pour son oeuvre vivante et immobile Vincent’s Nutrition. Il est de l’autre côté de la rue et porte 3 boites empilées d’aliments liquides.Il est arêté et regarde droit devant lui. C’est pas marrant cette saloperie de cancer , mais il rit quand je lui remets le prix. Il rit avec son tube dans le nez. Bref….

L’idée de me lever de ma chaise m’épouvante. Ca fait mal et quand je ris aussi. Eternuer: un supplice.

Ho, encore une de ces brocantes bobo de la rue des Martyrs…

Flemme

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PATTI S.

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Hier, encore un anniversaire. Celui d’A2G. Très bon moment ( avec en plus la chanteuse du groupe Moriarty-Rosemary Standley- pour 3 chansons )moi qui n’aime pas trop ces trucs ( célébrations, médailles, anniversaires, Noëls, mariages, anniversaires de Mariage ) . Je reviens à pied dans la nuit. C’est bon. Et en plus c’était bon.

Ce matin Galerie . J’y apporte deux énormes classeurs avec toutes les photos Maeght. ( D’autres ici… Pfff)

L’inventaire commence Vendredi à A.

Soupe au boui boui rue Volta. Un bon pho. Plein de chinois et la queue dehors.

Passage à Beaubourg pour… rien à vrai dire, aller regarder quelques livres ( le catalogue de l’expo des Blüme cet été. Et pourquoi n’y suis-je pas allée???) ( J’achète un Alfred Kubin et un Walter Benjamin). Tiens, pourquoi pas Julien Prévieux ?. Hop. Escalator. Carte Culture. In. Ca ne me déplait pas. Je trouve que c’est intéressant. J’avais lu un article quelque part sur l’analyse du mouvement des yeux des visiteurs de musée…

RV à 14h au Flore avec A.V que je connais pas, qui est psychanalyste . Il y aura aux Beaux-Arts une rencontre le 14 décembre.

Je lui envoi eun SMS et me décris: Crâne rasé et pull de gendarme.

Mais qui arrive et se met juste à côté de moi? Patti Smith. Oh… Ben ça alors c’est un signe. Elle s’assied à ma gauche sur la banquette, trouve les livres que j’ai sur la table sont beaux. J’embraye et lui rappelle qu’on s’était vues à la fondation Cartier , au sujet de N.S. Elle m’avait donné son tel mais j’ai laissé des messages et que dalle. Bon ce n’est pas gagné. Elle doit en avoir plein les bottes qu’on la regarde.

En face plus loin il y a un monstre. Une dame qui a dû confondre mascarat et cirage, dentifrice et rouge à lèvres. Par contre le vêtement léopard est à peu près d’équerre.

Bon, ça fait un peu flop et je sirote mon coca en commençant à lui écrire un mot. Elle me demande alors si je veux deux places pour le concert demain soir… Puis on parle un peu et elle me passe son mail, me disant qu’on parlerait du film avec NS. Héhéhéhé!!!!

Elle dit aussi qu’elle doit aller au cimetière pour dire le kaddish même si, me précise t’elle, elle n’est pas juive.

Je l’entend dire qu’elle est exhausted, exhausted, exhausted. Un bout de rêve me revient…. Un terrain en pierre déchiquetées… Heu … Zut, c’est un rêve d’il y a quelques jours et le revoici. Ah oui. Il y a une magnifique piscine très ancienne dans un quartier de Parie et on y voit des colonnes; Par contre l’eau est immonde. Les abords sont pentus et donc, en rocher. C’est très désagréable de marcher car c’est agressif comme sol et on est toujours prêt à tomber. Quand je repartirai à la porte je rencontrerai une dame de Monaco très snob qui me demandera si je vais à la réception de Madame Pompidou et elle dit un autre nom. Un nom d’homme. Son fils est une sorte de gommeux ” fin de race ” qui en fait est très gentil et simple. Dans la voiture quelqu’un me dit:

— Nous avons noté que vous avez pensé à plusieurs reprise à ” fin de race”. Vous nous expliquerez cela plus tard.

Note: Mr. Splitfoot

Soeurs Fox

G.G

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psoas

Hier j’avais rendez-vous avec GG au café de la Mairie à 16h30 car l’autre jour comme si une mouche m’avait piquée je lui ai écrit et demandé s’il serait possible de l’enregistrer. Tu me parlerais des gens que tu as  connus et on ferait des sortes de portraits. C’est d’accord. Au café c’est difficile et nous avons un peu de mal à nous comprendre. Il y a du bruit et il ne saisit pas très bien tout ce que je dis. De plus, moi non plus je ne comprends pas toujours car sa voix est plus faible ; moins timbrée/  Bref. C’était un moment charmant et j’ai apprécié la cravate qu’il portait, cadeau que je lui fis…. il y a lurette. L’attention était agréable. Il a filé à L’expo Giorno et moi je suis passée rapido rapido aux Beaux-Arts.

Puis marché vers le carreau du Temple où J. jouait. On a passé un moment agréable.  (Je ne comprends pas pourquoi les gens arrivent au théâtre avec 15 ou 20 mn de retard.)

Ce matin, une étudiante est arrivée  vers les onze heures moins le quart. Je lui ai fait remarqué que l’heure c’est l’heure. Elle l’a mal pris et elle est repartie. Un comble.

Nuit difficile. Mal de dos terrible. Je suis comme un insecte sur sa carapace. Au théâtre c’était particulièrement pénible. Ce doit être le psoas. Si je bouge ça va mais dès que je suis immobile, la misère.

Avant Trieste

Giovanni-Battista-Moroni

Chère Hélène,

Quelques photos retrouvées çà et là de Trieste.

Tu vas voir la ville est très particulière. J’ai un bon souvenir de la cathédrale assez étrange qui englobe deux ou trois anciennes églises, des musées (un musée des Beaux-arts puis le palais très rothschildien et a bit nouveau riche d’un mécène du canal de Suez, un petit centre de recherche consacré à Italo Svevo avec des souvenirs de James Joyce, le palais Miramare de l’archiduc Maximilien, empereur du Mexique, espèce de pâtisserie néo-gothique invraisemblable un peu à l’extérieur. La ville est très kaiserliche-königliche. Si tu as la possibilité essaie de pousser jusqu’à Goritzia ville frontière à cheval sur l’Italie et la Slovénie avec un musée étonnant et le couvent  où est enterré Charles X (cf la banderole des royalistes de Bédarieux !!). Tu vas voir ça va te goûter. N’oublie pas les pâtisseries ; il y en a deux assez décadentes qui valent le détour, tu les trouveras certainement sur un guide, je ne me souviens plus de leur nom.

Je te fais passer un autre portrait de Giovanni Battista Moroni où on voit le même arrière-plan étrange de ruines de marbre avec des herbes folles et des coulures caca d’oie que sur celui que tu as posté sur ton blog.

Une bise

Sauf erreur de ma part” le mythe est anonyme”

 

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Pas encore sortie. Levée à 8h et pas le courage d’aller à la barre. Je lis ce qui traine sur la table, le bouquin de Besnehard qui est un type que j’aime bien, et ce qu’il raconte le comportement de Segolène Royal après qu’elle se fût bien servie de lui pendant sa campagne. Le livre de Caillois arrive: Cohérences aventureuses.

Pas tellement le moral avec ces contrariétés. Rêvé de B. Ferreux, de neige, d’un lac, d’une route de montagne, un verre renversé et d’un repas avec Audiard que je suis seule à avoir reconnu??? Envie de repartir à l’école et de marcher dans les bois-ce que l’on va tenter de faire la semaine prochaine.

Je cherche, je cherche. Une piste une piste…

Hier c’était agréable la journée à Maciet. Je suis sortie une demi-heure et j’ai mangé une soupe de lentilles au Jardin en regardant trois sortes d’oiseaux: Un énorme corbeau fascinant. Un pigeon pas intéressant et je ne sais quelle espèce plus petite. C’était magnifique de voir plus loin les pivoines qui étaient plus qu’épanouies. Lundi soir, j’ai bien fait d’aller voir les expositions à l’Orangerie et Orsay: Qui a peur des femmes photographes ? C’est superbe.

Par contre , hier rapidissimo, l’expo aux Bozar sur les façades . Chiant comme la pluie. J’emmène pas les étudiants voir ça. Ca va les dégouter.

Bon je manque d’entrain et la perspective de deux invitations ( en même temps en fin de semaine me fait frémir ) . Ce qui est bien c’est que j’échappe depuis pas mal de temps à des diners où on est à table coincés. Je n’ai plus du tout envie de ça. Raconter des âneries dans des cocktails mondains de temps en temps ça me va largement parce que l’on peut ne pas y parler de soi.

C’est marrant parce que Roger Caillois bégayait un peu non? En tout cas lui, son préféré c’était Aramis. Ce qui est incroyable dans ces documents INA , d’émissions des années 70 , c’est que pendant plus d’une heure il y a un plan fixe sur type. Maintenant ça tourne, ça zoome, ça bouge comme si on voulait trouver une solution pour que ça ne soit pas emmerdant. Mais ce qui est emmerdant, ce sont tous ces mouvements, images, boursouflures de décor, couleurs/ Vazy/  horrible!. En fait, ces émissions c’était de la radio qui passait dans une télé. Un bon plan tranquille d’un type passionnant qui parle dans un fauteuil jaune maronnasse, “c’est le mythe qui  est anonyme” . Tiens ça me fait penser que j’ai ” Pour en finir avec la littérature “, que j’avais emprunté et que je n’ai jamais rendu. Un petit fascicule jaune.

Putain je peux pas décoller de l’ordi….

Allan je vous interdis de lire mon blog.!!!!

Notes/ les éclaireurs historiques du présent

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Le contemporain est l’inactuel” déclarait Barthes alors aux prises avec sa propre contemporanéité et sa place de “contemporain”. On y entend l’écho direct des “Considérations inactuelles” de Nietzsche. Agamben voit dans les postures de ces deux philosophes, si on peut les mettre sur le même plan, une opération de “déphasage” : “Celui qui appartient véritablement à son temps, le vrai contemporain, est celui qui ne coïncide pas parfaitement avec lui ni n’adhère à ses prétentions, et se définit, en ce sens, comme inactuel”.

Barthes, donc, tout comme Nietzsche, est en plein dans le contemporain, du fait que “précisément par cet écart et cet anachronisme, il est plus apte que les autres à percevoir et à saisir son temps“. Pour le dire autrement, l’évocation du passé, le goût de l’anachronique ou du décalé est un signe de lucidité nécessaire à l’interprétation du présent (bien que le terme “présent” puisse encore être interprété autrement que contemporain, Agamben d’ailleurs ne le prononce pas). Mais, réjouissons-nous! Agamben ne voit pas dans ce passéisme léger une marque de la nostalgie, qui est comme la petite vérole du présent et le gâche irrémédiablement. Non, c’est le lot de chacun d’être à son temps, mais c’est le lot des véritables contemporains de se décoller légèrement de leur temps pour mieux le voir.

Emmanuel nous avait aussi rappelé que le contemporain était celui qui regardait l’obscurité de son temps, et non ce qui était en pleine lumière, et que c’était justement une des caractéristiques de ceux qui “éprouvent la contemporanéité” que de la voir sombre. Dans cet environnement ténébreux, le contemporain, à l’image des rétines et pupilles qui adaptent la vision au manque de luminosité, ajuste son regard et se met en mode “vision nocturne” (on active les “off-cells” expliquent les neurophysiologistes)

Emmanuel Guy

Lecture : « Qu’est-ce que le contemporain? » de Giorgio Agamben

DADA Jaune comme D’artagnan

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Marc me disait toujours bonjour avec un grand sourire chaud. On s’est rencontrés il y a belle lurette. Il m’impressionnait un peu. Dada, ses livres sa drôle d’allure: Un gros Monsieur en costume gris avec une raie sur le côté et des cheveux raides et longs. Un look dirait-on malgré le standard de l’habit. Pas si standard justement ce costume gris-gris. Gérard Georges m’avait raconté une histoire qui m’a fait mourir de rire longtemps mais je l’ai oubliée. Il était question d’une civette. ( D’ailleurs GG et M étaient un peu sur le même terrain quant à Burroughs , les deux prétendant l’avoir bien connu. Il faudrait aller interviewer GG pendant qu’il est encore là.  ) Je me souviens de Marc un jour que nous étions je ne sais où en terrasse à Montparnasse. Il est arrivé pour y diner aussi avec sa longue mèche qu’il plaçait régulièrement derrière son oreille, s’est servi un verre de Badoit dans le verre d’une dame, a attrapé un morceau de pain dans la corbeille d’une autre table, s’est essuyé la bouche avec la serviette posée sur une autre encore, et a fini sa course en me saluant chaleureusement. On ne s’est jamais vraiment parlé.

Au rayon Dada il y avait si je ne me trompe Arturo Schwartz avec qui j’avais eu RV en face de la Galerie. Le type me paraissait très vieux ( je regarde-oui il avait dans les 60 ans ) et il était commissaire à la biennale de Venise d’une expo sur l’alchimie.

 A. si mon souvenir est exact  détestait Dachy .Et G. aussi disant qu’il était un nuisible et lui envoyait des lettres d’insulte:

“La seule tristesse est que je ne recevrai plus de lettres d’insulte. Mais il est encore capable de faire ça depuis l’un des cercles de l’enfer…”

Ambiance.

Et puis il y avait cette histoire de carte d’identité. Eric ( qui me manque ) m’avait dit: —Il est dingue, il m’a envoyé la carte d’identité de ( genre Schwob mais pas certain … Tzara mais pas sur??? Grrr) par la poste pour que je la photographie!!! D’où il sortait ça , mystère.

Hier tennis poussif berk, puis j’ai poursuivi mes “vacances” en re-regardant Barry Lindon. La lumière dans ce film est exceptionnelle.

Je sors boire un verre aux Artistes. Pas longtemps .

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Je fais tranquillement connaissance avec d’Artagnan et son cheval jaune, bois mon café, m’interdis de peindre mais me demande de plutôt réfléchir. Je regarde des images, ai envie d’un film, ne sais pas comment le commencer. Rêves agressifs où je gueule, suis mécontente, gronde, crie. De plus cette nuit quelle surprise que le Fonds Maciet soit entièrement détruit avec un seul grand album survivant.

Message de C qui a travaillé au montage de “Mon roi”  :

Tu le crois que ce soir c l’avant première de mon roi et que je ne suis pas invitée ?! ?

Moi je ne supporte pas la Maiwenn et son ego démesuré.Elle fait la belle. Et surtout je me fiche de ses films.

Oulala ( After) Version 1

chat

Commissariat ce matin pour être entendue. Je n’ai même pas le courage d’en parler… Un voisin procédurier dans le midi qui alors que nous débarrassions son bazar encombrant m’accuse d’avoir détérioré un morceau de bois tout nase. Au commisariat c’était sympa parce qu’ils voient vite de quoi il s’agit. Mais quand même.

Conférence de Gisèle Vienne aux Beaux-arts. J’aime beaucoup ce que raconte la fille. Elle est intéressante, vivante et ses préoccupations me concernent. Mais je n’ai rien vu en vrai… Et ce que j’ai aperçu m’ennuie un peu. Mais sans doute faut il vivre ça en live.
Bon. Et ensuite? On va où? Je crois que je vais rentrer. Allez!. Si je rentre. Nan!!! Bon d’accord.
Ca c’est terminé dans une boite à garçons à regarder des strip et des belles bêtes se doucher derrière une vitre et dessiner des coeurs avec tout le monde a compris ( heu un fusain !!!!! ) et de la mousse. C’était très drôle avec T. et U. On était en forme.
NOTESRaymond Roussel rapporte de sa visite chez Camille Flammarion les biscuits en forme d’étoile confectionnés par l’astronome qui fut obsédé par le motif de l’étoile. On retrouve celui-ci sur les montants ouvragés de sa bibliothèque ou sur le parterre de sa tombe dans le jardin de Juvisy. Est-ce le biscuit étoilé qui relie, de manière spirite et logique, Hélène Smith et Raymond Roussel ? La Poussière de soleils semble se passer en effet dans le monde hindou décrit par Hélène Smith. Les pouvoirs du spiritisme rejoignent les jeux les plus formels de la littérature. « Il se pourrait qu’en dépit de cette apparence fragmentaire et décousue la continuité existât dans les secrètes retraites où s’élabore le roman martien. Ce que nous prenons pour des créations momentanées sans liaisons entre elles, ne serait alors que les points d’émergence, les éruptions, d’une nappe souterraine, consciente en soi quoique ignorée du Moi ordinaire, s’étendant d’une façon ininterrompue sous le niveau habituel de l’état de veille normal », écrit Théodore Flournoy.
Les biscuits d’Anne semblent nous lier définitivement à Camille Flammarion, a son observatoire et à la jeune femme phtisique qui lui offrit sa peau.
 « POLYMATHIE, s. f. (Belles-Lettres.) connoissance de plusieurs arts & sciences, grande & vaste étendue de connoissances différentes. Voyez Encyclopédie. »
Hélène Smith:
« modé tatinée cé ké mache radziré zé tarvini va nini ni triménêni ii cé zé seïmiré véiche i modé inée kévi bérimir m hed kévi machiri cé i triné ti éstotiné ni bazée animina i modé cé méï adzi ilinée i modé inée cé ké lé nazère ani — mirâ modé itatinée mirâ mirâ mirâ. taniré mis mèch me mirivé éziné brima ti tès tensée — azini dé améir mazi si somé iche nazina tranéï. »

Roger Caillois, Au cœur du fantastique:

« Une planche d’un traité d’escrime, une mine de sel, une chambre noire d’avant la photographie, la chasse aux martinets dans une ville italienne vers 1570 ou aux canards sauvages par des Chinois coiffés de demi-courges évidées, il n’est rien qui ne fournisse occasion à ce fantastique masqué de faire une entrée sournoise. »

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Fin de Roth ( Ca ne me passionne pas tout compte fait même si la lecture en est agréable. J’aime le personnage de Amy Bellette, et de son mari défunt ) Sinon le chant d’un écrivain vieillissant et incontinent. Du coup ( comme on dit ) je me tape ( sans vulgarité ) Les trois mousquetaires que je n’ai jamais ouvert!!! C’est le seul livre qu’avait lu mon père , avec Papillon.

On peut apporter son raisin

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« Derrière le Luxembourg, dans l’endroit le plus sombre du terrain vague avoisinant la rue d’Assas, une plainte frêle traînait à ras de terre, comme l’embryon d’un cri humain. » (Gustave Toudouze, La Nuit du rêve, 1888)

( dans le magnifique et passionnant blog de Monsieur N. )

Je sais que ce n’est pas “bien” de se réjouir de l’insuccès en vue mais parfois ça fait du bien. Et puis zut. Il se sont comportés tellement mal que, ben…. Bien fait !!!:

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Donc, pour apaiser les esprits et calmer la curiosité, j’ai la clé du dossier “Monsieur du Flore”. Celui qui arrive à 19h, et se met à la même table et commande les mêmes choses et apporte sa confiture. Bon. Je disais plus bas ou haut que mon sang ne fit qu’un tour l’autre jour, quand je découvris que l’homme ne mangeait pas d’oeufs à la coque 4mn, mais autre chose. Et je voyais mal le contenu de son assiette. J’avais déduit hâtivement que ce devait être une petite omelette. Non! Mardi, allant décompresser seule après les Beaux-arts,  avec un verre de Pouilly, je me suis retrouvée à coté de Lui. On a installé sa table. Il avait commandé. Il a retourné le set de table en papier imprimé côté blanc. IL a sorti de sa poche un petit sac. Je me suis dit que c’était la confiture.Non! Quelle révolution.Donc il a mangé…. Une soupe à l’oignon!!! Et de cette façon: Poser le bol en forme de soupière à côté de l’assiette et avec la fourchette transvaser le contenu non liquide: Oignons, pain, fromage. Bon. Et ensuite,quand l’opération alchimique est terminée ouvrir le petit sac. Dérouler une serviette en papier qui contient… Une toute petite grappe de raisin et 3 mirabelles. Héhé, de façon un peu planquée pour que les garçons ne voient pas qu’il apporte son dessert. Voilà. C’est tout. Ca lui a pris une demi-heure.

Yoga ouille ouille 2 et le matin c’était barre. Ouille ouille 1

Couchée tard. On a ri comme des bossus.

Roth.Exit le fantôme? Sais plus.

Je n’arrive pas à travailler. Grr . Et je viens de prendre un billet d’avion pour Venise puis j’irai à Trieste.

Parfois c’est bien de se forcer à partir seul. R. me dis que si j’ai le bourdon il sautera dans un avion.

Cet imbécile de voisin au R. a porté plainte contre moi car j’ai eu l’audace de virer ses bouts de bois et autres saloperies . Virer  même pas. Déplacé. Je suis convoqué chez les flics demain !!!

Quel sale con!!! Il passe sa vie à ça.

I WILL NOT

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Baldessari

Journée aux Beaux-arts de 10h à 19h non stop. C’est bien d’avoir de quoi faire du thé et du café. Alors que je parlais du suicide de Lombardi, du suicide de Turing, du suicide de Toole, mais sans du tout le désir de parler suicide, alors que je demandais à une étudiante si elle avait regardé Saute ma ville, j’ai appris par un autre étudiant le suicide de Chantal Ackerman. La journée devenait macabre, et comme la mort fait rire et que ç’est la seule façon de réagir, nous avons ri plus tard.

Mais la disparition, pire le suicide de C.A me laisse triste et abattue, sans voix. Je ne la connaissais pas personnellement . Mais …

Que dire après ça. Bof. Rien.

Une belle a qui il manque un oeil ( un repas sans fromage est comme… )

Bon. On connait le bistrot du soir.. Je tends l’oreille et crois entendre que X. qui n’a qu’un oeil était dans le légion. Il n’a qu’un oeil car il a perdu sa prothèse à 4000 euros. Elle a roulé au sol comme un bille.Et la sécu n’a rien voulu savoir. On doit en décembre lui re-fixer un truc avec des vis. Pour le moment , pansement couleur chair qui cache l’entrée du cerveau. Pendant ce temps là, passe derrière-lui un type qui sort d’un sac plastique une poupée gonflable dégonflée… Puis il la roule et commande un hamburger.

Eh ben.

J’adore George Sanders

lettre kremlin

Je suis un peu nulle pour installer le plug-in Members et rendre mon blog privé.

Oui je me dis que décidément ce sera mieux avec un mot de passe.

Hier U. vient dîner. Il arrive au milieu de Lettre du Kremlin. C’est un peu confus ces histoires d’espion, mais j’adore.

Un des plans qui suivra plus tard est un corps qui saute ( est poussé ) d’une fenêtre et s’écrase. une pelote de laine rouge roule au sol…

Promenade au Palais-Royal. Ce jardin est une splendeur.Je ne m’en lasse pas.  Les fleurs qui y poussent ont tout le charme du ” ça a poussé par hasard”.

Ombre au tableau, les horribles sculptures ( pierre de Volvic hahahah !!): Une pierre dans mon jardin. Ca craint. Si j’étais un jardin je manifesterais pour que rien ne s’y passe jamais. Les bancs, les arbres, les fleurs, oiseaux et terrasses . Stop.

Au café Nemours , les crêpes n’étaient pas bonnes du tout.

J’aime le hall de la Comédie Française. Calme et paisible. Un type ennuie la caissière en lui racontant des tas de choses stupides ( je m’approche ) :

— En somme, les pensionnaires sont de petits fonctionnaires. Je suis moi-même une personne de la culture et j’ai connu la doyenne… et Bla et Bla. J’ignore comment la dame a tenu le coup. Il s’est écarté puis est revenu à l’attaque au guichet d’à côté, s’enroulant dans des remerciements qui n’en finissaient pas.

Mot de passe:

Ou pas. Mon coeur balance. Raconter ma vie, and who cares, où me cacher tel Diogène dans mon petit tonneau!!!! Ah, quel dilemme.( Oh??? Ca ne s ‘écrit pas dilemne?????)

Ca change tout.

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 To tell or not to tell ? F&W

Notes Pathé/ virages sur Mordançage

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In the early years of the twentieth century, the largest film production company was the Société Pathé Frères (Pathé Brothers Company). Founded in 1897, the company was at its height in 1920s when it unveiled the first home movie projector, the Pathé Baby. To accompany Princeton’s Pathé Baby film collection, we have acquired one of the company’s first publications explaining the secrets of processing “virgin” film. Plates offer incredible images of the mass production of thousands of silent movies, including the first newsreels, sports films, and animation. 107 examples of actual celluloid color film have been mounted in each volume.

Le village des damnés

Les enfants des damnés

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“La bêtise n’est pas mon fort”

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J’ai bien souffert hier pour faire un DVD à menu avec Compressor et DVD studio pro. Je ne me souvenais plus des manip à exécuter qui ne sont pas si compliquées, même pas compliquées du tout. Bref. Flore blindé, pas de personnes dignes d’être décrites: Un fille attifée d’un robe rose élastique comme un chewing gum. Le tout moulant et malgré la minceur du modèle, insistait sur la cambrure et un ventre en avant. Suivez le squelette ondulant. Bref ridicule mais pas intéressant. Quelques enfants ( le dimanche étant plutôt leur jour, ce qui faisait fuir Albert Cossery , et on le comprend. Je n’ai rien contre les enfants , mais ceux-là, si !!! )

Je poursuis la relecture de Monsieur Teste ( que j’aime vraiment beaucoup- ce qui est dit sur le voyage vers Paris dans ” Lettre à un ami ” est magnifique et relis aussi des morceaux des “Contes d’un buveur d’éther “. J’aime beaucoup Jean Lorrain. C’est un peu boursoufflé mais les images me plaisent: Masques qui cachent des visages disparus, tentures, nuit qui mène on ne sait où, amis qui soudain ont une voix si étrange que l’on doute de leur … de leur quoi? De leur chair, de leur corps … Heu… Heu.

Un tout petit livre de Valery est arrivé aussi, je ne sais plus quoi sur l’intelligence-c’est une conférence. En feuilletant on y lit les mêmes plaintes qui sont parfois les notres: La latin et le grec, l’enseignement, le monde qui change si vite ( l’électricité, les rayons X , la radio !! )

Bon sinon quoi. Vu Jules Benchetritt à la télé, d’un oeil hier soir. Je l’avais dans mes bras il y a bien longtemps. Marie était à l’ombre, et S. aussi. Ils étaient très beaux dans cette chaleur avec ce nouveau bébé. J.L était arrivé avec un vélo électrique. C’était dans le Sud je ne sais où.

Sinon quoi… Michel Onfray est devenu le salaud de service si j’en crois libé survolé. Faut pas exagérer quand même. Tiens je n’ai pas commencé ( en parlant de ça ) les livres de Pierre Hadot que ne n’aurais pas connu si je n’avais écouté France-Culture. Et puis il est quand même plus intéressant que / je ne trouve pas son nom / La fille là, qui sort un roman par an et qui adoooooore le champagne.

Sinon quoi…

“Et Moi! que je déchire, et que je nourris de sa propre substance, toujours re-mâ-chée, seul aliment pour qu’il s’accroisse ! “

Extrait du log-book de PV

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Tous les cahiers sont sur Gallica. C’est super beau.

Gallica c’est l’horreur car on ne peut plus s’en sortir ce qui est mon cas. Une heure pile à naviguer dans des images qui vont des bijoux à des revues concernant l’hypnose et des images étranges…. S’agit -il bien d’une scie. S’agit il bien d’une tête. On dirait un numéro de magie mais j’ai bien peur qu’il ne s’agisse d’un sorte de trépanation. Hum. Ne trouve plus l’image ( évidemment ) :

gallica diamants

les bijoux

catalepsie

Premier groupe de fascinés en catalepsie et de ” file en aiguille” : Jules Bernard Luys

hypnologie

les machins pour hypnotiser

appareil contension cranienne

et l’image étrange en bas.

Tse-tse

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Terminé la Bible de néon. C’est un très beau livre, grave et mélancolique écrit par Toole à 16 ans. Je l’ai presque mangé d’une traite: La maison de la colline est envoutante, posée sur la glaise et la “cendrée “,entourée de pins, dominant la ville et sous le ciel. Au loin, la Bible lumineuse.

Ce qui est passionnant c’ est la manière de décrire les gens : La formidable Tante Mae, la mère et sa photo du cimetière militaire qu’elle ne lâche plus, tentant désespérément de trouver la croix blanche correspondant à la tombe de son mari. Jusqu’à la folie. Puis la petite ville, là en bas. Sa peur de “l’étranger”, du mal. Le pasteur, l’institutrice et le prédicateur . Main street, puis le terrain vague.Bien des problèmes ( tous les problèmes) traversent des mots simples, des situations qui ne sont jamais pittoresques et où la pauvreté n’a pas ce nom.

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Hier , je n’ai guère eu besoin de ce double chien sans tête ( je pense à ce que j’ai vu depuis la voiture alors que je rejoignais la statue dorée de J. d’Arc: Le type qui promenait au moins dix chiens- c’est un métier.) Bref hier je n’ai pas eu besoin de ce machin à poils ( j’y imagine un peu de confiture d’abricots réunissant les fils ), donc je n’en ai pas eu besoin pour lire et re-lire Monsieur Teste sur la terrasse , bien au soleil et m’y endormir, honte de honte , pendant deux heures trente. Misère.

La veille j’avais déroulé des peintures pour trouver celles que C. voulait. Puis re-rouler ( c’est l’horreur ça ) puis aller au garage pour une nuit. Et le matin filer chez Marin à l’autre bout du monde. Il faut que je me calme quant aux formats. Cette fois ci: 260 X 400. C’est abuser. Et il y a pire ( 300 X 800 ).Passage rapide chez Uniqlo/ collection Lemaire. L’angoisse, la queue, la Bérézina: Un tas de fringues manipulées de façon frénétique. J’attrape par l’oreille ce que j’avais repéré avant d’y aller et me sauve en bas pour essayer rapido entre deux rayons. Ouf.

Renouer avec ses bras, ses jambes etc. L’été à travailler chaque jour n’a pas été favorable à ça: Pas de vélo, très peu de natation, à peine de footing. Total, la peinture m’a eue comme d’habitude et je ne me sens pas bien.

Remède:

Mercredi soir essai d’un cours de yoga ou D. m’emmène. Pas mal. Si on laisse faire. J’en sors groguie ( ortho ?). Et jeudi matin, changement d’ambiance, barre au sol pendant une heure trente aussi, avec une danseuse de toute évidence classique. Hou lala. Mais même si malheureusement je n’ai rien d’un petit rat, je suis en moins mauvaise forme que je ne le pensais. Coup d’oeil dehors. Il fait gris-gris.

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