Tædium cellæ / L’horreur de la cellule

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L’autre Chartreuse. Celle de Montrieux. Moins spectaculaire, plus encaissée que la Verne mais bien cachée aussi. Il y a des troupeaux de chèvres et des chiens. On ne croise qu’eux. C’est comme une ville miniature que l’on devine. On ne voit pas grand chose derrière les murs. L’église au centre…Je lis que les moines jeunent de Septembre à Paques ( un repas par jour, pas de viande ) , se promènent autour de la chartreuse le Lundi après midi. Pas de télé, pas d’internet. Visites une fois par an. Ca me fascine cette vie d’ermite

Les moines ayant adopté un mode de vie contemplative et érémitique, vivent chacun dans un petit oratoire. Ils consacrent leur temps aux offices, messes et vêpres, partagés entre le silence, la méditation, la lecture spirituelle, l’étude, un peu de travail manuel. Le jeûne commence en septembre et finit à Pâques. Ces moines ne mangent qu’un seul repas par jour et pas de viande. Leur costume est une robe blanche surmontée de la cuculle (une espèce de scapulaire descendant jusqu’aux genoux). La cellule du chartreux est très exigue. Chaque cellule consiste en un pavillon à étage entouré d’un jardinet, où le Moine peut travailler. Le rez de chaussée de la Cellule sert d’atelier, l’étage, divisé en deux pièces offre un « Ave Maria » (ainsi  nommée la première pièce, ornée d’une statue de la Vierge, devant laquelle le Moine s’agenouille  et un «cubiculum» ou chambre : c’est ici que le Chartreux fait oraison, récite une grande partie de l’Office, prend ses repas, étudie … et dort.
 Le Monastère a une relative indépendance vis-à-vis du monde extérieur. Les Frères exécutent les tâches dans des ateliers équipés de façon tout à fait moderne : forge, maçonnerie, menuiserie, électricité, pour le quotidien : cuisine, buanderie, couture, boulangerie…ou encore, dans le secteur agricole : potager, vigne, verger. Dans une existence aussi remplie, il est aménagé des temps de détente.  Chaque jour comporte quelques moments libres. Le Dimanche, les Pères se réunissent en récréation au début de l’après-midi. Le lundi après-midi, ils sortent pour une longue promenade qui les conduit vers la forêt et les collines voisines.

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Repas à Sainte-Anasthasie et un dernier verre au bal de Gonfaron.

LA VERNE

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Je n’étais pas allée depuis des années à la Chartreuse de la Verne. Il y avait alors une piste pour les 6 derniers kilomètres et c’était plus une ruine qu’une Chartreuse.C’est un endroit époustouflant . Sa localisation en plein dans le massif des Maures est dingue d’isolement. Le soir c’est sublime. J’ai vu un drôle d’insecte avec deux fois deux points jaune citron sur le dos. Et une moniale tout en gris. Des plantes que je ne connais pas. C’est immense . ( C’est un peu trop beau comme restauration à mon gout ) . Je n’avais pas oublié la porte de pierre verte, la serpentine non? . Oui. Il y a un lac pas très loin. des chataigneraies, des chênes, des pins. Au loin en hauteur une vigne. On voit la mer et un bateau blanc disparaitre aussi vite que je l’ai aperçu derrière les collines.

On n’en finit pas sur ces routes ( Collobrières ). C’est la Corse dirait-on.

On rentre vers 2Ih. Je fais griller des sardines que nous mangeons après la soupe au pistou des voisines. C’est bon. Je me couche tôt.

La Chartreuse de Montrieux n’est pas si loin . J’aimerais la voir.

10

Fin de la deuxième peinture qui m’a donné du fil à retordre. Courriers qui arrivent : Banque et truc et trucs qui me font flipper. Succession etc.

Piscine ce matin. Des tomates, des tomates et encore des tomates.

Triste cet après-midi. Je pleure dans les vignes. Le raisin sera bon.

25 JOURS

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La famille Aubrey / Fin

La première grande peinture est terminée et déjà recouverte sur le mur par une autre toile. J’ai envie de travailler. Je suis rassurée. J’avais peur d’être paralysée. Non. C’est plutôt le contraire. J’ai toujours l’impression d’avoir au -dessus de la tête une épée de Damocles- quand vais-je me scratcher?? Ce soir Martine passera prendre un verre. Mal de dos et osteo cet aprem. Je peux tout faire mais m’asseoir et me lever d’une chaise me donnent 50 ans de plus. Je suis bien au hameau. Je lis. Je n’appelle personne. Je regarde et re-regarde les messages qui me font du bien.  Suis invitée là et là mais n’y vais pas. “Viens te baigner”… C’est gentil. Hier la pizza aux Mayons. L’inquiétude des attentats. La plage de Pampelonne crispée. Alerte rouge… C’est vrai que tout cela est effrayant. Puis les amalgames…

Egorger…

—Vous voulez des tomates???

Les fruits et légumes poussent sur la petite table de la terrasse et aussi la confiture et l’huile d’olive. Je mange peu. Je donne le morceau de pastèque qui reste aux poules. Le temps passe trop vite. Le mien contrairement à celui d’Emilio qui se plaint d’après-midi trop longues. Je l’engueule. Puis tente de le rassurer. C’est terrible de s’ennuyer. Avec R. on ne s’est jamais ennuyés une seconde, quelque soit la situation. A deux en tout cas jamais. Quelquefois, invités dans des machins qui ne nous correspondaient pas, c’était plus dur, mais on s’en moquait. Ce qui va être difficile, c’est de pousser la porte et de ne plus dire:

—T’es là? T’es où?

—Là

—Où?

Je pense à lui et m’en veux de ne pas être restée la nuit du 1 Juillet. Il m’a dit va… Et à 22h30 je suis partie. J’essaie de chasser cette idée. Mais elle revient. Je ne l’ai pas revu.

La famille Aubrey/ Fin.

Quelle délicatesse ont ces personnalités !. Des très beaux personnages. Le père à interpréter serait merveilleux. Qui? Et le point de vue d’enfants jamais mièvre évidemment, singulier. La musique toujours. Les animaux absents, Kew gardens, la description des fleurs/ Je n’ai pas le livre sous la main/ la maison, les portraits, les vêtements, la morphologie de chacun… C’est comme une eau fraiche dans la quelle on remue doucement les pieds-petits battements- à l’ombre en fixant le vide. Le piano , le violon…

25 JUILLET

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Lac de ? au loin en descendant de ND des Anges

“J’ai quitté la vie normale et productive depuis si longtemps qu’on peut me compter comme une âme morte, une personne enterrée, une sorte de ruine qui ne vit que des souvenirs et disparaît comme un crépuscule morose à jamais…”

Voilà. Départ de V. Je suis seule. Café sur la place.

—Je peux en boire un avec vous?

—Non, ai-je répondu. Je n’ai pas envie de parler. Je lis. La dame a fait un peu une drôle de tête. Je lui ai demandé de ne pas m’en vouloir. Le clan des veuves, merci. Puis la lecture du Monde et de mon livre La famille Aubrey c’est sacré. Je lis l’article de Dagen sur l’expo actuelle à la Maison Rouge. Ce biologiste Russe dont je ne mémorise pas le nom et qui a vécu en HP. Les oeuvres sont magnifiques de fraicheur, d’inattendu. Ca fait du bien.

Le spectacle de Johnny Vegas était très bien dans le genre été au village. On n’est pas restées longtemps. On a ri. C’était intéressant côté public. Un sosie est toujours quelque chose qui met mal à l’aise et qui fascine. Quel drôle de truc d’être un autre. Le devient-on parce qu’on a une réelle ressemblance, ou se fabrique t’on cette apparence parce que cela semble possible de se métamorphoser. Sais pas.

Tout ce que je ressens est bizarre. Je ne me sens pas si mal , avec des pics de tristesse, et un peu comme somnambule.V. a été d’une grande aide, tout en légéreté, comme si moi, je lui rendais service. Je l’ai emmenée hier à ND des Anges. C’était couvert mais splendide au loin les iles. Puis à nouveau le crocodile suspendu, le prieur en gris bleu qui passe par là. Les ex-votos. Comment ai-je pu grimper ça à vélo. Mystère.

Départ pour la piscine. Il faut que je reprenne cette discipline de sport. Pour mon bien être, pour me fatiguer et dormir. Cette nuit a été agitée. Les autres défunts rappliquent . Mon père , ma mère. C’est drôle. Sans doute une sorte de solidarité de fantômes.

Mon nouveau chien invisible mais Blanc-Neige s’appelle Wifi. Ca fait beaucoup rire les enfants ce chien qu’on ne voit pas. Un peu comme les chevaux du livre. Ils le caressent, lui disent donnent la patte, fait la belle, fait la marmotte.Ils l’enjambent quand il est dans le passage. Là je les entends au loin, piailler  dans l’eau d’un petit bassin qui les enchante comme ne le ferait peut-être pas une grande piscine.

Seule dans l’eau à la piscine municipale. 1000m. Palmes.

Tout gris orageux. Eclairs. Lourd. Je ne vois pas grand-chose dans l’atelier.

Eteindre l’ordi.

Maintenant.

UN FEU DE JIVARO

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Emilio

Après une sorte de paralysie de la mémoire, des choses commencent à apparaitre… Le feu de Jivaro . Tu avais dû dire ça en dormant et j’avais éclaté de rire, te répétant le matin cette invention qu’on citait souvent par la suite. Que veux-tu faire?

—Je ne sais pas…. Un feu de Jivaro???

Rires

Coup de fil de Benoit: Tiens le coup!. Je réfléchissais à cette expression hier. Tenir le coup… Hum. D’où ça vient….

Edouard a voulu voir l’atelier. Il m’a dit qu’il avait lui aussi plein d’idées. Puis on s’est battus avec un bâton en criant.

Le numero de Depardieu

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Il y a eu  des choses inconcevables , inconcevables à faire rire. La dernière étant celle d’hier. J’envoie une photo  de l’atelier à X. On y voit  deux toiles blanches: Une agrafée et l’autre au sol. La réponse est:

—Cette photo est troublante.

Je réponds: Pourquoi?

Attention/ Attention….

—”Parce qu’on dirait un linceul »…

Elle est pas belle celle-là???? Merci les amis de me maintenir la tête hors de l’eau.

Oh putain. V. éclate de rire en voyant ma mine défaite , assommée que je suis.

Il y a eu d’autres exemples du genre.

 J.L est un vieil ami de R. mais on l’évite depuis pas mal de temps. Il est devenu mytho et pénible.Il va faire un film, il a les producteurs…

Le lendemain de la cérémonie, le telephone sonne.J’entends:

—Qui est a l’appareil?

Je réponds, jean-Louis c’est moi , Helene bien sur. Apres une phrase où il évoque ma peinture il me dit:

—Aurais tu la gentillesse de me donner le numéro de Depardieu.

Je laisse un temps de silence ( temps nécessaire pour que tous les nuages les plus noirs de ma colère se rassemblent en une boule agressive, criminelle, mauvaise, toxique etc… )

—Tu ne me demandes pas comment je vais? Tu ne me demandes pas si je suis triste. Tu ne dis rien d’hier? Je t’ai aperçu… Ca ne t’intéresse pas?

Quant à Depardieu, j’ai deux réponses. 1/ Je n’ai pas le numéro donc je ne te le donne pas. 2/ Je l’ai, ce qui est le cas, et je ne te le donne pas.

Maintenant je vais raccrocher et tu vas remballer ton indélicatesse. C’est dommage.

J’ai raccroché. Il avait déjà , m’a t’on dit appelé le matin.

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Ce matin Juliette la doyenne est passée à petits pas avec sa canne.

—Ca va Juliette?

Elle ne s’arrête pas et répond:

— Eh Oue… Quand ça va pas on pousse un peu , et comme ça ça va toujours. Ben oué.

Il faut entendre ceci avec l’accent adéquat.

Entendre ça c’est comprendre que c’est elle qui a raison. Même si parfois.

Premier marché du Jeudi sans…

Hum…

J’évite la boulangère, m’encadre l’ancien boucher et son oxygène qui me raconte son cancer-Merci-Condoléances. Parle avec ??, qui me dit:

—Ca m’a fait un coup d’électricité dans le corps quand j’ai lu ça dans le journal.

La saute-brega ou bruga???

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Juliette, la doyenne du Repenti

Juliette est une Saute-brega , c’est à dire qu’elle n’est pas d’ici mais du village Les Mayons. C’est très loin, au moins à 10 km dans le massif.  Les natifs des Mayons sont grands et sautent avec leurs longues jambes par dessus les bruyères. Je ne sais pas si c’est l’air des Maures qui conserve mais elle marche vite, lit toute la journée et est assez insolente. On rit en la regardant aller et venir. C’est incroyable une telle silhouette pour nous Parisiens.

Hier la mer. C’est bon de nager. Ca vide ma tête vide.

Un verre sur la place de Gonfaron qui n’a plus le même attrait. En rentrant on est coincés entre des camion d’un petit cirque qui va aux Mayons. On roule au pas. Les vignes sont magnifiques et ici on ne risque pas de trouver un touriste. Zero piscine sauf la municipale qui est déserte comme chaque année entre midi et deux.

J’ai recommencé à travailler sans grand entrain je dois dire.

J’ai commencé la famille Aubrey qui est une écriture délicieuse. Merci A.

Nombreux messages auxquels je ne réponds pas. Pas envie de parler. On verra après. On me reproche gentiment de ne pas donner de nouvelles. C’est vrai. Mais c’est réconfortant ces petits signes même si je ne réagis pas. C’est en fin de journée que j’ai le blues. Un livre et ça passe un peu.

Evidemment même si je ne fais pas une tête d’enterrement, je ne suis pas spécialement joyeuse. Les gosses doivent sentir ma disponibilité moindre.

Piscine avec les petits. M. me dit que cette photo lui fait penser à notre grand-mère. Effectivement sauf qu’elle elle ne mettait pas de foulard mais une feuille de rhubarbe pour se protéger du soleil.Elle avait elle aussi un accent à couper au couteau.

Je retrouve un bout de video: Roger en train de rire avec Belmondo et ça me fait plaisir. Marielle arrive vers la fin. C’est très court, très joyeux.

20 jours sans se voir.Putain de cadeau d’anniversaire que tu m’as fait !!!!

brouillon retrouvé. 25 juin

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Ca c’est ce que je voulais envoyer mais c’est déjà du passé et ça ne m’intéresse plus.

Cette colère a pu me distraire de la gravité de la situation.

Impossible de lire même la presse la plus stupide.

Brexit brexit brexit

Les matins au reveil sont difficiles. Une foule d’images, des mots déplacés, effacés, recollés. C’est infernal le cerveau.

Pas mangé depuis avant hier midi, un vague sandwich au jambon , à A. En faisant l’inventaire. Suite. Chaleur terrible dans l’atelier.

Passage aux impôts à A. Oh là là j’y comprends rien. La dame ne doute pas de ma bonne foi quand elle voit un petit sticker dans mes papiers: L’état te doit 1962 euros.

Ca dort depuis un an. Elle me dit après avoir tapoté:

—Effectivement.

Faut que je fasse ce machin pour les portes ouvertes. Je vais annuler le tennis. Hier soir en rentrant, passage aux Artistes. J’y bois 2 bières avec des habitués. La conversation n’est pas des plus intellectuelles mais on rit et ça fait du bien.

Bon. j’essaie de travailler.

France Culture m’a appelée en vue de l’émission. Impossible pour moi de me concentrer sur quoi que ce soit en ce moment. J’enverrai un mot à Veronique.

J’ai peur.

After

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Emma, Noa, Edouard m’embrassent

Tout ce que je sais c’est que je n’ai pas envie de trop parler. J’ai l’impression d’être ici depuis longtemps et le passage par notre école a été étrange bien sur.

Aujourd’hui, tout à l’heure je vais ouvrir l’atelier et tenter de me remettre au travail. Je ne sais rien dire de mon état. Comme si je n’étais pas moi. Ou comme si une seule partie fonctionnait. Ou aucune.  Je ne suis ni vraiment triste, ni gaie.Je ne suis rien.  J’ai pu pleurer. Je me revois en sorte de zombie juste après. Comme si je n’étais nulle part et ne m’adressais à personne. Mécanique. Presque. Oui je réalise. Je l’espère. Bon. Merde.

Et ce hameau qui ne bouge pas, cet endroit incroyable et hors du temps. Il manque les chantonnements, la grosse voix, les exclamations. Pour le moment c’est comme si j’étais partie quelque part, seule pendant 17 jours.

Je poursuis le livre commencé à l’hôpital. Pas un livre excellent dans la collection Rivages/ noir. Mais un livre qui prend mon attention. L’homme aux lèvres de saphir de Hervé Le Corre. Acheté d’occase en face de Saint-Antoine. C’est une sorte de variation Lautréamont / Ducasse, primé au festival de Cognac en 2005. L’idée est bonne. Le style un peu conventionnel peut-être. Mais il m’a accompagnée dans la petite chambre.

Le prochain sera La famille Aubrey de Rebecca West: { “J’écris pour savoir ce que je pense » } que A. m’a offert.

ECRIT EN JUIN

Roger sacem juin 2016

Dernière photo de RD à la Sacem en juin

Je retrouve ça:

Je passe mes journées là-bas. Il y a aussi un jardin, des bancs. Dans la chambre, la perfusion fait blub blub doucement. Je suis près du lit. Je lui tiens la main. Les infirmières passent et repassent. Elles sont exceptionnelles.

On a décidé que l’antenne que l’on voit du lit là-bas sur le toit, c’est Don Quichotte. C’est vrai qu’il lui ressemble avec sa lance et son bouclier. Je lui dit qu’il est Sancho et que DQ le surveille.

J’ai l’impression d’être confinée là-bas. Pas d’air. Des masques. Se laver les mains.

J’ai un poids sur la poitrine. J’ai une sensation de faim et ne peux rien avaler. Un bout de pain. 15 jours déjà. Je suis très pessimiste. Je me prépare.

Il le faut. la vie est comme ça. Se préparer à tout. Y compris ce qu’on ne peu prévoir.

Juillet dégueulasse. Il y a deux ans il y avait l’image de la mer. L’Escalet. Le Repenti. Le Repenti !!!

Je ne sais pas quoi faire de moi.

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