Travail remède

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Ce dessin est mon premier aux Beaux-arts d’Amiens, dans le cours de Mademoiselle Boucher!J’avais 12 ans et me

 Suis du matin au soir dans l’atelier. Tout ce que l’on avait apporté en camion à ranger. Monter descendre l’echelle des dizaines de fois pour stocker les éditions, les catalogues etc. Les costumes là, les masques avec. Ça avance doucement. Les cahiers, les photos, les courriers.

je retouve le livre de reproductions que je feuilletais sans cesse a 15 ans et quelques livres d’enfants. Un livre en anglais sur la litterature anglaise. Moi en communiante, des gens que j’ai oubliés.

Jour de marché. Temps superbe. Un garçon me tire la langue et je lui reNvoie avec les interêts puis je le balance et il est paralysé: tu tires la mangue toujours?

Le père l’engueule. Je souris de ma méchanceté .

Cest vrai que je suis plus reactive et qu

il ne faut surtout pas me chatouiller la moustache. Je suis seule à la maison et bien.

A suivre

Pas de reseau/reprise le 4 septembre

Ici c’est le désert internet. La clche de la collégiale sonne midi. Du vent. Hier, pluie et 12 degrés. Ici, c’est plus âpre. Plus froid. Le matin j’ai un peu de mal à l’allumage. Les pollars me sauvent l’esprit. Seule depuis ce matin. Beaucoup de travail de rangement à l’atelier. Je retrouve mon carnet de Rome .

Je me sens bizarre. Plus “riche”qu’avant comme si désormais nous étions deux dans ma seule personne. Ou comme si desormais j’étais avec toi quelque par ailleurs. Je suis assise au soleil. Je pleure. Puis je vais me remettre au rangement.

Escargot avec une paillette/ Partir

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Je n’ai pas envie de partir. Ca me pèse terrible cette année de quitter ces moments apaisants, tranquilles, chauds. Les voisins discrets mais présents, les tomates, le café de la place.

J’appréhende un peu là-haut. Mais bon. Il y a aussi là-bas des fourmis, des papillons, des sauterelles. Et 10 degrés de moins c’est certain.

Les enfants comme chaque année m’ont aidée à rouler les peintures, ce qui est toujours un pensum. Là je suis seule dans la voiture. Je préfererais ne pas avoir tant de place.

Hier soir sur la terrasse Feles, un grand apéritif avec des choses délicieuses. Des tas de petites choses savoureuses puis des crèmes caramel, des pêches melba avec de la vraie chantilly. Du limoncello.

Puis j’accompagne les enfants à leur campement sous les étoiles. Mon polar et une nuit moins calme. Rêves. R. Il fait frais. J’adore dormir la fenêtre ouverte et avoir à peine froid vers 4 heures du matin.

nature

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Camouflage: La sauterelle est dans le rectangle noir. Même couleur que les herbes. Incroyable. Les micro-escargots du dessous: Les fourmis transportent des petites billes blanches qui sont des oeufs d’escargots. J’adore regarder tout ça et filmer les fourmis, les fourmis ailées et leur chargement.

Avant de repartir on est allés sur la tombe de Madame Feles. Hier soir chez Nini pour une grande table familiale en pleine nature ( un renard là-bas, regarde ) et tout à l’heure aller à Lorgues pour embrasser Bruno, le géant Bruno qui m’a dit avec son accent bien fort du midi: Roger ça me fait chi-er  . J’enverrai des fleurs mais je ne mettrai aucun mot .

Bohringer lui aussi a respiré dans le téléphone, un allo oué éraillé et rien, ce que je comprends assez bien.

Lundi , quitter la maison.Je n’en ai pas envie. Le temps a passé vite. Comme chaque année. ce soir la dernière fête sur la place et Lundi en route.

 

Repenti les derniers jours et une fourmi

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Bientôt c’est fini. Le premier été sans. Je repense à J. qui avait fait le tour des endroits sans W. Refaire tout , repasser partout mais seul.Belle promenade hier dans les bois entre Gonfaron et Flassans. Il y a beaucoup de toiles d’araignées très grandes accrochées dans les buissons et là ce doit être du poil de je ne sais quelle bête mais qui plait bien à deux grosses fourmis.Il y a bizarrement des sapins dans cet endroit, des sapins comme à la montagne. Des chardons, des plantes que j’observe. Je vais commencer ma période « herbier «  dirait-on. Puis la place, toujours la place.

Je ne sais pas si j’aurai le temps de terminer la quatrième peinture.

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Hier soir, je pleure.Rêves. Exposition. Je pars, déteste les gens qui composent l’assemblée. Des ascenseurs, ma chambre dont je ne trouve plus le numéro, CR, un truc que je fabrique. Je n’ai rien pour l’exposition, et en plus j’ai cours. Bref, le rêve inintéressant. Avec la réapparition de quelqu’un dont j’ai déjà perdu le nom et que j’ai rencontré il y a 100 ans. Quelqu’un que j’ai à peine connu, qui ressurgit comme cela avec son vrai nom , c’est bizarre quand même . Il a eu une courte résurrection, et a replongé dans la famille des inconnus. Vivant quelque part ou mort pour toujours. C’est la même chose finalement.

Un mois

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Le kayak à l’Escalet c’est comme une potion magique. On est seul sur l’eau , on rame et on ne pense pas. C’est magnifique à 9h le matin. Une douche à l’instant / je retrouve cette sortie de bains de R.

Un short et au boulot.

Emilio vient sur la terrasse et nous raconte des histoires.

Il ne se passe rien ici comme d’habitude. Il fait chaud comme d’habitude.

Concours de pétanque ( national!!!) à Gonfaron. Jamais tant vu de monde. Que c’est emmerdant la pétanque. Ca m’intéresse autant que le golf, la harpe et le hand-ball.

J’ai fini le livre que m’a gentiement offert M. Le sujet est intéressant mais le style ne l’est pas.  Robert Hasz . Je dirai que c’est appliqué, académique et vaguement ennuyeux. Cela veut être un roman initiatique. Bon. Oui ça l’est mais de façon caricaturale. Ca me donne néanmoins envie d’en savoir davantage sur les Jésuites au 18eme.

En 1768, les savants du monde entier s’organisent pour observer depuis différents points du globe le prochain passage de Vénus devant le Soleil. Maximilianus Hell, éminent astronome à la cour impériale de Vienne, choisit János Sajnovics, un jeune jésuite, pour l’accompagner dans son voyage jusqu’à Vardø, en Laponie, afin d’étudier le phénomène.

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