And The Villain still pursues her

zspd2di

Réunion hier à la Maison Rouge. En repartant je regarde assez longuement les manèges place de la Bastille et le train fantôme tout pourri surtout. les personnages tournent comme dans une horloge astronomique monstrueuse, ils sont rafistolés. Le grand squelette en imperméable n’est pas très présentable. Les autres ont le visage arraché par des coups de couteau criminels, un monstre grimpe à la corde et ça m’muse. J’irais bien faire un tour là dedans mais j’ai toujours eu la trouille des trains fantômes, du gorille à Amiens qui apparaissait accroché à une voiturette et qui ébouriffait les passages. J’ai souvent pensé à ce mec déguisé en singe et qui passait sa vie dans le noir.  Seul le train fantôme de Sturtevant au MAM , m’a été possible et encore j’ai hésité. Bon je regarde le grand machin qui tourne sur un axe, si haut et les gens ont la tete en bas. Je pense aux photos de Diane Arbus.

Je file au BHV acheter des Posca et un taille crayon pas trop nul. C’est pénible Noel. Le monde. Je passe devant je ne sais quel marchand de chaussures qui me fait un effet Pavlov. J’avais reçu devant sa vitrine un appel de l’opéra du Rhin, intéressé par ma pièce sur la guerre de 14 ( Il y a plus de 10 ans ) et je n’ai jamais rappelé!!! Hihihi. R me disait qu’il fallait y retravailler puis bon, j’ai laissé tomber. Faudrait s’y pencher à nouveau comme on dit. S’y pencher. Il y a pas mal de trucs sur lesquels je dois me pencher.

 Et le matin j’ai fait quoi? J’ai dessiné je crois et fini de le roman de l’étudiant. Il faut le retravailler, il perd son sujet en route, le titre n’est pas bon et la fin non plus. Mais l’ensemble est vraiment plus que bien.

Maison des Metallos hier soir pour voir Trauma, magnifique pièce bouleversante grâce à l’interprétation des deux filles. Je ne connais que le nom de Julie Dumas et pas celui de l’autre.

Un type baille bruyamment à 3 reprises et je lui règle son compte à la sortie. Il s’excuse.Il me dit je ne me rends pas compte je suis fatigué.Je rétorque qu’on est tous fatigués et que c’est inacceptable. Il se confond à nouveau en excuses. Bref.J’appelle ça le syndrome du gratte couilles ( pardon ) quand les gens ne savent plus s’ils sont chez eux devant le télé où dans un espace public.

Puis au moment où je rentre dans le métro , on décide qu’on boirait bien quelque chose et on va rue de Belleville dans un Bar à vins grand et sympa. La terrine n’est pas aussi bonne que celle que vient de cuire C. au BAr des Artistes ( terrine de sanglier ) mais bon. La charcuterie et le fromages se laissent taquiner.

8h30. Au boulot.

Info presse du jour: “Barack Obama n’a pas fait de détours, vendredi, lorsqu’il a évoqué les cyber-attaques qui auraient faussé le résultat de la présidentielle américaine.”

Un cravate au coffre

burroughs

Voila la vie et notre vie. T .a perdu son père.

Je l’appelle tard et il me raconte. Moi j’arrivais d’en face ou BB nous avait invité pour son anniversaire. Il est arrivé impeccable comme toujours avec une cravate piquée de petits diamants, il dit que ce sont des vrais et qu’il la met au coffre. J’imagine la cravate esseulée dans le noir du coffre , invisible et qui ne se manifeste que par ces petits cristaux lumineux. Aujourd’hui il doit recevoir un chapeau ( il dit fapo ).  Je lui fait remarquer qu’il boit uniquement de la bière au bar. C’est parce que dit-il il n’en peut plus du champagne ( le fampagne ). Son ami était comte ( dit-il ) mais là il dit « mon gardien ». Puis à ma question:— Tu vas à quel pressing mon BB pour avoir des chemises si blanches , il s’esclaffe. C’est moi ( F’est moi ) . Il me dit en riant comme un enfant qu’il a huit fers à repasser. Puis il sort de son sac une veste rayée pour C. Lui est en Paul Smith ( maintenant  quant il arrive le replie le devant de ses vestes pour voir la marque. C. est aplati à l’entendre/ Pas de rire  mais c’est vrai qu’il n’est pas déçu

Bon je file au moment où arrivent deux types qui ont des têtes d’acteurs porno sur le retour. Cuir blanc. Une black déjantée entre en piste. Je me sauve.

Je poursuis la lecture du roman d’un étudiant de 5e année.

Quant à l’image de Burroughs et ce qui est écrit, je pense qu’on pourrait aussi dire le contraire.

Info presse du jour:” Le Kremlin a sponsorisé l’édition 2017 illustrée par douze jeunes femmes, à la gloire de l’intervention de Moscou en Syrie.”

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