Notes

Arthur Koestler

L’Étreinte du crapaud, dont l’enquête frissonnante retrace le tragique destin du biologiste autrichien Paul Kammerer, et Les Racines du hasard, une excursion scientifique dans l’univers de la parapsychologie.

Chapitre 1 

Le 23 septembre 1926 au début de l’après-midi un cantonnier trouva sur un sentier de montagne en Autriche un cadavre bien vêtu, en complet foncé, assis, le dos calé contre la paroi verticale d’un rocher, la main droite tenant encore le pistolet avec lequel l’homme s’était brûlé la cervelle. Une des poches du veston contenait une lettre adressée « à la personne qui trouvera mon corps » :

Le Dr Paul Kammerer demande qu’on ne le transporte pas chez lui, afin d’épargner à sa famille la peine de le voir. Le plus simple et le moins coûteux serait de l’utiliser dans le laboratoire de dissection d’un institut universitaire. Au fait, je préférerais rendre au moins ce petit service à la science. Peut-être mes dignes collègues universitaires trouveront-ils dans mon cerveau quelque trace des qualités qu’ils n’ont pas décelées de mon vivant dans les manifestations de mes activités mentales. Quoi qu’il arrive au cadavre — qu’il soit enterré, brûlé ou disséqué — son propriétaire n’appartenait à aucune confession religieuse et souhaite qu’on lui épargne une cérémonie qui, de toute façon, lui serait probablement refusée. Ce voeu ne traduit aucune hostilité à l’égard du prêtre en tant qu’individu ; comme tout le monde il est humain et c’est souvent un être bon et noble.

La lettre était signée Dr Paul Kammerer. Un post-scriptum demandait à sa femme de s’abstenir de porter des vêtements noirs ou autres signes de deuil.

“Lire une caverne”

Ici William vous dit par ses gestes que LN a presque arrêté de tousser.

Il dit « —A mon avis, ça y est”

Hier je devais récupérer mon téléphone à Barbes sur le quai. Je ne trouve pas mon navigo. Je ne trouve pas mon portefeuille. Je vais au métro B à pied et me dis qu’une âme charitable me laissera passer avec elle si je le demande gentiment. Ben Non. 4 personnes refusent mais je passe avec l’Anglaise qui est aussi con que son brexit/ Bref  ( je ris en écoutant Laurent Le Bon parler des nains de jardins ) Parmi les autres quatre, un sale con refuse ( moi je ne refuse jamais de laisser passer je déteste juste le mec qui te colle sans demander  ) puis cet imbécile ne réussit pas à passer. Premier portillon zéro, deuxième zéro. Il ne passe pas. Hahaha!!! ricane-je, haha . Je suis de l’autre côté et je ne le lâche plus. Alors t’es dans la merde vieux, tu passe pas… C’est bête . Et son copain qui l’attend de l’autre côté. Oh c’est bête hein? Imbécile que tu es. Quand ça ne m’a plus amusée, j’ai laissé tomber et vu mes anglais qui cherchaient leur chemin. Je leur ai dit Fuck do yo need help. Trop contente de ma petite méchanceté. Je les aurais tapé tous ces gens avec leur petit ticket. En plus j’avais mon beau manteau neuf et je ne faisais pas clodo. Bon. En fait le porte feuille était dans ma poche. Sur le retour à pieds à la maison, j’appelle MT pour annuler . Je ne me sens pas de parler, je suis fatiguée, je tousse un peu moins, mais il y a le problème du chat . Je ne peux pas risquer l’asthme.

Un bout de pizza que F. a amenée hier  et au lit. Yes le Mystère Von Bulow avec Jeremy Irons. Je perds le film en route et ne le retrouve plus. Ha non. Comment ça finit. ?

Ce matin on devait aller voir l’expo Karlsfeld.. J’annule. Me suis rendormie après avoir été réveillée cette nuit par d’horribles cris de fille sur le boulevard. Une horreur. Je ne sais pas ce qui s’est passé, mais l’angoisse. Crier comme ça, c’est une torture de l’entendre. Dans mon demi sommeil je me disais qu’il faudrait descendre pour voir. Me suis rendormie et Gabin plus son collègue m’ont montré leur carte de police et m’ont embarquée. Gabin, je lui ai dit que j’étais la femme de R et que bon, j’avais rien fait. Je me suis répété le rêve parce qu’il était bien et surtout pour m’en souvenir, puis les beuglements, les au secours, un «  ta gueule «  masculin, on repris le dessus et Basta. J’ai allumé ( c’est drôle allumé ) la radio et c’était un truc intéressant sur les Pauliciens :

“Dans ce contexte d’évangélisation et de luttes politiques apparaissent diverses hérésies, souvent « montées » de Syrie. L’une d’entre elle est celle des Pauliciens ( Cf. un culte particulier à St .Paul ?) entre la fin du VIe et le IXe siècle avec l’apogée d’un petit Etat théocratique situé dans la Haute Mésopotamie, mais dont la descendance est attestée dans les siècles suivants. Ils sont iconoclastes, accusés d’être dualistes ou plutôt « manichéens », et condamnés par l’Eglise arménienne, les empereurs byzantins – sauf par les empereurs iconoclastes – et trouvent souvent l’appui du califat arabe. Déportés en Thrace pour défendre l’empire contre les Barbares, ils donnent naissance au bogomolisme en Bulgarie et auraient inspiré dans l’espace et le temps, les Vaudois et les Cathares. “

Café et jus d’orange au café. Le joueur d’échecs est là. Il regarde Federer à Melbourne. Wah il a gagné. Je papote avec la dame du théâtre, BB passe et on se taquine, le joueur d’échecs me parle de Leopardi et du livre sur le conte d’hiver de Shubert. En sortant je salue Julien et le réalisateur, sais plus son nom demande le conte d’hiver aussi . Nom d’une pipe. Peduzzi et son manteau marron passent ( oui ils sont deux. Lui et le manteau ) le nez au vent. Dusapin n’est pas à la librairie ce matin. Mes lunettes n’ont plus de branches et j’en ai fabriqué avec du scotch.

C’est quand même passionnant ces histoires d’Iconoclastes. Il faut que je regarde mieux. Je pense bien sûr à Raban Maur.

Je ne tousse pas, à peine,  aujourd’hui c’est trop bien. TROP bien. Les oiseaux n’ont plus d’eau dans leur petite boite. Mais ils sont dingues de passer leur vie à se baigner.

Ho ils parlent de Leroy Gourhan. Hé je l’ai eu comme prof à l’école du Louvre. Avec Desroches Noblecourt. Elle je l’aimais pas. Je le savais bien que je n’y resterais pas dans cette école. Mais quand même je me revois le Dimanche chez mes parents à travailler mes notes sur la préhistoire. Ca m’emmerdait. Oh il parle. ( moi je l’ai connu en 1977 sans doute peu avant sa mort )Bison cheval/ Etroitures/ Cerfs/ Bouquetins. Lire une caverne

Je ne fais pas grand chose ( les peintures pour NY et Arco sont parties c’est fait hop )- et il y en a 2 autres en route. Les sous titrages Nicole, c’est bon de mon côté, j’ai commencé « Le Chevalier «  sous titrage/ J’ai fini le grand ( immense Dura trans de plus de 2 X 3 ) mais je le fais mieux dirait-on. Fait les sujets des BA pour le semestre. Lu . Mais ne suis quasiment pas sortie ( Le RV avec la galerie, et aller à la galerie porter les peintures à photographier .) Rien du tout le soir. ET dormir un peu dans la journée.

Leonard de Vinci et les sombres rochers/ Je plie mes reins en arc…

Tiré par mon ardent désir, impatient de voir des formes variées et singulières qu’élabore l’artificieuse nature, je m’enfonce parfois parmi les sombres rochers ; je parviens au seuil d’une grande caverne devant laquelle je reste un moment – sans savoir pourquoi – frappé de stupeur : je plie mes reins en arc, appuie ma main sur le genou et, de la droite, j’abrite mes yeux, en baissant et en serrant les paupières et je me penche d’un côté et d’autre pour voir si je peux discerner quelque chose, mais la grande obscurité qui y règne m’en empêche. Au bout d’un moment deux sentiments m’envahissent : peur et désir, peur de la grotte obscure et menaçante, désir de voir si elle n’enferme pas quelques merveilles extraordinaires.       Léonard de Vinci, Codex Arundel, 155 r°1.

Contents:Notebook of Leonardo da Vinci (‘The Codex Arundel’). A collection of papers written in Italian by Leonardo da Vinci (b. 1452, d. 1519), in his characteristic left-handed mirror-writing (reading from right to left), including diagrams, drawings and brief texts, covering a broad range of topics in science and art, as well as personal notes. The core of the notebook is a collection of materials that Leonardo describes as ‘a collection without order, drawn from many papers, which I have copied here, hoping to arrange them later each in its place according to the subjects of which they treat’ (f. 1r), a collection he began in the house of Piero di Braccio Martelli in Florence, in 1508. To this notebook has subsequently been added a number of other loose papers containing writing and diagrams produced by Leonardo throughout his career. Decoration: Numerous diagrams.

Fernand Windels

BE AWARE OF THE AVANT GUARD DOG

Quand on est malade on peut regarder la télé et s’esclaffer si pour une fois on va sur TF1 en regardant une série policière médiocre. » Les innocents ” Nul ! Nul. Tragique. La fille se fait tirer dessus et le bras est atteint. Un flic arrive avec le matos, une valise lourde et au travers d’une déchirure lui place un bout de kleenex sur la blessure. Ah yen a des splendeurs. C’est moins bien que dans mon rêve. Je passais mon diplôme des BA et il se composait de plusieurs parties dont une en rase campagne. Des champs de Picardie. Une voiture genre DS noire ( la pantoufle comme disait Mitterrand ) à toute vitesse déboule d’un chemin prend son envol et fait successivement 8 tonneaux horizontaux, si on peut dire; Sublime. Deux autres voitures noires genre Gestapo suivent , juste pour le décor. Le reste me souviens pas. Mais comment est on si nul à réaliser ce genre de séries.

Bref. La toux ayant repris, je « tourne «  ( on « tournait «  les chaines à la maison ), apparait Cyril hanouna et je veux bien rester aux portes de l’enfer pour voir chanter un enfant sous l’oeil ému et trempé des parents. Misère. Il est un petit produit déguisé, aux gestes de la télé ( je suppose des émissions et concours de chant à la con ). Out. Là un truc sur la télé des années 80. Je reste. Mais comme elles étaient moches ces images et vieillottes! C’est fou ça. C’était hier. La grande gueule de Georges Marchais et les horribles lunettes de Monrousi, Valerie Lemercier hideuse : J’en souris, comme aux couleurs criardes, à Davina et je ne sais plus qui,  à la fille de Giscard et son émission de cuisine ou plutôt de potiche de bonne famille. Je revois avec plaisir le jour des élections. Pendant que tout cela s’agite, on est dans la cuisine de FM et j’ai plaisir à m’en souvenir. Mon père que j’ai laissé à A; avec ma mère,  fait la gueule devant la télé. Je soupçonne ma mère d’être contente.

Pas toussé ce matin . C’est un complot. Donc hier jusqu’à deux heures pliée en deux de toux et pas de rire.

Mes mouchoirs en papier ne sont pas encore accrochés aux branches des arbres comme dans le jardin du sanatorium . Il faudrait que je retrouve l’extrait. Bon? Aujourdhui il faut que je sois un peu plus, comment dire, reacticve

En mille neuf cent soixante-sept, au pavillon Hermann de la Baumgartnerhöhe, une des infatigables religieuses qui y faisaient office d’infirmières a posé sur mon lit ma Perturbation,qui venait de paraître, et que j’avais écrite un an plus tôt à Bruxelles, 60 rue de la Croix, mais je n’ai pas eu le force de prendre le livre dans mes mains, parce que je venais, quelques minutes auparavant, de me réveiller d’une anesthésie générale de plusieurs heures, où m’avaient plongé ces mêmes médecins qui m’avaient incisé le cou pour pouvoir m’extraire du thorax une tumeur grosse comme le poing. Je me rappelle, c’était pendant la Guerre des Six Jours, et, à la suite du traitement intensif à la cortisone auquel on m’avait soumis, ma face de lune se développait comme les médecins le souhaitaient ; pendant la visite, ils commentaient cette face de lune dans leur style facétieux qui me forçait à rire, moi qui, à leur propre dire, n’avait plus que quelques semaines, au mieux quelques mois à vivre. Au pavillon Hermann, il n’y avait au rez-dechaussée que sept chambres et, dans ces chambres, treize ou quatorze patients qui n’avaient rien d’autre à attendre que la mort. Dans leur robe de chambre de l’établissement, ils traînaient d’un pas mal assuré dans le couloir, et, un beau jour, ils disparaissaient pour toujours. Une fois par semaine, le célèbre professeur Salzer, l’as de la chirurgie des poumons, faisait irruption au pavillon Hermann, toujours en gants blancs et avec une allure qui inspirait terriblement le respect, et cet homme très grand et très élégant était escorté presque en silence jusqu’à la salle d’opération par un essaim affairé de soeurs infirmières. Ce fameux professeur Salzer, par qui les patients de première classe se faisaient opérer, parce qu’ils misaient sur sa célébrité (moi-même je m’étais fait opérer par le médecin chef de service, un fils de paysan trapu, originaire du Waldviertel) était un oncle de mon ami Paul, également neveu du philosophe dont tout le monde savant et, plus encore, le monde faussement savant, connaît maintenant le Tractatus logico-philosophicus, et, juste pendant que je séjournais au pavillon Hermann, mon ami Paul séjournait, à quelque deux cents mètres de là, au pavillon Ludwig, qui, il est vrai, ne faisait pas, comme le pavillon Hermann, partie du service de pneumophtisiologie, et donc de ce qu’on appelle la Baumgartnerhöhe, mais de l’hôpital psychiatrique de Steinhof.

« …les disparus nous rattrapent » NS 2006

Dans la boite il y avait la lettre annoncée par V. « Et j’ai quitté l’école ». J’ai pensé que c’était dommage. Un étudiant intéressant qui part. Il y a un texte, une petite carte avec une adresse en province et une petite photo mystérieuse en noir et blanc Puis, VL ayant annulé pour cause de grippe notre rendez-vous de travail, je suis allée à celui prévu avec une autre étudiante que je devais voir Mardi. On a bu un café, un thé. On a discuté. Je la revois il ya déjà 4 ans, a 17 ans. Là elle me fait rire en disant:

— Quand je suis arrivée aux BA, oh lala les garçons avaient de la barbe et ils étaient grands. C’était des hommes, et les filles des femmes !!!”

Les PG sont vraiment differents dans la journée. Il y a le lycée, des personnes plus âgées. C’est calme et agréable pour y lire ou travailler.

J’ai un peu de peine ( n’exagérons rien ) en voyant la boutique de chaussures souvent vide, transformée en Coiffeur homme/ barbier. Barbier désert dirais-je. Le garçon qui fait le pied de grue est absorbé par son téléphone. Je n’ai vu qu’une seule fois un client dans cet endroit cosy et comme il faut, tendance.

Je tousse encore mais moins dirait on grâce à ces pilules rouges magiques. J’ai au moins dormi presque d’une traite.

 

Polar avec un tueur à gages,  allongée. Je tire à 100m en visant le nez d’un nazi et empoche le pognon. Là je vais à Cuba voir si je peux en faire autant sur Castro et son frère.  Opera. Oiseaux

 

En passant et en fermant l’ordi:

Je trouve que c’est délicieux d’avoir un frisson parce qu’on voit qu’il manque un accent sur un a et que le sens n’est plus le même par l’absence de ce petit trait; Et je ris sans méchanceté quand un type visiblement et il le dit, elevé dans une cité, avec l’accent que ça implique dit toutes les deux phrases: Paradigme et porosité !!!!! Non pas qu’on aie pas le droit mais c’est tellement appliqué ( ce que j’ai entendu sur FC) Le plus marrant damned c’est Cécile Guilbert tellement elle est pas marrante. ( en vrai c’est pire, une suffisance nom d’un renard argenté ). Je dirais qu’elle est une sorte de paradigme de l’intelligence chiante!!!!! Ben Matthieu Galey était plus méchant que ça. !!!

 

TONTHETATILOTETATOUX

 

Si seulement il n’y avait pas cette toux terrible qui m’arrache la gorge ce ne serait pas si désagrèable de flotter, de m’endormir, de regarder longueument les oiseaux. Je me refuse au lit, et me plie en deux sur le canapé. Passionnant. Un thé. Sortir et respirer. Res-pi-rer. Aucun courage. Je lis les livres donnés par un étudiant de 5eme année. C’est bien. Même très bien. Chaud puis froid. Pas de Beaux-arts. C’était trop me demander. Attendons que le sac de médicaments fasse effet. Demain RV à l’atelier.

Toux de pire en pir et je m’aperçois que le pharmacien a oublié le médicament qui me permettrait d’être un peu tranquille. C’est vraiment épuisant. Arg. Travail sans conviction en attendant la galerie de Berlin. Puis je traine, n’ai le courage de rien et rentre. Hier Lanzmann, n’ai regardé que le premier ( Le serment d’Hippocrate ) . Avant le 14 si je veux partir j’ai un paquet de trucs à faire.

Demain France-Culture, Anouk des BA car j’étais absente. Couper le tissu pour l’envoyer à C afin qu’elle me couse un tapis. Texte pour Guernica. Dura trans géant. Envoyer taille pour Berlin. Transports à régler. Fichiers pour Caen. Courses pour MAX le 1. Berlin le 2. Courier pour le workshop

Bouh……;

 

Dans la cuisine il y a France Cul, et ici , France Musique. Le nain de Zemlinsky. Zemlinsky c’est guy qui me l’avait fait découvrir à Rome en m’emmenant via della conciliazione pour un concert. Plus tard j’ai écouté « le Nain », mais je ne m’en souviens plus. En toussant je passe d’un côté à l’autre. Pose les « chroniques souabes «  de l’étudiant, repars manger une bricole. Je suis fatiguée et espère qu’avec ces deux nouveaux médicaments, je vais bien dormir. Le matin je découvre toujours un champ de mine. Les télécommandes par terre, un livre qui avolé aussi et des pulls, des kleenex, une chaussure , les lunettes sous l’oreiller lui même au bord du gouffre d’un côté ou de l’autre. Je ne me rends pas compte moi qui dormais autrefois comme un marbre, je ne me rends pas compte de ce bazar nocturne. Point. Chaud; Puis froid. demain est un autre jour.

«  Ma brochette de caprice. “

Fin des sous-titrages en Anglais du film sur Nicole Stephane. Youpi. Camille Morin assure!!! Là c’est ce qui précède Mourir à Madrid.

Raphaël Enthoven , ce n’était pas désagréable de l’écouter. Mais, là, fuyant les Papous et trouvant un truc sur Arte ( Diogène et le cynisme) je le vois parler et là c’est autre chose. Car il se pense très beau je crois. Oui, ben oui il n’est pas raté mais quand même. J’aime bien à côté de lui, Jean-François Balaudé comme un professeur qui n’a pas l’aisance d’un homme de télé mais que l’on a envie d’écouter. Bon il n’est pas Rock ’n roll mais il ne fait pas le malin avec des tours de poignets pour appuyer ses dires.

Sans rapport avec ce qui précède:Dans le domaine du con, Bartabas brille. Mon Dieu quelle prétention modeste. Quelle humilité. Il est vraiment un peu primaire et ses philosopheries font sourire. Pour lui ,remarque la vie est simple: Un salaud ne peut pas être un grand artiste. Bon. Il y a les méchants, les profiteurs, mais aussi les vrais artistes , les purs. Misère et peau de banane. Qu’il s’occupe de ses chevaux et qu’il la ferme. Ce serait mieux que ces leçons de vie.

Je reçois le mail d’un étudiant qui sera absent Mardi:

 Veuillez m’excuser ma brochette de caprice. 

J’adore.

 

Putain je tousse comme un chacal

“Des châteaux bâtis en os sort la musique inconnue.”

Hier travail sur les sous-titrages pour Nicole Stéphane et je replonge avec délices dans ces moments passés chez elle. Je ris encore à des choses que je connais par coeur. ( Mais non ! on ne se comprend pas du tout !!!/ Barquement….). Je lutte contre la grippe ( il est vrai que les consignes données par France-culture-mouche ton nez dis bonjour à la dame-,je ne les respecte pas. Passage au labo, ou j’examine chaque fois de photos de Bernard Faucon, tirées sur un papier très brillant irrisé. C’est très beau et j’adore les photos de ce mec des années 80, totalement passé à la trappe ( signes de pédophilie, enfants et jeunes garçons nus ) . Quel dommage que tout cela soit parti en Orient ( les photos, les mannequins, tout.)J’ai appris aussi qu’il ne photographiait plus du tout. Il filme. Ces photos sont innombrables et j’aimerais les voir vraiment en France dans une expo.

Hier soir 3 billboards dans des fauteuils de la Place Clichy. Plaisir d’être embarquée dans une histoire complexe . Pourquoi en France on fait des films qui ressemblent à des films Français. La bande Annonce des tuches est à pleurer pendant des semaines tellement c’est bête, et démagogique.

Puis un verre au PG. Crevée

“Quels bons brasquelle belle heure me rendront cette région d’où viennent mes sommeils et mes moindres mouvements ?”

Un Civet de lièvre

En tentant de relier des fichiers FCP ( mon vieil FCP 7 que j’aime et pas les nouvelles versions )et en y réussissant d’ailleurs j’écoutais Bartabas. Je me disais que certes il s’y connaissait en chevaux mais que sa pensée était un peu basique ( la sincérité, l’argent, que des poncifs/ Ce qui est bon et juste, ceux qui sont méchants, ceux qui sont mauvais… ) Qu’il dresse ses bestioles mais qu’il se taise. Alors France Culture ne sauve pas tout. C’est vrai quoi il est un peu reac. Puis il donne des leçons genre je vois quand quelque chose n’est pas sincère, moi je suis pur. Bouh que c’est pénible. De toutes façons je n’aime pas ses spectacles et leur esthétique. Les gens adorent. Pas moi. Bon.

Peinture encore et on devait aller au ciné mais C. a annulé. Moi j’avais à faire et puis je n’ai pas un rond j’ai oublié mon portefeuille à A.

Je replonge avec délices dans le bouquin «La bibliothèque de mon père de Mehring. Il y a la dedans plein de références de bouquins que je ne connais carrément pas comme Geiler de Kaysersberg (Jean)

Le Civet de lièvre, traités choisis par Francis Rapp et traduits par Christiane Koch, préface de Joseph Doré et l’Emeis:

C’est ainsi qu’au début du Carême 1504, il prononce une série de sermons construits autour du thème des fourmis (Emeis).

“Des lys sur leur sommet”

 

Souvent je me couche de bonne heure. Dans la journée, je m’arrête un instant, suis pensive et me dis joyeusement : Ce soir , Rien. Rien à faire , personne à voir, champs libre, liberté. J’irai au ciné, j’irai à la bibliothèque de Beaubourg, je marcherai dans la nuit, j’irai boire un verre là. Puis rentrant de l’atelier après avoir glissé en descente les escalators de la gare SAint LAzare, regardé de loin le gens farfouiller dans les boutiques, ou repéré là dans la vitrine une main qui avec un chinois rempli des assiettes,  j’atterris à la maison. Parfois je fais une escale au bistrot. Parfois pas. Je dis bonjour aux oiseaux. Allume FC dans la cuisine. Me pose derrière l’ordi, sors un bouquin. Me fais un repas, des machins, je picore ou mange ou m’applique spécialement si je fais des pâtes.

Puis suprême délice surtout si je suis crevée, c’est de m’allonger avec une compote de pommes home made et un fjord industry laitière made, et d’allumer la télé. La télé je ne la regarde pas. C’est trop dégoutant. Bête. Vulgaire. Trop con. Ca rigole, on se marre. Yé on se marre. Déprimant. Nan je vais direct aux chaines de cinéma. C’est bien le replay. C’est top. Alors quoi de plus merveilleux que de passer un moment avec Richard Widmark,( avec son petit rire insoutenable et méchant, sa drôle de bouche ) Anthony Hopkins, Albert Finey, Peter Lore, Orson, et des filles bien sur, oui Lauren je suis là….. Quel régal. Quoi de plus merveilleux que de regarder encore et encore Barry Lindon, ou un Hitchcok ou un bon film d’espionnage, ou un truc plus récent . Million dollar Baby, Melancholia, et le top un Scorcese.

Je repense aux derniers jours de R.mais je ne savais pas qu’il allait mourir. Je lui avais demandé s’il voulait des films qu’on regarderait ensemble. Et quel films. Il m’avait répondu:

—Un petit film de gangsters

Je suis toujours très émue lorsque je me répète cette réponse, celle d’un enfant presque: Un petit film de gangsters. Hier j’écoutais le vieux Lanzmann sur FC. C’était émouvant sa voix de vieux monsieur de 92 ans. Il disait que le nuit il se récitait des poèmes. R. faisait ça et dans son lit récitait Boz endormi, qu’il adorait.

La respiration de Booz qui dormait
Se mêlait au bruit sourd des ruisseaux sur la mousse.
On était dans le mois où la nature est douce,
Les collines ayant des lys sur leur sommet.

Ca me rend triste ces évocations: Change de disque imbécile! me dit une voix. OK mais….

Alors oui donc j’écoutais Lanzmann . Et là je me suis arrêtée de peindre. Il parlait des son film 4 soeurs. Alors j’ai regardé quand était la projection à l’UNESCO. C’est Lundi à 20h en sa présence. Il suffit d’aller sur le site de l’U. pour réserver. Avis aux amateurs. Certain que ça ne va pas être une comédie des Chevaliers du fiel. Je les déteste ceux -là. Quels cons. Et dire que des salles entières se bidonnent . C’est déprimant. Dé-pri-mant C’est certain que Raymond Devos aujourd’hui ferait figure d’une sorte de Jankelevitch par rapport à ces monstres de bêtise populistes. Populeux, calamiteux.

Hier matin, les garçons n’ont pas pu monter la caisse avec le miroir qu’on doit revoir pour l’expo à NY. Putan cet atelier en étage. C’est beau mais pas commode.

Après j’ai filé. Trop contente après mon boulot d’aller à un défilé. Christophe avait arrangé le truc pour Walter Van Beirendonck. C’est parti . Vers la place Monge ( où j’étais allée la veille avec les étudiants au théâtre Mouffetard pour Vies de papier/ Théâtre documentaire )Devant l’adresse il y  du monde, un vieux avec un chien , déguisé en ce qu’il juge être la mode. Il dit qu’il est le Galliano du futur.Attends je mets le photo. Bouge pas… Pis non c’est moche le mec est en rouge, ça fait plutôt groupie du tour de France, avec une sorte de chapka et un chien qui n’a pas eu l’honneur d’être enrubanné.. On entre .

Ce doit être un parking. Très bel endroit. On est super bien placés. D1.

Bon. Je suis un peu déçue. Par rapport à ses autres défilés. Ici on est plutôt en évocation et déclinaison sex SM: Matières latex, gants de caoutchouc , cagoules qui cachent la bouche. Ou juste un orifice rond.J’adore les mannequins impassibles sous un voile résille. On dit des filles mais les garçons ne sont pas bien gros non plus. Bon. Bon. Ce qui est génial c’est que tout se passe en 15 ou 20 mn. Tout le boulot pour 15mn de show pas assez show pour moi. Ceci étant dit, je en jure que par Thom Browne et ses géniales mises en scène. Le défilé c’est Samedi à 13h30 mais où? J’aimerais trop y aller…En sortant on va boire un mauvais chocolat chaud au rade du coin qui n’a jamais du abriter des créatures de défilé. Il y a à la table à côté un garçon qui est sympathique avec son bonnet il a la panoplie intégrale du dernier défilé avec manches terminées par des gants:

Et la totale. grigris, chaussures etc, bonnet. J’avoue qu’en défilé c’est marrant mais en réel c’est un peu ridicule .

Le grand théâtre d’Oklahoma

C’était très plaisant cet après-midi de travail pour le décor. J’appréhendais un peu car j’étais en retard. Ai travaillé hier et tôt ce matin…. Des roto-reliefs, des films sur Coney Island la nuit, des drapeaux, des grosses têtes de carnaval. Préparer du thé, acheter des gâteaux. Planqué les oiseaux dans la chambre car il ne sont pas habitués au monde et au bruit. Ils sont les rois de l’appartement, bien tranquilles. Je n’arrête pas de faire des listes de ce que j’ai à faire. On n’a pas mangé la galette des rois qu’a apportée JF. Il dit qu’il travaille prochainement avec des enfants transexuels. On ne parlait strictement pas de ça il y a quelques années. Il fait aussi des ateliers dans les hôpitaux pour enfants à maladie dégénérative ( on dit ça? ). J’avais réservé ma place pour aller voir Lulu, et retrouver F. et A. Pfff. j’ai oublié quelle imbécile. Passe moi le sel.

Je voulais aller faire un tour, vu le soleil et puis me voici encore ici. J’écoute France Gall, ben pourquoi pas. C’est assez vivifiant/ Il y avait un petit garçon ce matin chez un commerçant qui chantait et chantait. C’est rare d’entendre chanter. R. chantait tout le temps. Moi ça m’arrive, mais pas tous les jours. Pas souvent en fait. L’autre jour à notre bar secret de Saint Germain et d’après les cours, le Balto qui est vraiment sympa avec des habitués et pas des genre artistes en velours, eh bien on a chanté. Le 26 il y a une fanfare ont ils dit !!!! ( A la Palette ils sont tellement désagréables je n’y mettrai plus les pieds)

Au Pré au clercs, un monsieur bien mis et assez âgé a renvoyé son plat. Agacé.

—Je n’ai pas demandé ça.

— Mais monsieur….Mais heu…Oui Monsieur, je vais chercher X qui à l’habitude de vous servir.

Ci-fait. Le monsieur:

—J’ai demandé une tranche de boeuf avec de la sauce blanche dessus. Pas un tartare. Le garçon fronce les sourcils.

— Une tranche fine de boeuf???Ah.??

On lui ramène la carte . Victoire ils ont trouvé de quoi il s’agit: Une assiette de saumon fumé avec un petit pot de crème. Ouf. Je regarde ça du coin de l’oeil. Echange de regards. Puis le monsieur veut payer et sort sa carte. Il prétend que le code a 8 chiffres.

—Mais Monsieur non, il n’y a que 4 chiffres sauf erreur de ma part bien sûr.

—Il y a 8 chiffres.

—Oui Monsieur. Je vais demander à X qui a l’habitude de vous servir. Attention vous vous êtes trompé deux fois. Ca fait 23, 50/

Le Monsieur sort lentement son portefeuille et au bout d’un long moment pose deux pièces de 2 euros sur la table.

Le garçon revient:

—Heu, Monsieur…

Etape 2, un billet de 10 et pièces rangées….

Vieillir….

Hier Galerie de Berlin, et Paris. Hier soir, Toguna au Palais de T avec Philippe Morel, Yves le Fur qui avait fait il y a longtemps cette magnifique exposition: La mort n’en saura rien. C’était et c’est un beau titre/ C’était quoi????:Nanananan et elle aura tes yeux??  La mort viendra et elle aura tes yeux: Paveseet aussi Frederic Dassas.

Demain matin Décor +. Paillettes, pigments, blanc, nacre, cuivre, vernis.

J’espère que je pourrai aller à Florence mais ça me semble mal parti. Berlin le 2, en aller retour. Pas tellement le temps d’écrire quoi que ce soit. Mercredi RV pour parler de l’émission sur France Culture qui se fera en avril. Coup de fil d’Edit Scob qui me fait bien rire avec son histoire de médecin.

Voilà. Bon direction un verre de vin. Et je ne fais plus rien.

Est-ce une bonne idée que ce catalogue pour Caen. Sais pas.

Nicolas Gogol écoute ça/ Un singe en hiver

Moi en singe de la couverture d’un magasine

Alors que je sortais de la galerie où nous avions RV avec P.A, je me suis dit que j’allais marcher. Il n’y a que lorsque je bouge que mon dos me fiche la paix. Se lever d’une chaise est douloureux etc…. Bon. Marchons, marchons…. Et tous ces gens avec des paquets, des sacs. Drelin ! Les soldes me dis-je. Et me dis-je aussi, mais Noel c’était hier et ils se précipitent encore pour acheter des trucs?. Bon. C’est néanmoins délicieux de n’être pas dans le rythme des autres et de déambuler nez au vent. J’aperçois dans un magasin un manteau orange que j’avais repéré un jour, puis oublié. A peine vu , il est enfilé. Ho misère, je disparais dans le tissu . On dirait que je vais entrer sur la piste du festival du cirque de Monaco. Je me regarde. Je me fais rire. « Ca taille grand ? «  est la question stupide que je pose. A ce moment là une dame me dit : Il est beau… et je réponds Ah comment vas tu ? croyant reconnaitre je ne sais qui qui n’est pas je ne sais qui mais personne. Bon . Tanpis. On m’apporte le même en couleur rose dentier des années 50. Je ne m’offusque pas. Mais là, c’est le même manteau qui aurait été passé à la machine 60 degrés avec essorage à 1800 tours . Je peux retourner sur la piste du cirque de Monaco pour la deuxième partie de mon numéro.

PINK

Me voici bouclée à Vichy après avoir récupéré M. qui nageait dans une eau glauque . Pendant qu’elle rejoignait la rive, moi je parlais à son mari Jean Louis T. qui était dans ma poche bien à l’abri.

Puis l’expédition a commencé. Il fallait se faire à la situation, porter le brassard à croix gammée. Obligatoire. Il était grand comme un mouchoir. Je ne voulais pas le mettre. J’ai tenté de le retourner.Mais on m’a dit qu’on me tuerait et que  les temps allaient être difficiles. J’ai croisé Hitler  ( et non Pétain qui n’avait aucun rôle dans mon rêve ) habillé en jaune de chrome et très petit ( je pense qu’il était tel que les frères Chapman l’on représenté dans une installation ), il passait sur ma gauche. J’étais épouvantée non par Hitler à qui par la suite j’ai fait des grimaces . Je lui disais que sa svatiska n’était pas neuve, mais très belle. C’était bien là l’horreur: des costumes impeccables, des uniformes sur mesure, même pour le gros Goehring tout en blanc. J’avais peur de tortures. En fait j’étais dans la situation d’un juif persécuté sauf qu’on me harcelait pour être nazie. Je me disais que j’allais devenir squelettique.Bientôt la faim allait faire des ravages. Je ne sais plus.  Le salut était très compliqué et je ne voulais pas le faire Je me souviens être allée chez Anne ( je ne trouvais plus la maison et j’ai demandé à des hommes en terrasse. Près de la mer à nouveau, un joli passage avec des maisons et des enfants sont venus vers moi pour m’indiquer la porte. Anne était devenue une collabo dans une maison sublime avec un plafond incroyable. Le salon était une colline , et il y avait là la bourgeoisie de Vichy en costumes propres à l’époque. Moi je voulais avertir tout le monde du danger en montrant mon brassard. Personne ne s’y interessait. A table ( j’ai dû porter une robe longue qui était prête pour moi dans le couloir d’Amiens, j’étais assise à côté du Furher. ( C’est là où je l’ai fait rire avec mes grimaces ) Il y avait quantité de nourriture obtenue au marché noir. Je me souviens ‘un homme qui disait qu’il mangeait autant de poulets qu’il voulait….

Retour hier. La route seule en voiture; J’aime bien. En fait j’aime bien pouvoir m’isoler mais dans la maison ce n’est pas très facile l’hiver. En regardant la vitrine de chez J le libraire, un type me dit que je le dérange car je parle de Clérambault à mon frère. Je lui dis: Je vous dérange ?

Je suis prête à en découdre. Parfois ça me prend et c’est horrible. Je sais qu’il faut que je ma taise mais je continue. C’est nul, bête et injuste. Bref je lui dit que c’est un vieux con.Puis on rit puis je m’en fiche la barbe.

Je prends le Clérambault : “Oeuvres choisies “

Fabriquer du marbre avec de la neige

 

Je suis dans une exposition et dois récupérer ma veste noire et mes chaussures posés près d’un cratère. Au fond du volcan des corps sanguinolents , vivants ou morts je ne sais pas.

Il sont vivants ils bougent . Ce sont des lambeaux de chair comme un Goya des Désastres la guerre. Je n’ose plus regarder ni m’approcher. J’ai peur de tomber. Et je dois récupérer mes chaussures. Un des morceaux a bougé. Ce sont des hommes. Chair et cuir noir. Une des créatures chevauche un squelette de géant  qui tourne le crâne vers moi. Je mets des lunettes de soleil. C’est une sorte de Sabbat masochiste ;sexuel et violent.

Dans une rue, un homme assez jeune ( genre Johnny Depp )mais beaucoup plus grand habillé en noir avec un chapeau haut de forme. Une sorte de dandy en velours frappé, moiré. Je ne me souviens pas bien. Si, je le vois:  il boit une sorte de fumée ( comme dans Jekyll et Hyde ) et  ce truc  est une drogue puissante. Il prend alors l’apparence des morceaux d’hommes du volcan ( Est ce parce qu’hier nous avons évoqué Malcom Lowry dont le livre m’a barbé mais le film de John Huston fasciné grâce à Albert Finey ) Bref c’est délirant, il s’approche de moi, je ne sais plus…. Je suis terrorisé car il est malade aussi, fou, hors de lui, les yeux il les pique avec je ne sais quoi. Bref je ne sais plus.

Ce matin je suis montée au Supeyres mais il y avait un vent de voleur un sinistre et la neige usée.

J’ai trouvé un article sur la communauté des Brigandes. .

Il me semble que j’en avais déjà parlé quand j’ai découvert leurs épouvantables vidéos et leurs propos.Visiblement elles sèment le trouble dans une petite ville où elles ont élu domicile avec hommes et enfants déscolarisés.

Retour à Paris demain Midi. Il fait vraiment mauvais et une semaine c’est bon.

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