LE FOND DE L’AIR

Quand on entend de loin ( on pense toujours que c’est loin, parler de pollution, on ne se sent pas menacé ). Quand on entend des amis de Delhi parler de leur quotidien ( même s’ils sont, dirait-on du bon côté) ça fait peur. Extracteurs, machines à purifier l’air qui elles même polluent à l’extérieur, ne pas sortir des maisons; C’est terrible. Toux et yeux rouges, porter un masque etc…

J’ai continué à ranger les livres mais je n’ai pas terminé. C’est une activité agréable. Je rêvasse en me demandant si je place celui-ci à côté de celui-là. Il y a mes proches là pas loin, et puis finalement dans la chambre, d’autres, plus lointains. Une pile s’agrandit de:

—ce que je vais donner

—ce que je vais emmener à l’école

Aller vendre des livres chez Gibert, c’est un peu faire la manche dans le métro vu ce que l’on récupère. Emmaüs en fera meilleur usage.

Trop contente d’ailleurs de pouvoir y partir juste après Noël. Avec les BA , ce n’est pas facile de descendre car le voyage grille deux jours .

Hier était une mauvaise journée triste. Il semble que today ( je vais à la galerie et j’aime ça ) soit mieux.

Ce soir, Opera de Pekin à Malakoff. Il faut que je me secoue pour ne pas être un ermite. Mais c’est tellement bien de voir autre chose que mes choses.

Courrier à Berlin pour savoir ce qui se passe.

Le livre de Cozens sur les macules, les paysages, les taches est arrivé chez J. J’aime bien passer à la librairie et papoter avec lui en feuilletant un livre posé là.

 

 

Retour en haut