plus rien/ Moins / pas assez

moi

C’est bizarre de ne plus écrire ” comme avant” , d’écrire moins, de ne pas prendre le temps. Marcher dans Paris, aller à la galerie à pieds car aucun transport ou alors des bus si bondés que c’est la claustrophobie assurée. Je suis 100 pour Cent pour, mais comment font les gens avec la banlieue etc…

Hier marché jusqu’au marché aux oiseaux et retour. Beaucoup de monde partout. Je prends des graines et du millet, regarde dans les cages les moineaux blancs et des espèces super belles. J’ai presque envie, vu que j’ai une cage libre d’en acheter encore mais il ne faut pas exagérer. Ici la famille s’est agrandie, Un oeuf sur 4 a donné un gros oisillon maladroit qui a grandi dans un tout petit nid, bien cimenté avec du crin et de la fiente. A peine quelques jours après avoir installé les futurs parents dans la grande cage, toc c’était fait. Dans la petite cage, ils détruisaient le même nid en arrachant l’osier. C’est assez incroyable. Je passe pas mal de temps ( trop ) à les regarder à m’interroger quant à leur rythme, leur mouvement, leur chant si on peut appeler cela un chant. Il y a beaucoup de variations, des cris parfois, des affolements. J’ai acheté Vivre en oiseau, ça m’intrigue. Fini grosso modo le projet pour l’Allemagne, et la maquette . Unlimited, trouver qq chose assez vite. J’y travaille depuis ce matin. Ce qui me bouffe c’est quand j’ai une lettre à poster, de la paperasse à faire, des chèques .

Un leporarium (du latin lepus, « lièvre ») est un parc à lièvres dans l’Antiquité romaine.

Le projet de Giessen est terminé ou tout au moins j’en ai la structure. Je n’ai pas encore de titre et cela m’est indispensable. projet Unlimited, c’est fait aussi. Gobelins, projet de tapis ou tapisserie. Je crois que c’est bon. Je cherche en même temps des idées de mobilier, paravents que sais-je.

Noel est terminé. C’était une bonne soirée, familial-amicale, avec beaucoup trop de choses à manger!!!. Promenade hier aux Buttes Chaumont. J’aime beaucoup ce parc où je ne vais jamais. La structure du jardin, la fausse colline ( me rappelle une des historiennes qui se présentaient pour Rome avec comme sujet les collines artificielles/ J’ai dû garder son dossier car le sujet m’intéressait ). Temps très doux, pas besoin de bonnet.On marche , on marche, la grève n’est pas pratique mais j’espère qu’elle se poursuivra. C’est atroce l’atmosphère politique, les privilèges honteux et la façon dont on traite les gens.

Camille nous a apporté des super 8 qu’elle a fait numériser. Les couleurs sont incroyables et me voici, qui ne sait pas marcher, qui arrache des fleurs, qu’étape sur la tête de mon frère ainé, et quiet nourrie par Marc, cuiller par cuiller. Les paysages de montagne, le grain de l’image et les costumes d’époque donnent une étrange sensation. Je pousrios par la lecture de Lenz de Buchner, très beau texte où la montagne et les brouillards renforcent le malaise mélancolique. Puis la folie, la fontaine glacée la nuit, la jeune fille que Lenz tente de ressusciter: sa topette à lui , il l’a recouverte de cendres.

Ce matin expositions Bacon puis Boltanski. Ce qui est curieux c’est mon interêt moyen pour Bacon. Par contre lui je l’aime, qui parle et répond à je ne sais qui. Il est très sympathique et sincère. C’est drôle quand même ces peintures devant lesquelles je ne m’éternise pas. J’aime bien les pièces dédiées à la lecture, Eschyle, Bataille… J’achète le Buchner à la sortie.

Boltanski. Ce que j’aime le plus est la petite vitrine avec les pièges; sortes d’objets magiques hérissés d’aiguilles. Tout le monde est parti après notre tentative d’aller au musée des Gobelins. Le GPS annonce 1h2O de route ( 9km) et on rebrousse chemin. Suis seule. Suis bien. Les oiseaux s’agitent. 6 oeufs dans le nid, mais je crois qu’ils sont abandonnés.

Partir dans quelques jours aller à l’école? Regarder la distance entre La Rue et Viviers.

Biographie de Howard Hawks.

Pas mécontente du rangement dans le maison, du gros sac pour emmaus. Bientôt vider la cave.

notes

Francis Willugby

Le rappel des oiseaux

Le rappel des Oiseaux/ Film documentaire/ funérailles et vautours/ “L’été 2009, je voyage dans une région de Chine peuplée de Tibétains, le Kham. Le hasard me donne l’opportunité d’assister à une cérémonie funéraire où le corps du défunt est offert en pâture aux vautours. Après avoir hésité, je décide de filmer cette épreuve qu’il me semble nécessaire de vivre. Questionner ma condition de touriste, d’étranger. Ce à quoi j’assiste appelle des images d’une telle puissance mythique et existentielle qu’un lien profond peu à peu m’attache à ces hommes et à leur gestes immémoriaux, très simples, répétés à l’infini. Le film rend compte de cette expérience, incarne ce qui m’a fait entrevoir un rapport à la mort plus concret et plus existentiel. Ce qui m’a fait passer de l’effroi au deuil, du spectacle au partage. Partage que je prolonge par le dialogue que j’entretiens avec un interlocuteur tibétain au sujet de ces images.” (Charlotte Garson)

Opalka /le Sfumato d’une existence.

Histoire du visage / exprimer et taire ses émotions / jean Jacques Courtine…

Regardé dessins de Fred deux/ Henri de Sainct Didier/De re militari libre /Arbeau, Thoinot (1520-1595).

Orchésographie et traicte en forme de dialogue par lequel toutes personnes peuvent facilement apprendre , practiquer l’honneste exercice des dances par Thoinot Arbeau. 1589.

Nobilta di dame del Sr. Fabritio Caroso da sermoneta : libro, altra volta, chiamato il ballarino 

Kellom Tomlinson, The Art of Dancing Explained by Reading and Figures

5 décembre, grève promise

Opalka

Terminé Le Chester Himes, pas jeté un oeil sur l’Histoire secrète de Procope. Bonne journées au Fonds Maciet avec les étudiants. J’en profite aussi pour regarder les albums dédiés aux fontaines. Réunion à L’INHA pour le comité scientifique du festival d’histoire de l’art de Fontainebleau. Puis réunion aux BA/ Comité d’acquisition. C’est intéressant , c’est le milieu histoire de l’art plutôt. Cela prend néanmoins du temps plus la carte de voeux des beaux arts en deux temps trois mouvements.

J’ai envie de marcher dans les rues et de ne rien faire, de respirer comme on l’a fait un petit peu hier en allant au château de Christophe. Il s’agissait d’évaluer la distance de la fontaine par rapport au château. Je ne me rends pas bien compte de ce que cela va donner. Ca ne m’inquiète pas trop mais…On s’est réchauffées près de la cheminée. Tout est en travaux mais ce sera très beau. Voir de l’herbe, voir des arbres. Miam

Côté oiseaux, il y en a un qui est assez gros dans le nid mais il n’en sort pas. Est ce normal? Il va bien falloir qu’il vole un jour. Il y a 3 oeufs je crois mais rien ne se passe. Comme je n’y connais rien j’attends.

Un type avait un carnet de dessin , debout là dans la rue à moitié hilare, une vieille dame tenait par le bras son fils sans doute a moitié hébété, des gens maigres au visage tiré, des gens qui sentent mauvais, mangent en fourrageant dans des papiers, des bouts de restes. En bas à côté des poubelles, c’est pareil. L’équipe de tournage a laissé une caisse d’entrées présentées dans des petites boites en bois. Le gâchis .C’est un désastre ce laisser aller et cette saleté, cette misère.

Retour en haut