Noel suite/Manifeste Chthulucene

Brandi Mueller

J’ai donc passé Le 24 décembre seule, comme prévu et comme voulu. La cheminée, des SMS drôles ici et là, pas une ombre qui bouge, pas un bruit, regarder les oiseaux, écouter quelques pétards qui claquent depuis la ferme d’en face. Puis visionnage iPhone-couette de “la vie de Jesus christ ” de Dumont que je n’avais jamais vu et trouvé formidable.

Comment filme t’il de tels visages, de tels corps. Les scènes d’amour rares et animales sont très belles.Tout comme dans le Ptit Quinquin ( je suis un peu agacée à la longue par l’acteur volontairement grimaçant qui me fait penser à celui de Capa dans “ Vous ne l’emporterez pas avec vous “/ Titre ? où un associé du politicien homme d’affaire promoteur, tente désespérément d’acquérir une parcelle occupée par une famille excentrique. Il a l’oeil qui clignote, un tic effroyable et désopilant. Bref )

Hier 25 suis montée au Supeyres en prenant les raquettes sans être certaine que ce serait blanc. Mais oui ! La route est dégagée mail il y a plein de neige. Un peu dure cette neige à 10H30. Un peu tôt. Personne. Si… j’entend le froufrou sur la neige de deux skieurs de fond. J’ai mes bâtons et je râle car je n’avance pas vraiment ( pas comme dans mon souvenir ) le corps ralentit et je l’éprouve chaque jour et ça me déprime. Cette étendue blanche incroyable, je me crois Paul Emile Victor! Mais comme je connais le chemin qui n’en est plus un dans le blanc, je sais que je ne grimperai pas bien loin, reviens sur mes pas, resserre ma raquette, enlève mon bonnet et me dirige plutôt à ma droite où toute la vallée et le lointain montagneux sont sublimes. Des cris au loin ( les lugeurs sont toujours des crieurs ! ) Je me sens bien. Quelques bruyères montrent leur nez. J’aurai parcouru à peine 5 km. Mais j’avoue que pour une fois je trouve que seule ce n’est pas très marrant.

Retour maison, soupe, feu. Je suis bizarrement fatiguée, m’endort près du feu. Me réveille un peu triste. Lis un peu le nouveau livre reçu de Daniel Keyes, Les mille et une vies de Billy Mulligan. Eh oui, ce concours qui me casse les pieds, et me prend la tête. Aucune idée, et surtout beaucoup de mauvaise volonté. Je prends les choses dans l’ordre. Je devrais le prendre dans l’ordre. Voir à quoi cela ressemble et aller faire des recherches. Ce faisant je tombe sur un article à sensations, de ceux que l’on fuit tant ils ressemblent à des gros titres de l’ancien ICI-PARIS. Mais là une image m’attire, un avion au fond de l’eau. Il n’est de ni de Kieffer ( oh là la -autre sujet ) ni de Hirst.

Brandi Mueller , plongeuse a découvert près des iles Marshall plus de 150 avions datant de WW2. Il y a des photos réellement magnifiques. je repense à un avion de Kieffer, à K lui même et sa béquille Paul Celan. Je ne sais pas si j’irai voir cette expo. Sans doute pas; Ce travail ne m’intéresse pas du tout/ Grandiloquence, appui sur les citations des poètes, au Centre Pompidou j’avais vu tout ça en 15 mn. Quelle lourdeur et les articles qui notent les biens: voiture, hélico, plomb, ateliers de géants,bouh… Indigeste comme un réveillon !!!

Je reprends /Mais ce n’est pas cela que je cherche et je suis toujours distraite par des découvertes.

Un article interessant que je note:

Our task is to make trouble, to stir up potent response to devastating events, as well as to settle troubled waters and rebuild quiet places.” –

Donna Haraway,Staying with Trouble

Nous sommes plusieurs à penser, depuis notre coin d’avoine sauvage, au milieu du maïs extra-terrestre, que, plutôt que de renoncer à raconter des histoires, nous ferions mieux de commencer à en raconter une autre, une histoire que les gens pourront peut-être poursuivre lorsque l’ancienne se sera achevée. Peut-être.” Ursula K. Le Guin

Nous sommes constitué·es par des passés qui ne sont pas derrière nous, mais qui sont « le sol sur lequel nous nous appuyons, comme une réalité qui n’est pas inerte, morte ou disparue, mais qui peut de temps à autre faire surface » . Pour le dire autrement : Haraway cherche à rendre visibles les diverses histoires qui se sédimentent dans une situation ou dans un corps. Comme elle l’affirme, « Staying with the trouble est pour moi une formule qui affirme cette évidence : nous héritons de tellement d’histoires que nous avons à apprendre à vivre avec, nous sommes façonnés par elles » . C’est en ce sens que dans un article célèbre la philosophe formulait cette question : « Avec le sang de qui, de quoi mes yeux ont-ils été façonnés ? »1. Quelles sont les histoires que des corps humains et non humains charrient ? Quelles histoires constituent et traversent notre façon de voir le monde ?

L’écriture inclusive est pénible.

Petit tour en ville et achat de ce qui aurait dû être le repas de Noel. Saumon, divers truc qui ont l’air bon. Même deux choux à la Chantilly !!! Pour éviter une invitation, j’ai pretexté un jeûne !!! Tout est bon pour éviter des déjeuners post Noel. Mais c’était très gentil de m’inviter.

Parfois…. ( mon téléphone a sonné… je ne saurais jamais ce suite du parfois !!!)

En passant:

Quoique tu penses, pense autre chose. Quoi que tu fasses, fais autre chose. Le secret absolu de la création permanente : ne désire rien, ne décide rien, ne choisis rien, sois conscient de toi-même, reste éveillé, calmement assis et ne fais rien.” Robert Filliou

J’écoute DoPA sur France Culture: Le cinéma est né impur dit -il

TRIER DES NOTES/ surprises vocales

Université Américaine/ photo trouvée dans une revue/ sais plus

Ne me souviens pas d’avoir noté cela:

« Je n’ai rien rien rien cela ne me fait pas mal cela me tourmente seulement.

Tout, je pense, n’est qu’une géométrie des dissensions, des doutes, des souffrances, du tourment enfin dit le prince.

Je me tiens à la fenêtre et je me vois dans la cour, sur le mur intérieur. Je m’observe je me comprends tandis que je m’observe je ne me comprends pas.

  page 202.

« Je suis âgé de quatre ans je suis âgé de 40 ans je joue avec moi-même je joue je sens( le? ) monde je pense. On m’appelle. 

Cela se passe un soir d’été. Ma grand-mère m’appelle, mon grand-père, ma mère, mon père. Ils m’appellent. Posté à ma fenêtre je les vois les uns après les autres, mon grand-père, ma grand-mère, mon père, ma mère, ma femme. Les saisons se suivent, tandis que je me tiens à la fenêtre, indéfiniment. Tout ce ma pelle ( tous m’appellent ? )

Pendant une heure entière je me tiens à la fenêtre et j’observe cette scène qui se déroule très loin, très loin à l’arrière plan, et que je transforme selon mon goût et à sa guise. Si je lance un appel dans cette direction, la scène s’efface, dit le prince. Je ferme la fenêtre et me détourne de la scène en question, elle se poursuit. Je l’oublie et elle se poursuit. Sans que je mens mails constamment de la transformation, de l’irriter. À présent cette scène se poursuit en l’absence de toute irritation.

Nous contractons l’esprit des murs qui nous entourent. »

vues les fautes j’ai dû recopier cela ? dans le train? Sais plus.

ENCORE THOMAS B

Ou bien, dit le prince je marche sur le mur extérieur là où nous marchons à présent et je ramasse une feuille de marronnier, les feuilles de marronniers me rappellent ma mère ,comme je vois la feuille je la vois elle le parfum de la feuille me rappelle Mesure pour Mesure

Mesure pour mesure me rappelle une vieille paire de chaussures que j’ai porté étant enfant etc.

Perturbations p211 ?

AUCUN SOUVENIR DE CE QUI SUIT

« Pas rat lis the qu’est-ce que Sexa « Pourquoi ça parle comme ça / je dicte et ça n’écrit pas comme je le souhaite. 

J’ai rêvé du bâtiment de la morgue il y avait le pont et au milieu du pont à droite une rue SFX . Qui a écrit SFX!!!! ???

Ce qui est quand même étrange car cela voudrait dire que l’endroit où j’allais était le fleuve. J’allais bel et bien dans l’eau. Je suis donc entrée dans une sorte de quartier et j’ai aperçu une boutique qui vendait des oiseaux.Il y en avait un légèrement plus grand que les autres , une sorte de perroquet très beau et absolument pas criard. Il y avait une petite fenêtre au fond de la boutique des oiseaux. Il n’y avait pas de cages et les oiseaux se tenaient tranquilles surveillés par deux vendeurs. Bizarrement c’étaient des tout petits hommes à tête d’oiseau avec une sorte de blouse grise. Ils étaient deux. Et plus petits que l’espèce de perroquet pas criard. Par la fenêtre j’ai aperçu deux petites filles jumelles coiffées un peu comme dans les années 30 et qui m’ont fait immédiatement penser à Qu’est-il arrivé à baby Jane. Leur mère était très grande et on ne la voyait qu’en partie. Sur mon écran d’iPhone j’entendais la voix d’un homme qui voulait me parler et moi je ne voulais pas lui répondre.

C’était un inconnu et il paraissait très vieux avec des vêtements recouverts de plâtre comme dans les grottes italiennes. Il était un peu pétrifié et cela me faisait peur. Quand je suis repassée devant la boutique des oiseaux  peu de temps après, elle était entièrement vide. Tout avait disparu. Je suis allée dans d’autres endroits mais je ne m’en souviens plus. Roger était injoignable au téléphone. Puis je l’ai appelé, mais je sais que je n’ai pas fait son numéro de téléphone mais un autre où il y avait 16 . Je n’arrive pas à faire le numéro.. Effacer effacer / je n’arrivais pas à me souvenir de son vrai numéro que je connais toujours par cœur 06 03 79 99 32. Finalement je l’ai eu au téléphone et il m’a dit qu’il était Au Bon Marché. Ca m’a semblé ordinaire. Je le croyais en Belgique. 

J’ai traversé le pont et je suis arrivé place Monge. C’est-à-dire que je suis arrivée à l’opposé de l’endroit où j’avais prévu d’aller.

ATELIER

Chaque jour c’était un peu un supplice . ( L’utilisation du passé est bizarre/ c’est le Dictaphone qui se trompe ) Parce que je suis complètement paralysée sans aucune idée et avec un écœurement certain de la peinture. Ce n’est pas nouveau. C’est déjà arrivé mais cette fois-ci j’ai vraiment l’impression que quelque chose s’installe et que je ne peux pas m’en sortir. Peindre comment le faire et pourquoi le faire? Je n’ai de satisfaction finalement que face a des œuvres minimales comme celles de Kelly ou celles de Barnett Newman ou encore Robert rat imagine. Rat imagine c’est le mot de passe pour Ryman . Rails man, voilà comment ce Dictaphone parle du monochrome . Je suis allée voir l’exposition Mac à Mac ,merde ,le « Blue Right heures » à l’Orangerie et ça m’a ennuyée. Blaue Reiter/ Cavalier Bleu.

Ensuite Musée Marmottan les Orientalistes avec des très beaux dessins de 1,01 g gramme, mot de passe pour Ingres!!!  La peinture se transforme en grammes en poids!!!! INGRES imbécile. 

Résultat des experts pour le jury de la Villa Médicis. 

Me faire un café. 

Ne pas rester assise toute la journée. 

Tenter de trouver du plaisir à peindre. 

Et un peu de curiosité. Ai lu , j’ai lu je voulais dire dire, Le papier peint jaune d’un auteur américain une femme que je ne connaissais pas. C’est un tout petit livre très beau. Contrariété après le coup de téléphone de M. Contrariété parce que la succession n’en finit pas. Allez je fais ce café ! Enfin.

BLOG

C’est pas mal finalement d’écrire comme ça et je corrigerai ensuite. C’est drôle les hésitations de cette machine. Ça frôle l’absurdité. Je n’ai   pas écrit le blog depuis quelques temps. Et je ne prends pas de notes. Peut-être cette solution est idéale. Je dois envoyer (Espace)( ??? )des pages du livre Perturbation pour que l’acteur autiste puisse faire des essais. Mais il ne sait pas lire. Je n’ai pas terminé la lecture de ce livre extraordinaire en tout point. J’étais fâchée contre cette artiste polonaise qui déclare que les romans ne servent à rien. C’est absolument stupide et prétentieux et bête surtout d’affirmer avec autorité de telles sottises. Dire que l’on préfère les essais aux romans, je le comprends parfaitement. Mais… 

Hier je suis allée chez BB. L’immeuble qui a remplacé le Cirque Médrano est abominable tant à l’extérieur qu’à l’intérieur. Il y a une fresque en mosaïque hideuse qui évoque le cirque ,le sol est en marbre et il y a du placage bois marron qui rend tout cela aussi sinistre qu’ un lieu de pompes funèbres où on présenterait des modèles. L’appartement est petit, saturé et surchauffé. Il y a des tasses dorées, de la porcelaine de Limoges, des lourds objets en cristal, c’est affreux. C’est étouffant. Un tableau avec des vaches, des images pieuses dont une qui garantit la protection en voiture: une vierge est représentée avec une Fiat 500 légèrement floue car elle roule. 

Des roses des sables, une soucoupe avec des bagues en toc à l’intérieur. BB dit qu’il attend des meubles qui viendraient du château. Il y a une photo de ses parents en noir et blanc sur un meuble chinois qu’il veut mettre à la poubelle. Des lustres en cristal. Il y a une sorte de jardin qui pourrait être agréable mais on ne peut y aller. Un type traverse la baie vitrée en poussant une tondeuse. C’est insolite. Ça me fait penser au défilé de Tom B dont j’ai vu le clip assez drôle avec les nains de jardin et le mannequin qui pousse une tondeuse avec un petit chapeau gris. 

J’ai encore recouvert les peintures. Avec des taches. Parfois j’ai l’impression que ça se débloque et pas du tout ! Alors je m’endors je soupire. Je viens de regarder des images d’un peintre horrible et vaniteux. OM. Ca ne me fait pas vraiment rire et en même temps si. Tant de satisfaction et tant d’aptitude à la réalisation de croûtes, c’est quelque chose. Ridicule. Émission intéressante sur France Culture à propos de Lewis Carroll.

PLUS TARD 17h38

J’écoute une émission qui me distrait et qui est intéressante. Ce sont les hommes qui imitent le brame du cerf. C’est assez impressionnant de constater qu’un corps peut générer une aussi grande puissance sonore. Je ne sais pas si les cordes vocales sont vraiment très contentes. Il est 17 heures presque 40 je reste encore une heure ici. Une heure de résistance. Une heure assise sans doute. Une heure à fixer les peintures en attendant qu’elle se construisent elles-mêmes, mais un miracle est impossible. C’est vraiment extrêmement pénible ce blocage. Je couvre et je recouvre. Je projette… rien finalement parce que je n’ai aucune idée de représentation. Que je ne vais pas répéter ce que j’ai fait. Rien ne me satisfait c’est moche.

Noel suite/Manifeste Chthulucene

Brandi Mueller

J’ai donc passé Le 24 décembre seule, comme prévu et comme voulu. La cheminée, des SMS drôles ici et là, pas une ombre qui bouge, pas un bruit, regarder les oiseaux, écouter quelques pétards qui claquent depuis la ferme d’en face. Puis visionnage iPhone-couette de “la vie de Jesus christ ” de Dumont que je n’avais jamais vu et trouvé formidable.

Comment filme t’il de tels visages, de tels corps. Les scènes d’amour rares et animales sont très belles.Tout comme dans le Ptit Quinquin ( je suis un peu agacée à la longue par l’acteur volontairement grimaçant qui me fait penser à celui de Capa dans “ Vous ne l’emporterez pas avec vous “/ Titre ? où un associé du politicien homme d’affaire promoteur, tente désespérément d’acquérir une parcelle occupée par une famille excentrique. Il a l’oeil qui clignote, un tic effroyable et désopilant. Bref )

Hier 25 suis montée au Supeyres en prenant les raquettes sans être certaine que ce serait blanc. Mais oui ! La route est dégagée mail il y a plein de neige. Un peu dure à 10H30. Un peu tôt. Personne. Si… j’entend le froufrou sur la neige de deux skieurs de fond. J’ai mes bâtons et je râle car je n’avance pas vraiment ( pas comme dans mon souvenir ) le corps ralentit et je l’éprouve chaque jour et ça me déprime. Cette étendue blanche incroyable, je me crois Paul Emile Victor!.Mais comme je connais le chemin qui n’en est plus un dans le blanc, je sais que je ne grimperai pas bien loin, reviens sur mes pas, resserre ma raquette, enlève mon bonnet et me dirige plutôt à ma droite où toute la vallée et le lointain montagneux est sublime. Des cris au loin ( les lugeurs sont toujours des crieurs ! ) Je me sens bien. Quelques bruyères montrent leur nez. J’aurai parcouru à Peine 5 km.Mais j’avoue que pour une fois je trove que seule ce n’est pas très marrant.

Retour maison, soupe, feu. Je suis bizarrement fatiguée, m’endort près du feu. Me reveille un peu triste. Lis un pet le niveau livre reçu de Daniel Keyes, Les mille et une vies de Billy Mulligan. Eh oui, ce concours qui me casse les pieds, et me prend la tête. Aucune idée, et surtout beaucoup de mauvaise volonté. Je prends les choses dans l’ordre. Voir à quoi cela ressemble et aller faire des recherches. Ce faisant je tombe sur un article à sensations, de ceux que l’on fuit tant ils ressemblent à des gros titres de l’ancien ICI-PARIS. Mais là une image m’attire, un avion au fond de l’eau. Il n’est de ni de Kieffer ( oh là la -autre sujet ) ni de Hirst.

Brandi Mueller , plongeuse a découvert près des iles Marshall plus de 150 avions datant de WW2. Il y a des photos réellement magnifiques. je repense à un avion de Kieffer, à K lui même et sa béquille Paul Celan. Je ne sais pas si j’irai voir cette expo. Sans doute pas; Ce travail ne m’intéresse pas du tout/ Grandiloquence, appui sur les citations des poètes, au Centre Pompidou j’avais vu tout ça en 15 mn. Quelle lourdeur et les articles qui notent les biens: voiture, hélico, plomb, ateliers de géants,bouh… Indigeste comme un réveillon !!!

Je reprends /Mais ce n’est pas cela que je cherche et je suis toujours distraite par des découvertes.

Un article interessant que je note:

Our task is to make trouble, to stir up potent response to devastating events, as well as to settle troubled waters and rebuild quiet places.” –

Donna Haraway,Staying with Trouble

Nous sommes plusieurs à penser, depuis notre coin d’avoine sauvage, au milieu du maïs extra-terrestre, que, plutôt que de renoncer à raconter des histoires, nous ferions mieux de commencer à en raconter une autre, une histoire que les gens pourront peut-être poursuivre lorsque l’ancienne se sera achevée. Peut-être.” Ursula K. Le Guin

Nous sommes constitué·es par des passés qui ne sont pas derrière nous, mais qui sont « le sol sur lequel nous nous appuyons, comme une réalité qui n’est pas inerte, morte ou disparue, mais qui peut de temps à autre faire surface » . Pour le dire autrement : Haraway cherche à rendre visibles les diverses histoires qui se sédimentent dans une situation ou dans un corps. Comme elle l’affirme, « Staying with the trouble est pour moi une formule qui affirme cette évidence : nous héritons de tellement d’histoires que nous avons à apprendre à vivre avec, nous sommes façonnés par elles » . C’est en ce sens que dans un article célèbre la philosophe formulait cette question : « Avec le sang de qui, de quoi mes yeux ont-ils été façonnés ? »1. Quelles sont les histoires que des corps humains et non humains charrient ? Quelles histoires constituent et traversent notre façon de voir le monde ?

Petit tour en ville et achat de ce qui aurait dû être le repas de Noel. Saumon, divers truc qui ont l’air bon. Même deux choux à la Chantilly !!! Pour éviter une invitation, j’ai pretexté un jeûne !!! Tout est bon pour éviter des déjeuners post Noel. Mais c’était très gentil de m’inviter.

Parfois…. ( mon téléphone a sonné… je ne saurais jamais ce suite du parfois !!!)

En passant:

Quoique tu penses, pense autre chose. Quoi que tu fasses, fais autre chose. Le secret absolu de la création permanente : ne désire rien, ne décide rien, ne choisis rien, sois conscient de toi-même, reste éveillé, calmement assis et ne fais rien.” Robert Filliou

J’écoute DoPA sur France Culture: Le cinéma est né impur

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