« Nègres se battant dans une cave »

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1915 KM

Je ne connaissais pas l’Histoire du tableau de Malevitch racontée par Philippe Comar l’autre jour. Qu’y avait-il sous le carré noir? Carré noir qui a fait couler bien de l’encre noire elle aussi sans doute… Et bien il y avait …

Le créateur du mouvement artistique suprématiste, le peintre russe Kasimir Malevitch, serait-il un amateur de blagues douteuses ?

Après une analyse fine au microscope et par radiographie du célèbre monochrome « Carré noir », sont apparus, cachés sous la peinture, deux autres compositions… et une drôle de surprise. 

Lors d’une conférence de presse diffusée dans le cadre d’un reportage sur la chaîne publique russe Kultura, la chercheuse en art Yekaterina Voronina a présenté les résultats de son travail : « nous savions déjà que sous le Carré noir il y avait une image sous-jacente. Nous avons découvert qu’il n’y avait pas seulement une image, mais deux ». Deux peintures pré-existentes, à peine visibles sous les craquelures du tableau sont une « composition cubofuturiste » et une « composition proto-suprématiste ».Mais ce ne furent pas les seules découvertes, une petite inscription écrite en russe de la main de Malevitch est aussi apparue : « Nègres se battant dans une cave » – rappelons que le mot « nègre » n’avait pas forcément à l’époque la connotation plus que péjorative qu’il a aujourd’hui. Une légende faisant sans doute écho à celle de l’écrivain et humoriste français Alphonse Allais (bien connu dans les cercles intellectuels russes à l’époque) qui avait sous-titré un rectangle noir d’un « Combat de Nègres dans une cave pendant la nuit » en 1897 (pièce de sa série de monochromes sous-titrés). Une légère incertitude reste encore à lever pour savoir si Malevitch a réellement écrit le mot « nègres », car son écriture n’est pas si facilement déchiffrable, ses « n », « p » et « i » en cyrillique se ressemblant beaucoup, mais a priori la piste de la référence à Allais est la bonne.

Pas mal non?????

Les rayons X montrent bien les contours de l’autre toile de Malevitch sur le Carré noir. Sous le microscope, on voit clairement qu’une autre couche colorée passe à travers les craquelures du Carré noir. Les chercheurs – les collaboratrices de la galerie Tretiakov Ekaterina Voronina, Irina Roustamova et Irina Vakar – ont également partagé une autre découverte. Elles ont décrypté l’inscription que figure sur le Carré noir et est attribuée à Malevitch. Ou plutôt, presque décrypté : il ne leur manque que trois lettres. La phrase entière, d’après les chercheuses, lit « Combat de nègres dans une cave sombre » : « Ainsi, l’œuvre de Malevitch peut être comprise comme une sorte de dialogue mystérieux de l’artiste avec l’auteur d’une toile peinte en 1882 par l’écrivain français excentrique Alphonse Allais. Sa toile s’intitule Combat de nègres dans une cave pendant la nuit ».

J’ai envie d’être à Naples

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Les épingles d’Alexeieff/ Mac Laren

Je regarde Neighbours de Mac Laren en buvant mon café et repense aussi à la soirée d’hier. Les Ombres. Effectivement nous étions un peu nos propres ombres. Nous connaissant tous les trois depuis 1982. La tour Eiffel en gros plan était devant mon nez, juste derrière G.

Le chauffeur nous a ramenés.

En rentrant j’ai regardé quelques minutes de « Jane d’Arc » et me suis endormie. Numéro 650. Inventaire suite. On s’est arrêtés là.

Là il faut que je me remette au travail , enfin au travail intéressant. Aller à A. Hum. Lundi pour photographier des trucs roulés. SMS de Camille qui me dit qu’elle file bosser. Coup de speed car le film ( de N.Garcia) va à cannes. Tout doit être prêt dans peu de temps. Bon , comment je fais. Me mets à une table? Oui mais elle est pleine de bouquins. Je range d’abord? Zut , je ne trouve plus les Enfants TAnner. j’en ai marre de commencer des bouquins et de ne pas les finir. Merde. C’est pénible ça.

Pas de Bozar cette semaine et j’en suis enchantée. Mais cette année a été top, avec des gens vraiment sympa. Ca ne travaille pas assez à mon goût sauf toujours les mêmes…

Bon après avoir assez perdu de temps sur l’ordi et enfin retrouvé un courrier que je cherchais je crois que je vais regarder la dernière partie d’Alexanderplatz, que je n’ai pas vue.

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“et neveu d’Oscar Wilde….”

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Arthur Cravan

Si vous voulez planifier un petit blues, il suffit sur Deezer de programmer Reggiani. C’est ce que je fais ce matin. Pourquoi??? Sais pas… Je me revois à 15 ans, écoutant ça  avec mes photos collées au dessus du lit ( qu’y avait il sur ce mur? Un danseur me semble t’il, un autoportrait que j’avais fait, une affiche de Picasso, et quoi et quoi. ) Il y en avait beaucoup. des trucs découpés. Evidemment pas trop de photos faites avec l’appareil offert à la communion! J’avais un tourne-disque assez moche avec un couvercle haut-parleur en imitation bois. Et des 33 tours. Pas beaucoup. J’avais essayé Pink Floyd et j’aimais pas.J’aimais Hey Jude des Beatles et j’avais seulement un 45 t. Je n’ai jamais été bien en avance niveau musique. Et je préférais très tôt chanter Trenet plutôt que David Bowie, ou Nina Haagen dont j’ai des albums quelque part. Après, plus tard, j’ai rencontré Trenet et jamais NH. J’écoutais Bach. Je connaissais Igor et David Oïstrakh… Marino Marini et son orchestre ( disque de mon frère ainé ), Barbara, les Aphrodite Childs.   Bref…

Je n’ai jamais pu écouter Brel. Ca m’a toujours ennuyé mortellement et je n’y peux rien. Avec B. on était fan de Joe Dassin, et après j’avais la photo de Julien Clerc sur mon cahier de textes . Nul n’est parfait. La californiiiiiiiiie….

J’adore Arthur Cravan et sa légende. Jacques Vaché, etc… ces gens qui ont choisi leur fin. Et qui -Dada plus que Dada avant Dada- n’ont pas supporté de continuer. R. m’a souvent parlé de ” Par delà les marronniers ” , création de JM Ribes en 1972. Puis repris à l’époque à l’espace Cardin. Il avait adoré.

C’est hier que nous sommes allés au Rond-Point pour voir la nouvelle version de Par delà. Mais… Mais… Michel Fau ne peut réussir à sauver cette catastrophe. Moins grave que la gierre de 14 mais quand même. Aucun tragique dans ce défilé de déguisements. Chacun sait qu’un déguisement est un mauvais costume.  Nous avons appelé cela du ringard riche. Tout y est superficiel, plaqué, chargé/ Des images, des lumières , des effets, des chapeaux et un choix sonore médiocre. Le pire serait peut être le passage de cour à jardin d’un grand panneau où sont photographiées des Gueules cassées. Ben tiens. C’est subtil ça. Je me dis d’ailleurs qu’il ne devrait pas être permis de montrer ces documents devenus des décors de théâtre, des accessoires … Et de respecter la mémoire de ces pauvres martyres défigurés à jamais. Tout cela n’a rien de Dada et montrer son cul comme JMR a demandé à Michel Fau de le faire n’est pas bien révolutionnaire. Pas drôle non plus.

En haut vous voyez AC et son grand manteau de fourrure. Celui dont est affublé Michel Fau sur scène est affreux et n’a pas l’ombre d’une élégance dandye: On dirait qu’il a été fait avec un fond de rouleau déniché dans les réserves archéologique du marché Saint-Pierre. A l’époque où on faisait des recherches sur la fourrure acrylique et que que l’on tâtonnait. Soudain je repense au manteau que portait un jour Gilbert Lascaux. J’avais dit à un ami, entre mes dents: Je te présente King Kong et il avait explosé de rire.

La revue est une bonne idée, car elle met du sucre glace et du glamour sur l’amer et la mort, mais elle noie un peu le poisson. A dire vrai, nos trois dada semblent parfois accessoires sur ce grand plateau encombré de praticables de foire et de fête (scénographie de Sophie Perez). On jurerait qu’ils s’ennuient de temps à autre. On en voudrait plus. Plus de dada, moins de manège.

“Ennuyeux, bavard, prétentieux ; il y a de l’argent pour le décor et et les costumes, mais pas pour les idées. Ca ne raconte rien, aucune émotion, aucune histoire. C’est froid et pffff… N’y allez pas, vous passerez une meilleure soirée.”

En parlant de cela , R. me dit que je devrais ressortir ma pièce écrite en 1998 à ce sujet. L’Opera du Rhin était intéressé; m’avait appelé et je n’ai jamais donné suite selon mon habitude de l’époque. « Le cerf des tranchées ” est donc quelque part, pas assez fini.

Et la nôtre… La nôtre de baraque c’était un peu différent.  C’était comme qui dirait passer des cieux au gouffre. J’me comprends…D’abord le rideau…  Une idée de Cosmos:
—”Faut  un trou noir dans ce bazar, faut un gouffre…” 
Ah quand j’y pense… Tout en soie noire avec des éperviers noirs brodés. Impressionnant!  Les Portes de l’Ombre “qu’il déclamait… Les portes de l’Ombre…Ah! rien à voir avec les toiles peintes et criardes des autres. Pas de sirènes pas de mer des Tropiques chez nous, Ni grelots ni pirouettes… Passée la tente de Gina la femme au corps de crocodile qui faisait rire tout le monde, vous aperceviez nos rapaces brodés et votre sourire disparaissait immédiatement. Les femmes se pressaient contre leur homme en frissonnant, les chiens grognaient… C’est comme si la nuit était tombée  d’un seul coup juste au dessus de notre théâtre. Oui. J’ai bien dit théâtre.  Ah , vous ne le connaissez pas Cosmos. Il était pas du genre à s’ contenter  de monstres dans des bocaux. Il me disait:
—J’t’aime bien toi, parce que ta bosse est vraie et il éclatait de rire. T’a bien fait de tomber du trapèze. Je ferais quelque chose de toi.C’est vrai qu’avant le public n’était pas trop difficile. On lui disait:”Voici la femme araignée” et il la voyait. “Le grand cannibale emporte dans sa tanière du centre de la terre l’esclave du Désert pour la dévorer crue” et les femmes criaient. Et ma bosse qui n’a jamais changé de place, il suffisait d’annoncer qu’elle allait tourner pour qu’ils la sentent bouger sous leurs doigts!!! Tu parles!!!
—Prenez places Messieurs-dames dans ce chariot!  Venez admirer sous nos lustres de cristal Polonius le Grand Cerf funambule, Nous traverserons la Sibérie. Courage…. Courage…En route vers l’autre monde…Les squelettes vous guideront, les fantômes fermeront notre route. Nous  entrerons dans la Grande Rome. S’il vous plait devant vous l’Empereur Domitien. Il arpente sombrement la galerie en pierres transparentes où il s’est réfugié! Son nain favori l’escorte et porte le poinçon d’or très fin sur lequel le maître enfile des mouches… 
L’art!!! Nous pratiquions l’art… Et ce n’était qu’un début… Imaginez sans ce désastre… Allez singe tordu , tu ne vas pas pleurnicher…etc etc!!!

LND 1998

 Pour revenir au spectacle il ressemble à Dada, comme Pure People à la revue Maintenant. Ca bouge, ça file.Ca clignote.  Les acteurs sont bien ( toujours, eux, victimes de… ) mais que c’est ennuyeux. Ils doivent s’ennuyer aussi ! Applaudissement frais on peut dire, et acteurs qui après le spectacle doivent s’enfuir plutôt que d’apparaître en bas. Moi j’avais demandé à R: «  Qu’est ce qu’on dit à Michel? « . Ne voir personne nous a facilité la tâche. Ouf.

Moi, on le sait j’adore Michel Fau. Lui, aurait fait un magnifique travail sur Dada et sur ces personnages qui jamais ne se rencontrèrent mais disparurent, pourrait-on dire, ensemble.

Le top à la fin, est l’apparition d’une barque, ben oui, Cravan a disparu en mer. Et puis comme il y a marronnier dans le titre, hé ben vla les filles affublées de feuilles. Des feuilles de quoi? De marronnier bien sûr!!!!

Ce qui est bien c’est que les constructeurs et métiers du théâtre ont du taf.

On a croisé Judith Magre. Incroyable et bien vivante. Magnifique. Elle m’a dit que j’étais une pauv’conne et j’aime ces manifestations d’affection-là !!!! Tiens ce très beau garçon, ce ne serait pas… Pardon, vous êtes Adrien?? Oui hélène!!!.

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Hier avant de passer à la galerie et de poursuivre ce fastidieux inventaire je passe chez Yamamoto ( J’y vais, j’y vais pas, j’y vais pas, j’y vais… ) J’y suis. C’est drôle il n’y a personne. Je ne voulais plus y retourner à ces ventes, parce que 1/ c’est un piège à pognon et 2/ C’est la foire d’empoigne des friqués en culotte derrière un portant ( Hahah ) Ca c’est marrant, des copines qui se conseillent mutuellement en racontant n’importe quoi.  Et c’est insupportable cette frénésie.Cette peur de manquer. Les pires et ce n’est pas du racisme,( comme on dit quand on va l’être !!! ) mais une constatation, sont les blacks qui dès l’ouverture, crient, se disputent et doublent dans la file d’attente ( pour ce sport les white sont bons aussi ). Puis attrapent tout ce qui passe et laissent par terre, ce qui ne sera pas élu. Cela sent la revente rayon Sapeurs.( j’adore les sapeurs et j’en avais vu à Kin pas mal )

Bon. Je claque en pensant à la condition humaine ( heu…. ! ) .Et pars au soleil, vers la rue Chapon, avec mon grand sac.

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Avant hier, au café de la Mairie en terrasse je suis intriguée par un Monsieur d’un certain âge comme on dit. Il a des bagues énormes. Une à chaque main, un chapeau et une tête intéressante. Il me rappelle quelque chose. Oui c’est Jean-Luc Parant à mon avis. Oh lala c’est fou comme on tombe dans les oubliettes.

Alors pas d’angoisse!!!

ARTISTS SHOULD CROAK

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Hier c’était vraiment glauque cette pluie. j’ai atterri à Pailleron avec mes palmes en bandoulière et  qui étaient au chômage technique depuis pas mal de temps. Nagé 3/4 d’heures. Trempé un quart d’heure dans l’eau chaude du bassin des flemmards. Ca fait du bien. Mais je crois que ce n’est pas terrible pour le dos.ce matin bobo. Labo photo et toutes les petites images. Puis conférences Kantor, très réussie; J’ai amené Kantor dans mon cours et personne ne connaissait sauf une fille qui m’a dit: Je connais quelqu’un qui est spécialiste… Et deux conférences se sont organisées. Ca fait plaisir. La leçon d’anatomie du docteur Tulp est un truc très drôle et génial; Ainsi que le personnage, chargé comme Atlas une fois encore, d’un sac énorme.

RV à la galerie donc et me voici en pénitence avec des stickers et un stylo. un carnet noir pour ce travail pénible!!!

Avant de partir , un message de Pauline qui m’envoie un extrait que j’adore. Beatrix Potter tales en 1971. la danse de la grenouille:

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ATLAS

Scrimshaw of General Zachary Taylor

Hier il pleurait dans la cuisine et j’en ai été impressionnée et attristée. Puis tout s’est éclairci.

J’ai regardé La chatte à deux têtes qui est un film formidable ( monté par Sophie ! ) . cela se passe presque tout le temps dans le noir , au cinema Atlas ( Pigalle conserve néanmoins un irréductible cinéma X: l’Atlas. Ce cinéma pornographique est un des trois derniers encore en activité à Paris) devant lequel je passe chaque jour . J’adore la fille allongée, une sorte d’Olympia à sa manière . Et ce qui est drôle c’est ce nom Atlas, encore une fois. Mais ceci est bien loin de Warburg et Mnémosyne ! ( quoi que… cette misère que les personnages portent sur leur dos, ce trouble. ). Le film est vraiment bien, 2002, de Jacques Nolot . C’est Franck qui l’a ramené au terrier. En parlant d’animaux, j’ai enregistré l’étudiant chinois qui parle de ” Rhinocero ” et de “le oiseau ” . Je l’enregistre car il dit cela si joliment que j’en souris encore.Il n’arrive pas à dire “ornithologie”! La journée de Mardi était vraiment sympa. Beaucoup de monde d’ailleurs

Là j’attends le nouveau frigo acheté hier chez Darty.

Drawing now. Je n’ai retenu que les dessins très beaux de Gilles Aillaud . Voilà un exemple de non fabrication, de non affectation. Pas de séduction mais un regard. Des animaux, un paysage tout petit, un chameau. Rien ou presque. Rien de spectaculaire. Tout cela donne envie de dessiner. Me réconcilie avec cette “technique ” qui met souvent en avant une virtuosité pénible, ou un effort de maladresse tout aussi fatigant. Viallat tient bien le coup je trouve. Les dessins trompe-l’oeil photo, dans leur spectaculaire tromperie aguicheuse m’ennuient.

—C’est une photo ! Mais non c’est pas une photo! Mais si c’est une photo! C’est trop bien fait on dirait une photo. 

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Bon est -ce que cette saleté de frigo va arriver? Pluie à grosses gouttes immondes. Je m’égare, me retrouve chez Galilée, puis j’arrive par les miracles du Web sur un coquillage gravé. ( Beinecke ) et aussi des livres d’alchimie. C’est infernal. juste infernal de naviguer dans ces bibliothèques: Acteon, un papillon, une photo post-mortem, repenser du coup à Horace Walpole dont je tape mal le nom et qui m’emmène au rayon Machine à laver.

Labo photo sous la pluie, puis de Laumière à Pailleron, sinistre, sous la pluie. Nagé Une heure avec les palmes. Il y a si longtemps. Ca me fait mal aux articulations des chevilles./ Bon repartir à la conférence sur Kantor. Ambiance triste. Mail d’une étudiante qui sort d’HP. Zut.

Bis repetita

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Je me disais bien que j’avais déjà été étonnée par ceci. Et l’avais rapproché d’un Hantaï à l’époque.

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In his Recollections of the last days of Shelley and Byron (1858), E. J. Trelawny explains that during the disinterment of Shelley’s body near Viareggio, the “iron [of the mattock] had struck a skull ….” He claims that Lord Byron desired Shelley’s skull for himself, but Trelawny, recalling that Byron had once used a skull as a drinking-cup, “was determined Shelley’s should not be so profaned.” During the cremation, Trelawny reports that Shelley’s corpse fell over, and the “frontal bone of the skull, where it had been struck with the mattock, fell off …”

Bon.Hier Argenteuil où je rame un peu. Aujourd’hui lever 7h pour garer la voiture et je me rendors sur “le bain de Diane ” de Klossowski que j’avais lu en 1983.

Au super marché un homme, lunettes de soleil sur le front parle très mal à la femme qui l’accompagne. Il est élégant pas mal, et elle se hâte, panier en main.Elle est maigrichonne, il lui dit pauvre folle et des choses du genre. Je comprends qu’il est aveugle ce sale type. Imbécile, trouve des Danettes dit-il . Elle s’exécute docilement. Elle a un petit visage ( alcoolique?). Je traine un peu pour suivre le dossier puis pars en soupirant.Pas le courage d’aller peindre. Recherches ici.

Diner chez E.et V. Délicieusement bon. Et agréable. Nous marchons le long du Luxembourg avec GG. Puis je bifurque vers Notre Dame des Champs. Il est plus de minuit. Il fait bon.

 

 


GRR les châssis

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Je viens enfin de me débarrasser des chassis que j’ai utilisés aux beaux-arts . Comme je les portais dans la rue à Arg, une personne envoyée du ciel (…) m’a demandé si je jetais tout ça. Jeter … Non, mettre à disposition , oui. L’idée que cela va servir à des malades mentaux me réjouit.

J’ai déjà dit que je déteste l’idée du châssis. Comme réalité et comme métaphore. Ainsi ce document des année 1970 de Almeida, me déplait aussi. La peinture, le châssis,blabla. J’ai fait quelques tentatives avant la ” fermeture définitive”. On verra plus tard.

Puis j’ai empilé mes croutes me disant que je pourrais un jour y découper des formes.

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Hier big journée aux Beaux-arts avec Jonathan dont la présence rend bien plus facile l’examen des travaux. Je suis plutôt contente. 3 ou 4 UC non données / Simplement un manque de travail. Quelques pleurs ( oui mais ), quelques travaux impressionnants.

Travail toute la journée pour trouver l’orientation de l’expo. Puis RV avec C. pour en parler.

Ce matin RV avec P à la MR

Pluie

Dans le genre mes poils se hérissent, ceci aux soirées nomades:

Vendredi 5 février de 16hà 22h Daido Moriyama

A la carte ( printing show )

Une performance ephémére et participative où chacun sélectionne 40 images parmi le 60 proposées par DM et en définit l’ordre afin de créer son propre exemplaire du livre.

Les lives sont imprimés et reliés sur place puis signés par l’artiste.

Reservation obligatoire, tarif unique 60 euros 

AHAHAHAHAHAHHAHA!!!!!!!!

NOTE.”Wielopole, wielopole”

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Alors que je vais pas à mon atelier, que je rumine des histoires de familles moches, des attentats,  et que je tousse, surgit du fond d’un coin de ma tête, l’idée de re-monter avec des étudiants , Tadeusz Kantor, “Wielopole, wielopole”, ou je ne sais quoi du Theâtre de la Mort. La classe morte… Je ne sais pas. Est ce possible non pas de faire une reconstitution mais de mettre en place un travail de ce type.

NOTE Wielopole

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La chambre de mon enfance n’est qu’un trou sombre et encombré d’objets. Il n’est pas vrai que la chambre d’enfant demeure claire et ensoleillée dans notre souvenir. Seule la convention littéraire la fait apparaître comme telle. C’est une chambre morte et appartenant aux morts. Nos efforts pour la ranger sont vains, cette chambre continuera de mourir. Mais si nous nous contentons d’en retirer de minimes fragments un bout de tapis, une fenêtre avec la rue derrière qui descend tout droit, un rai de soleil sur le plancher, les genouillères jaunes du père, les pleurs de la mère et un visage aperçu derrière le carreau de la fenêtre, alors, il se pourrait que l’on réussisse à recomposer la vraie chambre de notre enfance et, à la même occasion, peut-être aussi notre spectacle ! La fenêtre a son importance ! elle donne, comme nous l’avons dit, sur une rue qui descend tout droit avec, au bout, un immeuble rose à un étage. C’est à ce coin de rue que disparaissait ma mère lorsqu’elle partait pour un de ses longs voyages, à ce tournant qui était le Bout du monde. 

Tadeusz Kantor

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C’est si bien muré qu’on dirait que c’est moi qui l’ai fait sur photoshop.

Oulala ( After) Version 1

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Commissariat ce matin pour être entendue. Je n’ai même pas le courage d’en parler… Un voisin procédurier dans le midi qui alors que nous débarrassions son bazar encombrant m’accuse d’avoir détérioré un morceau de bois tout nase. Au commisariat c’était sympa parce qu’ils voient vite de quoi il s’agit. Mais quand même.

Conférence de Gisèle Vienne aux Beaux-arts. J’aime beaucoup ce que raconte la fille. Elle est intéressante, vivante et ses préoccupations me concernent. Mais je n’ai rien vu en vrai… Et ce que j’ai aperçu m’ennuie un peu. Mais sans doute faut il vivre ça en live.
Bon. Et ensuite? On va où? Je crois que je vais rentrer. Allez!. Si je rentre. Nan!!! Bon d’accord.
Ca c’est terminé dans une boite à garçons à regarder des strip et des belles bêtes se doucher derrière une vitre et dessiner des coeurs avec tout le monde a compris ( heu un fusain !!!!! ) et de la mousse. C’était très drôle avec T. et U. On était en forme.
NOTESRaymond Roussel rapporte de sa visite chez Camille Flammarion les biscuits en forme d’étoile confectionnés par l’astronome qui fut obsédé par le motif de l’étoile. On retrouve celui-ci sur les montants ouvragés de sa bibliothèque ou sur le parterre de sa tombe dans le jardin de Juvisy. Est-ce le biscuit étoilé qui relie, de manière spirite et logique, Hélène Smith et Raymond Roussel ? La Poussière de soleils semble se passer en effet dans le monde hindou décrit par Hélène Smith. Les pouvoirs du spiritisme rejoignent les jeux les plus formels de la littérature. « Il se pourrait qu’en dépit de cette apparence fragmentaire et décousue la continuité existât dans les secrètes retraites où s’élabore le roman martien. Ce que nous prenons pour des créations momentanées sans liaisons entre elles, ne serait alors que les points d’émergence, les éruptions, d’une nappe souterraine, consciente en soi quoique ignorée du Moi ordinaire, s’étendant d’une façon ininterrompue sous le niveau habituel de l’état de veille normal », écrit Théodore Flournoy.
Les biscuits d’Anne semblent nous lier définitivement à Camille Flammarion, a son observatoire et à la jeune femme phtisique qui lui offrit sa peau.
 « POLYMATHIE, s. f. (Belles-Lettres.) connoissance de plusieurs arts & sciences, grande & vaste étendue de connoissances différentes. Voyez Encyclopédie. »
Hélène Smith:
« modé tatinée cé ké mache radziré zé tarvini va nini ni triménêni ii cé zé seïmiré véiche i modé inée kévi bérimir m hed kévi machiri cé i triné ti éstotiné ni bazée animina i modé cé méï adzi ilinée i modé inée cé ké lé nazère ani — mirâ modé itatinée mirâ mirâ mirâ. taniré mis mèch me mirivé éziné brima ti tès tensée — azini dé améir mazi si somé iche nazina tranéï. »

Roger Caillois, Au cœur du fantastique:

« Une planche d’un traité d’escrime, une mine de sel, une chambre noire d’avant la photographie, la chasse aux martinets dans une ville italienne vers 1570 ou aux canards sauvages par des Chinois coiffés de demi-courges évidées, il n’est rien qui ne fournisse occasion à ce fantastique masqué de faire une entrée sournoise. »

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Fin de Roth ( Ca ne me passionne pas tout compte fait même si la lecture en est agréable. J’aime le personnage de Amy Bellette, et de son mari défunt ) Sinon le chant d’un écrivain vieillissant et incontinent. Du coup ( comme on dit ) je me tape ( sans vulgarité ) Les trois mousquetaires que je n’ai jamais ouvert!!! C’est le seul livre qu’avait lu mon père , avec Papillon.

“La bêtise n’est pas mon fort”

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J’ai bien souffert hier pour faire un DVD à menu avec Compressor et DVD studio pro. Je ne me souvenais plus des manip à exécuter qui ne sont pas si compliquées, même pas compliquées du tout. Bref. Flore blindé, pas de personnes dignes d’être décrites: Un fille attifée d’un robe rose élastique comme un chewing gum. Le tout moulant et malgré la minceur du modèle, insistait sur la cambrure et un ventre en avant. Suivez le squelette ondulant. Bref ridicule mais pas intéressant. Quelques enfants ( le dimanche étant plutôt leur jour, ce qui faisait fuir Albert Cossery , et on le comprend. Je n’ai rien contre les enfants , mais ceux-là, si !!! )

Je poursuis la relecture de Monsieur Teste ( que j’aime vraiment beaucoup- ce qui est dit sur le voyage vers Paris dans ” Lettre à un ami ” est magnifique et relis aussi des morceaux des “Contes d’un buveur d’éther “. J’aime beaucoup Jean Lorrain. C’est un peu boursoufflé mais les images me plaisent: Masques qui cachent des visages disparus, tentures, nuit qui mène on ne sait où, amis qui soudain ont une voix si étrange que l’on doute de leur … de leur quoi? De leur chair, de leur corps … Heu… Heu.

Un tout petit livre de Valery est arrivé aussi, je ne sais plus quoi sur l’intelligence-c’est une conférence. En feuilletant on y lit les mêmes plaintes qui sont parfois les notres: La latin et le grec, l’enseignement, le monde qui change si vite ( l’électricité, les rayons X , la radio !! )

Bon sinon quoi. Vu Jules Benchetritt à la télé, d’un oeil hier soir. Je l’avais dans mes bras il y a bien longtemps. Marie était à l’ombre, et S. aussi. Ils étaient très beaux dans cette chaleur avec ce nouveau bébé. J.L était arrivé avec un vélo électrique. C’était dans le Sud je ne sais où.

Sinon quoi… Michel Onfray est devenu le salaud de service si j’en crois libé survolé. Faut pas exagérer quand même. Tiens je n’ai pas commencé ( en parlant de ça ) les livres de Pierre Hadot que ne n’aurais pas connu si je n’avais écouté France-Culture. Et puis il est quand même plus intéressant que / je ne trouve pas son nom / La fille là, qui sort un roman par an et qui adoooooore le champagne.

Sinon quoi…

“Et Moi! que je déchire, et que je nourris de sa propre substance, toujours re-mâ-chée, seul aliment pour qu’il s’accroisse ! “

Extrait du log-book de PV

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Tous les cahiers sont sur Gallica. C’est super beau.

Gallica c’est l’horreur car on ne peut plus s’en sortir ce qui est mon cas. Une heure pile à naviguer dans des images qui vont des bijoux à des revues concernant l’hypnose et des images étranges…. S’agit -il bien d’une scie. S’agit il bien d’une tête. On dirait un numéro de magie mais j’ai bien peur qu’il ne s’agisse d’un sorte de trépanation. Hum. Ne trouve plus l’image ( évidemment ) :

gallica diamants

les bijoux

catalepsie

Premier groupe de fascinés en catalepsie et de ” file en aiguille” : Jules Bernard Luys

hypnologie

les machins pour hypnotiser

appareil contension cranienne

et l’image étrange en bas.

Vieilles notes et fermeture de Note days

GAUTIER

J’ai accepté un peu étourdiment, je m’en aperçois en prenant la plume, d’écrire les quelques lignes qui doivent accompagner mon portrait, dessiné par Mouilleron d’après l’excellente photographie de Bertall. Au premier coup d’oeil cela semble bien simple de rédiger des notes sur sa propre vie. On est, on le croit du moins, à la source des renseignements ; et l’on serait mal venu ensuite de se plaindre de l’inexactitude ordinaire des biographes. ” Connais-toi toi-même ” est un bon conseil philosophique, mais plus difficile à suivre qu’on ne pense, et je découvre à mon embarras que je ne suis pas aussi informé sur mon propre compte que je ne l’imaginais. Le visage qu’on regarde le moins est son visage à soi (1).

ERMITE ORNEMENTAL
Robert Coates, qu’on appelait Diamond Coates ou Curricle Coates (Coates au cabriolet) se faisait tirer, dans une voiture en forme de coquille Saint Jacques, par deux chevaux blancs immaculés, et demeurait enfoui sous les fourrures rares, même à la belle saison. Ses vêtements étaient cousus de diamants.
Le livres des bizarres /Bechtel et Carrière Bouquins

Les morts bizarres Jean Richepin

Les phénomènes se succèdent. Scozzi en a fait une classification complète.

1) Médiumnité intuitive. Médiumnité parlante (le médium parle avec la voix de l’esprit). Médiumnité écrivante ou écriture automatique. Médiumnité typtologique (la table dicte par le procédé des raps ou en frappant le sol du pied ou en se déplaçant de toute autre manière).

2) Médiumnité à effets physiques de mouvement : déplacements d’objets. Lévitation de meubles et d’objets (y compris la lévitation du médium sur sa chaise). Transport d’objets, c’est à dire le plus souvent rapprochement de meubles situés au loin. Ils glissent au sol ou lévitent. On observe le résultat plus souvent que le phénomène.

3) Médiumnité à effets physiques de bruit. Coups frappés, grattements, etc. Tout ce qu’on n’a pas rangé dans la typtologie.

4) Médiumnité à effet physique de lumière. Lumières diffuses, volantes et animées d’une volonté propre.

Tous ces effets physiques contiennent en germe les phénomènes de matérialisation, puisqu’on observe fort souvent les membres postiches, les tiges et les leviers qui permettent lesdits phénomènes.

5) Médiumnité à matérialisations, précaires ou permanentes, partielles ou totales, tangibles ou visuelles et parfois parlantes.

6) Dématérialisation : apports. C’est à dire l’introduction dans le cercle d’objet

transportés sur un autre plan, et qui ont traversé les murs.

« Tous les objets viennent ensuite vers moi. (…) Qu’est cela ? Du magnétisme, de l’électricité ?de l’aimant ? Je ne sais pas, mais c’est horrible. Et comprends-tu pourquoi c’est horrible ? Quand je suis seul, aussitôt que je suis seul, je ne puis m’empêcher d’attirer tout ce qui m’entoure. Et je passe des jours entiers à changer les choses de place, ne me lassant jamais d’essayer ce pouvoir abominable, comme pour voir s’il ne m’a pas quitté.

Maupassant, Un fou

LE PHYSICIEN ET LA SOMNAMDULE/ADAMANTINE
Madame d’ESPERANCE SUITE

Mar. 19th, 2006 | 02:48 pm
music: Ritournelle Et Recit Chante Par Mademoiselle Hilaire

C’est ainsi qu’il arriva que Mme d’Espérance se rendit à Helsingfors et en fut récompensée par un article injurieusement insultant que le général Sederholm publia dans la plus grande Revue de Helsingfors où il donnait clairement à entendre que c’était bien Mme d’Espérance en personne qui remplissait le rôle des esprits.

4° Je ne puis passer ici sous silence une observation personnelle, mais qui est pour moi de grande importance.
Il est certain, si extraordinaire que cela paraisse, que Mme d’Espérance ne boit jamais d’eau, ni pendant, ni en dehors de ses repas. Elle ne boit qu’aux séances de matérialisation, et alors beaucoup. Je le savais parce qu’elle m’en avait fait part et aussi par mes observations au temps où elle a demeuré chez moi. Bien des gens savent qu’une carafe pleine d’eau est nécessaire pour ses séances. Bien des gens aussi savent que précisément quand la séance est bonne, quand les matérialisations sont en train, Mme d’Espérance boit beaucoup, et, en général, après chaque apparition d’une figure entièrement formée ; mais peu de gens savent que, hors de ces circonstances, elle ne boit jamais d’eau. Pour moi je vois dans le fait que, précisément pendant le quart d’heure où l’on annonça la disparition partielle de son corps, elle but de l’eau, la preuve qu’il se produisait à ce moment un processus de dématérialisation. Car il est clair que cette dématérialisation de son corps est un phénomène concomitant habituel des matérialisations qui se produisent à ses séances, mais dont elle ne se rend pas compte généralement, et que cette soif intense, précisément pendant ce phénomène, est motivée par l’énorme perte de fluide vital qui probablement, a lieu dans son corps

CHEVEUX
4° Je ne puis passer ici sous silence une observation personnelle, mais qui est pour moi de grande importance.
Il est certain, si extraordinaire que cela paraisse, que Mme d’Espérance ne boit jamais d’eau, ni pendant, ni en dehors de ses repas. Elle ne boit qu’aux séances de matérialisation, et alors beaucoup. Je le savais parce qu’elle m’en avait fait part et aussi par mes observations au temps où elle a demeuré chez moi. Bien des gens savent qu’une carafe pleine d’eau est nécessaire pour ses séances. Bien des gens aussi savent que précisément quand la séance est bonne, quand les matérialisations sont en train, Mme d’Espérance boit beaucoup, et, en général, après chaque apparition d’une figure entièrement formée ; mais peu de gens savent que, hors de ces circonstances, elle ne boit jamais d’eau. Pour moi je vois dans le fait que, précisément pendant le quart d’heure où l’on annonça la disparition partielle de son corps, elle but de l’eau, la preuve qu’il se produisait à ce moment un processus de dématérialisation. Car il est clair que cette dématérialisation de son corps est un phénomène concomitant habituel des matérialisations qui se produisent à ses séances, mais dont elle ne se rend pas compte généralement, et que cette soif intense, précisément pendant ce phénomène, est motivée par l’énorme perte de fluide vital qui probablement, a lieu dans son corps.
[4] Ils avaient blanchi à la suite de la séance d’Helsingfors. Voir Psych. Stud., liv d’oct. 1894.
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PHOTOS DE LA SEANCE

Mar. 19th, 2006 | 02:40 pm
music: Ritournelle Et Recit Chante Par Mademoisell Hilaire

Pour permettre à mes lecteurs de s’orienter plus facilement dans la description de cette séance, je priai les personnes de vouloir bien, après mon départ, se réunir encore une fois pour faire prendre les photographies des incidents les plus remarquables afin qu’elles pussent servir d’illustration à mon article. Grâce à leur obligeance cela fut fait.
La photographie no 1 donne une idée générale de la chambre où la séance eut lieu ; on y voit dans le fond deux fenêtres, dont l’une avec le store levé et l’autre avec le store baissé ; entre les deux fenêtres, le cabinet (seulement ce n’est pas un cabinet identique, parce que le paravent qui avait servi à la construction de l’original et avait été emprunté d’abord pour la séance et ensuite pour sa répétition avec moi, avait été depuis rendu à son propriétaire ; mais ceci n’a aucune importance). Devant le cabinet, on voit la place qu’occupait la médium ; ici, c’est Mme Seiling qui la représente dans une robe identique à celle que portait Mme d’Espérance. Le moment choisi est celui où la médium tenait entre les mains une feuille de papier et un crayon, et où une main sortant de derrière le rideau, tout en haut du cabinet, descendit pour saisir ce papier et ce crayon. A droite, on voit M. Seiling à la place qu’il occupait lors de la dématérialisation ; à gauche, on voit Mlle Tavaststjerna, aussi à la place qu’occupait alors Mlle Hjelt qui, pour le moment, joue derrière le rideau le rôle de l’apparition. Celle-ci montre comment et à quelle hauteur apparut la main, ce qui est un détail important. Il faut excuser les défauts du voile, car on s’est servi tout simplement d’un drap blanc pour l’imiter. On voit en même temps à quelle petite distance de la médium étaient assises les personnes en question.
La photographie no 2 a été faite expressément dans le but de montrer comment la tête et le buste de la médium se dessinaient sur le fond blanc du rideau, ce qui permettait à Mlle Hjelt d’observer, tout le temps, la position de la médium et les divers mouvements de son buste, surtout pendant la dématérialisation. Ici, le moment choisi est celui où une main se montra du côté gauche du cabinet, à la hauteur indiquée, et c’est, comme on peut le voir, une main droite, ce qui fût constaté par les shakehands qu’elle donna à M. Seiling et à Mlle Tavaststjerna, comme ils l’ont affirmé dans leurs témoignages respectifs. Sur cette photographie c’est Mlle Hjelt qui est assise à la place de la médium, tournant la tête vers l’apparition de la main comme elle l’a vu faire alors à Mme d’Espérance derrière le rideau ; c’est Mlle Tavaststjerna qui fait apparaître sa main droite (la manche de la robe est ici un accessoire tout naturel, comme on le comprend) ; à la gauche du cabinet est assis M. Seiling et auprès de lui Mme Seiling.
Après la répétition de cette séance, dans la matinée, il me restait encore à faire une répétition de la façon dont la chambre avait été alors éclairée, afin de m’assurer que les témoins en question ont pu effectivement voir tout ce qu’ils ont dit avoir observé.
Dans ce but nous nous rassemblâmes de nouveau chez M. Seiling, à 8 heures du soir, et j’eus le plaisir d’y rencontrer encore deux témoins de la séance : M. le général Toppelius et M. l’ingénieur Schoultz.
La tâche de reconstituer le degré identique de la lumière n’était pas aussi facile que notre tâche du matin. Bien entendu, la même petite lampe fut placée dans la même niche du poêle, comme elle l’avait été alors ; mais, malheureusement, M. Seiling ne put se procurer du même papier rouge qui avait servi à amortir la lumière de la lampe. En conséquence, les opinions furent différentes : tantôt le papier employé donnait trop de lumière et tantôt trop peu.
Enfin nous parvînmes à atteindre un degré de lumière qui fut reconnu par tous comme représentant l’éclairage d’alors. M. Seiling affirma néanmoins qu’alors il faisait plus clair, car il y avait de la neige sur les toits, et son reflet arrivait dans la chambre par la fenêtre dont le store n’avait pas été baissé ; si bien qu’il pouvait voir l’heure à sa montre, ce qui prouve un éclairage satisfaisant.

http://spirite.free.fr/ouvrages/akscas.htm

(2008) vintage 14 juillet

13 juillet ( 2008 )

juil. 14e, 2008 | 07:21 pm

Lever ver 9h et gonflage des 4 vélos. Emilio et S. qui à dans le dos un tatouage bleu d’une main faisant un doigt d’honneur, s’attaquent au lierre qui envahit le côté de la maison. Moi je regarde leurs efforts pour entourer d’une grosse corde les racines, bouger l’échelle. Je découvre ensuite sur le mollet gauche de S. une sorte de de diable rouge qui “fait un doigt”. C’est décidément une passion.
X. attrape une brosse dans le garage et j’y découvre une tonne de coupes. Ce sont ses victoires de cycliste. Incroyable. Il dit avoir abandonné, détester le milieu et le dopage, être aigri.
Il ne veut pas trop s’étendre sur la question. Le plus grave dit-il sont les amateurs qui se dopent “comme des amateurs” et parfois meurent. Des tout jeunes types de 15 ans.
Sur la place le drapeau tricolore entoure le monument aux morts. Un citron pressé avec U. et R. et l’anchoïade du Dimanche offerte par T.
Un coup d’oeil sur Var Matin où nous cherchons nos vedettes “Hachu et Hervé”, comiques locaux et garantis 0% dentelle. Mais ils me font mourir de rire tant ils sont ( assez et pas trop) mauvais. Pas trouvé. Ce soir bal et aujourd’hui corrida (?) à Collobrières. On n’y va pas. La maison est fraîche mais c’est bizarre, cette nuit il a plu. Jamais vu ça ici. Aujourd’hui des gros nuages au loin. J’essaie de ne rien faire, et prends beaucoup de plaisir à lire en levant les yeux pour dire une bêtise quand Y,C,M.T ou U. passent par là.
Je décide de mieux manger et du coup j’ai une envie de gâteaux de crème et de trucs comme ça. Hier une tropézienne est arrivée sur la table, made in La garde-Freinet. Hum Hum.
Ysé réécrit un peu “la princesse au petit pois” pour Camille et l’enregistrera tout à l’heure dans “la cabiote”.
J’ai sorti l’ordi et l’écran que j’avais commandé.
Je me demande si je ne vais pas ressortir le Tatoué et essayer quelque chose. Le bal. Le bal , et bien il n’a deçu personne. On a dansé comme des dingues et C. a fait une démonstration de ses nouvelles chorégraphies archi-contemporaines et assez dangereuses dois-je dire. Il crée quelques émules de moins de 10 ans, littéralement abasourdis par ce spectacle. Collision évitée , je ne sais par quel hasard et retournement de cornues et de planètes , par une sorcière qui devait suivre le spectacle depuis sa citrouille de video surveillance.
Emilio fait son apparition sur la place comme un grand rôle d’opérette. Poncho et sombrero. Egal à lui même.Peut- être un peu moins d’enthousiasme cette année. Un peu de tristesse. Mais le moins que l’on puisse dire, c’est que les fleurs de la chemise d’U., le sombrero, le rhum ingurgité par Y, et les moulins à vent de C. ont fait de l’effet.

FB

Je me demandais à quoi au juste cela servait fb? Et pourquoi c’était si addictif, pourquoi on avait besoin de “réaction” des autres. Mystère. Sommes-nous si perdus avec nos manies d’images et de collections qui définissent ( définiraient ) notre portrait.

Je ne choisis que des images que j’aime. Pas de texte. J’ai horreur de ça, les textes sur Fb, sauf quand c’est le traducteur Marcovitch qui s’exprime. Sinon c’est indigent bien souvent. Les blogs ce n’est peut-être pas terrible, mais à côté c’est la Pléiade. Il y a des mecs qui écrivent sérieusement sur les livres. Il font ça consciencieusement. C’est agréable. Mais il y en a des wagons. Des wagons de blogs qui traitent de wagons de sujets.

Je me creuse la tête. Hum. Cette famille d’images, de d’Artagnan ( ou tout au moins mousquetaire, en passant par Nabokov dont je n’ai lu que Lolita et mon préféré Pnine que m’a conseillé AB ), de mon dessin d’arlequin que j’associe à Cecil Beaton, des clés de l’armoire à une page de David B.,le jardin, des masques noirs… C’est quoi et à nouveau: Qu’est-ce que je fais.

Et comment le montrer. En fait je voudrais que les expositions ne soient ni plus ni moins que “ça”. Puisque “ça” me semble le plus vivant. Et la peinture est ce qui , au fond est le plus satisfaisant. Je ne parle pas du résultat mais de la qualité du temps passé à peindre. C’est la seule chose vraiment captivante, ennuyeuse, passionnante, décourageante presque toujours. Mais ça existe.

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J’ai découvert en allant voir l’exposition Perret….( L’escalier du conseil économique est social est magnifique) ( ils auraient pu s’abstenir de mettre la tête de Perret en grand comme dans une fois exposition… )

Continuer à lire “FB”

ARMAN/ conscious vandalism

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Arman, ça ne m’a jamais intéressée. Tout au moins ce que j’en connais.Les inclusions, les violons , les horribles scuptures en bronze devant la gare Saint-Lazare. Mais au moment ou je regarde qui est Daniel Farioli qui me demande sur fb, je suis la piste et tombe sur ce site intéressant Une histoire de la performance sur la Côte d’Azur de 1951 à nos jours.

ET je trouve ce document sur Arman” Concious vandalism”

Je me dis que c’est ce que j’aurais voulu faire ( c’était impossible) dans la maison des parents la semaine dernière, mais evidemment seule, sans témoins.

Arman | Conscious Vandalism, 2001 | Une histoire de la performance sur la Côte d’Azur de 1951 à nos jours

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Dietrich Fischer-Dieskau

Avec Winterreise… Avec Mankiewicz

C’est le jardin qui m’a apaisée. J’y suis rentrée comme ça ( en toute modestie) :

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Même si dans mon cas il n’y a aucune trace d’exotisme ou de plantes carnivores…

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J’ai eu l’impression d’une matière vivante, d’un espace vivant extrêmement doux et enveloppant. Bien plus beau dans son état d’abandon, que ce que je gardais comme souvenir.

Hier le brouillard s’est levé alors que nous brulions mes affaires petit à petit. Les dessins des beaux-arts, des pages et des pages, des feuilles et des feuilles d’efforts et de répétition. Parfois je souris car la sensation de cet acharnement et de cet échec me reviennent. Je revois la salle de dessin des beaux-arts et Mademoiselle Bouchez, âgée, petite, sa visière, ses clés. Qui fut-elle? Mystère. Autoritaire et encourageante. Comme j’ai rougi lors des premières présentations, quand la jambe dessinée était plus grande que tout et voulait sortir de la feuille. Bouffées de chaleur et de honte. Je souris à nouveau. Et mon exaspération à 15 ans d’avoir des modèles femmes nus et les hommes en sous -vêtements qui coupaient le corps en deux.

A vrai dire , je n’ai pas trop souffert de ces moments à l’intérieur de la maison. Son odeur désagréable certes, le peigne de mon père dans un étui de cuir que je porte à mes narines et qui sent cette lavande particulière.. Je le range dans le tiroir. Quoi d’autre? Des vêtements que j’avais déjà jetés. Tant mieux. Et ces immenses écailles de peinture sur les murs. C’est beau, c’est ce que je me dis. Je les touche . Elle sont vraiment des écailles animales . Rèches et cassantes, verdâtres.

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J’ai cherché sur les marches de l’escalier l’espèce de forme que je regardais et qui était pour moi un animal planqué là, répondant à un des motifs du tapis.

François m’a prêté son Canon 7D que j’expérimente là. C’est drôlement mieux que le caméra je crois , avec des objectifs que l’on peut changer. Je filme pas mal-je veux dire en quantité , et n’importe comment , à l’instinct. Dans un premier temps je me dis que je ne ferai rien et petit à petit je prends de la distancet ces espaces se transforment en scènes que je vois pour la première fois. Je dois à présent y retourner plusieurs jours pour affiner ces sensations. Puis il y aura l’évacuation des meubles. Puis le débarras . Enfin, les pièces vides.

Puis… La démolition est ce qui nous attend. J’en suis certaine.

Mais… Un sale moment à passer sans doute et à filmer. Et le jardin , ses générations de chats entérrés au fond, ses vestiges de pommiers, vignes, banc sous l’arbre… tout cela sera retourné comme une salade, mélangé brutalement…. Il y aura de la boue , des branches cassées, des pierres;

Ce sera hideux comme un chantier .

Spasfon+ un doliprane 1000 . Ouf… C’est passé.

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Oui, ce que je remarquais aussi lors des ces moments, c’est l’impression que la maison vous aspire… Et au croisement de votre image, ici et là, dans le couloir, dans la “grande salle ” et surtout dans la chambre des parents , la réelle constatation que c’est mon père qui apparait. C’est je dois dire assez désagréable. J’ai alors-c’est sans doute ridicule-l’impression d’avoir le visage plus rond, d’être plus âgée. Sais pas. Mais ensuite, de retour chez M. je me suis inspectée. Sensation qui ne m’a quittée depuis, de lourdeur physique. Et réalité au tennis de déplacement rapide, sauts, hop hop rien n’a changé.

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Hum… Faudra que je réfléchisse. Mot de J. qui est la première personne à analyser l’émission avec ES.

Demain Marseille!!!!!!!

Où en sommes nous dit un membre des Bright Young Things

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Atelier Argenteuil aujourd’hui

Bright Young Things – Wikipédia

A l’avant scène théâtre reçue hier/ L’étoile au front

Au froid

Aux bleus

A la peinture / Aujourd’hui de 12h30 a 19h

Du local pisté par E.

De la maison qui sera sans doute détruite. Et est ce que ce n’est pas mieux?

De musique que j’ai envie d’écouter mais je sais pas quoi? Là maintenant… Heu…

Des trucs sur lesquels je passe une fois ou plusieurs comme :

John Waters (réalisateur) – Wikipédia

 

Des trucs sur lesquels je passe une fois ou plusieurs comme :

Stephen Tennant vieux… Je  cherche des photos de lui âgé,  de ce garçon qui était d’une beauté incroyable.

En fait en ce moment je regarde pas mal de choses genre dandy, trans, Blitz kids etc… Parfois je me dis que je ferais mieux de lire plutôt que de regarder des images.

J’ai mis sur le mur 3 peintures  et en tout ça doit faire 7m50

Parlé avec JJ.

Chauffage marche bien.

Ce soir R. à Rennes

Demain Père-Lachaise

Antoine Compagnon/ un été avec Montaigne

Notes

Appeler B. pour automate

Commencé corticoîdes

 

 

area11

Ca vient du site Blitz Kids mais je n’en sais pas davantage

Semaine prochaine deux enterrements/ Le directeur du théâtre Hébertot-Pierre Franck/ demain

Laurent Doré/ Mercredi….

J’adore la musique de Bernard Hermann/ Ecoute Psycho.

J’ai vu l’expo de Pierre Huyghe et j’ai bien aimé tout ça. J’étais avec Y. Ils exagèrent à Pompisou avec leurs billets groupés à 13 euros et l’impossibilité de ne prendre par exemple qu’un ticket pour Huyghe.

Je trouve une photo de Klaus Nomi qui me plait et la mets sur fb.

Envie de travailler davantage. De lire plus etc…

 

 

travailler / point

Je commence à en voir assez de cette douleur au cou (? ) dans l’oreille(?) au crâne( ?).

Ai appelé JC pour qu’il regarde ça. Jusqu’à présent si l’osteo, ni le kiné, ni…

Bref.

Contente des ventes de Paris Photo.

Hier RV avec Edith, ah non c’était avant hier. Toujours partante. Il n’y a plus qu’à inventer quelque chose.

J’ai besoin d’une situation égale à celle de l’été. Ne rien faire d’autre que ce que j’ai à faire et ne pas me soucier du temps qui passe puisque justement “là-bas”, il s’écoule raisonnablement. Je regarde des images de G&G que je trouve toujours très classe. Cela fait du bien dans cette ambiance brouillon et moche. C’est vrai, un peu de tenue ce n’est pas mal.Un peu de merveilleux, un peu de rare. Comme ce matin lorsque P. est passée habillée d’un pardessus bleu sombre à col de fourrure, de drôles de chaussure ” en cygne” blanc et d’un chapeau d’homme. Elle est toujours bien sapée Pauline. Mais son ordi est mort, je le crains. Je l’ai mis en target. Des clous, des clous…

vallotton_persee

Persée

Vu hier la belle expo Vallotton. Il y a des trucs insensés là-dedans. Je n’en connaissais pas le quart. Quel plaisir de déambuler calmement, alors qu’à deux pas, Paris-Photo est blindé, grésille de je ne sais quel grésillement d’ailleurs, s’agite: Ici une fille qui déambule en Carmen, roses à la main, là une tout en rose. Une très belle femme en cape noire passe. S. très élégante comme toujours, mais on ne se retourne pas toute les minutes. Moi dans ces trucs, ce sont les gens que j’aime regarder. Me balader dans les stands m’use en 10 mn.

Puis Pasolini. Il faudrait y retourner. Beaucoup à lire. J’aime bien pouvoir me repérer grâce aux cartes. ( Par contre je n’aime ni à l’arrivée le montage-diaporama genre “par la fenêtre du train/ E pericoloso sporgersi!!!..”) , ni la projection sur le pare-brise de la voiture, ni les futs métalliques de je ne sais quoi.

Trop bavard tout ça. Pas la peine.

ROUSSEL-ETOILE NOTES

http://www.pileface.com/sollers/article.php3?id_article=485

etoile-roussel-1

Lot | Sotheby’s

Petit gâteau sec en forme d’étoile à cinq branches, placé dans une boîte d’argent spécialement fabriquée selon sa forme, avec un couvercle de cristal, l’habitacle ainsi constitué fermant par un minuscule cadenas. À l’anneau de suspension situé à l’extrémité d’une branche est attachée une pièce de peau de vélin sur laquelle est inscrit à la plume et encre noire : « Étoile provenant d’un déjeuner que j’ai fait le Dimanche 29 Juillet 1923 à l’Observatoire de Juvisy chez Camille Flammarion qui présidait. Raymond Roussel. »
Le gâteau est brisé…/…

Michel Leiris évoque également cet objet, à plusieurs reprises, dans ses écrits sur Roussel.
De même, Annie Le Brun qui fait un rapprochement entre la fameuse madeleine de Proust et ce « gâteau étoilé » [Annie Le Brun, Vingt mille lieux sous les mots, Raymond Roussel, J.-J. Pauvert / Fayard, 1995, p. 341 et 342].

 

C’est quand même magnifique cette étoile.

J’ai finalement appelé la photo: Le traité des miracles

Cours de tennis à 10h puis à 13h30 RV avec E.

Dans le restaurant Japonais ( très bon, spécialisé en anguilles, 272 rue Saint Honoré), il y a deux hommes face à face. Je vois le dos de l’un d’eux qui cache le premier.Je ne remarque rien tout d’abord, ( j’entends parler de cardiologue… de dos… )puis  du dos que j’ai devant les yeux s’échappent des bras, une tête. L’homme en face ne peut retenir ni contrôler ses gestes. C’est terrible. Même sourire ne se contrôle pas. Personne ne regarde. On entend des coups saccadés parfois, comme une accélération du mouvement , un énervement. Je n’arrive plus à  écouter E. Je lui raconte ce que je vois. C’est terrible. Je me demande comment il se levera. Curieusement , c’est plus supportable. Sauf que ces mouvements sont d’avantage ceux d’un danseur. Mis à part évidemment cette angoise à voir cette maladie que j’ignore, c’est très beau. Poétique dirais-je ( et je suis économe de ce mot )

Hou lala… Vivons…

Uniqlo

travail maison ( Roussel, Duchamp, rituel de toulon, tonsure)

ES au telephone

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