Notes Borges

1348616597421-cached

Pendant que nous dormons ici, nous sommes éveillés ailleurs et ainsi chaque homme est deux hommes p32 Tlon Uqbar Tertius

Eleatique (é-lé-a-ti-k’)
École éléatique, école de philosophie fondée par Xénophane de Colophon, et dont les principaux représentants furent Parménide et Zénon, tous deux d’Élée, et Mélissus de Samos. Elle admettait qu’il y a deux sortes de connaissances : les unes qui nous viennent par les sens et qui ne sont qu’illusion ; les autres que nous devons à la raison seule et qui sont les seules véritables.

Tous les hommes qui répètent une ligne de Shakespeare, sont William Shakespeare

Toujours est-il que les textes que Borges choisit d’écrire au sortir de sa convalescence s’orientent pratiquement tous autour d’un même thème : l’évocation de livres ou d’auteurs inexistants, imaginés dans son propre esprit.

Je hais le correcteur automatique

ade-virgilio

Ca faisait du bien de rentrer depuis Gambetta-Hôpital Tenon à vélo. J’arrive à l’instant;

S. en réa. Une fois de plus. Hum. Pas terrible et il souffre. Moi je m’y mets et sens que je vais tourner de l’oeil/ vous auriez un sucre?. La honte!!! dans cette pièce pleine de tuyaux et de bipbips et de courbes de couleurs et de je ne sais quoi encore. J’annule le RV avec Anne. je n’y serai pas à temps c’est certain et puis après ce genre de séance, retour bercail. Je croise  J et E qui arrivent. Oui le vélo et le froid font du bien. ( plus de bien que Thomas Bernhardt que j’adore mais qui ne remonte pas vraiment le moral dans ces circonstances pourtant familières!!!!)

« Depuis plus de dix ans, je n’accepte ni prix, ni titres, et surtout pas, bien entendu, votre grotesque titre de professeur. L’Assemblée des auteurs de Graz est une assemblée de connards sans talents.”

Le grand art est un processus horrible mon enfant ( TB/Le faiseur de théâtre )

Bref je ne sais pas pourquoi en poussant la porte je me demandais ce que je dirais à Marcel Duchamp si je le rencontrais là maintenant? Passons. On peut imaginer d’autres rencontres comme celles que l’on ferait aux Enfers si on y descendait, ou celles qu’y ont faites Ulysse, Enée, Thésée etc.

Ce sacrifice aux dieux infernaux s’est déroulé dans une « caverne profonde, monstrueusement taillée dans le roc en une vaste ouverture, défendue par un lac noir et par les ténèbres des bois. Nul oiseau ne pouvait impunément se frayer un chemin dans les airs au-dessus d’elle, tant étaient impures les exhalaisons qui, sortant de ces gorges noirâtres, s’élevaient vers la voûte du ciel ». Forêts profondes, lac inquiétant, ténèbres malodorantes et grotte impénétrable, aux dimensions vertigineuses, c’est bien le paysage traditionnel au départ duquel commence toute initiation, un paysage de mort, au silence oppressant, à dominante noire ; et à l’inverse des nombreuses autres cavernes de l’Énéide qui forment un univers clos, d’où l’on ne sort que par où on est entré, la grotte de l’Averne s’ouvre par l’arrière sur un autre monde, un monde inaccessible au profane, le royaume des morts, qui n’a pas de chemin pour les vivants — regna inuia uiuis (v. 154) —, et pourtant un monde qui, en définitive, n’est pas totalement étranger au monde des vivants, car il en est comme le négatif.

Hier j’ai eu RM au téléphone.Je ne décroche jamais car je sais que je vais en avoir pour deux heures de fiel et finalement de méchancetés. Cette manie de critiquer tout et tout le monde est fatigante. Et de penser qu’on est le plus malin…Avant ça m’amusait assez. Là c’est de la pure aigreur. Je lui fais part de cette réflexion et il recule.

—”Les saloperies sur les gens ce n’est pas vraiment constructif et en plus ça m’ennuie. Tu es lamentable, je suis lamentable et chacun fait comme il peut.”

—Oui, oui mais…

—Pas de mais.

Il a envie de savoir ce qui se passe aux B.A . C’est le fait que j’y sois qui l’intéresse pour “savoir”. Il y a passé pas mal de temps comme prof. Et il est out, comme le veut la marche du temps… Chacun son tour. Bref.

Je ris encore un peu de ce moulin qui ressort des phrases mécaniquement car cela donne des machins sans queue ni tête mais où je me reconnais quand même puisque c’est “fabriqué” avec mes mots genre:

La réponse contre la tonsure en italique !!!!

Vous l’aurez compris, je suis en or, rouge , vert et avant l’orage.

Vous l’aurez compris, je pouvais vénérer le texte Ahahahaha moins bien que Joe Dassin !!!!

At the term for Contemporary Art à la Nanyang Technological University à Singapour. L’artiste prévoit de désespoir en entrant dans le texte Ahahahaha Où passent les vitrines après Fellini et de son père mercredi soir.

On s’en lasse vite mais c’est assez drôle.

froid et vent

Quand elle m’a dépassée sur la route je me suis mise de côté car elle portait une immense peau de bête blanche. Ue fourrure. Je me suis demandée quel était l’animal qu’elle venait de tuer. La peau de bête en question était plutôt une sorte de manteau de fourrure géant qui aurait appartenu à Liberace.

Beaucoup de circulation sur cette route mais un feu, bizarrement là. D. est dans les ronces. Maintenant le manteau immense est au sol sur la route. On croit qu’il a neigé. Je ne veux pas le salir et suis étonnée de voir que je glisse à 5 cm du bitume. D. qui arrive derrière moi, ne se soucie de rien et marche sans peur d’abimer ce nouveau tapis qui maintenant est plutôt constitué de plumes. Je traverse une colline. C’est raide et ouf, c’est ici. Je passe par l’arrière d’une maison et devant, les enfants anormaux sont en rang , prêts pour la promenade. J’avance et il fait très chaud. La mer est là, tout est bleu y compris la façade ce cet ancien hôtel devenu maison de cure, mais fermé annuellement. Des marches mènent à l’eau et ça me fait peur. En fait je crois que c’est une sorte de Fort Saint Jean que je visite. Sous un banc, des bouteilles d’huile solaire à moitié vides. Je traverse une autre maison. Et puis dans la salle de spectacle je dois apporter le rideau. Michel Bouquet est dans sa loge et dessine des très grands trucs au crayon. J’ai le haut de son costume: Une sorte de chemise rêche à une seule manche. J’hésite à couper l’autre manche. R. prend de la cocaïne et m’avoue en prendre 200 grammes par jour ce qui me fâche énormément.

Un hôtel après la représentation…

En vrai: Ce matin tennis minable et du coup (inter) minable et cordage qui claque.Zut , un joueur me prête sa raquette. J’avais tellement envie de jouer hier. Je crois que si les premières balles sont mauvaises, c’est cuit pour la séance.

S. de nouveau à l’hôpital. J’irai tout à l’heure.

Je finis la relecture du Neveu de Wittgenstein avant de m’attaquer à Blanchot offert par J. ( ça me fait un peu peur!)

Du Coq à l’âne

landru

Après avoir été privée de connexion hier toute la journée, je regarde le nouveau site André Breton et de là me trouve sur celui de crimino corpus qui présente plein de documents concernants les criminels, les bagnards, les graffitis, les camps etc.Il y a énormément de documents numérisés. Cela va du code des prisons à la liste de ce que risque un sodomite dans les années 1500 à Florence je crois. La promenade du sodomite ou de la sodomite  à dos d’ âne fait partie des humiliations possibles avant les coups de fouets et de plus graves condamnations. Je m’arrête sur le dossier Landru et sur cette image qui est proche de moi-c’est ce que je me dis-parceque l’avocat(?), le personnage au premier plan a une double main. Il bouge. Il a bougé. Il bougera.

C’est un signe de fatigue ou de découragement, voir dedésespoir, celui qui consiste  à se frotter le dessus du front avec plus ou moins d’insistance et en soupirant.

Je réfléchis à l’excès et en vois partout mais comme je ne note rien je perds mes pistes.

Hier je ne savais rien de ce que je verrais au théâtre de la ville . Très beau spectacle de danse qui a évité les écueils “ethno-flamenco”. Un danseur d’Inde du nord et un danseur plutôt flamenco si j’ai bien compris. 3 voix et un musicien traditionnel. Sauf quelques rares moments de complaisance envers le public, c’est réellement impressionnant: Akram Khan Israel Galván 

Ne mange pas grand chose et n’arrive pas à dormir car on tombe sur Titanic, déjà vu mais. J’adore la maquette du bateau, le pont tout vertical…

Lire une semaine de suite, sans SMS, sans rien.

JE LE VEUX

VOEUX LN 2015 - copie

VOEUX 2

Sans titre

J’étais effarée en écoutant dans le métro bondé trois petites jeune filles-jeunes aides soignantes ou infirmières parler de certaine de leurs collègues. “Elles parlent mal au résidents, leur disent: vous me faites chier, ou même il y en a une qui a mis du scotch sur la bouche d’une vieille dame pour qu’elle se taise. Terrible. J’avais envie de leur dire qu’il faut absolument balancer ces individus, des bourreaux dans l’âme profitant de la faiblesse des personnes âgées. Berk.

Théâtre à l’Athénée.

RV avec ES le lendemain qui me parle de cette personne metteur en scène et me dit ce qu’elle en pense de façon plus que crue.Cash. Circulez.

Hier , théâtre et la pièce du fils de B.

Hum…

En fait quand on va voir un spectacle, on ne doit pas dire: Oui mais c’est parce que…. car il n’y a aucune circonstance atténuante.Ce qui se passe ou s’est passé hors plateau ne nous regarde en rien. Ni l’âge du capitaine, ni le budget, ni la rage de dents de l’un. La pièce est juvénile, c’est une qualité, mais les moments en vers, faibles et ce n’est pas bien d’avoir laissé passer cela à mon avis.

Puis dire des vers “poétiques” demande à ce que l’on n’adopte pas soi-même un ton “poétique”, sinon c’est un pléonasme. Et ce n’est pas parce que l’on parle des étoiles que l’on doit avoir un air inspiré!

Argenteuil. Crève et mouchoirs.

RAS

James Joyce’s Finnegans Wake

James Joyce’s Finnegans Wake

L’anguille et les pierreries

J’adore Vincent Price.

Hier en rentrant de l’anniversaire d’E, Chute de la Maison Husher ( très bonne soirée chaleureuse et amicale ) avec en prime le feu de bois qui va tous nous faire mourir, nous polluer comme une vieille bagnole qui pétarade dans la nuit!!! Un bon feu serait néfaste? Allons….!

LN chez em2

La  photo d’Elise

Bref. Anguille façon japon et bière. Tout cela délicieux.Paisible. L’endroit est merveilleux la nuit quand il faut longer les jardins pour arriver à Notre-Dame-des Champs, entrer dans le métro et poursuivre en chemin la lecture de Peter Handke. Pourquoi lui maintenant et que je pense n’avoir jamais lu?

Eh bien parce que dans la cuisine j’ai feuilleté le livre de Depardieu , qu’il y a un magnifique passage sur le silence, sur le silence de l’acteur sur le plateau quand il joue. Et parce qu’il parle si bien de Handke. Je suis allée vite à la librairie de Paris, Place Clichy. J’ai demandé:

—Il existe en livre de poche P.H?

—Ah non… Non…

— Mon instinct m’a fait monter à l’étage au rayon livres de poche, et j’y ai trouvé P.H!! ( soupirs) J’en ai pris plusieurs. Il n’y avait pas le théâtre.

Le premier que je lis est donc, l’Angoisse du gardien de but au moment du Penalty. Etrange, indisposant et abstrait. Je me dis avoir eu un peu, un peu le même genre de sensation en lisant le Château de Kafka. Les mots, le langage , les mots qui se décalent et ne correspondent plus, la réalité qui se dérobe… les phrases courtes et le nom du personnage sans arrêt. Les objets. Les objets et leur vie. Puis sur une page les signes qui remplacent les mots armoire, fenêtre, valise. Une femme étranglée et un enfant mort. Un enfant muet -Ophélie minuscule. Un mot griffonné sur un journal et qui veut dire muette. La posteUne route courbe qui mène directement au village. La cabine téléphonique dans la nuit.Une chauve-souris. Un mort que l’on veille. La gérante. Les serviettes de bain de l’hôtel. Il vomit. Le stade.

Je ne dis pas que cela me passionne mais je reste en haleine et le termine ce matin avec un café.

M et E sont partis à l’Opéra pour y voir les démonstrations de l’école de danse. Ils en reviennent émerveillés.

Vendredi soir j’avais préparé pour leur venue un pot au feu qui était délicieux et ensuite des crumbles achetés en bas. Vin délicieux. On s’était baladés, passant par la librairie Vendredi ( M. voulait Das Kapital de Malaparte mais il est épuisé et on l’a trouvé là où l’on trouve !!!) Je sors avec “Les conférences” de Borges Puis vers l’Opéra Comique, librairie théâtrale.On marche encore. On traverse le Luxembourg. Passerelle vers Orsay. On marche. Saint Germain. Le Flore. Journaux et retour.

Samedi C. arrive avec des croissants et des tas de trucs. Je ne mange rien. Puis nous partons voir l’expo Delaunay. Elle est bien, un peu plan plan. Les cartels sont nunuches et C. me dit que ce qu’elle entend dans l’audio guide est une misère!Les documents filmés en couleurs avec les mannequins devant des fonds simultanés sont vivifiants

J’abandonne tout le monde pour voir l’expo David Altmejd dont je ne sais rien. Et là, c’est la claque. Je trouve cela magnifique et puissant. Je ne réfléchis pas à ce que cela m’évoque/ les métamorphoses d’Ovidé, la Natura Naturans {encore}/les monstruosités et les merveilles, les séries B du cinéma.Les anamorphoses.

L’oiseau ( décidément vive Franju !! )

expo david altmejd4

expo david altmejd

Je m’étais trompée de jour pour l’expo Jeff Koons et y avait donné rendez vous à 3 amis. Me suis retrouvée sans le bon carton. Le VIP quoi. Le VIP je ne l’avais pas. On a ri à l’entrée, moi j’ai dit vous me laissez passer et on n’en parle plus. On en parlerait encore si José Alvarez n’était pas arrivé sur son cheval blanc et ne l’avait laissé entrer avec lui.Dans ces cas là ( quand on ne peut pas rentrer il est intéressant d’avoir sur soi le regard dépourvu d’humour des élus “qui en font partie”. Je déteste l’idée de faire partie de quelque chose et du “entre soi”. C’est détestable non? Et quelquefois ne le” pratique-jejejejejee” pas?

Photo sur le podium en arrivant tant qu’à faire. Tant qu’à y être… Bises et bises. Puis je regarde, là-bas les butineurs car voici Fleur Pellerin, Bernard Blistène et mon ami Jeff. Il est parfait. L’exposition m’émerveille en ce qu’elle suscite pas mal de mépris chez les gens. Moi j’y vois notre portrait.L’argent, le lisse, le clinquant. JK, chef d’entreprise ce n’est pas aussi simple.Et tout ce bordel précis, impeccable et si clean. Je me dis que c’est la collection dont aurait rêvé Liberace. C’est pour Liberace. C’est le miroir de sa collection de costumes si kitch. Comment peut on supporter tant de laideur ( fair is foul, once more…. Non?). L’ensemble m’est sympathique parce que les gens pensent ” que ce n’est pas de l’art” …

Capture d’écran 2014-11-26 à 16.36.46

et que lui pense que” les gens sont des ready-made” ( le Figaro/ interview).

Je me demande dans quel sens il le dit. Sommes-nous des ready-made observateurs de produits de l’industrie de l’art, sommes nous un objet quand nous regardons. Sommes-nous l’ombre de cet objet ou la quatrième dimension de celui-ci qui serait alors notre ombre. Sais pas.

Je repense soudain et pourquoi donc… aux magnifiques petites phrases ( il faudrait les copier ) du Neveu de Wittengenstein. Lors de la description du jardin, du parc entre les deux pavillons. Les écureuils dans les arbres emportent les mouchoirs blancs des malades des poumons. Dans mon souvenir, il n’y avait pas d’écureuils mais des mouchoirs blancs tachés de sang des phtysiques.

Je repars dans la porcelaine dorée, pense aussi à un petit service hideux que j’avais acheté: Un éléphant assis sur son postérieur la trompe vers le haut. C’est une carafe argentée dont le bouchon est un ballon brillant et multicolore. Et l’éléphant siège au milieu de petites tasses à alcool. Abominable comme le Michael Jackson doré!!!.

On sourit mais pas tant que ça. Pas tant que son sourire à lui, impeccable comme un dentifrice neuf et bien mentholé. X. veut sa photo avec lui…. Il suffit de demander. Il est affable. Il sourit encore. Il répond. Il est calme. Il n’est pas cynique. Il est sympathique. Il ne se prend pas pour l’hyper star qu’il est. Adulé, détesté. Chaque fois que l’on parle de lui, c’est en dollars. Je pense qu’il est plus intéressant que toutes ces sottises.

Passée voir Sturtevant, je baille. Je baille partout en fait. Hier je me suis quand-même amusée face à la vitrine de pièce unique ( alors que je n’avais qu’une demi-heure d’arrêt aux BA). Donc en passant et en devisant je suis attirée par un reflet, une image. C’est une femme à barbe rousse? En cuissardes et combinaison léopard qui me regarde comme vous pouvez l’imaginer: Oeil aguicheur alors qu’elle regarde aussi son téléphone blanc. C’est une projection de Pierrick Sorrin dont je ne suis pas une adepte. Mais là, ça marche bien. Je colle mon nez à la vitrine, et découvre un miroir en biais. Je ne sais pas trop commence ça marche ces trucs à la Mélies, mais ça marche.

Je reste un moment. Ca m’amuse.

Envie d’aller voir Boiffard.

Temps d’automne 100 pour 100.

Hier , ce qui pouvait être une corvée était sympathique.

decor humain

Capture d’écran 2014-11-23 à 12.40.22

Au moment ou je ferais mieux de réfléchir à la carte de voeux pour les BA, sur le FB de Julie je trouve un lien vers la pièce de Jerome Bel pour Veronique Doisneau danseuse de l’opéra ou plutôt “sujet”. C’est un peu maniéré mais intéressant puisque c’est un spectacle qui parle d’adieux à la danse et qu’à l’opéra seules les étoiles font leurs adieux. Vers 40 ans.

2005

C’est intéressant ce point de vue du corps de ballet, c’est à dire du décor humain qui sert à mettre en valeur les étoiles. Elle parle du Lac des cygnes si je ne me trompe, et des longs moments à l’arrêt pour construire ce fameux décor. je n’y avais jamais vraiment pensé en voyant cette chose sublime dans son genre. Mais lorsqu’elle  dit, avec une certaine amertume que lorsqu’elle est elle  immobile  parmi ces 32 danseuses, elle a envie de hurler ou de quitter la scène, c’est terrible.

—”Pour nous , c’est la chose la plus horrible à faire.”

 

danse veronique doisneau

Photo

famille

C m’envoie cette photo. A gauche ma grand-mère Jane qui a un fort accent du Sud-ouest. A côté mon grand-père que je n’ai pas connu. Qui est la petite fille et qui est l’homme au chapeau qui ressemble tant à mon frère ainé? Qui sont les deux autres? Où est-ce?

Ce qui est curieux c’est aussi ma ressemblance avec cette enfant. Est ce que l’homme à l’enfant et au chapeau serait mon père et sa soeur? Mystère.

Ce que je conseillais à C. est d’aller “interviewer JJ, car il a une mémoire parfaite de tout. Moi au fond, je ne sais pas grand chose.Car j’oublie. Si je pense famille, ce sont les petites villes de Riscle sur Adour, Payrus massas ( ortho ? )En fait c’est Peyrusse-Massas ( Région: Midi-Pyrénées, Département 32: Gers), Voisinlieu..

Autour de Peyrusse, ce ne sont que fermes et foie gras.

J’ai le souvenir de la famille Padère, ( d’une chaleur terrible qui nous faisait accélérer le pas en traversant la grande cour-rapides comme les poulets), de l’entrée dans la ferme-on ne voyait tout d’abord qu’un espace noir qui rendait nos pas incertains, puis la longue table se dessinait et aussi ceux qui déjà étaient assis, manches retroussées, serviette en haut du cou. Prêts pour la soupe le midi avant de repartir dans les champs, vignes etc… Le mouchoir à carreaux et les peaux foncées et mates, les rides profondes.

L’obscurité à l’intérieur, les papiers tue-mouche que j’ai toujours aimés dans leur tortillon jaune et poisseux. Piège cruel pour qui si colle les ailes ( et parfois les cheveux !)

Capture d’écran 2014-11-16 à 12.49.26

A Riscle il y avait les arènes et la petite maison des Nalis. En longueur, sur une place que je cherche sur Google map, mais impossible de trouver. Les habitations étaient identiques . Les toilettes donnaient sur la rivière. Ca semble être le moyen-âge. Ce qui me plaisait c’était les balançoires métalliques.

Qu’est ce qui m’amène à ces flash-backs? Ah oui la photo.

Cette semaine, Valenciennes. E.D est charmante et très sympa. Le Musée vide complètement vide est impressionnant. La ville est d’une grande tristesse et il pleut des cordes. Ca m’étouffe, me fait penser à Amiens, Beauvais…. Brrr.

Hier soir pour aller chez MT, l’enfer. Sur la ligne qui dessert le Stade de France il nous faut attendre une heure pour pouvoir monter sans être écrasées. Sans se battre.Car  à la vue déprimante de types déguisés en bouteilles de bière, je deviens féroce. Ils ont leur  packs de bière à la main… Posent les canettes vide sur le quai et j’interviens. Ils ne mouftent pas et ramassent :”Apologize… heu” …

On décide de ressortir boire un verre et de prendre notre mal en patience. Les gens sont transportés comme du bétail, mélange de ceux qui bossent le Samedi et n’en peuvent plus, de ceux qui vont au match, de ceux qui rentrent après les achats du WE. Mais comment peut on se tasser de cette façon.

Au retour évidemment on les retrouvera avec leur maquillage tricolore et leurs cris.

Mail très sympathique de Bertrand Bonello suite au mien et concernant l’oiseau.

Paris Photo. Passée vite fait le soir de l’ouverture. Rien regardé. Bu un verre avec D. Restée sur le stand de la galerie.

Ca va mieux.

Ca avance

oiseau bobour

Côté Centre Pompidou, ils sont plus que corrects, font retirer les affiches et mettent un copyright.

Très gentils. Je leur ai dit le caractère non agressif de ma démarche, étant convaincue que personne n’y est pour rien, que personne ne s’est posé la question de cet oiseau arrivé on ne sait comment sur le plateau de Bonello. La faute à Bibi qui n’a pas fait faire de contrat etc…

Pour le reste c’est en cours. ( Plus plus tard )

Passée chez J.A pour le coffret à réaliser.

Toujours pas travaillé. terminé le Villa-Matas, relu, l’image dans le tapis dont j’avais tout oublié, feuilleté “Mythologies”: Harcourt, les Romains au cinéma, la Citroen… Regardé Borges sur le site de l’INA. Céline aussi. Regardé le début de Promised Lands. Acheté le livre de Patti Smith.

DH me propose d’ouvrir ses séances de cinéma au Jeu de Paume ( Thème: l’excès ) J’en suis touchée mais dois refuser. Il s’agit de cours de cinéma et je ne me sens pas du tout légitime. Je ne suis pas cinéphile, tout cela sera trop ” à ma manière ” et les étudiants ont besoin d’autre chose.

En parlant d’étudiants, cela m’a amusée de les “jeter” dans le Musée Gustave Moreau l’autre jour!!!. Il est vrai que c’est déboussolant et que si l’on n’a pas de notions de mythologie, d’histoire et de Bible… Hum hum. Dur ( je ne parle même pas des Métamorphoses d’Ovide ) Il y a du boulot.

Tout à l’heure suis passée devant ce qui était “L’auberge de la perdrix rouge” ( en fait c’est un hôtel pas terrible ) dans le haut de Belleville et à ce  moment là passait une grande fille blafarde, une sorte de morte -je me suis retournée pour la regarder monter la rue-mais évidemment de dos sa pâleur et ses yeux cernés de jaunes d’or n’étaient plus là. Impressionnant.

De télégraphe j’ai marché en m’ennuyant de la tristesse des rues et du boulevard. beaucoup de prostituées Chinoises à mon étonnement vers la rue du Buisson je ne sais quoi.

Je trouve qu’il n’y a rien de plus triste que les endroits où l’on mange des kebabs. J’observe par la vitrine, la viande qui tourne et les serveurs en veste blanche. La clientèle-toujours la même d’hommes à la peau foncée et aux baskets éculées. L’odeur qui s’échappe par la porte. Le papier qui emballe tout ça. Le plastique des bouteilles de sauce. Les frites…

REVEIL?

Je me suis conditionnée pour croire que je pouvais jouer au tennis ce midi.

Pris le métro. F. m’attend à Universités et c’est parti. Je serre les dents. Mais je tiens et même ça me réveille dirait-on.

Presque deux heures ( mais je m’arrête régulièrement). Au retour, Villa-Matas ( Paris ne finit jamais) perturbé par ma voisine qui textote comme une dingue sur un écran très grand puis attaque un jeu, puis retextote. En face de moi même scène jouée par un homme. J’essaie d’oublier ces mouvements nerveux et quand je vérifie sans le vouloir que ma voisine continue ou pas, je vois que son téléphone est remplacé par un petit carnet à carreaux.

Elle y trace un tout petit ovale au crayon. Avec d’infinies précautions. C’est saisissant le contraste entre sa frénésie d’il y a un petit moment et ce calme appliqué si soudain.

Puis elle en gomme une partie avec application puis reprend doucement les contours courbes et géométriques à la fois.

( A l’instant me vient l’image de la Jasserie des Garniers en altitude -pourquoi? Aucune idée. Rien à voir avec les ovales.)

Plus tard il y aura deux ovales. Des yeux? Je ne le saurai jamais. Mais est-ce la preuve que le dessin calme et guérit!!!?

proust dessin

Proust / dessin

COPYRIGHT HELENE DELPRAT !!

oiseau bobour

oiseau atelier

Rien écrit depuis longtemps. Préoccupée par d’autres affaires dont la dernière est la découverte de mon masque d’oiseau sur l’affiche du Centre Pompidou.

Je l’avais prêté en 2007  ( le 5 juin= merci mn blog !) à Benoit pour un film dont je ne savais rien.— ” T’aurais toujours tes masques d’oiseaux ?”. A Benoit qui m’a beaucoup aidée quand il le fallait et très généreusement je ne peux dire que OUI.

C’était un accessoire destiné à être perdu “dans la masse “. Et voilà qu’il devient la figure emblématique de ” De la guerre” de Bonello. J’en suis certes flattée mais c’est extrêmement désagréable alors que sortant de l’expo raisonnable de Duchamp , je descends l’escalator escorté de M.M , de me trouver nez à bec avec mon oiseau. Je n’en revenais pas. L’affiche est belle en plus ( Ptête que j’en aurai une !!!! )

Affiche-De-la-guerre

Rien écrit non plus sur le blog Bozar;
Je ne sais pas pourquoi je suis si fatiguée. Abattue presque.  C’est comme si je courrais sans cesse. Un speed total.

Cette semaine je m’oblige à ne rien faire,( de toutes façons je ne PEUX rien faire et me demande comment j’ai pu assurer les Beaux-Arts Mardi.Mystères du théâtre me dis-je, en scène on ne sent plus rien. C’est un peu vrai.

Me poser, m’allonger, lire. Le livre de Paul Veyne “ET DANS L’ÉTERNITÉ JE NE M’ENNUIERAI PAS“, et l’Institut Benjamenta. Ai acheté “Les barrages de sable” de Jouannais, et “la poétique de l’espace” de Bachelard.

Je fouine. Je cherche.

Beaucoup de mal à sortir et à m’intéresser à quoi que ce soit. La lecture m’obsède.

Je me dis aussi que même si on ne veut pas en recevoir les ondes, la semaine FIAC et ses agitations n’est pas inoffensive. Je ne suis allée à rien.

J’ai bien aimé, même si je n’aime pas les “déjeuners par principe” qui me font croire qu’on est Dimanche-j’ai aimé  être avec M.T qui est décidément un homme délicieux.

Ce qui était amusant c’est qu’avec DH, nous avons apporté le même cadeau: Le même livre Duras-Godard:

Capture d’écran 2014-10-31 à 12.44.27

R est épatant comme toujours, me décrochant d’ici pour que j’aille le retrouver au Wepler. C’est un drôle d’endroit démodé dirais-je et presque un peu triste que ce café ou Henry Miller avait ses habitudes. Un homme à perruque ( mais ça ne se voit pas , hum hum!) y a ses habitudes me dit R. Une dame derrière nous commande deux bocks. Elle préfère deux bocks à un demi. Soit…  Puis quand arrive la bière elle trouve qu’il y a trop de mousse-pas de problèmes madame je vous enlève la mousse-. Je ris. On glisse de l’atmosphère thé un peu glauque, aux lumières plus joyeuses de l’apéritif, de ” avant le film” ou du simple Rendez-vous. Il fait encore bon et il y a du monde en terrasse.J’aime bien les garçons de ce café.

Soudain faim alors que Mardi j’ai avalé une demi-Madeleine. Je filse commander une pizza Miam miam.

C. m’a fait des notes quant au film sur Nicole. Très judicieuses et on devait y travailler mais… Je pense que ça va aller mieux et je vais attaquer ça.

Putain , Patti Smith m’a donné son téléphone et on a parlé un bon moment. Evidemment répondeur. Je ne vais pas la harceler. Mais une chanson qui traverse le film serait plus sexy que Shumann.

Diné avec Guy Mercredi dernier. Il m’a fait porter le catalogue Sade.

 

 

 

Dimanche comme un dimanche

Mardi / Bozar

Mercredi journée noire qui se termine bien . R me pousse à sortir moi qui suis prostrée et je file à la galerie Allen qui vient d’ouvrir (Jean-Pierre Bertrand ). Je retrouve des “anciens” de Cergy. C’est sympa.

Je redémarre.

Jeudi Argenteuil. Peinture.Ca me semble délicieux. Le rêve. l’idéal. L’ile déserte. Ne pas parler. Je déroule la “voix d’Edith” et décide de m’y attaquer. Telle quelle l’impression est pauvre et le haut ( fichier FCP) un peu mou. Je décide d’essayer. Je risque peu au fond même si cette impression que j’avais prévue pour MABA coute une blinde. C’est plutôt cette peur de râter qui est là.

Vendredi Maison Rouge. exposition vraiment belle. Pas vu le bas. ES regarde tout très attentivement.

Samedi ?Tennis en extérieur.  Sieste… FCP

Le soir diner avec Guy chez A et JM. Je rentre à 3h et tennis le lendemain.

Dimanche / tennis

Sur la place Saint-Sulpice il y avait une sorte d’exposition de sculpture dont je ne parlerai même pas. Les gens photographient sans sélection. La fontaine, ces “sculptures”.On est passés par la rue des Canettes. On est passés devant chez Georges. Je n’étais pas rentrée là depuis les beaux-arts je crois. Un soir avec L.

Le garçon devant salue Roger. Blabla. Venez dire bonjour à ma mère ça lui fera plaisir.

Rien n’a changé. Rien . Et rien n’a changé depuis Adamov le sans-chaussettes, Artaud, De Richaud “il s’asseyait là-bas…”, Odilon et Céleste qui n’avaient que la rue à traverser pour venir de l’hôtel .( Odilon chauffeur de Proust et Céleste servante je crois ).

Moment incroyable passé là. Histoires, anecdotes. Les deux personnes au bar sont bouche-bée. R. dit de mémoire des passages des “Reliques”,  récit de la bulle de verre contenant un “Han”.

Blondin. A ce moment ES m’envoie un SMS. Je parle de l’enregistrement où elle déchiffre Adamov justement et les papiers qu’elle a de lui…

Moi je n’ai lu que la barrette rouge je crois. Magnifique atmosphère . Bunuel devait le tourner…

Puis on marche vers le Flore. Assis au fond on grignote les chips. Il fait trop chaud. Etouffant.

Autre blog/Maiko-Junger et moi

Capture d’écran 2014-09-24 à 09.02.01

J’ai ouvert un autre blog et qui concerne les Bozar. Il n’est pas accessible.

Déjà, c’est difficile de parler de certaines choses. C’est indélicat, indiscret voir impossible. Comme la soirée d’hier soir et son petit paquet de dragées vertes!!!. Je me suis sauvée quand l’auteur est entré…

Bon, j’ai je crois terminé la partie Proust. Trouvé des images-j’en manque je pense- en désaturant les prises faites dans l’appartement et en rendant tout assez fantômatique sans que cela ne deviennent une forme, un esthétisme.

J’ai hâte de terminer. Après je veux peindre et me plonger dans une autre affaire: Le 332

Invasion des cactus

Fin de Gabriel Lambert. ( Le bagnard de l’opéra)

En 1835, alors qu’il séjourne à Toulon, Alexandre Dumas croise un forçat au visage familier. Cet homme aux traits fatigués, en tenue de bagnard, se nomme Gabriel Lambert. Mais l’auteur l’a connu dans un autre siècle, lorsque, vêtu des plus beaux costumes, on l’appelait Vicomte. Quel fut le chemin de cet homme, autrefois dandy, familier de l’opéra, du théâtre et de toutes les réceptions mondaines, aujourd’hui les chaînes au pied ? Voici le destin d’un fantastique copiste, faussaire et faux-monnayeur, que la lâcheté conduit à l’échafaud.

Au moment où j’écris je râle à voir une voiture se garer devant la table et le banc…. Obligés sans cesse ici ou là de dire aux gens de s’écarter. Vous allez à la mer. Crique sur mesure et rochers. Un groupe se pointe et se met devant vous. Vous allez à la piscine déserte: quelqu’un pose sa serviette à 5 cm de votre sac. C’est incroyable cette manie  qu’on les gens de se coller les uns aux autres. ( une autre plage, personne . Un père et son fils plus ballon. On a compris ).

Et c’est pénible d’être odieux ou d’avoir besoin de l’être pour crier:

—Barrez vous de là. De l’air, du vent…

Je ne crie pas non. Mais je suis franchement désagréable.

L’homme ou la femme vous regarde d’un air abruti sans bien comprendre ce qui se passe.

Capture d’écran 2014-08-04 à 09.26.19

Hier promenade jusqu’à Notre dame des anges.

La dernière fois j’y suis allée à vélo. Oups. On peut dire que c’est dur. Je pense que je ne pourrais pas le faire là, maintenant. En haut on découvre Porquerolles. C’est magnifique. La route est dangereuse et assez mauvaise avec croisements difficiles.

On entre dans l’église. Petit patio bien entretenu et panier contenant des tissus bleu-pâle pour les visiteurs qui auraient les épaules nues.

Le crocodile est toujours là prêt à avaler un gâteau suspendu- un BÂTEAU je dis pas un gâteau=correcteur stupide/   et aussi une autre bête que je ne distingue pas bien dans l’obscurité.

Et les ex-voto, les ex-votos, les ex-votos.

L’ancien manteau de la Vierge de procession.

Brrr. Ca sent l’encens.

Tout va mieux. Mais le séjour de S. est trop long. 3 semaines et encore quelques jours à l’école.

Descente vers Pignan et dans les vignes le téléphone sonne. C’est JLT qui appelle R.

Je descends de voiture pour voir les grands cactus là-bas. J’ai l’impression qu’il y a des plus en plus de cactus partout.

Préparer les affaires la barbe. Je ne suis ni contente ni pas contente de partir et de changer d’endroit . Je ne suis contente de rien. C’est comme ça. C’est plutôt un sentiment d’ennui un peu tout le temps cet été qui n’aura pas été le meilleur.

Today, Liberace again

Capture d’écran 2014-07-30 à 22.48.59 Capture d’écran 2014-07-30 à 22.50.50

Progressivement retrouver des journées normales sans trop d’angoisse. Pouvoir travailler. Pas trop. Deux ou trois heures pour ne pas perdre le fil.

Hier passage de M. pour bilan. Elle est formidable et heureusement qu’elle a été là pour me rassurer.

U. quand il est venu m’a offert un livre magnifique des costumes de Liberace. En fait j’aimerais que mes peintures soient des éléments de costumes dignes de Lib.C’est hallucinant de kitch, d’horreur, de pierres précieuses ou pas. C’est purement magique, la fourrure, les perles, les paillettes….Les sourires figés. Le bronzage artificiel, les poses, les plumes.

Je regarde Piertro Ciafferi, Furnes encore et le musée du silex de … Heu…

Profiter du temps comme il vient. Ne pas noircir tout. Ne pas être sur le qui-vive. Hum. Un programme.

Acheté un A . Dumas ( Je n’ai pour ainsi dire pas lu depuis un mois)

Reçu “La saga Maeght” de Yoyo.

Conversation sur la terrasse des soeurs Feles ( Madame Feles est au lit depuis longtemps avec ses plus de 90 ans).Les amygdales, l’appendicite, les plants de tomates, la rivière, les grêlons, la pollution, les “avant”.

Le hameau n’a plus cette même légèreté. J’adorais passer toutes les avant-nuits sur cette terrasse. Je ramène ce soir  dans mon tee-shirt des courgettes et des tomates. demain j’aurai l’huile.( On a joué au basket et Noah découvre Ulysse du haut de ses huit ans. Il vient me surprendre à la bergerie. regarde mes peintures {pas peint beaucoup cette année comparativement à l’an dernier } et repart son livre sous le bras.

Allez. Les pies au lit, j’entend un autre oiseau – répétitif.

J’adore la nuit ici quand tout va bien. Sinon, c’est la matin qui est plus difficile quand il faut recoller avec la réalité.

CA va.

CHINOIS

Capture d’écran 2014-07-23 à 14.35.21

C’est quand meme de l’ordre du supplice (enfin bon… oui , je sais , mais…c’est une façon de parler   )la nécessité de peindre. J’y vais à reculons c’est le moins que l’on puisse dire. Là. Là , maintenant je dois y aller. Mais j’angoisse à l’idée de voir ce qui est derrière la porte. Et il suffirait de laisser tomber, mais si je laisse tomber je suis de mauvaise humeur. C’est Compliqué”. La chaleur n’est pas très engageante. Pfff.

 

Grrr. Horrible. A m’endormir tellement ça m’ennuie de peindre. mais si je ne le fais pas ce sera pire plus tard…

 

JOE

Avant de partir à la soirée Sosie Joe Dassin aux Mayons nous avons fait des prototypes de lunettes pour aller sur la place.

Capture d’écran 2014-07-20 à 09.30.08

ceci donnera le lendemain les “Bread-glasses”, particulièrement prisées cette année:

Capture d’écran 2014-07-21 à 23.26.32

Emilio Tomaselli

La Tropézienne achetée et commandée par U. engloutie, on s’est un peu dépêchés car un show est un show et il ne faut pas rater le début que l’on soit à Vegas ou aux Mayons.

Je suis allée vérifier l’état de E.. Etait-elle venue sa belle étrangère? Ou était-il triste. Il était triste, prenant je frais sur sa terrasse avec comme compagnie sa petite radio.

—Tu viens , on va voir Joe Dassin

—Joe Dassin??? Il est vivant???!!… Non…. Je rentre..

—Tu ne rentres pas, tu viens.

Finalement hop, nous voici traversant les champs de chênes-liège  sous la lune, montagnes des Maures en fond. C’est splendide. Les Mayons…  ( dont les habitants sont les saute brugas -les saute-bruyères .

Le camions de Churros… On peut se garer là? On y va….

En fait c’est un repas et il y a vraiment du monde. Des grandes tables et une paella… Ils n’ont pas fini et sur scène il y a la petite beugleuse que j’ai déjà vue et qui depuis qu’elle à 13 ans doit en avoir 16. Elle est ordinaire. On s’assied sur les bords et il ne faut pas glisser sinon on se retrouverait à côté d’une tête de gambas dans une assiette en contre-bas.

La régie est à côté et il y a même une poursuite.

Nom d’une pipe, le voilà. Il entre. C’est lui !!!

joe fantôme

D’accord au stade où on en est, c’est plutôt son fantôme qui apparait. J’envoie cela à B.A qui était mon amie de lycée et qui avait des tonnes de disques de JD.

Bref le type extrêmement sympathique. Assez classe dans le genre avec sa chemise argent. Il est vrai qu’un coup de mistral aurait pu compromettre la “prestation”, mais la perruque était bien fixée et ne rebiquait pas à l’arrière. Il doit néanmoins savoir qu’il ne doit pas grossir d’un kilo rapport au pantalon blanc.

Mais sans être méchante comme à mon habitude, vraiment il était bien le mec.

On a chanté comme des dingues et puis on est descendus devant la scène pour danser et lever nos bras. Moi j’avais mon sifflet pour ponctuer et pour applaudir.

On ne s’est pas ennuyés une seconde ce qui est souvent le cas dans ces spectacles de sosies ( Michael Jackson nous a bien fait bailler ).

Moi ça me fascine ces histoires de Sosie , des Mayons à Amphytrion!!! et résister à une photo ce n’est pas possible. Pas Possible.

La voici et il y en à d’autres!!!!

Capture d’écran 2014-07-20 à 09.27.38

Pendant ce temps à Gonfaron, une autre paella. ce n’était pas le même genre. C’était le repas de la paroisse. D. est venu me dire que l’eau que le boucher rajoutait à sa préparation était bénite et que les grandes spatules pour remuer le plat étaient les rames de l’Arche.

On ne dit que de âneries mais cela me convient assez bien. Il n’y a-certes-pas de quoi faire un dossier dans Art Press mais on ne peut pas tout avoir.

C et D puis F et C sont arrivés tard et nous ont proposé d’aller boire un verre mais on est rentrés bien sagement avant minuit. Sobres et très joyeux.

Les rêves de cette nuit étaient parfaitement Sadiens et atroces. J’en ai déjà oublié l’essentiel.

Je suis dans une sorte de couvent et j’y retrouve A. qui me pique les doigts avec une pointe de ciseaux qui est fichée dans sa propre main. Je hurle en l’insultant. A côté d’elle et silencieux, D.S est un prêtre sombre à soutane en velours frappé noir à reflets prune. Voici à présent et encore A. Sa main droite se termine en une machine coupante qu’on trouverait chez Bilal peut-être ou plus certainement chez Edwards . Je l’attrape à pleine mains et finalement me coupe.

Je pars en hurlant et en me moquant de D.S. Des placards, des corps, des espions…

Je recommence à travailler. Après 15 jours de vraiment rien…. Chaque jour trois heures pour commencer mais c’est pénible. C’est terriblement difficile d’avoir envie de peindre. Il ne faut jamais s’arrêter et on est malgré tout obligé de le faire. Mais la reprise est chaque fois horrible…

CHER JACQUES….

Notes

Jacques Damase est né à Brest en 1930. Il a ouvert sa première maison en 1948, alors qu’il n’était âgé que de 17 ans. Ce qui en faisait le plus jeune éditeur du monde. Dans les années 50, il fréquenta à Paris des artistes et gens de lettres, et se fit notamment un ami de Sonia Delaunay, ou encore de Jean Cocteau.Bon. Comme image je voulais insérer une photo de la terrasse hier soir. C’est à dire un fond noir et les quelques petites lumières sur la table après le repas qui créaient une intimité propice.

Capture d’écran 2014-07-18 à 14.00.27

la terrasse après le repas

Il fait très noir. Il n’y a que les étoiles car la lampe du hameau a grillé. J’aime bien cette atmosphère.

U. et moi , seuls maintenant avons commencé à parler de J. dont j’ai appris la mort hier après-midi. Aux Etats-Unis? Un accident?

Même si on ne se voyait pour ainsi dire pas, j’ai eu un choc. J’aimais beaucoup Jacques Damase.

Une personne rare et étonnante. Je ne sais plus quand on s’est rencontrés…. Il y a… Ce devait être en 85…

Si. j’entre un peu intimidée dans l’appartement du Parc Monceau où je suis invitée pour une ” réception”. J’aime bien le mot dans ce contexte. On ne dit plus trop “une réception” tout simplement parcequ’il n’y en a plus de ce style peut-être. On devait dire réception à l’époque des Bestegui ou des Noailles..

Appartement sur le parc, personnes élégantes. Une mondanité cultivée et , j’ai oublié son nom, ce garçon Anglais et souriant qui nous apportait le Champagne. Jacques m’avait accueillie avec son immense sourire abrité par un long nez. J’adorais Jacques  parcequ’il m’évoquait un monde plus proche des Ballets Russes que de tout ce que je connaissais. Il était une personne merveilleuse au sens où des moments de Merveille pouvaient exister. Extra-ordinaire… Il avait  un souffle, je ne sais comment dire. Il était un dandy et il était snob.

Jacques n’était pas n’importe quel snob non, il était un snob. Au plus beau de la signification du mot. De la signification pour moi.( car normalement snob est péjoratif, tendance Verdurin !…) On peut être snob en étant élégant, intelligent, drôle , singulier et profond. Je pense que Jacques était snob, comme Cocteau l’était. Bref, ça me plaisait infiniment. Je n’en ai je crois jamais rencontré d’autres. ( Allan est de cette famille aussi à la réflexion …) et la Comtesse Marcello aussi….

Nous nous sommes vus aussi à Venise en 86 peut-être. Je ressemblais alors  à ceci. Tout dans la simplicité! et sans insister sur  la chaleur accablante de ce jour-là!!!

Capture d’écran 2014-07-18 à 14.25.24

LN Venise 

Il était arrivé, je me souviens accompagné de P. et il portait un short assez court, roulé sur les cuisses et des chaussures montantes. Très élégant avec ses grandes lunettes et ses jambes musclées. A ce moment là il devait avoir exactement l’âge que j’ai aujourd’hui. Il m’impressionnait. On avait beaucoup ri -rire de bêtises délicieuses- et de farces sans conséquences ( j’avais ajouté à l’installation de P. une gondole en plastique et lumineuse que j’avais branchée) . Depuis j’aimais à me nommer l’Horrible, ou l’abominable HD , avec comme devise ” faire souffrir  ou mourir”….

Bref. Hier nous avons souri quand U. qui a photographié Jacques ( j’aimerais voir les photos) , me racontait que le jour du rendez-vous précédant les prises de vues, J. avait déclaré que seul Cecil Beaton l’avait “râté”!!!! Ca j’adore. U. disait qu’il était peu à l’aise après une telle confidence.

Je ne trouve pas de photo de lui. C’est bizarre. Juste cette petite image..

Et la voix …. Cette voix… Il parlait ” du nez” parfois. Toujours? Jamais…

On peut l’entendre converser avec Remy Yadan quelque part sur le net.

Le jour d’un de ses anniversaires j’avais souffert le martyre: Qu’offre t’on à Jacques Damase.?

J’avais cherché et cherché et j’étais arrivée avec un tout petit paquet.

—Oh…

C’était un scarabée très beau que j’avais acheté chez Deyrolle-avant incendie.

—Tu sais que j’avais un scarabée en laisse.?

Je me demande si j’ai inventé cette histoire. Un scarabée attaché par un petit lien d’or…

Il y eut des réveillons géniaux. Une fois même on avait raccompagné Maud Linder je me souviens…

La dernière fois que je t’ai vu Jacques, je passais en voiture sur le Boulevard . Je t’ai aperçu . J’ai ralenti et hurlé:

—”Jacques”!!!!”Jacques”!!!! ( et nous n’étions pas dans les Yeux sans visage )

Tu t’es retourné mais tu étais assez loin..

— C’est l’abominable Hélène, Jacques!!!

Tu as agité la main en un grand bonjour puis comme si tu  répondais au téléphone tu m’sa indiqué que l’on devait s’appeler….

C’est ainsi….

damase

La place

Il suffit de se planquer derrière un journal et d’écouter. Les commentaires concernant Michael Jackson, ou plutôt son sosie à nez pointu, gant argenté trop grand, et tee-shirt trop grand itou- Eminence col V:

( Avec accent midi-toulon )

—Moi je pense, enfin je dis que bien que n’aimant pas particulièrement ce type de musique-Mickael “Djaquessonne”- et bé je dis que c’était pas mal du tout. Il faut le dire. Une mise en scène élaborée, oui. Deux danseuses “ensemble” et lui, qui allait de droite à gauche , de gauche à droite -souple le gars- et de temps en temps la fumée. Oué, il faut savoir apprécier les choses qui ne sont pas de notre domaine je veux dire”….

C’est vrai que le sosie était plutôt pas bon et sympa. J’attends avec fièvre celui de Joe Dassin qui se produira aux Mayons Samedi soir.

Passage de MT que j’ai raccompagnée hier. Je poursuis les Indridiason-il faudrait quand même que je commence à lire autre chose. Je préfère ceux dans lesquels Erlandur est au premier plan. L’homme du lac ( le squelette d’un home attaché à un émetteur soviétique ) commence bien. J’oublie tous les titres et toutes les histoires mais pas la personnalité de Sigurdur Oli etc. C’est vraiment bien écrit et très bien traduit. J’ai autant de plaisir à lire ceci que Siménon.

J’ai avec moi les Ecrits de Vitez: le tome Ecole.

Je prends des notes pour les futurs cours aux Beaux-Arts. Je crois que les choses les plus intéressantes, les idées rares viennent plus souvent de metteur en scènes et de réalisateurs et même de chef d’orchestre , plutôt que d’artistes. peut-être que je dis des âneries. Il me semble que c’est très instructif de lire les écrits de Renoir. C’est drôle et intelligent et … vivant. ce qui manque dans les écrits d’artistes c’est cette légèreté indispensable.

photo

Je ne la connais pas du tout, rien lu.

Hier en regardant Libé , j’ai trouvé une photo que je dois découper. Il s’agissait de personnes dans un camion. Elles fuient. On est à Gaza. C’est dire que ça ne rigole pas. Ma première réaction fut de me demander de quel spectacle il s’agissait en Avignon. C’est vrai. L’image est tellement belle, tellement peu réelle qu’on se dit que c’est une photo de plateau. Ca pose un sacré problème l’esthétisme documentaire, qui n’est pas un problème nouveau, mais quand même.

On a l’impression qu’il n’y plus de violences, plus de réalité. C’est étrange.

On a l’impression que tout est faux. Tout est suspect.

En désordre:

Arrivée à l’instant de mon USB Super drive. Je suis toujours étonnée de la beauté du packaging Apple. C’est blanc et c’est beau et simple

Pas encore travaillé

Pas trouvé le titre du tableau doré

Pas fait de sport

Peu mangé

Parfois une certaine mélancolie

La mer avant hier sur la plage habituelle qui jouxte celle en mauve ( voir tous les ans ) et qui me ramène dans la chambre de mes parents à cause de cette couleur effroyable. En plus ils mettent de la musique d’ambiance. Bilan on a envie de se sauver . On espionne un peu une tablée de “gens qui se marrent ” et la tristesse de tout cela c’est cette joie forcée, ces types qui font les beaux et la majorité qui tient mal “le rosé bien frais”. Blaireau-land avec moins de fric qu’à Saint-Trop mais la même idiotie.

Tout est très tranquille ici. Ici c’est l’enfer de la personne qui a besoin d’être occupée. Il ne se passe strictement rien. A. et P. reviennent du jardin et nous donnent des légumes délicieux, JP est passé hier et nous a emmerdé avec son fil à débroussailler mais on en rit avec plaisir, Emilio toujours très élégant sous son panama blanc passe avec son chien qui reste assis sur se pattes arrière et est irrésistible. G. est sur sa terrasse et tient le pilier ou est-ce le pilier qui le tient après une soirée qui a dû être arrosée… Les enfants de M. que l’on aime tant rentrent Mercredi. J’ai fait des beignets d’aubergine, de la bonne sauce tomate. Je rêvasse. A la mer. A la peinture. Au film à terminer.. A rien…

Capture d’écran 2014-07-15 à 14.48.45

 Sea Maid (Raymond Barger)

Berk comme c’est laid!!!

Le ver est dans le fruit

Capture d’écran 2014-07-05 à 09.05.15

Je m’étais  promis de ne pas avoir internet l’été. Hum. J’ai craqué car cela devient impossible d’ennuyer les voisins en permanence pour l’envoi de photos ou de PDF.

Orange m’a “sauver” . Oui Orange m’a sauvée et c’est incroyablement simple et rapide comme installation. Au téléphone les gens qui doivent être sur la planète Mars où les salaires sont bien plus bas, vous expliquent presque trop bien!.

Bon je dois reprendre la rédaction de “mon projet pédagogique”.

Hier la première journée au hameau, grise et étouffante. Pluie et terre rouge. J’étais , crevée et perdue et obsédée par ces trucs à écrire.

C’est vraiment difficile de morceler artificiellement dirais-je des intentions.

Bon. Je crois qu’hier soir je ne suis pas allée plus loin que la page 1 du Lotus bleu. Pas trop de rêves cette nuit-si? Si. La précédente, les peintures dorées étaient la cause d’incendies étranges. Puis dans mon atelier les lampes soudain s’éteignaient et sur les murs étaient projetées d’immenses images, des grands tableaux ” de Musée”. C’était magnifique. Dans quel film voit on un chacal en feu? C’est chez Franju, non?Un chacal???Bon au boulot.

Non mais ça ne va pas bien. C’est un cheval bien sur. Dans Thomas l’imposteur:

franju cheval

C’est vraiment peu évident de changer de rythme. Je suis encore un pied dans les exposé et le concours des BA. Je ne pensais sincèrement pas que les choses filent si vite et si facilement.

Hier nous avons retrouvé la place . L’ordinaire de certains, le laisser aller d’autres, la drôlerie d’autres encore. Le Monsieur qui nous raconte et répète 20 fois que le spectacle c’est “son régal”. Qu’il aime “faire le couillon” et monter sur scène à la fête. Pour lui, le théâtre c’est cela, se déguiser en Russe avec un costume taille standard ou alors en danseuse étoile. Le déguisement est un costume. On est loin de Claude Régy !!! Mais c’est délicieux. Pas vu Guitare le ranger de chaises. Les enfants ne regardent pas les Français qui sont en train de perdre mais jouent au foot avec leurs maillots bleus et leurs coupes de cheveux.C’est celle là qui semble la première au Palmares.

Capture d’écran 2014-07-05 à 14.53.17

Test worpress par iPhone

Prés de mon orange pressée j’entends roucouler je ne sais quel oiseau. L’horloge made in China déplace ses aiguilles assez bruyamment.

Pas d’ordinateur depuis plus de 15 jours. C’est arrivé un beau matin, un dimanche alors que j’étais fraiche et dispose pour commencer à préparer la soirée: Nicole Stephane, a displaced person. A côté Court.

Ecran noir. Bon plus us tard. Je pars installer l’iMac.

Image

NS salle 2 au 104 à Pantin

Bon tout ce que je viens d’écrire en attendant E. dans la voiture a disparu. Hop nouveau Mac. Dehors préparatifs de la Gay pride avec les camions ” Gouines en colère ” Que c’est moche ce mot. Horrible.

Bon hop . Maintenant déjeuner avec E. puis aller chercher A.H et direction Nogent.( Le déjeuner en face était très drôle car pour nous mettre à l’abri du bruit on était au fond. Mais sur la route des toilettes. Des gens descendent puis selon chacun remontent transformés/ L’un a des ailes , l’autres est cul nu hyper cuir. Deux autres passent lentement avec de belles têtes de chien. En parlant de chien, l’après midi en traversant le bois de Vincennes, sur la route un petit chien blanc style Milou, entre les voitures.Au moment où je m’étonne de le voir là , paf la voiture devant nous le percute et il hurle. La voiture évidemment ne s’arrête pas. Nous on se gare et le type derrière aussi. Il s’approche et se fait sérieusement mordre. Le chien souffre terrible. Bou… C’est terrible ça.

Cette image coupée, zut ( elle est plus impressionnante en pieds ) , je l’ai trouvée dans une revue nulle. Le titre de l’article est: Le croque -mitaine. C’est dans le Wisconsin et deux enfants de 12 ans tuent un camarade guidées par Slender Man( forum Something awful spécialisé en créations paranormales )

croque mitaine

Passée hier aux Beaux-arts pour trucs administratifs. les bureaux sont vraiment beaux. Ce qui est curieux c’est que les types du secrétariat étaient là quand j’étais étudiante!!!. Bon il me faut écrire les textes du programme. Grrr…

Partir , partir, j’ai repoussé de deux jours.

les choses réjouissantes et la femme-canon

En ce moment à peu près tout est chose réjouissante: R. termine sa tournée de 120 dates demain soir à Toulon ( je voulais lui faire la surprise et y aller mais c’est mort )

Christopher Lee ( merci E. ) sort un album Silver Knight  à 92 ans . Je crois que ce qui vaut l’os ce sont les images associées à My way, Moi Don

Quichotte et Toreador en Français. La musique est pas terrible mais c’est le fait d’exister 100 pour 100.

Comme Gisèle Casadessus que j’adore et qui fêtera ses 100 ans le 14 Juin prochain si Wiki dit vrai ( !)

SMS de GC qui m’a passé son stylo pour que j’écrive un mot dans le bouquin. Qu’ai je fait du stylo…

Travail de fou à Nogent avec Benoit Pfauwadel qui est notre chef !!!

Je m’éxécute. Fais ci. Va là. J’adore.

Il y a encore énormément à faire… Mais une fois que l’échafaudage sera enlevé je serai plus tranquille. ( j’ai la trouille des accidents -la disqueuse, les cutter, l’échafaudage, souder …)

B. fait venir des tas de gens: Samuel des arts Déco, Nathalie dont j’ignore le nom de famille: Précise, efficace, sure. Olivier , pas vu. Un autre pas vu qui a installé la table . Henri, serrurier et pianiste qui soude comme on respire. De mon côté Julie, Valerie, Pascal. Monsieur Dominguez et Cyrille. Giulia et Caroline. Quand ce sera fini on se demandera pourquoi tant de temps… Mais…

J’admire l’invention et le calme de Benoit, la façon dont il explique à chacun. et tout cela ( lui et les autres ) en totale générosité. personne n’est payé. Le budget est cuit.

Aujourd’hui G.A est venu pour “nous garder” et nous a fait un délicieux déjeuner.

Il nous a parlé de la femme canon. Il faut absolument que j’aille la voir . ( Elle est à la maison de retraite )

Le parc est très beau ( vu de l’intérieur ) . Retour et embouteillages.

C passe tout à l’heure pour le montage. Demain passer chez Varia pour récupérer le tissu. L’onde ne va pas. Il faudrait peindre, mélanger. Là ce n’est pas terrible. Et pas le temps d’essayer.

Son. Je suis à la bourre.

J’attends C. pour le montage…

La récré

 

C’est bon d’aller voir des expos! . Le matin au BAL, lui vraiment bien à deux pas de la maison et que je ne connaissais pas du tout.

Puis on file au Musée Victor Hugo.

Un club sandwich offert par Y en terrasse et il fait froid. Puis filer à la galerie.

Passage de G.L, accompagnée d’une fille sympa qui reste 10 minutes ne dit pas un mot et me demande le quartier des tissus. On en rit 5 mn!!!

Pas mal de monde. Montrer, rouler, accrocher.

Puis A.F arrive, on discute et on rit. Taxi . Maison . Dodo pendant que C. et N. doivent se taper le diner au Meurice

Notes

Das grinsende Gesicht (1921Julius herska

The cat and the canari / Paul Leni

l-homme-qui-rit pendus

Au Musée Victor Hugo, “l’Âme a-t-elle un visage?” en l’occurence L’homme qui rit.

05-278x374

Beaucoup de documents intéressants dont le Rochegrosse. La partie BD ,  Hum et le pire, le film de de Jean-Pierre Améris. 9a c’est vraiment moche. On avait les images splendides du film de Paul Leni et on se retrouve dans des images de télé.

Dossier à déposer demain et courses pour Nogent et c’est reparti. B.a bien travaillé et je suis très contente. J’ai hâte de voir ce que ça va donner.

 

Retour en haut