«  Ma brochette de caprice. “

Fin des sous-titrages en Anglais du film sur Nicole Stephane. Youpi. Camille Morin assure!!! Là c’est ce qui précède Mourir à Madrid.

Raphaël Enthoven , ce n’était pas désagréable de l’écouter. Mais, là, fuyant les Papous et trouvant un truc sur Arte ( Diogène et le cynisme) je le vois parler et là c’est autre chose. Car il se pense très beau je crois. Oui, ben oui il n’est pas raté mais quand même. J’aime bien à côté de lui, Jean-François Balaudé comme un professeur qui n’a pas l’aisance d’un homme de télé mais que l’on a envie d’écouter. Bon il n’est pas Rock ’n roll mais il ne fait pas le malin avec des tours de poignets pour appuyer ses dires.

Sans rapport avec ce qui précède:Dans le domaine du con, Bartabas brille. Mon Dieu quelle prétention modeste. Quelle humilité. Il est vraiment un peu primaire et ses philosopheries font sourire. Pour lui ,remarque la vie est simple: Un salaud ne peut pas être un grand artiste. Bon. Il y a les méchants, les profiteurs, mais aussi les vrais artistes , les purs. Misère et peau de banane. Qu’il s’occupe de ses chevaux et qu’il la ferme. Ce serait mieux que ces leçons de vie.

Je reçois le mail d’un étudiant qui sera absent Mardi:

 Veuillez m’excuser ma brochette de caprice. 

J’adore.

 

Putain je tousse comme un chacal

“Des châteaux bâtis en os sort la musique inconnue.”

Hier travail sur les sous-titrages pour Nicole Stéphane et je replonge avec délices dans ces moments passés chez elle. Je ris encore à des choses que je connais par coeur. ( Mais non ! on ne se comprend pas du tout !!!/ Barquement….). Je lutte contre la grippe ( il est vrai que les consignes données par France-culture-mouche ton nez dis bonjour à la dame-,je ne les respecte pas. Passage au labo, ou j’examine chaque fois de photos de Bernard Faucon, tirées sur un papier très brillant irrisé. C’est très beau et j’adore les photos de ce mec des années 80, totalement passé à la trappe ( signes de pédophilie, enfants et jeunes garçons nus ) . Quel dommage que tout cela soit parti en Orient ( les photos, les mannequins, tout.)J’ai appris aussi qu’il ne photographiait plus du tout. Il filme. Ces photos sont innombrables et j’aimerais les voir vraiment en France dans une expo.

Hier soir 3 billboards dans des fauteuils de la Place Clichy. Plaisir d’être embarquée dans une histoire complexe . Pourquoi en France on fait des films qui ressemblent à des films Français. La bande Annonce des tuches est à pleurer pendant des semaines tellement c’est bête, et démagogique.

Puis un verre au PG. Crevée

“Quels bons brasquelle belle heure me rendront cette région d’où viennent mes sommeils et mes moindres mouvements ?”

ASSEMBLAGES

Capture d’écran 2015-11-06 à 12.30.41

Hier soir comme CR m’avait invitée je suis allée à la Fondation Vuitton pour la rencontre avec Lucinda Childs. les danses sont interprétées à nouveau par sa nièce Ruth. Je dois dire que l’arrivée by night à la fondation est vraiment quelque chose d’impressionnant. La nuit, les arbres et l’impression que l’on quitte la ville, puis au loin cette espèce de vaisseau transparent comme une méduse. Puis le bruit de l’eau et celle-ci qui roule sur une pente. Plus bas la salle de spectacle éclairée et l’on peut voir ce qui s’y passe. C’est extrêmement “classe” dirait-on.

Les solos étaient drôles et rigoureux. 50 ans après ça n’a pas bougé.

Retour. Truc à la télé nul, avec montagne ensanglantée et espèces mutantes dégueulasses. Je regarde un bon moment.

Sur les Docs: YESSSE

Avant la fondation, j’avais rendez-vous avec I. O à France-culture. J’ai parlé de ce que j’avais concernant Nicole Stéphane et je suis sortie avec une émission de 58 mn à fabriquer. Yep. Suis contente. Pierre Bergé m’avait précédé en râlant car il ne voulait pas passer le portique de sécurité.

Capture d’écran 2015-11-07 à 12.04.43

Vendredi matin la révélation. JE VEUX FAIRE PAREIL!!!!!

C.R m’emmène pour la visite presse au Musée Rodin. Je ne l’ai pas visité depuis lurette ( passage dans les jardins lors d’un colloque où j’étais invitée ), et adolescente y dessiner. J’arrive devant les assemblages que je ne connaissais pas ou avais oubliés???? Non on n’oublie pas ça.Hou…. Comme c’est génial, dans tout cet ensemble, collections d’antiques, bras, pieds, têtes… Corps plâtre , cire, pâte à modeler. Quelles merveilles. Epoustouflant.

J’observe du coin de l’oeil Madame Cantor mécène, dans son tailleur pied de poule-coq. je ris en pensant que c’est Rodin lui même qui aurait pu assembler son visage et qu’avec ce nom, on était pas loin de la ( classe) morte. Pourvu que jamais elle ne tombe là-dessus!

Hier soir belle exposition à Galliera. “Première exposition consacrée à la Comtesse Greffulhe qui a inspiré Marcel Proust et les plus grands couturiers de son époque.”

comtesse Greffulhe

Et puisqu’on en est aux expositions, celle du Louvre : Une brève histoire de l’avenir ( Attali ) si elle contient de très belles choses ( Mark Lombardi, casques, cartes, peintures etc….et le diary clouds de Rondinone que j’aime beaucoup), le propos m’ennuie par son simplisme. Et le truc le plus tragique au Louvre, c’est l’installation de Claude Lévêque. Ca fait de la peine -je l’aime plutot bien- tellement c’est indigent, sans reflexion; Déjà que le neon rouge dans la pyramide c’était pas une trouvaille mais là.Le néon ( à chacun son métier ) qui court le long des douves et les petits rideaux blancs qui s’agitent doucement, les chaises en plastoc blanc, comme renversées après un spectacles. Popopo!!!! Une bien merdique encore au Louvre pour terminer . Là on tape dans la pédagogie hideuse: De Hercule à Dark Vador ( moi je ne dis pas d’Hercule à Dark Vador ) .Total les gosses sont où? Devant les notices? Ben non. Devant Star wars.

J’ai invité hier soir Alice au Palais de T. Ce n’est pas très bon ( enfin , bon ) mais le personnel est agréable et A; avec ses emmerdements incessants était contente.

We transfer mouline . J’envoie à CR le film de Nicole sur Sarajevo.

BUG and DEBUG

 Capture d’écran 2015-10-31 à 09.33.14

Capture d’écran 2015-10-31 à 09.46.23

American engineers have been calling small flaws in machines “bugs” for over a century. Thomas Edison talked about bugs in electrical circuits in the 1870s. When the first computers were built during the early 1940s, people working on them found bugs in both the hardware of the machines and in the programs that ran them. In 1947, engineers working on the Mark II computer at Harvard University found a moth stuck in one of the components. They taped the insect in their logbook and labeled it “first actual case of bug being found.” The words “bug” and “debug” soon became a standard part of the language of computer programmers.

Le premier cas documenté de « bug informatique » (parfois « bogue » en français) concernait un papillon de nuit (mite) trouvé à 15 h 45 coincé dans le relais 70 du panneau F du Mark II Aiken Relay Calculator (autre dénomination du Harvard Mark II) alors qu’il était testé le 9 septembre 1947. Grace Hopper colla la mite dans le journal de laboratoire sous le titre « First actual case of bug being found » (« Premier cas avéré de bug ayant été trouvé [dans ce dispositif] »). Les opérateurs ré-utilisèrent le mot « bug » en disant qu’ils avaient « débuggé » la machine, introduisant ainsi le terme de « débuggage » (ou « débogage ») en informatique.

Capture d’écran 2015-10-31 à 09.33.44

Capture d’écran 2015-10-31 à 16.43.38

Bon. Cette semaine: Inventaire à Arg. Jour 1 . 50 photos ou 100 Je ne sais plus. Mais rouler , dérouler, numéroter, mesurer, photographier. On fait ça avec CM. C’est sympa à deux sinon c’est l’horreur. La même chose à Amiens à la réserve. Avant je passe au 332 où les grands panneaux d’un programme immobilier ont remplacé les deux grands portails verts de la maison. Je passe sur le chemin qui mène au stade, revois le potager, et photographie la maison à présent murée.

En face si l’on sait traverser les murs et si c’est en décembre, on devinera  le sapin. Plus on recule dans le temps plus le sapin est grand. Puis il quittera la “grande salle” et  prendra place dans “la petite salle”. On me verra à droite juste nez collé aux parpaings, tentant de rester debout en m’accrochant à des barres de bois le long de la porte vitrée. Sous la grille que l’on voit, il y a la grande cave. J’ai photographié sans regarder ce que je faisais, une plante qui me semble étrange comme celles que l’on voit onduler dans les aquariums.

Capture d’écran 2015-10-31 à 16.48.57

Capture d’écran 2015-10-31 à 16.58.07

Capture d’écran 2015-10-31 à 17.17.53

Retour rapide à Paris pour assister à la remise de médaille de H. Je ne traine pas trop et me fais des pâtes dans la cuisine en lisant Sagan 1954 qui est agréable et dont la construction m’intéresse. Comment mélanger sa vie à celle de la personne dont on parle. Exercice périlleux et assez réussi je trouve. Tous les problèmes du ” parler de-écrire sur ” se posent: La vérité ou la justesse, l’exactitude ou le mensonge, la tenue de l’ensemble: vrai-faux peu importe du moment que ” la photo est bonne “. Là on est juste au moment où explose Bonjour tristesse. On lit ça comme du petit lait. Je repense aux livres de Anne Wiazemsky, fille de Mauriac. Et je pense à ce que je devrais faire pour le livre sur NS que j’ai abandonné ou plutôt que j’avais cru fini. Puis le film s’est occupé du reste.Faut il y retravailler: Je vous écrirai après votre mort, le titre, est ce qui me semble être le mieux là-dedans.

Pas de nouvelles de PS malgré le livre et le mail. La barbe. Je ne vais pas pas insister.

En achetant des trucs à la boucherie je découvre des araignées suspendues et le côté charcuterie est assuré par une fille déguisée en sorcière d’Halloween. C’est planétaire ce manque d’invention dirait -on.

Oui donc retrouver des tonnes de peintures de petit format ficelées, les rapporter à Arg en camion ( en faire quelque chose avant de les détruire ) . Je repère quelques Morandi, Giacometti et autres Rothko.Berk.

COPYRIGHT HELENE DELPRAT !!

oiseau bobour

oiseau atelier

Rien écrit depuis longtemps. Préoccupée par d’autres affaires dont la dernière est la découverte de mon masque d’oiseau sur l’affiche du Centre Pompidou.

Je l’avais prêté en 2007  ( le 5 juin= merci mn blog !) à Benoit pour un film dont je ne savais rien.— ” T’aurais toujours tes masques d’oiseaux ?”. A Benoit qui m’a beaucoup aidée quand il le fallait et très généreusement je ne peux dire que OUI.

C’était un accessoire destiné à être perdu “dans la masse “. Et voilà qu’il devient la figure emblématique de ” De la guerre” de Bonello. J’en suis certes flattée mais c’est extrêmement désagréable alors que sortant de l’expo raisonnable de Duchamp , je descends l’escalator escorté de M.M , de me trouver nez à bec avec mon oiseau. Je n’en revenais pas. L’affiche est belle en plus ( Ptête que j’en aurai une !!!! )

Affiche-De-la-guerre

Rien écrit non plus sur le blog Bozar;
Je ne sais pas pourquoi je suis si fatiguée. Abattue presque.  C’est comme si je courrais sans cesse. Un speed total.

Cette semaine je m’oblige à ne rien faire,( de toutes façons je ne PEUX rien faire et me demande comment j’ai pu assurer les Beaux-Arts Mardi.Mystères du théâtre me dis-je, en scène on ne sent plus rien. C’est un peu vrai.

Me poser, m’allonger, lire. Le livre de Paul Veyne “ET DANS L’ÉTERNITÉ JE NE M’ENNUIERAI PAS“, et l’Institut Benjamenta. Ai acheté “Les barrages de sable” de Jouannais, et “la poétique de l’espace” de Bachelard.

Je fouine. Je cherche.

Beaucoup de mal à sortir et à m’intéresser à quoi que ce soit. La lecture m’obsède.

Je me dis aussi que même si on ne veut pas en recevoir les ondes, la semaine FIAC et ses agitations n’est pas inoffensive. Je ne suis allée à rien.

J’ai bien aimé, même si je n’aime pas les “déjeuners par principe” qui me font croire qu’on est Dimanche-j’ai aimé  être avec M.T qui est décidément un homme délicieux.

Ce qui était amusant c’est qu’avec DH, nous avons apporté le même cadeau: Le même livre Duras-Godard:

Capture d’écran 2014-10-31 à 12.44.27

R est épatant comme toujours, me décrochant d’ici pour que j’aille le retrouver au Wepler. C’est un drôle d’endroit démodé dirais-je et presque un peu triste que ce café ou Henry Miller avait ses habitudes. Un homme à perruque ( mais ça ne se voit pas , hum hum!) y a ses habitudes me dit R. Une dame derrière nous commande deux bocks. Elle préfère deux bocks à un demi. Soit…  Puis quand arrive la bière elle trouve qu’il y a trop de mousse-pas de problèmes madame je vous enlève la mousse-. Je ris. On glisse de l’atmosphère thé un peu glauque, aux lumières plus joyeuses de l’apéritif, de ” avant le film” ou du simple Rendez-vous. Il fait encore bon et il y a du monde en terrasse.J’aime bien les garçons de ce café.

Soudain faim alors que Mardi j’ai avalé une demi-Madeleine. Je filse commander une pizza Miam miam.

C. m’a fait des notes quant au film sur Nicole. Très judicieuses et on devait y travailler mais… Je pense que ça va aller mieux et je vais attaquer ça.

Putain , Patti Smith m’a donné son téléphone et on a parlé un bon moment. Evidemment répondeur. Je ne vais pas la harceler. Mais une chanson qui traverse le film serait plus sexy que Shumann.

Diné avec Guy Mercredi dernier. Il m’a fait porter le catalogue Sade.

 

 

 

Autre blog/Maiko-Junger et moi

Capture d’écran 2014-09-24 à 09.02.01

J’ai ouvert un autre blog et qui concerne les Bozar. Il n’est pas accessible.

Déjà, c’est difficile de parler de certaines choses. C’est indélicat, indiscret voir impossible. Comme la soirée d’hier soir et son petit paquet de dragées vertes!!!. Je me suis sauvée quand l’auteur est entré…

Bon, j’ai je crois terminé la partie Proust. Trouvé des images-j’en manque je pense- en désaturant les prises faites dans l’appartement et en rendant tout assez fantômatique sans que cela ne deviennent une forme, un esthétisme.

J’ai hâte de terminer. Après je veux peindre et me plonger dans une autre affaire: Le 332

Retour en haut