Dolc’ è pur d’amor l’affanno

L’adorant de Larsa

Statuette d’homme agenouillé dit « l’Adorant de Larsa » 
Début du IIe millénaire avant J.-C.  Mésopotamie, Larsa Bronze, or

Le personnage qui porte un bonnet à haut bord, proche de la coiffure royale, est à demi agenouillé, une main devant la bouche dans l’attitude de la prière. Sur le socle, il est représenté dans la même position face à une divinité assise. Une longue inscription indique que la statuette a été dédiée au dieu Amurru ou Martu, dieu-patron des Amorrites, par un homme de la ville de Larsa, pour la vie de Hammurabi.
Une petite vasque à offrandes est fixée à l’avant du socle.

HWV 109a : Dolc’ è pur d’amor l’affanno Air- pour contralto et basse continue.

Le rêve de la nuit se poursuit l’après midi lors de la sieste que je ne peux m’empêcher de faire. Je retrouve donc cet espace: Un appartement Italien ou nous devons aller après l’opéra. C’est au numéro 18 d’une rue au coin et classe correspond au numéro d’une loge. Une vieille prostituée est assise là. J’ m’aperçois qu’il sera impossible à R de monter: Des marches puis une petite échelle et longer une armoire, à nouveau des arches et l’échelle jusqu’au 8eme étage. J’annule la location et nous dormirons à Malbosc qui n’est pas si loin heureusement. Acheter des légumes / J’oublie je ne sais quoi / Il y a un homme que je ne connais pas.Que fait la dedans pas soeur pas vue depuis 20 ans.

Hier voyage de retour pour le moins l’oser. Perigueux Bordeaux/ Mon livre est presque terminé/ La sonate à Kreutzer qui est un ensemble de 3 textes sur l’amour. Tous effrayants dans leur genre, de l’ennui, au crime et au suicide. Billet de premiere classe mais il n’y a pas de première classe. Du monde et me retrouve sir un strapontin inconfortable. 5 enfants ensemble plus loin, importunés par une dame qui leur demande de mettre un masque alors qu’ils échappent à l’obligation. Elle vient s’assoir en face de moi et je me dis que pour la finir d’ennuyer des enfants, de ne pas les laisser vivre eux qui étaient si calmes, le nez dans un bouquin. Je mets mes écouteurs et sors mon nez de sa cachette. Je me dis que je n’ai qu’à attendre un peu. Elle regarde son écran et a un tic au bras droit. Elle l’écarte régulièrement de son corps. En voilà assez pour forger une antipathie, puis elle mort rapidement à l’hameçon et me titille le bras alors que je fais semblant de ne pas l’entendre. J’ouvre les yeux et là c’est elle qui m’a entendue. Bref. Elle descend à l’arrêt suivant et la police vient directement vers moi , la gestapo comme me dit ma nouvelle voisine plus accorte. ” Papiers, billets, vous n’aviez pas de masque”. L’autre m’a balancée. On me menace des 135 euros puis on me fiche la paix. J’ai des trucs au pantalon, et du ciment plein les chaussures ce qui n’arrange rien. Bon, ils me lâchent le mollet je parle de délation et m’étonne de leur réaction quant a ma plainte d’avoir acheté un billet en somme qui n’existe pas. Au départ de paris Bordeaux j’avais également hérité de la place 81 que je cherche encore. Tout cela n’est pas passionnant mais a eu le mérite de faire rire un peu D. qui a perdu H hier. Donc , je n’ai plus rien à lire et recommence au début le Bonheur conjugal sans grand enthousiasme. Arrivée à Montparnasse, je descends. Je m’étonne que les gens restent dans le train. Après Montparnassse c’est l’enfer? Non? Le quai est désert et vient d’être lavé. Il y a le panneau jaune qui indique que ça glisse. Soudainement alors qu elle train est encore à quai , je me rends compte qu’il y a un truc qui ne tourne pas ron; Exact. Je tente de renter à nouveau. trop tard. Nous sommes à … Massy. Misère j’en aurais pleuré. Avec mon lourd sac à dos, mon Tolstoï épuisé, me voilà en chemin désert vers le RER B. Puis pas détaxé, puis métro.

Ils ont bien ri à mon arrivée. Moi aussi . Mais c’était vraiment sinistre. Et les gens qui circulent à 22 h sont soit des travailleurs, soit des SDF qui cherchent une clope ou un peu d’argent. 3 ados de banlieue avec leurs petites jambes dans des survêtes étriqués qui achètent au distributeur des saloperies sucrées.

Goulash. Et au lit. Ce matin réveil à 6h puis rendormie. Mails des étudiants, atelier fermé/ 4 cas covid chez moi on se distingue comme on peut !… Pâtes ce midi. Un livre de Norman MAiler que je n’ai jamais lu. Ca commence avec Himmler et l’inceste… Puis je m’endors profondément.

J’aime bien aller seule à l’hôtel quand je travaille. C’est comme un sas. Je bois une bière en bas, ou marche une demi heure dans Perigueux avant le couvre-feu. Ne dîne pas ou commande un tajine poulet que je mangerai devant la télé. Un truc très interessant sur Arte. Bellingcat , les combattants de la liberté. L’alarme de l’hôtel se déclenche et nous invite à rejoindre les sorties les plus proches. Je m’imagine et laçant mes chaussures que je suis sur le Titanic ( l’alarme a u côté marin ). Je sors tranquillement convaincue qu’il s’agit d’un pas grand chose. Une dame court. Effectivement chacun retourne d’où il vient.

Le brouettes de ciment me rappellent les chantiers de mon père ( DELPRAT FRERE ) et les visites des constructions le dimanche. Allergies au visage. Outils, truelle. Faire les lougliers, sortes de loups romains et sangliers des métamorphoses. On voit que ce n’est pas Circé qui est à la bétonneuse.

Chacun s’active. Il y a le rayon moulage avec la radio genre Nostalgie où on entend Garou qui nous casse les pieds avec Esmeralda plusieurs fois par jour. Gérard Lenormand ensuite, c’est sans doute le pire. Puis je chante moi aussi Allumez le feu ou bien une autre connerie. Le programme musical des métalliers n’a rien à voir . Plutôt Métal, c’est le cas de le dire. Les apôtres de Notre Dame sont allongés, soudés, réparés puis comme un Covid enfermés dans un sac plastique.. Il y a la mosaïque et ma fontaine. Quel bazar. Zut j’ai cassé les oreilles de cet animal qui sera fixé au bord. Je n’aime pas l’oeil des serpents. Les fleurs? ça va. Le monstre? Zut le fontainier dit que les canalisations du bras sont trop fines. Mais pourquoi ne l’a t’on pas su. Sandwich à quoi?.Voici l’atmosphère

BLOG VOCAL

Cette image me fait penser au Papier peint jaune dont je parle plus tard.

Cette fois ci, je dicte et cela donne parfois des inventions idiotes, des erreurs, des déformations. Mais c’est assez drôle d’être ” sur le vif “

REVE BLOG VOCAL

Barnett Newman

Beckett!!! Maguy Marin avec le Dictaphone

« Champs verts de se prononcer intitule il est comme qui dirait une nuit et moi comment voulez-vous que je suis Beckett n’est pas les mains qui m’entourent monde devant quelque chose qui dit tout à b venu comme qui dirait qu’elle est vous finissez pas rencontrer aux Editions de minuit juste avant de monter pour le temps de parler comment qu’est-ce que je l’ai quand même vu dans ma vie peut-être 20 minutes furtivement donc j’étais n’ai plus été très impressionnée, très très impressionnée mais je dirais une bienveillance dure quelque chose comme ça vire quelqu’un de pas du tout les encouragements

« Pas rat lis the qu’est-ce que Sexa « Pourquoi ça parle comme ça je dicte et ça n’écrit pas comme je le souhaite. 

J’ai rêvé du bâtiment de la morgue il y avait le pont et au milieu du pont à droite une rue SFX . Qui a écrit SFX!!!! ???

Ce qui est quand même étrange car cela voudrait dire que l’endroit où j’allais était le fleuve. J’allais bel et bien dans l’eau. Je suis donc entré dans une sorte de quartier et j’ai aperçu une boutique qui vendait des oiseaux.Il y en avait un ,légèrement plus grand que les autres , une sorte de perroquet très beau et absolument pas criard. Il y avait une petite fenêtre au fond de la boutique des oiseaux. Il n’y avait pas de cages et les oiseaux se tenaient tranquilles surveillé s par deux vendeurs. Bizarrement c’étaient des tout petits hommes à tête d’oiseau avec une sorte de blouse grise. Ils étaient deux. Et plus petits que l’espèce de perroquet pas criard. Par la fenêtre j’ai aperçu deux petites filles jumelles coiffées un peu comme dans les années 30 et qui m’ont fait immédiatement penser à Qu’est-il arrivé à baby Jane. Leur mère était très grande et on ne la voyait qu’en partie. Sur mon écran d’iPhone j’entendais la voix d’un homme qui voulait me parler et moi je ne voulais pas lui répondre. C’était un inconnu et il paraissait très vieux avec des vêtements recouverts de plâtre comme dans les grottes italiennes. Il était un peu pétrifié et cela me faisait peur. Quand je suis repassée devant la boutique des oiseaux  peu de temps après, elle était entièrement vide. Tout avait disparu. Je suis allée dans d’autres endroits mais je ne m’en souviens plus. Roger était injoignable au téléphone. Puis je l’ai appelé, mais je sais que je n’ai pas fait son numéro de téléphone mais un autre où il y avait 16 . Je n’arrive pas à faire le numéro.. Effacer effacer / je n’arrivais pas à me souvenir de son vrai numéro que je connais toujours par cœur 06 03 79 99 32. Finalement je l’ai eu au téléphone et il m’a dit qu’il était Au Bon Marché. Ca m’a semblé ordinaire. Je le croyais en Belgique. 

J’ai traversé le pont et je suis arrivé place Monge. C’est-à-dire je suis arrivé à l’opposé de l’endroit où j’avais prévu d’aller.

ATELIER

Chaque jour c’était un peu un supplice . ( L’utilisation du passé est bizarre/ c’est le Dictaphone qui se trompe ) Parce que je suis complètement paralysée sans aucune idée et avec un écœurement certain de la peinture. Ce n’est pas nouveau. C’est déjà arrivé mais cette fois-ci j’ai vraiment l’impression que quelque chose s’installe et que je ne peux pas m’en sortir. Peindre comment le faire et pourquoi le faire? Je n’ai de satisfaction finalement que face a des œuvres minimales comme celles de Kelly ou celles de Barnett Newman ou encore Robert rat imagine. Rat imagine c’est le mot de passe pour Ryman . Rails man, voilà comment ce Dictaphone parle du monochrome . Je suis allée voir l’exposition Mac à Mac ,merde ,le « Blue Right heures » à l’Orangerie et ça m’a ennuyée. Blaue Reiter/ Cavalier Bleu.

Ensuite Musée Marmottan les Orientalistes avec des très beaux dessins de 1,01 g gramme, mot de passe pour Ingres!!!  La peinture se transforme en grammes en poids!!!! INGRES imbécile. 

Résultat des experts pour le jury de la Villa Médicis. 

Me faire un café. 

Ne pas rester assise toute la journée. 

Tenter de trouver du plaisir à peindre. 

Et un peu de curiosité. Ai lu , j’ai lu je voulais dire dire, Le papier peint jaune d’un auteur américain une femme que je ne connaissais pas. C’est un tout petit livre très beau. Contrariété après le coup de téléphone de M. Contrariété parce que la succession n’en finit pas. Allez je fais ce café ! Enfin.

BLOG

C’est pas mal finalement d’écrire comme ça et je corrigerai ensuite. C’est drôle les hésitations de cette machine. Ça frôle l’absurdité. Je n’ai   pasécris le blog depuis quelques temps. Et je ne prends pas de notes. Peut-être cette solution est idéale. Je dois envoyer (Espace)des pages du livre Perturbation pour que l’acteur autiste puisse faire des essais. Mais il ne sait pas lire. Je n’ai pas terminé la lecture de ce livre extraordinaire en tout point. J’étais fâchée contre cette artiste polonaise qui déclare que les romans ne servent à rien. C’est absolument stupide et prétentieux et bête surtout d’affirmer avec autorité de telles sottises. Dire que l’on préfère les essais aux romans, je le comprends parfaitement. Mais… 

Hier je suis allée chez BB. L’immeuble qui a remplacé le Cirque Médrano est abominable tant à l’extérieur qu’à l’intérieur. Il y a une fresque en mosaïque hideuse qui évoque le cirque ,le sol est en marbre et il y a du placage bois marron qui rend tout cela aussi sinistre qu’ un lieu de pompes funèbres où on présenterait des modèles. L’appartement est petit, saturé et surchauffé. Il y a des tasses dorées, de la porcelaine de Limoges, des lourds objets en cristal, c’est affreux. C’est étouffant. Un tableau avec des vaches, des images pieuses dont une qui garantit la protection en voiture: une vierge est représentée avec une Fiat 500 légèrement floue car elle roule. 

Des roses des sables, une soucoupe avec des bagues en toc à l’intérieur. BB dit qu’il attend des meubles qui viendraient du château. Il y a une photo de ses parents en noir et blanc sur un meuble chinois qu’il veut mettre à la poubelle. Des lustres en cristal. Il y a une sorte de jardin qui pourrait être agréable mais on ne peut y aller. Un type traverse la baie vitrée en poussant une tondeuse. C’est insolite. Ça me fait penser au défilé de Tom B dont j’ai vu le clip assez drôle avec les nains de jardin et le mannequin qui pousse une tondeuse avec un petit chapeau gris. 

J’ai encore recouvert les peintures. Avec des taches. Parfois j’ai l’impression que ça se débloque et pas du tout ! Alors je m’endors je soupire. Je viens de regarder des images d’un peintre horrible et vaniteux. OM. Ca ne me fait pas vraiment rire et en même temps si. Tant de satisfaction et tant d’aptitude à la réalisation de croûtes, c’est quelque chose. Ridicule. Émission intéressante sur France Culture à propos de Lewis Carroll.

PLUS TARD 17h38

J’écoute une émission qui me distrait et qui est intéressante. Ce sont les hommes qui imitent le brame du cerf. C’est assez impressionnant de constater qu’un corps peut générer une aussi grande puissance sonore. Je ne sais pas si les cordes vocales sont vraiment très contentes. Il est 17 heures presque 40 je reste encore une heure ici. Une heure de résistance. Une heure assise sans doute. Une heure à fixer les peintures en attendant qu’elle se construisent elles-mêmes, mais un miracle est impossible. C’est vraiment extrêmement pénible ce blocage. Je couvre et je recouvre. Je projette… rien finalement parce que je n’ai aucune idée de représentation. Que je ne vais pas répéter ce que j’ai fait. Rien ne me satisfait c’est moche.

TRAIN RETOUR

« Je n’ai rien rien rien cela ne me fait pas mal cela me tourmente seulement. Tout, je pense, n’est qu’une géométrie des dissensions, des doutes, des souffrances, du tourment enfin dit le prince. Je me tiens à la fenêtre et je me vois dans la cour, sur le mur intérieur. Je m’observe je me comprends tandis que je m’observe je ne me comprends pas.

 Perturbations page 202. « Je suis âgé de quatre ans je suis âgé de 40 ans je joue avec moi-même je joue je sens monde je pense. On m’appelle. 

Cela se passe un soir d’été. Ma grand-mère m’appelle, mon grand-père, ma mère, mon père. Ils m’appellent. Posté à ma fenêtre je les vois les uns après les autres, mon grand-père, ma grand-mère, mon père, ma mère, ma femme. Les saisons se suivent, tandis que je me tiens à la fenêtre, indéfiniment. Tout ce ma pelle ( tous m’appellent ? )

Pendant une heure entière je me tiens à la fenêtre et j’observe cette scène qui se déroule très loin, très loin à l’arrière plan, et que je transforme selon mon goût et à sa guise. Si je lance un appel dans cette direction, la scène s’efface, dit le prince. Je ferme la fenêtre et me détourne de la scène en question, elle se poursuit. Je l’oublie et elle se poursuit. Sans que je mens mails constamment de la transformation, de l’irriter. À présent cette scène se poursuit en l’absence de toute irritation.

Nous contractons l’esprit des murs qui nous entourent. »

C’est une merveilleuse réflexion !

ENCORE THOMAS B

Ou bien, dit le prince je marche sur le mur extérieur là où nous marchons à présent et je ramasse une feuille de marronnier, les feuilles de marronniers me rappellent ma mère ,comme je vois la feuille je la vois elle le parfum de la feuille me rappelle Mesure pour Mesure . 

Mesure pour mesure me rappelle une vieille paire de chaussures que j’ai porté étant enfant etc.

p211

PHOTO GERDA TARO

MACBETH SITE ODÉON

                            Stanislavski annule toutes les représentations quand il découvre le souffleur mort dans son habitacle pendant la générale, les doigts crispés sur son texte. 

                           Peter Brook refuse de monter cette œuvre qu’il s’abstient de nommer, lui aussi, parce qu’il a vu trop de désastres frapper ses interprètes. 

                            Après une tournée « maudite » en Afrique du Sud, Judi Dench jure de ne plus jamais la jouer – sans toutefois tenir parole, heureusement. 

                           À Stratford, Peter Hall qui a défié la superstition est puni par un zona, contraint de différer l’ouverture et de renoncer au film prévu. Pourtant, malgré sa renommée néfaste, la pièce réussit plutôt à ses producteurs, avec souvent des taux record d’affluence. Saluée par la critique comme l’un des pires rôles de Peter O’Toole, elle faisait chaque soir salle comble.

La tradition persiste, parfois sous forme irrévérencieuse :  

                         Dans un épisode des Simpson, l’acteur Ian McKellen qui prononce le nom interdit est aussitôt frappé par la foudre. Tout incident violent associé de près ou de loin à la pièce s’inscrit à son palmarès de catastrophes, avec effet rétroactif. 

On ne compte plus les Lady Macbeth somnambules tombées dans la fosse d’orchestre, ni les accidents sur le plateau ou hors scène.        

Lors de sa création à l’Old Vic, Laurence Olivier manque être écrasé par la chute d’un sac de sable, tandis que la directrice du théâtre, Lilian Baylis, meurt d’une crise cardiaque la veille de la première, et qu’au cours de la saison, un spectateur est grièvement blessé par un fragment d’épée brisée pendant le duel final. 

                          Quand John Gielgud reprend le rôle, on compte trois morts parmi les acteurs, Duncan et deux sorcières, plus le suicide du costumier. 

                         Une mise en scène à Broadway avec Glenda Jackson et Christopher Plummer use trois metteurs en scène et cinq Macduff.

                          Parmi les épisodes anciens les plus tristement célèbres, on note en 1672 un meurtre à Amsterdam perpétré par l’interprète du rôle-titre, en 1703 un ouragan ravageur au large de Bristol, ou devant l’opéra Astor de New York, en 1849, une bataille rangée entre supporters de deux acteurs rivaux, l’Américain Edwin Forrest et l’Anglais William Charles Macready, qui fait une vingtaine de victimes dont d’innocents passants. 

                          Sans compter Lincoln, ou presque, qui lisait des passages de la pièce à ses amis lors d’une croisière sur le Potomac, quelques jours avant d’être assassiné dans un théâtre.

LA PEINTURE 

Il y a des formes découpées qui glissent sur le sol comme des vers. À un moment j’ai envie de coller des découpages sur une immense toile comme un rideau de théâtre puis je retourne m’asseoir . 

14h35

Je vais tout casser je vais tout casser je vais tout casser tout déchirer tout enlever tout mettre en l’air je n’arrive plus à peindre peindre

RETOUR PARIS. Je lis à voix haute dans le train.

Ce que j’ai consigné dans ce carnet de notes. Erreur C’est que j’ai consigné dans ce carnet de notes des choses remarquables des choses soulignées.  C’est une maladie chez moi de souligner ce qui est important et toutes les phrases soulignées commencent par la destruction de ces mêmes phrases je passe des journées à chercher ce carnet de notes dans mes poches et subitement je les retrouve en bas dans la cuisine comment diable ce carnet de notes est-il arrivé à la cuisine je me le demande. 

Je passe par les chambres du bas et je pense que durant la nuit prochaine je décrocherais tous les tableaux qui s’étalent là sur les murs, tous !aussi tous les tableaux des chambres du haut Dis-je et j’en accrocherais d’autres de plus terribles. TB

Retour à Argenteuil…

La maison de Wittgenstein

Pas besoin d’Ostermeier pour montrer cette journée. Il y a eu une mauvaise critique de son Retour à Reims dans Libé. Je ne sais plus trop ce qui est dit mais de toutes façons je suis pour toutes les critiques négatives de ce truc. Tiens je saisis ça pendant que j’y pense. C’est le site des bibliothèques des Musées comme celle du centre Vivant Denon.

J’avais envoyé un SMS à CG en lui disant:

Je suis dans le train pour A.J’espère qu’i l n’arrivera jamais. 

C’est vrai. J’avais envie que ce transport ne cesse pas, et me permette de lire jusqu’au bout Corrections. Corrections est un livre fou, que je n’ai pas terminé encore mais qui vous envoûte littéralement. Thomas Bernhard est purement génial. C’est quand même une autre pointure que H. ( je ne mets que l’initiale car il a eu tellement de presse, que je n’ai ni envie de lire, ni de parler du livre même si je ne l’ai pas lu!!? ). C’est Asphixie plutôt que Corrections, ou Extinction ou je n’en sais rien.Le livre des mondanités. Le livre qu’il faut avoir lu. Basta. C’est chiant . On ne peut pas sortir sans en entendre parler. Moi je ne suis pas bornée mais il n’y a quand même pas que Houellebecq. Si? Bon. C’est pas… non plus??? Si. Bref je retourne à Wittgenstein et Thomas Bernhard et son écriture proprement ahurissante. Ces répétitions progressions par cercles et cercle et cercle qui soudain s’agrandit un peu et on glisse un peu ailleurs, on sort de l’enfer de cette répétition ( ça me fait penser à la musique de qui. Zut je n’y connais rien. Heu je vais trouver. Ce sont des cercles aussi et vous en êtes prisonnier. Zemlinsky.) pour entrer dans une autre. Je ne sais pas on dirait des anneaux de chenille. Non? La mansarde Holler. Cambridge. Altesam. Le cône. Le torrent. Le bruit du torrent la deuxième maison Holler. Et le cône, les plans du cône, cette construction démente au coeur d’une forêt. La mort de la soeur à qui est destiné le cône. Roithamer qui descend vers la maison Holler, l’autre qui monte vers Altesam. Chacun cherchant ou respirer et se croisant parfois par hasard au niveau d’une clairière où Roithamer se suicide.

Je ris en écoutant l’histoire de Bichofberger qui invite Basquiat à Saint Moritz pour se reposer et quand l’autre arrive il se trouve face à des châssis et de la peinture. C’est quand même dégueulasse. Je ne sais pas, pas bien suivi, s’il a peint sur le canapé chic. J’espère qu’il a tout salopé.

On est allés au cinéma. On a vu une histoire de famille. Hier on a bu un verre Aux oiseaux. Depuis l e temps je n’y étais jamais allée. J’aime bien, c’est un bar démodé d’Anvers. Et il y a beaucoup de portugais qui boivent une bière à 2,50 euros.e patron est Portugais et il donne des cacahuètes  avec leur enveloppe.

Une femme refaite, un homme? Non une femme est entrée avec des lunettes noires et je la regardais parler avec une femme noire plus petite avec son turban sur la tête. Les Portugais de ce soir là, ont les cheveux drus et implantés bas. C’est très peu cher. Puis on est rentrés et on a mangé des bons trucs préparés par R.

J’ai donc retrouvé A. et rangé l’atelier. Sorti les sacs poubelle, allumé le chauffage. Me suis assise. J’ai regardé… Rien. Lu un peu… Déplacé des trucs, mis des plastiques propres au sol et ça m’a fait plaisir ce semblant de propre. Il y a beaucoup de choses à expédier à SB. Dans le premier atelier on ne peut plus rien faire à cause du rail de la MR et des trucs revenus d’expo. Puis je suis rentrée à Paris à vélo. J’aime bien faire ces 12 km de traversée de banlieue moche, qui arrivent dans la rue de Levis qui est très commerçante.( j préfère passer par là plutôt que par l’avenue de Clichy ) Il y a là une épicerie italienne qui vend des tout petits babas au Rhum ou au Limoncello. Miam.

Trouvé Georges Salles dans l’exposition au Centre Vivant Denon

Tout oeil est hanté, le nôtre aussi bien que celui des peuplades primitives. Il façonne à chaque instant le monde au schéma du cosmos.

J’ai recommencé aussi à dessiner à la maison. Mais je me demande à quoi cela sert. Suis un peu démotivée à vrai dire. Je vois beaucoup de choses qui me semblent être plus des événementiels que des événements. Ce n’est pas facile de faire comme si ça n’existait pas. De continuer tranquillement. Car tranquillement rien ne peut se faire. Mais c’est pénible. Et terrible de geindre comme je le fais.

Les oiseaux se baignent avec beaucoup de plaisir dirait -on.

Au fait le cours de tennis de Samedi c’était bien car on n’était que 2. Voilà. Je n’aime pas du tout les cours collectifs. Ça m’ennuie. En plus comme j’ai beaucoup régressé, ça me décourage. Je me crispe et c’est pire.

Toujours ce mal de dos persistant sauf quand je bouge.

 

“Pinocchio est méchant et con ». Je suis d’accord

Après une insomnie d’environ 1 seconde j’ai dormi 10h. Incroyable. Deux soirées au théâtre. La magnifique Cendrillon de Pommerat. Intelligent et très drôle. Et tous parfaits. Il faut que je regarde qui a fait les projections -Eric Soyer -superbes en noir et blanc. J’adore. Je regarde. Magnifique Deborah Rouach. J’ecoute sur France-musique.

Bon Quoi? Hier RV avec les graphistes et l’éditeur pour la monographie. J’arrive avec 1h de retard. Décharger le bazar à Argenteuil, monter des cartons en soufflant, attendre Wallem qui m’apporte des peintures. Tourner, virer, être contente d’être là-zut plus de sacs poubelles -, regarder des photocopies, réfléchir. Me sens bien. Partir? Oui. Rester? Pourquoi pas. Mais je ne peux imaginer un été ici sans les enfants du hameau, sans les amis là-bas. Embouteillages.

Martha Argerich/ Annulations.

Bon. La maquette. Grand silence. Ils me regardent finir mon sandwich. Il pleut des cordes, l’eau passe par le plafond à la galerie. Je n’ai pas chaud.

Silence

Je ne peux pas cacher mon manque d’enthousiasme. 

Paf le décor est planté. C’est vrai que d’une part voir sans cesse mon travail m’ennuie, mais le voir comme ça me fait bailler. C’est appliqué et pas marrant. puis cette couleur dégueu. Ils sont tous sympa et à ce moment là je préfère être à ma place . Ont-ils lu les textes??, Le problème des graphistes, c’est le graphisme. les ombres sur les lettres etc…. Je suis très contente du catalogue de la Maison Rouge.

C’est un gros travail et je ne vois pas bien ce qui va se passer. AM me dit que ça ne me plait pas si ce n’est pas moi qui fais. Ce n’est pas faux, mais j’ai la preuve contraire avec le catalogue que je n’aurais jamais su inventer comme ça, et c’est mieux que je sois surprise.

{C’est la réalité qui nous arrive, c’est pas un rêve}

Re: Bon, quoi

Du coup, on a continuer à travailler l’après midi et j’ai filé à reculons parce que j’étais crevée, à Rosny sous bois, sous le chapiteau pour le spectacle de fin d’études. Astrid, François et Jean. C’est très beau , joyeux, simple et délicieux.

Zut zut par où commencer. Une liste. Une liste. Partir cette semaine. Oui Oui. Rafales de messages d’anniversaire. Anniversaire double malheureusement. Sans vouloir m’attacher à cela, il est vrai que la dernière fois que j’ai vu R, c’était le premier juillet à 22h. Je voulais dormir à l’hôpital. Je ne l’ai pas fait. Regretter ne sert à rien. J’aimerais pleurer. Mais je n’y arrive pas…A force d’avoir voulu avancer, travailler, oublier pour assurer l’expo, j’ai tout mis de côté y compris mes émotions.

Message très touchant de ma soeur que je n’ai pas vue depuis presque 20 ans.

C’est trop beau Pelleas.

C. m’a offert des très beau livres d’un éditeur que je ne connais pas.Monsieur Toussaint l’Ouverture.

Il pleut ses super cordes et j’ai laissé la fenêtre ouverte à l’atelier. merde j’y vais pas. Travail ici.

 

La veste

J’ai commencé le Grand Cahier d’Agota Kristof. A vrai dire, et j’ai un peu honte je ne savais pas qui elle était parce que je pensais à Agatha Christie ( que je ne lis pas d’ailleurs ).

J’aime beaucoup cette écriture directe, dépouillée et intense. Miam.

J. le libraire m’a offert les écrits de Jeunesse de Tarkovski. C’est à vrai dire la première fois que j’aime parler avec un libraire. Avant je n’aimais pas les endroits où on pouvait connaitre mes familles. Je change donc. Peu importe dans quel sens, du moment que ça bouge.

Je ne sais pas si j’ai parlé des images que j’ai fabriquées avec le scan en partant du bouquin de gare acheté à Rome en 82 et qui a influencé, jungle et loups…

Bon plutôt que de raconter ma vie, je ferais mieux de préparer le RV de Mercredi.

Hier il y avait dans la rue une paire de chaussures argentées pas mal du tout, posée sur le trottoir . Quelques heures avant et dans le même quartier, une paire de bottes à motifs et talons. Laide. Mais c’est drôle.

Je suis passée devant chez Prada et j’ai flashé sur cette veste. Si quelqu’un veut me l’offrir, c’est 1500 billets. ( PS: se prendre une veste , ça vient d’où? )

Putain la télé déraille. Le son monte et descend et elle ne veut plus s’éteindre. J’ai l’impression que pour regarder un film je suis sur une console de jeu video.

“Aetna haec impavido vulcania tela ministrat Aela giganteos debellatura furores”

capture-decran-2017-01-15-a-13-59-16

Note: Grotta del Gelo

En passant à la librairie payer mes dettes, j’attrape le petit livre: L’Etna de Dumas qui est tiré du Speronare 1843. Chez Champion il coute une blinde. On peut le lire sur Gallica mais… Berf avec un thé, La nuit transfigurée dirigée par Boulez, je lis ce petit extrait de l’excursion à l’Etna et c’est délicieux. L’histoire de l’île qui apparait et dont les Anglais décident qu’elle est leur territoire. Puis les Siciliens je crois qui à leur tour décrétèrent leur, l’île Julia. Ils racontent qu’ils avaient envoyé par le fond un bateau Anglais car le capitaine voulait être maître de l’île. Bref. Guerre diplomatique bien inutile puisque l’île repartira d’où elle est venue, c’est à dire du fond des mers. C’est le volcan qui l’a fait ainsi apparaitre et disparaitre. C’est un petit texte bien plaisant.

J’ai le souvenir de notre voyage en Sicile et de l’Etna. cette route de lave noire si impressionnante. La nuit passée sur les pentes du volcan dans un hôtel qui à notre seconde visite avait été englouti. Je cherche les dates. Je dirais entre 82 et 84.Quelle est la dernière éruption?

1981: Une énorme et dangereuse éruption à des taux atteignant 100 m3/s. Les coulées rapides coupent des routes et des voies ferrées menaçant Randazzo et d’autres villages. C’est la première éruption dans ce secteur depuis plusieurs siècles.

1983: A nouveau, une très forte éruption qui détruit de nombreux bâtiments et aménagements touristiques autour du refuge de Sapienza. Des tentatives de détournement de la coulée ont un résultat incertain.

1984:Longue éruption à la fois explosive et effusive qui crée un cône de 80 m de haut dans le cratère.

C’était très impressionnant et pour aller vers le cratère , il fallait… Je ne sais plus. Je sais que mon Dumas à moi m’avait attendue. On avait croisé des vulcanologues qui ressemblaient dans leur combinaison à des cosmonautes où à ces apiculteurs que j’ai photographiés, il n’y a pas si longtemps.

C’est terrible ces paysages. J’aimerais y retourner.

Hier après la matinée BTP et l’après midi de travail avec CR, je file à Villejuif à reculons c’est un fait mais j’y file. C’est l’enfer d’aller là-bas. En plus je fais le mauvais choix, la mauvaise entrée et marche du métro jusqu’à une grille fermée mais dont les barreaux écartés me permettent de m’introduire sur le parking. C’est la nuit. Il est un bon 19h. C’est désert. C’est immense. Je suis les indications D2 Rhône et arrive à destination plus simplement que je n’aurais cru. Bon. Voilà mon amie A. souriante. Son fils est là. Il est délicieux ce type. D’un telle gentillesse et délicatesse. Il nous laisse et nous papotons jusqu’à la fermeture, 21h. Equipée de son bardas, elle tient à m’accompagner et à aller respirer avec son chapeau rouge et son petit manteau de fourrure.

Le retour est épique. Un type dont on voit qu’il ne tourne pas rond. Une femme très belle, c’est un homme d’ailleurs, qui parle seule et fort et rit. Elle a des paillettes, dis au mec qu’il ressemble à Pierre Richard. Du coup, et comme j’ai encore au moins 10 stations je change de place pour assister à tout ça. Elle est seule maintenant et se  parle en se regardant dans la vitre. Tout est jalonné par l’expression «  Ma foi «  que j’entendais dans la bouche de Y, avec son terrible accent du midi. Ca me ramène à la petite maison de Riscle, aux balançoires de fer et aux arènes. A l’Adour . Je lui fais un petit coucou en descendant. Elle venait de terminer un monologue sur ses 40 ans , et sur un passe qui s’était mal terminée, terminée par 20 euros, et puis sur l’enfant qu’elle -il veut ou ne veut pas, peux ou ne peux pas vu que «  Quelle conne je suis transexuelle je ne peux pas avoir d’enfant, mais qu’est ce que je raconte… “

Dans l’escalator de la sortie Pigalle, en jetant un oeil sur mon côté droit je me dis que j’ai une bien grande main. Cette main qui est entrain de saisir mon téléphone je l’attrape. Et évidemment ce n’est pas la mienne. Une sorte de colosse avec une cicatrice , c’est ce que je découvre en me retournant et en lui demandant si le porte feuille l’intéresse aussi. Puis je hurle toutes sortes d’insultes pas vulgaires, genre pauvre minable et j’oublie voleur. Les gens continuent le glissade vers le haut sans se soucuier de ce qui m’arrive et mon voleur qui s’écrase à vrai dire, repars d’où il vient pour sans doute refaire des tours d’escalator plus rentables.

Pas envie de travailler. Envie de lire et d’écouter de la musique. Là, les Gurrelieder

 

” Premier ministre de la Mort », Notes

erotica9

 

François Le Lionnais, La Peinture à Dora, Le Nouvel Attila, 9 novembre 2016, 48 pages

 Olivier Salon, Le Disparate François Le Lionnais, Tentative de recollement d’un puzzle autobiographique, Le Nouvel Attila, 9 novembre 2016, 400 pages

Lever 6h30. Orange pressée aux A.

Travail avec B

La voisine du dessous vient me demander de ne pas circuler chez moi après 23 h parce qu’elle m’entend. Je hausse le ton etc.

Pilates

C. et sous titrage en Anglais du film sur Nicole. France Culture veut bien que l’on fasse le projet abandonné après le décès de R. Ce sera en octobre.

Demain Beaux Arts puis projection du film de Sophie

Dessin

Il porte un pantalon en toile et un tablier bleu de jardinier ; sur sa tête est enfoncé un chapeau de feutre marron sur lequel est épinglée une plume, une plume tricolore, rouge, blanche et bleue et qui porte écrit en lettres imprimées :« Constant Daléchamps, premier ministre de la Mort. »

 « Nous étions quelques milliers de bagnards qui stagnions sur la place d’appel, pendant qu’on procédait à une fouille générale. Mon regard se porta machinalement sur la colline qui s’élevait du côté de l’infirmerie. L’automne y achevait son établissement. Alors ces grands arbres dépouillés fondirent sur moi sans crier gare et m’emportèrent avec eux. L’Enfer de Dora se métamorphosa subitement en un Brueghel dont je devins l’hôte. »
Info pressedu jour:”«Les gens courent sans savoir où aller. Il y en a qui sont enterrés vivants sous les décombres, d’autres qui sont blessés dans les rues. Personne ne peut les aider, les bombardements ne s’arrêtent pas. C’est le jour du jugement dernier, une extermination, croyez-moi», dit un habitant du quartier de Khalasseh. «Ceci est peut-être mon dernier appel. Sauvez les habitants d’Alep. «  Libé

 

En écoutant Malraux…

capture-decran-2016-11-26-a-12-10-19

Vente Piasa/

Broche lion ébouriffé en or jaune 18k, 750‰ lisse et satiné, les yeux ornés de cabochons d’émeraude rehaussés de diamants, de l’émail noir sur le museau.
Travail français vers 1970
Hauteur : 4,5 cm
Poids brut: 24,3 g,

S’il est bien un épisode de la vie de Piero della Francesca qui n’a cessé de fasciner et d’inspirer les romanciers qui se sont intéressés au peintre, c’est cette cécité dont il avait été frappé pendant sa vieillesse. Giorgio Vasari est le premier à l’évoquer, brièvement mais par deux fois au début et à la fin de sa Vie de Piero della Francesca: Il ne put à cause de la cécité qui le frappa dans sa vieillesse et de la mort, publier le résultat de ses travaux et les nombreux écrits qu’on conserve de lui à Borgo san Sepolcro, son pays. Piero di Borgo, dont les oeuvres datent environ de 1458, devint aveugle à l’âge de soixante ans à la suite d’une cataracte et vécut jusqu’à quatre vingt six ans. En 1556, c’est à dire très exactement soixante quatre ans après la mort du peintre, un très vieil homme du nom de Martin di Longaro, qui, par un merveilleux hasard propre à nous faire rêver, était fabricant de lanternes pour circuler pendant le nuit, rapporta à un certain Berto degli Alberti un souvenir de sa prime jeunesse qui celui-ci ne manqua pas de consigner sur ses cahiers: “Ledit Marco,lorsqu’il était petit menait par la main maitre Piero della Francesca, peintre excellent qui était aveugle: C’est ce qu’il m’a dit. »…

…/ La scène est belle est émouvante: Dans les dernières années du Quinzième siècle, un enfant, qui deviendra plus tard un fabricant de lanternes, un spécialiste de l’éclairage de l’obscurité, guide un viel aveugle qui fut l’un des peintres les plus célébres de son temps, dans les ruelles de Borgo san Sepolcro. (Alain Buisine)

sontag

… » Le bonheur suprême était de marcher seul au cœur de la nuit, le volet de la lanterne refermé, le pardessus boutonné, sans un rayon de lumière qui s’échappe, ni pour guider nos pas ni pour signaler l’objet de notre fierté ; sans être autre chose qu’une petite colonne de ténèbres dans le noir de la nuit, sachant, au plus secret de notre cœur, que nous avions à la ceinture une lanterne sourde, et pour cela exultant et chantant tout au long du chemin.”!…

Stevenson/ Les porteurs de lanternes

bailly

Pandora/ JC Bailly

Un mois

Capture d’écran 2016-08-01 à 14.33.42

Le kayak à l’Escalet c’est comme une potion magique. On est seul sur l’eau , on rame et on ne pense pas. C’est magnifique à 9h le matin. Une douche à l’instant / je retrouve cette sortie de bains de R.

Un short et au boulot.

Emilio vient sur la terrasse et nous raconte des histoires.

Il ne se passe rien ici comme d’habitude. Il fait chaud comme d’habitude.

Concours de pétanque ( national!!!) à Gonfaron. Jamais tant vu de monde. Que c’est emmerdant la pétanque. Ca m’intéresse autant que le golf, la harpe et le hand-ball.

J’ai fini le livre que m’a gentiement offert M. Le sujet est intéressant mais le style ne l’est pas.  Robert Hasz . Je dirai que c’est appliqué, académique et vaguement ennuyeux. Cela veut être un roman initiatique. Bon. Oui ça l’est mais de façon caricaturale. Ca me donne néanmoins envie d’en savoir davantage sur les Jésuites au 18eme.

En 1768, les savants du monde entier s’organisent pour observer depuis différents points du globe le prochain passage de Vénus devant le Soleil. Maximilianus Hell, éminent astronome à la cour impériale de Vienne, choisit János Sajnovics, un jeune jésuite, pour l’accompagner dans son voyage jusqu’à Vardø, en Laponie, afin d’étudier le phénomène.

La saute-brega ou bruga???

Capture d’écran 2016-07-20 à 09.24.13

Juliette, la doyenne du Repenti

Juliette est une Saute-brega , c’est à dire qu’elle n’est pas d’ici mais du village Les Mayons. C’est très loin, au moins à 10 km dans le massif.  Les natifs des Mayons sont grands et sautent avec leurs longues jambes par dessus les bruyères. Je ne sais pas si c’est l’air des Maures qui conserve mais elle marche vite, lit toute la journée et est assez insolente. On rit en la regardant aller et venir. C’est incroyable une telle silhouette pour nous Parisiens.

Hier la mer. C’est bon de nager. Ca vide ma tête vide.

Un verre sur la place de Gonfaron qui n’a plus le même attrait. En rentrant on est coincés entre des camion d’un petit cirque qui va aux Mayons. On roule au pas. Les vignes sont magnifiques et ici on ne risque pas de trouver un touriste. Zero piscine sauf la municipale qui est déserte comme chaque année entre midi et deux.

J’ai recommencé à travailler sans grand entrain je dois dire.

J’ai commencé la famille Aubrey qui est une écriture délicieuse. Merci A.

Nombreux messages auxquels je ne réponds pas. Pas envie de parler. On verra après. On me reproche gentiment de ne pas donner de nouvelles. C’est vrai. Mais c’est réconfortant ces petits signes même si je ne réagis pas. C’est en fin de journée que j’ai le blues. Un livre et ça passe un peu.

Evidemment même si je ne fais pas une tête d’enterrement, je ne suis pas spécialement joyeuse. Les gosses doivent sentir ma disponibilité moindre.

Piscine avec les petits. M. me dit que cette photo lui fait penser à notre grand-mère. Effectivement sauf qu’elle elle ne mettait pas de foulard mais une feuille de rhubarbe pour se protéger du soleil.Elle avait elle aussi un accent à couper au couteau.

Je retrouve un bout de video: Roger en train de rire avec Belmondo et ça me fait plaisir. Marielle arrive vers la fin. C’est très court, très joyeux.

20 jours sans se voir.Putain de cadeau d’anniversaire que tu m’as fait !!!!

Chateaubriand 1,62m YEUX PERS

1312481-François_René_de_Chateaubriand

Chateaubriand 1,62m

Bon je ne peux raconter les événements d’hier ici et je ferai donc une entrée privée.

Autres choses. Je m’achète un tout petit haut parleur. C’est génial ce petit machin bluetooth à 20 balles. Bon. R. va mieux c’est le principal.

Conversation dans le métro. Deux filles grosses et vulgaires. Une blanche, l’autre pas !. Passé 4 chemins elles sortent le kit maquillage d’un sac. palettes, crayons, pinceau. De quoi faire les nymphéas en 2/2.

Putain c’est magnifique les frères Oistrach.

Oui donc, elles se parlent. Je n’entends pas bien malgré mon oreille tendue sournoisement par dessus les pages des « Mémoires d’Outre-tombe » ( Quel titre merveilleux ). Ce que je vais dire a peu à voir avec Combourg et Chateaubriand.

Tu sais quoi, elle dit qu’il en a une petite

L’autre s’arrête net . Le pinceau reste suspendu

N’importe quoi elle. Elle dit ça pour le garder.

No comment. J’ai envie de regarder ces filles. c’est fascinant. Le short rasibus sur des collants filés. Le tatouage.

 

TROP GRAND TROP GRAND

Capture d’écran 2016-05-26 à 10.14.25

C’était quoi ce bouquin? M’en souviens pas. C’était où? Probablement dans l’atelier de Saint-Bo car je crois que c’est un bleu de travail que je porte. En parlant de vêtements, qui a lancé cette mode horrible des pantalons noirs déchirés aux genoux. Toutes les midinettes un peu ordinaires portent ça. La source ? Dans le genre télé, the voice?? Who cares.

Bon. WE studieux. Continuer la MR et écrire le projet ( GRRRR ) Je me verrais mieux dans le midi au bord de la mer ou dans un kayak tiens; Rêves. Villages, chateaux, couloirs sans fin. Mais il y avait … Seringues avec de l’air, R.Quelle confusion. Mais le village était splendide et on y avait acheté une nouvelle maison. Un monument, un canal, une salle de bain ancienne, P. au téléphone  ( dont je me souviens du numéro de tel uniquement si je l’épelle en Italien.

Je n’ai pas envie du tout d’écrire ce machin.

J’ai pris mes livres chez Vendredi et décidé de laisser tomber PM et Amazon. Sauf pour des occasions. Il m’a raconté ( nous parlions de Paul Valery et je lui disais que j’avais mis un temps fou à me sortir de l’idée que c’était un vieux bonhomme à moustaches qui parlait de la mer -merci l’école ) donc; il me disait lui qu’il avait vécu le contraire. Il a découvert au lycée, dans un texte de PV , un mot un seul ( quelque chose comme éponge dit-il ) et ce mot fut une sorte de révélation. Mais, horreur, il l’a perdu, ne le retrouve plus ou peut être pire, ne le reconnait plus . c’est une belle histoire je trouve. plus belle que toutes les merdes que l’on entend; Tiens l’article du jour dans Libé , écrit par Christine Angot est très bien ( les femmes sont sales ).

Quand s’arrêtera le scandale des encres pour imprimantes qui coutent excessivement cher. Dans des emballages dégoutants en plastique moulé, oui re-plastique puis ailette orange en plastique dur. C’est révoltant.

Bon je poursuis mes devoirs mais j’ai envie de glander.

Hier on a sorti une peinture de 3m X 4 que Christophe voulait mettre dans le bureau. Misère que c’est grand. Je suis dingue ou quoi? Mais dingue. C’est trop grand. Je n’avais pas vu ça si immense dans mon atelier. Faut que je me calme; Mais plus ça va plus je prends plaisir à « ça « .

Un NUAGE

io correge

Le Corrège, Io

Bon, hier je n’ai pas mal travaillé. Mis en route plusieurs nouvelles peintures. Une chambre avec vue.

Verre chez D. puis maison et F . dine avec nous et dort là. On rit et ce matin à 8h encore. Métamorphoses de Ovide et RV aux collections pour préparer deux séances. Dont celle des Métamorphoses. Monsieur S. est très drôle. un autre temps. On va dans les réserves avec une lampe de poche pour voir le cote de livres. C’est drôle. J’y passe plus de temps que je ne pensais mais j’aime cette atmosphère de souris laborieuses. la jeune fille de la Sorbonne qui travaille sur les marges d’un livre d’heures, l’américaine et l’architecture, le garçon qui cherche le nus qu’on recouvrira de drapés. Je feuillette en attendant un mince livre sur les premières élèves femmes aux Beaux-arts.

Puis je file, ne croise personne et décide d’aller prendre RV pour radio du dos ( j’ai super mal ) et d’acheter en face un nouveau téléphone. Je me prends toute la pluie et le SFR est fermé. Tout cela est passionnant. Pluie et encore pluie.

 

“La société, aujourd’hui, doit reprendre en main son futur contre ceux qui, pour essayer de sauver leur pouvoir, sont prêts à ébranler la République dans ses fondamentaux et à choisir une République autoritaire, inégalitaire, et identitaire contre l’idéal de liberté, d’égalité et de fraternité. Eh bien ceux-là nous devons les laisser à leur médiocrité, à leur tristesse, et réhabiliter le bonheur, la bonté, la beauté, c’est-à-dire un idéal de générosité qui rassemble au lieu de diviser.”

 

IL NEIGE en diagonale / Samedi 8h40

Cette nuit conférence interminable autant qu’incompréhensible dixit R. Ce matin de images hallucinantes, des mélanges de formes, de personnages en mouvement, des scintillements. Hou lala

Un mal de dos. jpeux pas me baisser, monter une marche… Grr. Dur pour peindre.

Florence

Jeudi 9 juillet. —

Il y a chez moi un oubli extraordinaire des pays étrangers que j’ai traversés, et j’entendais, ce matin, avec stupéfaction, un jeune homme qui racontait à un de ses amis un voyage, remontant à plusieurs années, et cela avec le nom des localités et la description des paysages, comme s’il les avait sous les yeux. Chez moi, cette mémoire n’a rien du ressouvenir des choses réellement vues, c’est plutôt comme la réminiscence de choses rêvées. Journal des Goncourt 1885

Le type qui ressemble à un personnage de Dickens Masaccio Crumley Plaute en Italien. Casa del fantasma Le mail de Nuccio Ordine Le chinois au chewing-gum Le soleil Les blasons La trattoria près de l’hôtel La terrasse de ma petite chambre Le cimetière Anglais qui aurait inspiré Böcklin pour l’île des Morts Mes bagues en toc L’arrivée à Bologne à cause du vent Le pape et le pope La chute des princes Le petit livre sur les jardins de Pitti Le dernier risotto La polenta de carciofi L’accent florentin ( C= H aspiré ) Les selfies La tribune Les cires de La Specola La beauté de tout ça Les boutiques de luxe Les tout petits bars de quartier L’hotel familial avec le Monsieur et son registre à l’ancienne, son costume trois pièce et sa gentillesse L’ascenceur avec une grille. Botticelli inaccessible Pas de téléphone Marcher, marcher et encore marcher Quelques messes Savonarole etc, etc, etc…

Ca a commencé par un avion qui ne peut se poser à Florence mais à Bologne à cause du vent. Va pour Bologne. Puis un car. Ce n’est pas désagréable. Jamais je n’ai vu Bologne et je me dis que je vais m’y arrêter et prendre un train plus tard. Finalement non. J’arrive à l’hôtel, Le buste du Grand Duc un peu peinturluré est là dans l’entrée sur un colonne et devant l’ascenseur avec grille à l’ancienne. Un homme tout sec en costume trois pièces m’accueille et remplit consciencieusement ma fiche. On se croirait au 19eme siècle. J’ entre dans ma petite chambre avec terrasse. La 24 au second. Je vais attendre M. qui n’arrive qu’après moi et par Bologne aussi. Promenade nocturne. On est un peu loin du centre-15mn, ce qui est parfait et permet d’échapper à tout ce qu’on déteste. les selfies devant le baptistère et partout. Les perches; la bêtise. Mais le mercredi c’est bien. Le pire est le WE mais on ne sera plus là. On est à deux pas du  Cimitero degli Inglesi ,  qui n’ouvre que l’après midi, ressemble à une île et où sont les tombes des enfants de Shaekespeare. “La ressemblance est stupéfiante avec le tableau de L’Ile des Morts (1879) d’Arnold Böcklin (1827-1901). Le peintre s’en serait inspiré pour les cinq versions de cette oeuvre célèbre, exécutée après le décès de sa fille Maria Anna (1877) morte et enterrée à l’âge de 7 mois. “.

Je me suis laissée guider, ce qui est très agréable. Dans la chambre , Crumley ( je regarde a quoi il ressemble et me dis que c’est exactement le personnage du bouquin. Le titre , heu… Dernier baiser et moins bon que le précédent qui était : Le chien ivre ou un truc du genre.) Puis j’ai attaqué ” La chute des princes ” de Goolrick, acheté au pif à l’aéroport. Excellent. Ce que j’aime dans ces livres ( séries noires, polars etc…) c’est que je ne sais RIEN des auteurs . L’écriture est charnelle. Ca saigne et ça respire fort. Ca baise, ça transpire et les personnages sont des héros à l’envers, des types qui font comme ils peuvent.Qui sont souvent fripés, fatigués, dépassés par ce qu’ils n’attendent plus de la vie. Ca sent la vodka et ça picole tellement que c’en est presque ecoeurant. Goolrick écrit le récit du trader de Wall street . Terribles années 1980 où l’argent coule à flot et le Sida suit la courbe des bénéfices. La cocaïne saupoudre tous et toutes. L’argent. L’argent. L’argent.Vegas, le poker, gagner et perdre. Amis qui se suicident ( l’un prend soin d’ôter ses chaussures sur mesure et de les placer sous le bureau avant de sauter)  et disparaissent sans que cela ne change grand-chose. Trahison et vulgarité. Argent et encore argent. Puis enfin, Proust , une librairie, une bague.

J’adore être dépaysée comme ça, dans des milieux qui me sont inconnus.

Dans une belle petite librairie, j’achète Plaute en Italien ( bilingue latin-Italien ){La mostellaria, La farce du fantôme, La comédie du fantôme, le revenant, La casa del fantasma}

De la même façon, dans La Comédie du fantôme, l’utilisation du lexique de la vue fonctionne étroitement avec celle du vocabulaire de l’ouïe, et le thème du regard entretient des rapports privilégiés avec celui de la ruse et toutes ses implications conventionnelles dans le code comique : l’amour, qui est au fondement des intrigues figées de la palliata plautinienne et qui constitue la fin dramaturgique de la duperie ; les thématiques de l’ivresse, du sommeil et du rêve, dont je m’efforcerai de prouver qu’elles sont indissociables du regard en ce qui concerne la théorie de la connaissance, notamment de la vérité par rapport au mensonge, et de la réalité par rapport à l’illusion ; le lien entre le regard, la ruse et le pouvoir conformément à la tradition comique du renversement carnavalesque entre les maîtres et les esclaves ; la ruse comme métaphore de l’illusion théâtrale dans la tradition d’auto-réflexivité des comédies de Plaute ; le rapport, parodique ou non, de la comédie avec la mythologie et la tragédie autour du thème de la vue.

et un petit livre vert sur les jardins Boboli où nous ne sommes pas allés. ( j’ai déjà parlé quelque part des sculptures représentant des garçons aux yeux bandés et qui jouent à deux sortes de jeu- giocco della Pentolaccia et gioco del Saccomazzone )

saccomazzone

Orazio Mochi / Saccomazzone

pentolaccia

giocco della Pentolaccia

Par contre un peu plus loin il y a “La Specola ” Et les hallucinantes cires anatomiques de Clemente Susini. Avant de les rencontrer on traverse une trentaine de salles pleines d’oiseaux, de pierres, d’étoiles de mer et d’insectes. En tout et pour tout deux ou trois poissons blancs qui tournent dans un petit aquarium. Les vitrines -ouf- n’ont pas subi les criminelles rénovations propres au Muséums d’histoire naturelle ( voir l’horreur de Bruxelles, et Venise, Paris aussi ). On marche on marche, pluie ou pas, Offices où non, chacun de son côté ou ensemble. Je prends beaucoup de photos, beaucoup de détails et aussi presque tous les plafonds peints de grotesques de la première galerie. Les gens avancent comme des animaux, je me fâche en contemplant “La tribune“,(“…/… Elle représente la transition entre le cabinet de curiosités personnel (studiolo de François Ier du palazzo Vecchio par exemple et le musée moderne. )merveille de pièce octogonale à coupole incrustée de coquillages de nacre. Sublime endroit sans ce Chinois qui mâche son chewing-gum dans mon oreille et passe sa main et son appareil photo devant moi. En plus il n’a pas débrayé le son et à chaque réglage bip bip et déclancheur… Bref… Je le regarde méchamment en faisait le bruit de sa mastication.

Le pire ce sont les gens qui utilisent comme simple fond toute splendeur, eu se selfisent en souriant et en faisant le V index-majeur. Du pâté dans la tête, et du mauvais. Fait avec des mauvaises viandes grasses et sans parfum léger de thym ou de genièvre.

Tout était beau, tout était bon. Le restaurant du soir, adresse secrète de MT, une merveille. Des choses jamais mangées comme cette sorte de Polenta d’artichaut avec au centre des feuilles tendres farcies au fromage, des “Gugni” je crois, je ne sais pas bien ce que c’est mais c’est délicieux, des soupes de légumes…

Ufizzi, Accademia, San Marco, Palazzi, Bargello, Chiese…

115/ nous allons donner suite à votre demande

Capture d’écran 2015-12-16 à 12.24.38

Fonds Maciet

La “séance”  avec AV a eu lieu. Je suis contente de l’avoir rencontré lui et sa femme. Je suis mécontente d’avoir parlé comme une dingue et de pas lui avoir laissé beaucoup de place. Bon. c’est fait , c’est fait.

Hier bibliothèque toute la journée. C’est plaisant. Pluie battante.Je marche sous les arcades vers concorde et entre  à la librairie Galignani où bizarrement je n’étais jamais entrée. C’est beau et ça sent la cire. J’achète Frankenstein en Anglais et un petit livre collectif sur le Jihadisme. Je vais le conseiller aux étudiants. ce sont des articles courts et qui me semblent assez clairs. Je ne savais pas que Nasser avait fait pendre le leader des Frères Musulmans. Hum…  Je passe au bistrot. J. s’est fait opérer de l’oeil et en attend un beau en verre. Ca va faire bizarre de lui voir le double d’yeux!!!

Puis je retrouve les habitants du matelas. Ils sont sous la pluie, lui debout épaules voutées, elle ratatinée dans un coin. Elle me dit bonjour, me serre la main et vomit. Terrible. Lui sort de son sac un tee-shirt ( ” il est tout propre mais bon”) et lui essuie la bouche. Je leur dis que ce n’est pas possible, qu’il faut qu’elle desaoule, qu’elle se lave, qu’elle dorme. Ils ne sont pas pour le 115 car on les sépare. Mais là il dit oui. Temps d’attente au tel, au moins 20 mn, il y a plein de langues, russe, arabe,??…

La personne qui répond est très aimable. Je raconte le truc. Cette misère, le bout du bout, le no way et l’alcool, être un animal, pleurer aussi.

Je ne suis pas descendue et j’ignore la suite. j’avais juste prévenu qu’ils arriveraient dans une heure, et donné une bouteille d’eau, du sopalin.

OLD SOCKS’ SELFIE

Capture d’écran 2015-05-08 à 16.02.36

Photo au moins aussi intéressante que ce blog

Ranger les livres. C’est fait et je suis bien contente de ne plus avoir en trois endroits qui se sont mélangés, Virginia Woolf près de Handke et Ovide qui traine du côté de chez Daney. Qui a donné l’autorisation? Hop tout le monde reprend sa place. Au dessus du radiateur mes préférés. Les Belles-lettres, Benjamin, Woolf, Rilke, Vernant, Veyne, Morel. Beaucoup de livres non-lus aussi. Mais j’aime qu’ils soient là. De l’autre côté les Anglais, les Anglaises, Les Victoriens-Victoriennes, les fantômes, Le Lorrain, des livres traitant de la Bêtise et Bouvard et Pécuchet… Etc les polars tout en haut, les Allemands là. A droite, Borges, Blanchot, Sade, quelques dictionnaires, le cinéma, Bresson, Renoir etc… Roussel, Calvino, Magris.

Refaire, refaire, faire.

Hier soir délicieux diner rue des Dames- c’était très bon- et nous n’avons pas choisi le jardin car il faisait trop froid. Le dessert-moi qui ne suis pas une passionnée sauf dans l’assiette des autres- miam. Une fille anglaise et potelée, portant une robe romantique à manches bouffantes et fleuries genre Cacharel des années 70 observe la jolie assiette de thon mi-cuit et salade thai surmontée de je ne sais quoi. Elle sort de son sac un téléphone Hello Kitty et immortalise le poisson. Du coin de l’oeil j’observe qu’elle commande un troisième verre de vin rouge. J’adore regarder. Elle n’est pas bien à l’aise, seule au resto, avec son guide de Paris. Après le soufflé glacé au grand-marnier , nage agrumes aux épices ( dont je parlais plus haut et qui est un régal) elle opte pour un cognac. On reprend le métro tranquillement.

Rêvé de Hélène Petit mon amie d’enfance perdue je ne sais où en France. Aimerais-je la revoir?

Les travaux des étudiants s’estompent. Plus qu’à remplir la feuille .

Sensation intense d’avoir TOUT à recommencer. Quel programme.

Grand échiquier

15808071-motif-de-dentelle-texture-transparente-sur-fond-noir

broderie

Hier je suis rentrée tard d’ARG, ayant enfin ( je crois ) terminé cette peinture de 8M X 3, 50M

On verra quand j’y retourne. bref. SMS avec Jean, M et V.

Clafoutis très bon. J’ai mal sur le côté: déchirure intercostale que je me suis faite en jouant horriblement mal il y a quelque jours ( le jour où il faisait si froid). Claquage en m’étirant pour me chauffer. Paf comme dans le mollet mais c’est plus douloureux quand on tousse par exemple. Après ces considérations médicales de femme vieillissant et grimaçant dès qu’elle fait un mouvement… En parlant de ça, hier en rentrant je trouve dans la rue et selon la tradition un type qui pisse entre deux voitures. je gueule bien sur en passant sur mon vélo mais le type ne veut pas en rester là. Donc, menton appuyé sur ma main, modèle penseur de Rodin à vélo, je l’attends.

—Va chercher ton keum qu’on s’explique

—Pardon? Vous savez, je pense que je peux traiter l’affaire moi-même. Je ne vais pas déranger tout le monde pour un enfant qui fait pipi. Vous avez?……… 12 ans?

Le garçon, qui est mignon d’ailleurs, métisse Viet et très en colère me dit furieux:

—j’ai 15 ans, j’ai pas 12 ans et j’ai un scoot. Toi tu a 30 ans tu es vieille et tu as un vélo!!!

Je trouve cela délicieux. Il est vraiment très sympathique.

A son copain je dis

—Il ne tient pas l’alcool ce joli bébé.

L’autre est fou de rage.

Dans l’ascenseur je souris encore.

Donc grand échiquier que j’avais oublié. C’était la messe à la maison Jacques Chancel. Mon père détestait ça et montait se coucher en râlant parce que nous, avec ma mère, on voulait TOUT voir. Je consomme peu la télé mais hier, je me suis dit que c’était possible le mélange des genres que Chancel avait introduit et qu’on pouvait aussi faire une télé sans Chevaliers du fiel et autres marrades déprimantes, vulgaires, glauques dans leur franchouillardise limite. Je l’ai déjà dit, mais se marrer partout et tout le temps c’est pénible. Les comiques me saoulent. Le niveau c’est blague et blague, de celles qu’on ne supporte pas.

Escapel / phil glass

J’ai fait le programme du deuxième semestre. Je suis contente.C’est réglé.

Je rattraperai Mardi après midi, Mercredi en morpho chez Valérie et dans les collections.

Je lis Didi Huberman, Atlas… J’avais commencé. Puis mis de côté. l’histoire des foies divinatoires m’interesse énormément tout ( rien à voir ) comme celle des silènes dont parle N. ordine

mnemosyne 1 Capture d’écran 2015-01-24 à 11.21.31

foie e Piacenza

Et j’ai acheté Bergougnoux que je n’ai jamais lu. ce sont des entretiens: Exister par deux fois.

Capture d’écran 2015-01-15 à 16.15.42

Capture d’écran 2015-01-24 à 11.04.29

détail 

Je recule le moment de préparation de Visions excessives. Ah oui dans la série que sont ils devenus, je me demandais en faisant une pause: Et James Brown… James Brown le peintre beau et élégant des années 80 .Je suis donc tombée sur une interview d’il y a deux ans. Oh lala. Terrible de prétention. Oups… Atroce. Il avait dejà à mon sens trop collaboré avec l’élégance et les mondanités…

on voit le résultat. Ne pas râter le début.

Je pense qu’il en a été de même pour J.C Blais. Adulé, exposé partout  et disparu des radars. Un étudiant ne sait pas qui est J.B pas plus que JCB.

Pour un étudiant, 1980 c’est la préhistoire. Ils ont raison.

Donc n’oublions pas cette phrase de Celine:

La postérité? C’est la polka des asticots…

COPYRIGHT HELENE DELPRAT !!

oiseau bobour

oiseau atelier

Rien écrit depuis longtemps. Préoccupée par d’autres affaires dont la dernière est la découverte de mon masque d’oiseau sur l’affiche du Centre Pompidou.

Je l’avais prêté en 2007  ( le 5 juin= merci mn blog !) à Benoit pour un film dont je ne savais rien.— ” T’aurais toujours tes masques d’oiseaux ?”. A Benoit qui m’a beaucoup aidée quand il le fallait et très généreusement je ne peux dire que OUI.

C’était un accessoire destiné à être perdu “dans la masse “. Et voilà qu’il devient la figure emblématique de ” De la guerre” de Bonello. J’en suis certes flattée mais c’est extrêmement désagréable alors que sortant de l’expo raisonnable de Duchamp , je descends l’escalator escorté de M.M , de me trouver nez à bec avec mon oiseau. Je n’en revenais pas. L’affiche est belle en plus ( Ptête que j’en aurai une !!!! )

Affiche-De-la-guerre

Rien écrit non plus sur le blog Bozar;
Je ne sais pas pourquoi je suis si fatiguée. Abattue presque.  C’est comme si je courrais sans cesse. Un speed total.

Cette semaine je m’oblige à ne rien faire,( de toutes façons je ne PEUX rien faire et me demande comment j’ai pu assurer les Beaux-Arts Mardi.Mystères du théâtre me dis-je, en scène on ne sent plus rien. C’est un peu vrai.

Me poser, m’allonger, lire. Le livre de Paul Veyne “ET DANS L’ÉTERNITÉ JE NE M’ENNUIERAI PAS“, et l’Institut Benjamenta. Ai acheté “Les barrages de sable” de Jouannais, et “la poétique de l’espace” de Bachelard.

Je fouine. Je cherche.

Beaucoup de mal à sortir et à m’intéresser à quoi que ce soit. La lecture m’obsède.

Je me dis aussi que même si on ne veut pas en recevoir les ondes, la semaine FIAC et ses agitations n’est pas inoffensive. Je ne suis allée à rien.

J’ai bien aimé, même si je n’aime pas les “déjeuners par principe” qui me font croire qu’on est Dimanche-j’ai aimé  être avec M.T qui est décidément un homme délicieux.

Ce qui était amusant c’est qu’avec DH, nous avons apporté le même cadeau: Le même livre Duras-Godard:

Capture d’écran 2014-10-31 à 12.44.27

R est épatant comme toujours, me décrochant d’ici pour que j’aille le retrouver au Wepler. C’est un drôle d’endroit démodé dirais-je et presque un peu triste que ce café ou Henry Miller avait ses habitudes. Un homme à perruque ( mais ça ne se voit pas , hum hum!) y a ses habitudes me dit R. Une dame derrière nous commande deux bocks. Elle préfère deux bocks à un demi. Soit…  Puis quand arrive la bière elle trouve qu’il y a trop de mousse-pas de problèmes madame je vous enlève la mousse-. Je ris. On glisse de l’atmosphère thé un peu glauque, aux lumières plus joyeuses de l’apéritif, de ” avant le film” ou du simple Rendez-vous. Il fait encore bon et il y a du monde en terrasse.J’aime bien les garçons de ce café.

Soudain faim alors que Mardi j’ai avalé une demi-Madeleine. Je filse commander une pizza Miam miam.

C. m’a fait des notes quant au film sur Nicole. Très judicieuses et on devait y travailler mais… Je pense que ça va aller mieux et je vais attaquer ça.

Putain , Patti Smith m’a donné son téléphone et on a parlé un bon moment. Evidemment répondeur. Je ne vais pas la harceler. Mais une chanson qui traverse le film serait plus sexy que Shumann.

Diné avec Guy Mercredi dernier. Il m’a fait porter le catalogue Sade.

 

 

 

LA BORGNOTTE note vente bibli zoummeroff

Capture d’écran 2014-05-15 à 08.49.40

 

http://www.pba-auctions.com/html/fiche.jsp?id=3906308&np=1&lng=fr&npp=1000&ordre=&aff=&r=

 

2 Pièces autographes signées “Fieschi”, Prison du Luxembourg 17 et 18 février 1836. 2 pages in-fol. (déchirées et recollées, qqs manques). Portraits annotés et commentés de Fieschi pour sa maîtresse, la veille de son exécution. 17 février 1836, portrait lithographié (par Maurin, lith. de Villain) de Nina Lassave, dite “la Borgnotte”, maîtresse de Fieschi, entouré d’inscriptions autographes signées: “Oui c’est ton portrait pour moi le plus doux souvenir que dans mon coeur doit toujour m’apartenir (…) je t’engage en mon absence, de faire professions de la vertu (…) rappel toi toujour de ton ami. Je tatend, dans les champ d’Elisé”, etc. 18 février 1836, portrait lithographié (par Van Giel, lith. de kaeppelin) de Fieschi, dédicacé en haut et en bas à Nina Lassave: “cet eccritture et le mien, moi je t’aime, et je t’aimerais toute ma vie, cet amittié est sans réserve, elle combat avecque la raison mais la raison l’emporteras”… On joint un fragment autographe, donné par son défenseur Me Chaix-d’Est-Ange.

Lire et lire

Pas eu une seconde pour écrire quoi que ce soit, pour noter ce rêve très désagréable. Je téléphone à ma tante morte depuis lurette et voilà que c’est un chien qui me répond. Wou Wou Wou fait il comme un chien, mais horreur c’est elle qui parle. Elle me demande si elle peut s’installer chez moi. Lâchement je lui dis, ce qui est la pure vérité: Je suis allergique aux poils de chien. Alors elle transforme les aboiements-jappements en miaulement . J’ai la chair de poule parceque selon toute évidence elle est marteau. —Je suis aussi allergique aux poils de chats, lui dis-je…. Après j’ai oublié mais j’ai à la main un grand couteau à pain.

En parlant de chien, celui de Cantarella dans Anna et Martha,-la très méchante pièce inspirée des bonnes de Genet -est très drôle. Tout est si atroce , si horrible que l’on rit diaboliquement. Formidables Catherie Hiegel et Catherine Ferran et le mec-chien. Flemme d’aller sur le site du très bon théâtre 71 de Malakof. Comme des imbéciles on avait RV à 19H45 pour boire un verre avant. Et c’était 19h30. J’ai eu le début. Mais pas F. et A qui sont arrivés tranquillou( texte Dea Loher avec Catherine Hiegel, Catherine Ferran, Nicolas Maury et Valérie Vivier ). Après petit moment à manger et boire un verre. Je remonte à Champs Elysées où mon vélo m’attend. 

Pas mal de peinture à Argenteuil. 5m c’est grand.

Capture d’écran 2014-03-07 à 20.37.42

Jeudi dernier je suis partie avec beaucoup de plaisir à Saint-Etienne ( les tarifs SNCF sont exorbitants, c’est n’importe quoi ). R. y avait joué la veille. J’avais emporté un livre acheté dans la rue. C’est un drôle de bonhomme qui tient boutique. Prions pour qu’il survive et ne se transforme pas en magasin de bouffe chic qui ont tout envahi. ( Gauffres, gâteaux chichi, confitures, …) Que de la bouffe. Bref j’ai acheté un livre de Jonathan Rabb ( que je ne connais pas ) série grands détectives chez 10-18. Sur la quatrième j’ai vu qu’il s’agissait de l’UFA ( moi je dis la UFA, Berlin, fin des années 20 ) J’ai eu immédiatement la sensation que “ça accrochait”, que ça ne coulait pas et donc que la traduction était mauvaise. Peut-être que l’auteur n’est pas fameux non plus me suis-je dit. Mais je jette ma pantoufle ( je n’ai pas ce genre d’accessoires démoralisant ), bref je jette ma pantoufle de vair sur la tête du traducteur Bernard Cucchi . J’ai néanmoins plongé dans cette histoire très passionnante où l’atmosphère de Berlin vous enveloppe et aussi la présence de Fritz Lang, Thea Von Harbou, Peter Lorre…

J’ai fini le livre dans la chambre d’hôtel . C’est génial d’être à l’hotel et de ne pas en sortir. Lire et lire.

On est partis par le col du Grand bois à Annonay et R. a reçu la médaille de la ville !!!!. Retour après la représentation et le lendemain François le chauffeur de R, nous a conduits dans la grosse bagnole noire ( on pouffait de rire quand il se précipitait pour nous ouvrir la porte. Je faisais semblant de faire tomber avec mépris mes affaires, tête haute sans le regarder.)Direction SAint-Bonnet, pluie battante. Passage au célébrissime BA, et visite du local repéré par Eve. Magnifique. 300 m2 avec un jardin. Hop je le loue et on repart. Passage rapide à l’école , puis bonjour à J. et visite éclair à Montarcher. C’est magnifique. Le soleil à présent sur la neige. On roule ainsi jusqu’à Vichy. Hotel et soirée libre . Je lis. Le lendemain, promenade rapide dans la ville. C’est mort. J’achète Adieu à Berlin de Isherwood et En finir avec Eddie Bellegueule, best seller dont j’ai lu une critique. Hop retour au terrier, club-sandwich dans la chambre et lecture. R. sort . Pas moi. Le soir il joue à l’opéra, époustouflante salle de spectacle de 1300 places. On ne peut s’empêcher d’imaginer des bottes bien cirées dans les premiers rangs, des nazis et des collaborateurs. Impossible de se défaire de ces projections.

Je lis dans la loge, vais en coulisses de temps en temps, repars. Les loges, les coulisses et les chambre d’hôtel ( confortables…) sont ce qu’il y a de meilleur au monde. On est bien à l’abri.

Ca me plait Isherwood et visiter des villes par les livres , j’aime. J’ai commandé et reçu: Rencontre au bord du fleuve et Mr Norris change de train.

PLus plus tard. Découvert des artistes que je ne connaissais pas, écouté un truc sur la période vache de Magritte. J’adore ces peintures tant elles sont immondes. Elle est bien d’ailleurs cette émission de De Loisy , les Regardeurs.

Je voulais aller peindre mais courses , courrier à la cinémathèque , à S.T de Turin, à .. et envoi de documents pour Caroline.

RV avec B pour le devis ( au secours on dépasse énorme) puis plan de machines etc.

Ca y est Rabb Jonathan me faisait penser à Max RAab et son Palast Orchestra…

Reçu le texte de J. Nous en parlons.

Pas relu

1794575_222686584605070_2096795247_n

FB

Je me demandais à quoi au juste cela servait fb? Et pourquoi c’était si addictif, pourquoi on avait besoin de “réaction” des autres. Mystère. Sommes-nous si perdus avec nos manies d’images et de collections qui définissent ( définiraient ) notre portrait.

Je ne choisis que des images que j’aime. Pas de texte. J’ai horreur de ça, les textes sur Fb, sauf quand c’est le traducteur Marcovitch qui s’exprime. Sinon c’est indigent bien souvent. Les blogs ce n’est peut-être pas terrible, mais à côté c’est la Pléiade. Il y a des mecs qui écrivent sérieusement sur les livres. Il font ça consciencieusement. C’est agréable. Mais il y en a des wagons. Des wagons de blogs qui traitent de wagons de sujets.

Je me creuse la tête. Hum. Cette famille d’images, de d’Artagnan ( ou tout au moins mousquetaire, en passant par Nabokov dont je n’ai lu que Lolita et mon préféré Pnine que m’a conseillé AB ), de mon dessin d’arlequin que j’associe à Cecil Beaton, des clés de l’armoire à une page de David B.,le jardin, des masques noirs… C’est quoi et à nouveau: Qu’est-ce que je fais.

Et comment le montrer. En fait je voudrais que les expositions ne soient ni plus ni moins que “ça”. Puisque “ça” me semble le plus vivant. Et la peinture est ce qui , au fond est le plus satisfaisant. Je ne parle pas du résultat mais de la qualité du temps passé à peindre. C’est la seule chose vraiment captivante, ennuyeuse, passionnante, décourageante presque toujours. Mais ça existe.

Capture d’écran 2013-12-26 à 13.59.38

J’ai découvert en allant voir l’exposition Perret….( L’escalier du conseil économique est social est magnifique) ( ils auraient pu s’abstenir de mettre la tête de Perret en grand comme dans une fois exposition… )

Continuer à lire “FB”

saloperie/

Je ne pouvais plus écrire… Oui saloperie car même si je ne suis pas accro et si j’y passe peu de temps , fb prend du temps et tout temps qu’il prend est du temps en trop. Même s’il y a des gens super intéressants . Mais tout cela est mélangé à des mangeurs de pizzas obèses qui voyagent pour manger d’énormes glaces comme à la tété. C’était un désastre ce que m’a montré J. hier à ce sujet. X et X avec leur chien X , tous obèses, tous débiles, tous immondes et tous contents devant des plats, des coupes, de la bouffe à fond.

Très bonne soirée. Nous avons regardé le début du génial Ubu de J.C Averty ( montré aux étudiants d’Angers la semaine dernière ).

Reçu les livres de Raymond Roussel . La vue , en vers ( édition Pauvert ) et aussi l’Avant scène / L’étoile au front .

Ce matin, Saint-Roch, cérémonie pour Pierre Franck.

Dans la catégorie théâtre Paul-Louis Mignon a filé lui aussi.

Des vieux Messieurs. Je ne connaissais que Pierre que j’aimais beaucoup. R. encore plus car ils se parlaient souvent. REné de Obadia, doyen s’il en est était là…

Ai pris un bus à la sortie puis direction A.

Ai réussi à allumer le chauffage/ YES / , mangé mon sandwich fait du thé offert par V. Constaté avec emoji-sourire qu’il faisait déjà 12!!!

Pense au projet ES.

Quelques photos. Flemme de ranger alors qu’il le faut.

La nuit tombe. Je regarde en face les lumières. Je trouve que c’est beau.

Où en sommes nous dit un membre des Bright Young Things

Capture d’écran 2013-11-19 à 21.00.07

Atelier Argenteuil aujourd’hui

Bright Young Things – Wikipédia

A l’avant scène théâtre reçue hier/ L’étoile au front

Au froid

Aux bleus

A la peinture / Aujourd’hui de 12h30 a 19h

Du local pisté par E.

De la maison qui sera sans doute détruite. Et est ce que ce n’est pas mieux?

De musique que j’ai envie d’écouter mais je sais pas quoi? Là maintenant… Heu…

Des trucs sur lesquels je passe une fois ou plusieurs comme :

John Waters (réalisateur) – Wikipédia

 

Des trucs sur lesquels je passe une fois ou plusieurs comme :

Stephen Tennant vieux… Je  cherche des photos de lui âgé,  de ce garçon qui était d’une beauté incroyable.

En fait en ce moment je regarde pas mal de choses genre dandy, trans, Blitz kids etc… Parfois je me dis que je ferais mieux de lire plutôt que de regarder des images.

J’ai mis sur le mur 3 peintures  et en tout ça doit faire 7m50

Parlé avec JJ.

Chauffage marche bien.

Ce soir R. à Rennes

Demain Père-Lachaise

Antoine Compagnon/ un été avec Montaigne

Notes

Appeler B. pour automate

Commencé corticoîdes

 

 

VIVIERS

Capture d’écran 2013-05-04 à 13.31.24

LN VIVIERSweb

C’était bon de marcher sous la neige. Un peu surprenant à l’arrivée!. La maison chauffe vite et la cheminée mange tout ce qu’elle voit. Je commence tout de suite à travailler. Correction et reprise du livre sur NS. Oups. Soudain je ne comprends plus tellement ce que j’ai écrit. Ce n’est pas un livre me semble-t’il mais des notes, des retranscriptions d’interviews. Je ne sais pas ce que je lis, n’arrive pas à lire- probablement la lassitude face à ce truc que je ne réussis pas à finir- Mon vieux coucou d’ordi n’est pas l’idéal, mais bon. Le problème n’est pas là.

Je reprends ” la lettre seule” qui me semble être ce qu’il y a de mieux et passe l’après-midi sur deux mots. Je cherche, me perds, ne sais plus ce que j’ai dit ou pas. N ‘arrive pas à relire.

Puis je descends chez E. qui a préparé un délicieux repas. C’est toujours aussi agréable. La moins bonne idée est à la fin du diner de me verser un truc sucré que d’habitude je sais refuser et … qui me casse en deux. Je remonte dans mes sapins , probablement en zigzagant un peu!!. Le piège…

Mccarty-Cormac-Le-Gardien-Du-Verger-Livre-896535680_ML

La pluie , la pluie. Et impossible à présent d’écrire ou de corriger. J’envoie quelques SMS à J. et des âneries à V. et T qui de leur côté partent aussi respirer autre chose.

D’habitude le mauvais temps ne me gêne pas tant que cela. R. arrive et on profite d’un peu de ciel dégagé pour filer au col des Supeyres, pélerinage.

Pluie et pluie et soudain soleil. Tout le monde sort de son terrier cueille des jonquilles, sourit…

J’abandonne Buko pour un roman  The Orchard Keeper, Le gardien du verger de Mc Carthy. D’où sort-il et pourquoi et quand l’ai-je acheté. mystère. J’ai beaucoup de plaisir à le lire. J’admire ces récits qui ne sont pas linéaires. Les personnages épars se rejoignent finalement dans une nature sauvage , isolée, oppressante: Neige, bois, marais, rivière et pièges. Chasse et cris d’oiseaux…On a la sensation d’un territoire que l’on parcourt. Puis aussi cette voix italique.

Ce qui m’amuse , et je l’écris à J. c’est mon étonnement au moment où je termine “The curse of cat people/ la malédiction des Hommes chats”, Wise.

A part un chat vivant et noir tout au début, pas l’ombre d’un. Rien de rien. Pas d’homme chat!!!Pas de crocs, de griffes. 9a la suite de La Féline? hahaha !!! C’est assez Cucu avec la petite fille blonde qui a pour amie un fantôme ( Simone Simon ) Bon mais moi, s’il y a un décor avec une grande maison, un grand escalier, une ombre furtive. Ca me va…

chats-

Reprenant le livre de Mc Carthy, comme par enchantement voilà les chats de la nuits, immenses et menaçants!J’ai corné les pages et prêté le livre à E. Je vais lui demander de me scanner la page et la mettrai là.

Oui, donc, je livre/ Je vous écrirai après votre mort…

C’est ce que j’aimerais faire . Une sorte de livre à plusieurs voix et point de vue même s’il n’y a que deux personnes( ages)… Dans mon cas ce serait:

La lettre Elle disait ( les cartons)  Les descriptions de photos de moi Paysages Les tasses ( la cérémonie)  La Nekkuia  La cape (un peu comme le casque en peau de chien de je ne sais plus qui et qui rend invisible )

Comment mélanger mythologie et interview?

◊◊◊◊◊◊◊◊◊◊◊◊◊◊

Vélo dans les bois ( hum ça grimpe plus que la rue des Martyrs ) gorgés d’eau mais la boue me plait. Je monte à Ferreol. Cet été je dois reprendre un entrainement plus sérieux ( négligé l’an dernier ).

La maison du Diable de Wise.

Je ne sais pas pourquoi j’aime ces petites hideurs, ( Stafforshire pottery). Je rêvasse là devant. C’est un mystère que cette attention à la laideur, qu’elle vienne d’objets de cette sorte ou de s tableaux et portraits dans les films.

stafford2

stafford1

Puisque nous y sommes pourquoi ne pas ajouter à cette petite collection une théière coquillage. Il me semble bien qu’elle est déjà quelque part dans ce blog. Et de ravissantes jeunes filles qui s’ébattent lors de je ne sais quel anniversaire ( Wedgwood bicentenary)

portland vases 1930

Tien en parlant de mort, je pouffe de rire même si ce n’est pas charitable. X m’annonçant le décès de sa mère, je rappelle. Et elle me dit dans la conversation que l’enterrement blabla , et ajoute ” Tu pourras venir voir le caveau un jour si tu veux “. 

Les bras m’en tombent et j’en ris encore.

“Kancékonvaokavo ?”

Retour en haut