Et pour en finir avec la Bretagne

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les clés de Notre Dame des fleurs

J’avais fait le voyage en voiture, avec mon bazar.

Tranquillement, sandwich sur l’autoroute et radio en continu. Tout ce que j’aime.

J’ai compliqué l’itinéraire à un moment donné et me suis perdue dans des petites routes, lancée là dedans par l’iPhone et abandonnée par manque de couverture.

En parlant de cela, si vous voulez vous guérir des addictions telephone, la Bretagne-centre est le lieu idéal pour une cure, car ça ne passe nulle part.A un carrefour/ et il n’y a que des croisements de routes chemins, calvaires… je trouve un type qui ne sait pas où est le Domaine des Camélias. Pas loin sans doute. J’appelle et Madame me répond vaguement. J’en conclus que je vais me débrouiller merci. Il est 14h 30. Elle me dit que pas d’installation avant 18h30, que c’est écrit sur le site. Fort bien me dis-je , l’accueil est un art qui ne se pratique visiblement pas aux Camélias. Je lui répond que sur le dit site j’ai vu un beau jardin, qu’il fait un temps splendide et que d’accord j’arrive.

Elle me suggère une promenade vers le canal. Merci/ Après ces 500 km je vais lire.

Je me suis installée dans l’herbe , ai lu, rêvassé. C’était très agréable. La mari sur un tracteur m’a fait un grand sourire qui m’a réconciliée avec l’endroit.

Chambre impec et simple, avec quelque cucuteries genre photos de vagues. Mais ça va. Tout très propre et soigné.

Bref. 

Un lundi de Pentecôte diner quelque part? Hum… Le canal. Oui. C’est magnifique les bords de cette rivière. Seul restaurant ouvert “Le chalet”. C’est une crêperie. Je m’en contente et poursuis ce beau livre qu’est Voix Off de Denis Podalydes. C’est formidable d’être en terrasse sans nuisances téléphoniques.

Le lendemain, je décharge le bazar à la chapelle. Elle est vraiment belle et quand j’y entre je la trouve très petite. Puis elle reprend sa forme initiale et elle est parfaite. Il ne fait pas trop humide,c’était ma hantise à cause des impressions jet d’encre et du carton.

Je vais vers la ferme saluer le propriétaire qui s’appelle Gwenael. Il élève plein de porcs et vit là avec sa soeur C. Café, discussion . Nous nous entendons bien. Il aime rire et plaisanter.Il est vif et curieux. Il doit avoir mon âge. On parle de plein de choses. De l’intelligence, de la culture de “nous”… les artistes de “eux”, les paysans. Le chien Titi , un grand chien est toujours escorté d’une poule et ils sont même encadrés dans la cuisine fraichement repeinte. Chantal arrive à 14h.Elle arrive de l’usine agro-alimentaire de charcuterie. Elle se lève chaque jours à 4h , commence à 5 . Une semaine sur deux.

Ca calme. Elle sourit , mange une banane, un café et je repars dans ma chapelle. Maintenant j’ai les clés!!!.

H. passe pour voir ce qu’il y a a faire . Pas grand chose. Installer le rideau. Espérons que nous n’aurons pas besoin de perceuse pour le mur. Ouf. Je peux accrocher moi-même.Réfléchir et prendre mon temps.

C’est vraiment sympa et il fait un temps merveilleux et chaud.

Le petit déjeuner , je l’évite pour éviter la table commune. De toutes façons je pars trop tôt. Même à Pluméliau le bar est fermé.

Le soir je repars au canal. Un autre restaurant. Quatre anglais sur la terrasse. Je m’installe mais le patron est désolé. Il n’a plus rien. Je pleurniche un peu et il accepte de faire au mieux.

Le type est très gentil et délicat et ce que je mange et simplement délicieux. Tout est bon et je dévore. J’y retournerai deux jours plus tard, les Anglais seront toujours là, reprendront encore une deuxième bouteille de vin et je constaterai à nouveau son effet sur la conversation. Je les ai dans les épaules et ne les vois donc pas. C’est amusant de suivre les conversations ainsi et qui plus est en Anglais. Eric est le nom du patron qui est en fait;me dit-il ,un ancien de La Coupole puis de chez Lipp.

Toujours Voix-Off.

“Pré-vernissage, la chapelle et pleine. P.A présente très bien mon travail. Hop c’est fait et la surprise , c’est MRR, pas vue depuis nos 12/13 ans à la Cité Scolaire. Je suis très émue et ça me donne envie de pleurer. Nous nous prenons dans les bras.

Puis hop, on rit, c’est bien. Son mari est sympathique. Je suis coincée le soir et regrette de ne pas diner avec eux. Vraiment. On se dit demain? Mais demain, j’en ai marre de tourner en rond dans ma chapelle même si c’est presque fini.

Le midi GW et sa soeur m’ont invitée pour les crêpes délicieuses.

La dame du gite finalement est moins raid et elle sourit. Un peu plus chaleureuse disons. 

Voilà. Prévisions du lendemain, partir à 7h vers la mer/ Zut il faut retourner à la chapelle . RV à 9h qui arrive à plus de 10. C’est grillé pour la mer. Par contre je vais voir les porcs. C’est impressionnant.

J’irai quand même , à Larmor-Baden. Personne, c’est calme et beau. Mais je n’y reste pas longtemps et décide de re prendre la route vers Paris.

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les porcs de G. 

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