Une jeune fille entreprenante / note en passant

J’avais lu de Charlotte Perkins Gilman, le papier peint jaune et si je l’avais beaucoup aimé , je ne m’étais pas demandé à vrai dire si elle avait écrit autre chose. Benigna Machiavelli-le titre est alléchant et curieux-a été écrit-qui le croirait -en 1914. Je ne suis pas une féroce féministe ou post ou Neo engagée ( ce qui ne fait pas de moi un personne réactionnaire ) mais je m’efforce de ne pas dire n’importe quoi n’importe comment ( ce que j’entends parfois à propos des hommes est d’une telle stupidité, d’une stupidité furieuse et risible dirais je / agressivité, décontextualisation… ). J’écoutais à ce propos et avec des yeux ronds, une fille sociologue parler avec suffisance chez AF un samedi sur France Culture… ) 

Ce petit roman du genre de l’autobiographie d’enfance est assez délicieux. C’est le portrait d’une famille, d’un père qui étouffe absolument tout le monde, rend sa femme malade, se comporte…. comme un mari se comportait bien souvent. Il est le maitre. C’est écrit avec joie et malice, aucune aigreur mais oui de la malice et de l’humour. L’humour semble pourtant en voie d’extinction,( extinction de voix !!!! ) comme nous d’ailleurs et en riant avec des amis on se dit qu’on ne peut plus rien avancer sans être prudent: Ne dis pas Le chinois, ne dis pas un clodo, ne dis pas lui, elle, pouf, gros, boiteux, roux, petit… . J’ai envie souvent de ne répondre que je dis: MERDE . Voilà. 

Revenons à Benigna. Son bon sens et sens de l’observation, ses aptitudes à comprendre la psychologie. Elle observe et elle veut apprendre apprendre et encore apprendre. Il me semble que son auto-éducation, sa determination, sa ruse son intelligence et son courage sont remarquables. Son souci de se mêler aux autres et de ne pas chercher qui lui ressemble ( contrairement à ce qui nous arrive, être tous bien entre nous/ MA communauté- je déteste ce mot, tout bien lisse … ne pas décoiffer, ébouriffer, blesser… ). Elle sait que l’on avance en se frottant à ses contraires ce qui lui fera essayer plein de métiers très différents , dont celui d’assistant d’acteur et de maquilleur. Ce livre respire la liberté construite par une très jeune personne qui veut être ” un méchant” gentil. Bon Ok c’est un roman pour les gonzesses !!!!! HA HA !!

J’ajoute après être passée à la librairie Vendredi et après avoir voulu acheter un nouveau Papier peint jaune. José me le tend et je fais des yeux tout ronds. Ben c’est quoi cette édition ? Sais plus ( édition Tendance Négative ) mais horreur très jolie au format plaisant, le texte est imprimé sur un motif de papier peint jaune.Aïe Aïe Mais faut il être stupide à ce point pour agir ainsi. Ce texte si beau et mystérieux où il est effectivement question d’un papier peint jaune ne peut souffrir aucune illustration. Pourquoi nous infliger la vision de ces motifs alors que comme dans presque tous les récits, l’intérêt et d’imaginer, de fantasmer, de construire. J’ai eu il y a longtemps la même réaction affligée avec l’édition de La peinture à Dora au Nouvel Attila. Affreux. Bon Voilà ce que je voulais ajouter

“Nous étions quelques bagnards”

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Picasso

Il me semble que depuis quelques jours, me reviennent des images de toi qui ris. Qui ris fort. Qui s’esclaffe. Peu à peu tu remarches -tu t’es levé même. Tu réponds à nouveau au téléphone et tu n’es plus l’image de la réanimation. Tu es une image mais elle bouge. A peine pour le moment. Pas beaucoup mais elle s’anime un peu il me semble.

Bref

Je termine à L’instant le magnifique et minuscule texte de François Le Lionnais : La peinture à Dora. Merveilleux

Dommage que le livre soit si laid ( couverture immonde, typo énorme -car le texte est vraiment court, repros à la fin , toutes ensemble et en couleur, Achevé d’imprimer qui se veut dans l’esprit du livre -alors que quand la pièce est terminée à mon sens elle est terminée. Je comprends mal pourquoi Le Nouvel Attila réussit le gros livre sur le Lionnais et râte ce qui aurait dû être un petit bijou de simplicité. Bon je n’ai pas résisté:

Bonjour
Je viens d’achever la magnifique texte La peinture à Dora.
j’ai en même temps acheté Le beau livre sur Le Lionnais.
Ma question ne se veut nullement désagréable,mais … Comment dire…. Pourquoi ce petit livre, ce bijou dirais-je est il si laid ( la couverture hideuse , la typo énorme, les repros en couleurs atroces, les couleurs des caractères  et l’achevé d’imprimer ou Botero arrive là dedans comme dans un jeu de quilles.
Que c’est triste!!! On voudrait l’offrir à tous nos amis mais c’est si moche qu’il va falloir se justifier: C’est moche… Mais c’est beau….
Aviez vous peur que le texte ne tienne pas tout seul pour l’engraisser, l’emmitouffler de tous ces machins inutiles autant que nuisibles??
Excusez moi !!!
Et merci néanmoins pour l’édition de cette Merveille.
Bien à vous
HD

C’est vrai quoi… Je voudrais bien rencontrer l’auteur de la maquette { Cesar Henry / Ouille ouille le site } pour lui coller deux baffes et l’envoyer au coin. Ah regardons l’auteur de « l’illustration «  de la couv. Ya pas. Bon.

Je sèche le tennis et j’espère que mon partenaire a eu le message. Oui ouf !!!!

Hier Galerie où à ma nouvelle habitude je découpe les catalogues de vente de Christophe: Piasa, Drouot , tout y passe. J’adore ces livres d’images souvent luxueux d’ailleurs et qui finissent à la poubelle . Toutes ces pages épaisses et brillantes , hop ! poubelle. C’est un peu triste.

RV acec un étudiant pour son livre. J’ai mis des notes dans le texte. Et on y va point par point.

Info presse du jour:” L’adolescente juive Anne Frank et sa famille pourraient avoir été découverts “par hasard” dans leur appartement secret d’Amsterdam, et non à la suite d’une délation comme souvent avancé, a affirmé le musée Anne Frank”

SQUALLOW WOODS, GORLITZ ET LES AUTRES

J. m’avait envoyé ça après que je lui ai dit que je cherchais ce fameux tableau avec une grenouille vu à Milan/

Il est tout content car ça y est , il a trouvé un éditeur, Attila, qui va publier son machin. Je dis machin car je ne sais qualifier ces textes-là écrits à partir de certaines de mes peintures ( Skeleton Bad TAste ) On y rencontre Valente Pasciatore qui n’est autre que V.P. V.P étant ma signature quand nous échangions des mails alors qu’il était mon élève à Cergy. V.P n’est autre que Vecchio Professore, en l’occurrence Bibi .

Je suis très contente pour lui. Il est réellement persévérant, travaille seul depuis des années. VP est content

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