DIMANCHE / ne rien faire / lire

BN rue Vivienne

Pas grand chose de rare si ce n’est la régularité avec laquelle je me rends ( avec plaisir ) à mon atelier. Et il n’y fait pas chaud. Une fois lancée avec mes grosses chaussures, je n’y pense plus. Après le supplice d’une semaine de marteau piqueur qui m’empêchait entr’autre d’écouter la radio mais était surtout épuisant, là , juste sous mes pieds. J’avais avant Covid, visité ce local, au rez-de-chaussée et m’étais dit que ce serait bien. Il ” suffisait” de re-décloisonner et d’enlever ces parpaings qui gâchaient le lieu. La flemme a eu raison de moi, ( re-travaux, déménagement etc…) mais moi je n’ai pas eu raison de laisser passer cet espace et de continuer à gravir mes deux niveaux, avec ou sans trucs à porter. R. qui était toujours dispo pour faire le Sherpa est parti étudier en province. Bon, à part le dos, ce n’est quand même pas mal de se forcer un peu. On pourrait dire que ça entretient ! Donc pas grand chose de passionnant. Des examens ( mes os sont solides ) et un RV chez le gastro-E très sympathique d’ailleurs. Lecture de Guerre&guerre, étrange livre du hongrois Laszlo Krasznahorkai.(La narration alterne entre les pérégrinations de Korim et l’étrange voyage dont le manuscrit rend compte : quatre figures angéliques vont d’une époque à l’autre et voient immanquablement l’esprit de la guerre l’emporter sur la vie, que ce soit à en Crète, à Cologne, à Venise, etc. Korim, lui, échoue à Schaffhausen, en Suisse, sur la façade d’un musée d’art moderne.) Un WE à Amiens, un repas dans un délicieux restaurant de Saint-Valery . Moi qui redoute ce genre d’endroit gastronomique plutôt pour leur ambiance raide et leur clientèle… heu… Bon. Je m’y suis-j’allais dire toujours ennuyée- alors que finalement je n’y suis allée qu’un nombre de fois infime. Bref, c’était absolument délicieux et pas guindé et pas “je te tourne autour en t’expliquant ce que tu manges”. C’était bien d’aller à la mer même si on n’a pas marché sur la plage car tout le monde voulait rentrer. Moi qui ne bois aucun alcool le midi j’aurais bien galopé sur le sable…

Je ne sais pas si j’avais parlé de l’exposition Schiaparelli, de robots photographiés ( je ne sais plus ce que c’est ), de la recherche d’itinéraire pour aller en Belgique interviewer MT, 3h 27 le plus rapide, est il indiqué, des trottoirs du Boulevard Ney et des photos de SDF allongés dans l’eau de la pluie, avec les pigeons qui menacent, se posent sur les corps, repartent, se posent à nouveau au milieu de détritus, bouts de sacs de couchage et pelures d’orange. Photos de carrelage, de lampes, de planchers, de douches, au moment ou l’appartement est en bazar pour travaux qui je l’espère seront terminés le 15 février. Installation de la cuisine la semaine du 7. Semaine noire. Petit biscuit en forme d’étoile, perdu sur le quai du métro et que j’envoie à A. Vu qu’elle était mon fournisseur de ces délicieux petits gâteaux qu’on trouve à Strasbourg, les Zimtstern ou étoiles à la cannelle…Je ne sais pas pourquoi je me retrouve à regarder Le “Cinématon” d’Ari Boulogne réalisé par Gérard Courant le 31 mai 2013 à Fontenay-aux-Roses (France). (Silencieux).Et à être stupéfaite par deux images de deux époques différentes. La première Ari Boulogne chez Ardison, portrait juré d’Alain Delon, inquiétant, douloureux, beau ( photographe et écrivain : Ouem … c’est un peu ce qu’on dit des gens oisifs ) intense fils de Niko. A son côté ; Guillaume Dustan (et dont je ne sais pas grand chose ), que je trouve passablement ridicule à l’écran avec sa perruque, mais/autres temps/il y a … 20 ans / sans doute est-ce ainsi qu’on ouvrait le débat du genre et que l’on parlait de ce qui restait caché, confus, non-dit. Deuxièmes photo: il y a 10 ans, un presque vieillard aux dents de camés. Hum.

Passage derrière l’autre ordi, un peu de rangement dans les images et la documentation. J’ai découvert cette semaine, je ne sais comment/ce sont les mystères du web, des caricatures de Sennep. Le site de Nanterre propose le fonds . C’est très intéressant. En parlant de ça, vu un documentaire Arte sur les deux frères choisis par John Ford pour documenter le procès de Nuremberg:  Budd et Stuart Schulberg: “Mais il n’y a pas que les images du procès qui furent déterminantes et fondatrices. Il y a aussi, les images diffusées pendant le procès, celles qui provoquèrent la stupéfaction de tous, y compris des accusés, celles qui servirent de reconstitution judiciaire par écrans interposés. 

Photo découpée dans un journal de Mohammad Mehdi Karami, 22 ans, international Iranien de Karaté pendu .

3 panneaux bleus dans le métro et un SDF .7 autres photos à Saint Lazare. Dessin d’Ad Reinhardt “Churchill and the Lion “, images de limaces, gravure représentant une femme devant une haie de fleurs à visage humain. RV au Sélect avec Agnes . J’écoute la conversation à la table à coté. Visiblement un “date” , premier RV par petite annonce. Certaine que ça ne marchera pas !!!Affiches sans image dans le métro. Abstrait noir et blanc. Peintures de Genevieve Figgis qui m’amusent. Les ai vues en vrai hier. Je trouve que l’accrochage est moche mais ça me plait pas mal. Je souris devant ces monstruosités. Par contre chez Perrotin, je trouve tous les peintres présentés horribles. Mathilde Denize et ses costumes aussi. Peintures raisonnables et vieillîtes, costumes bling bling. A l’étage une seule entre me semble pas mal. Oublié son nom. Dora JERIDI peut être . Ah oui j’avais du voir ça au prix Emerige.

Visite à La BN de la rue Vivienne il y a 15 jours . La salle ovale en accès libre, c’est incroyable et le Musée est très beau. J’ai le souvenir des vases grecs dans des vitrines poussiéreuses il y a quelques années. La collection de Luynes, le cahier ou Breton colle des frottages de pièces de monnaie. En parlant de vases grecs, merveilleuse conférence à Sciences Po de ??? Zut, qui parlait de la grâce ancienne; J’ai pris des notes dans un bouquin de Boileau Narcejac… !!!

Portes ouvertes aux Beaux-Arts hier. J’y passe et du coup je parle des ateliers. Puis avec V. petit tour des galeries , ce que je fais peu souvent je dois bien le confesser.

J’aime beaucoup David Salle chez Ropac.

Perriand

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carton de l’expo

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Il y a des choses magnifiques dans l’exposition Perriand. Mais c’est mal fichu . Et le mélange des oeuvres est terrible.

Et cet orange partout??

Puis ces photos qu’ils ont agrandies, c’est horrible;

Ca fait syndicat d’initiative. Alors que les tirages d’origine sont magnifiques. La photo, le format, le papier, l’encadrement. C’est le bazar.

Les collier roulement à billes et la ceinture cotte de Maille. Hum. Les maquettes sont réussies.

On ne voit même pas sur le parvis cette petite architecture .

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Ca c’est un photomontage très drôle avec les personnages découpés. J’adore ce petit abri. Dehors comme je le disais on ne le voit pas parce qu’ils ont mis le titre de l’expo où je ne sais quelles informations en dessous. Ca fiche tout en l’air.

Cette image me refait penser à ce type qui préparait sa capsule pour partir dans l’intersidéralet dont la femme gardait un perroquet empaillé dans le tiroir. J’en ai parlé quelque part mais ce blog est un bordel pour retrouver quelque chose. On peut dire que je n’ai pas l’art du tag.

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La parapluie de Noel

Evidemment R. ne sait pas si Noel c’est le 24 au soir ou le 25. Comme tous les ans il refuse de savoir “ça”. Ca me fait rire. Et aujourd’hui voici qu’il a envie d’un parapluie aux Galeries Lafayette!!! C’est vrai que c’est le meilleur moment. Le 24. Le 24iii

Finalement ça roule bien, j’aime bien. On est sur les Champs Elysées. On trouve des places pour se garer et aussi un parapluie. Puis 2eme étage pour un pull. Arrivés au deuxième ça le barbe et moi donc. On repart avec le pébroc.

Direction Avenue d’Iena pour tenter Basquiat/Tiens oui pourquoi pas. Je suis contente d’aller visiter une expo avec R. qui ne souffre plus et peut marcher longtemps et normalement. la vie change.

Pas de file d’attente pour Basquiat. Je ne sais pas vraiment si Basquiat me passionne. J’aime ses dessins. Et j’aime surtout cette vivacité et enérgie qui se dégagent des oeuvres.

Mais les dessins sont vraiment supérieurs je trouve. Il faut dire qu’à un moment il a été tellement “suivi” que les images de ces années 80 sont comme un peu usées. J’exagère sans doute.

Mais peut-être est ce “l”expression” en tant que telle qui me gêne. Et aussi les matériaux de récup que je n’ai jamais beaucoup aimé.

Mais il y a quelques très grands tableaux magnifiques et aussi ce que j’aime ce sont les écritures blanches dur fond noir. Des sortes de graphiques électriques , bruyants , assourdissants même.

Gaffe de G qui me demande si je vais chez G. Je répond qu’elle recommence un gaffe passée . Puis refais un SMS: ” On se retrouve là-bas je plaisantais!!!”

Réponse : ” Ouf! Je croyais avoir gaffé. ” hohohoho

J e ris seule

La fille qui attaque à la tringle à rideaux/tout mélangé.

“Des choses qui n’ont de sens qu’en dehors du contexte….”

Merleau Ponty

Comme dit Damish ceci est difficile à avaler pour un historien ( colloque Daniel Arasse )

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Le syntagme de Finkelkraut…

Certaines populations


Mais comment on fait un dossier. C’est le bazar un dossier. C’est l’enfer. Mes images + mes images + mes images= Je saute par la fenêtre.

Mais maintenant que j’ai décidé de faire mon boulot, ( non ce boulot-ci) je ne recule plus. Je travaille comme une bête. les journées sont trop courtes et mes yeux me font les yeux doux pour que j’arrête.

C’est là où un stagiaire, ou ce genre de truc que je ne connais pas, n’ai pas du tout l’habitude serait bien.


Des PD de Sales blancs…


Oui tout ça pour dire que je préfère dessiner etc plutôt que de vanter mes mérites.

En 6 mois je suis plus allée aux expos qu’en 15 ans. Et je ne “souffre” pas.

Avec Thomas, c’est facile et agréable.

Rêves et rêves.

e matin dos avec une plaque entre les omoplates.Est ce dû à la leçon de Jean hier?

Il passe à l’atelier pour prendre les bricoles que j’ai faites pour son décor. Rien.

Il s’allonge et me dit : Ca fait du bien.

Jean à la bougeotte du corps. Son corps d’étoile de l’opéra dont je lui disais:

C’est dingue ce qu’il a subi. On devrait faire une sorte e mannequin, comme ceux utilisés dans les test- accidents de voiture, pour lui infliger “la danse classique”

J’ai fait pareil, m’émerveillant des petits craquements qui s’échappaient de ma colonne

Ne favorise pas ce climat d’hostilité


RER entre 4 filles blacks. Une Zairoise, dit-elle. Belle. Mais dès qu’elle parle c’est l’enfer:

“On va lui taper dans son ventre pas dans sa face, si dans sa face aussi. Les filles des Olympiades et celle de clichy…”

Gangs sans doute. Celle en face de moi est en Kitty.

Pomponnées… Mais bazar une agressivité se dégage.

Un coup de coude. Je ne lis pas donc j’ai le regard assez vide, je scanne léger, mais vois que ça va être mon tour.

moi:

—Oui? …

ma voisine ( fort):

—Vous êtes un homme ou une femme?

Ca y est c’est reparti. En dedans, j’ai un couteau rouillé, en dehors un sourire calme

Lundi Mardi, homme… Mardi Mercredi femme et après je reprends la boucle…

Ca ne fait rire personne mais leur expression, en réfléchissant devient “humaine” le temps d’un instant.

—Je suis une fille

—Oui ça se voit à vos mains. Je l’avais vu à vos mains

—Pourquoi vous m’avez demandé alors..

Bref, j’ai enregistré. Je ne sais pas si c’est bon. Puis j’ai débarqué chez E. avec une humeur massacrante.

Assise chez lui, au sol, tout s’est remis en place au milieu des livres de son bureau.

Puis le délicieux restaurant viet d’en face a tout réparé.

La veille alors qu’on pédalait tranquille avec Dalila sur la petite route qui mène à la gare d’A., est arrivée à toute blinde une voiture en sens interdit.

Vers nous donc. Ca fait désagréable. Le mec a gueulé: C’est la police!

Des mômes qui cafouillaient un peu au dessus dans le terrain vague rigolaient…

Pas nous. Le gars a fait une marche arrière de série policière TV.

Dalila m’a dit que c’était le même mec qui voulait piquer des vélos au 4.

Bref. Parfois c’est épuisant . Finkelkraut qui parle , juste là serait d’accord avec moi. mais je crois ne pas être d’accord avec lui!

Tout ce qui brille avec Camille, puis une bière en terrasser au Royal

Expo Labarthe à Nogent.

C’est incroyable comme ils font bien les choses à la maison Anthonioz. Il y a Cyril je crois et Monsieur Gomez qui bossent super bien, comme des fous, pour organiser les lieux.

C’est classe et soigné. L’expo: Le chat de Barcelone. J’avoue n’avoir pas regardé mais papoté. J’y retournerai.

Je suis très étonnée du plaisir qu’à Labarthe a se mettre devant la caméra.

On dirait qu’il veut être absorbé par tous les appareils photo et caméras en même temps… Hum… Oué oué…Hum hum encore!!

C’est vrai, t’es d’accord, ça sent le printemps il fait doux?

Chez T. pour les grands scans. Impec.

puis J.passe me prendre à moto pour ses recherches de costumes. On atterrit chez des Syriens Boulevard magenta qui vendent des robes de mariée , des trucs pas possible, des cape pour la cérémonie du henné.

La fille nous explique.

Cape plissée et capuche pour cacher le visage.

Mais la robe rose de Cendrillon me rend hystérique.

Je la veux.

Avec ses perles blanches. et son panier pour que ça gonfle bien.

Il y a aussi quantité de gants avec des noeuds. Un délice. Des diadèmes. Tati Mariage est aplati, assassiné, nul…

Art Paris tristounet. Bien moins bien que chez Baracuda ce matin, ou j’avise des vestes en lamé.

_Oui c’est style Claude François-Claudettes, années 80. Je fais tout. Pattes d’éléphant, salopettes, satin rouge élégant, chaussure bicolore, je fais tout.

Pareil que Pareil

Chez Christophe Gaillard, ça change du fourre tout , ça repose des trucs clinquants et de mauvais goût, plus grand, plus rouge….

On regarde les gens. On dit des âneries; mais c’est un peu vieux machin et compagnie

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Et cette photo de Molinier Magnifique ( ce n’est pas celle ci, mais c’est un chaman aussi

il y a bien sûr par ci , par là des choses, mais …

Bon.

On marche avec T. une bière en terrasse. la première terrasse.

Velib jusqu’à Edouard VII. Coucou, ça va. Je rentre. Corrections des scans faits ce matin chez T.

Ecoute William Scheller en ce moment.

Mails d’Andy.

Travail avec I. Régler les trucs techniques pour demain ( le video projecteur, le prompteur ).J’espère que ce ne sera pas la galère.

Un tout petit peu mal aux abdos de ma gym suédoise. pas mal ces cours collectifs et pas chers.

Claquée.

En passant, vite fait

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Déchirer fait du bien

Kitano déchire à sa manière. Exposition à voir avec du monde. Sinon c’est peut-être comme une fête foraine désertée et triste.

Et toujours au niveau du coude ce petit déchirement parfois, quand j’effectue certains gestes.

Cette nuit, des flots de tickets de métros sortaient de mes poches. Les compostés de toutes une vie.

Il fallait aller au salon du livre pour les déclarer dans un bureau spécial.

Hier en utilisant l’Escalator à Madeleine, je me suis penchée un peu. Il y avait comme une salle éclairée -néon blanc -en dessous…

Horizon/Modiano

Argenteuil et parfois soleil sur la terrasse- Quelques pages

J. à l’hôpital? Sortie?

   

Tiens B.B a un arrangement là qui ressemble à Jay Jay J.

Autre monde dans cette salle triste avec tous ces objets, ces sculptures aussi tristes et marrons.

Gens d’un autre temps. Bourgeoisie Française dans leus vêtements d’un autre âge. Avec T. on observe ces fossiles.

Il y a aussi des jeunes fossiles en voie de transformation.

Marron . verdâtre . Noir. Fourrrure.

Bataille pour accéder au buffet. Une dame en fourrure passe derrièr et dit au garçon en tendant la main, pour lui prendre la bouteille:

– Donnez moi ça!

On croit rêver

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Kitano

On croit rêver aussi en entendant ….plus tard je vais boire un café et file

rapido

Le plus important c’est Haiti

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R. cherchait un vers du bal des pendus.

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Bal des pendus

Au gibet noir, manchot aimable,
Dansent, dansent les paladins,

Les maigres paladins du diable,
Les squelettes de Saladins.

Messire Belzébuth tire par la cravate
Ses petits pantins noirs grimaçant sur le ciel,
Et, leur claquant au front un revers de savate,
Les fait danser, danser aux sons d’un vieux Noël !

Et les pantins choqués enlacent leurs bras grêles :
Comme des orgues noirs, les poitrines à jour
Que serraient autrefois les gentes damoiselles,
Se heurtent longuement dans un hideux amour.

Hurrah ! les gais danseurs, qui n’avez plus de panse !
On peut cabrioler, les tréteaux sont si longs !
Hop ! qu’on ne sache plus si c’est bataille ou danse !
Belzébuth enragé racle ses violons !

Ô durs talons, jamais on n’use sa sandale !
Presque tous ont quitté la chemise de peau :
Le reste est peu gênant et se voit sans scandale.
Sur les crânes, la neige applique un blanc chapeau :

Le corbeau fait panache à ces têtes fêlées,
Un morceau de chair tremble à leur maigre menton :
On dirait, tournoyant dans les sombres mêlées,
Des preux, raides, heurtant armures de carton.

Hurrah ! la bise siffle au grand bal des squelettes !
Le gibet noir mugit comme un orgue de fer !
Les loups vont répondant des forêts violettes :
À l’horizon, le ciel est d’un rouge d’enfer…

Holà, secouez-moi ces capitans funèbres
Qui défilent, sournois, de leurs gros doigts cassés
Un chapelet d’amour sur leurs pâles vertèbres :
Ce n’est pas un moustier ici, les trépassés !

Oh ! voilà qu’au milieu de la danse macabre
Bondit dans le ciel rouge un grand squelette fou
Emporté par l’élan, comme un cheval se cabre :
Et, se sentant encor la corde raide au cou,

Crispe ses petits doigts sur son fémur qui craque
Avec des cris pareils à des ricanements,
Et, comme un baladin rentre dans la baraque,
Rebondit dans le bal au chant des ossements.

Au gibet noir, manchot aimable,
Dansent, dansent les paladins,
Les maigres paladins du diable

Les squelettes de Saladins.

………………………………………………………………………………

“Schuhl boite légèrement”

“lunettes noires et dégaine inimitable”


etc….

Alors entendre ce soir Jean_Jacques Schuhl sur FC invité avec Benoit Jacquot…

Bon… Le JJS que je n’ai jamais lu même si j’ai acheté à l’époque le Ingrid Caven. ( parceque l’aspect Dandy, parce que Rose poussière, parce que cette mini légende

J’ai envie de l’aimer mais il m’agace.

Je suis ignorante certes.

L’entendre. Je le trouve faiseur et malin. Il me rase à vrai dire.

Ses propos sur le théâtre ( “où les gens crient” et” je ne supporte pas que quelqu’un veuille attirer son attention sur moi”… ben dis donc pourtant….), sa manière de dire qu’un livre en dix ans peu importe puisque l’ouvrage en contient 5. Ce qui égale une publication tous les deux ans….Wagner…. blabla bla… Richard III/ Lavaudant…/ Raoul Ruiz.

Quel Ego nom d’un chien en carton.

La ponctuation….

Ca sent le renfermé tout ça ( je n’ai pas lu. Mais —j’ai des oreilles— le Benoit Jacquot m’a emmerdé pareil.)

Pif paf.

Même si ce sont des mecs extraordinaires , je ne sais pas, mais ils connaissent la musique , c’est certain.

Haïe ne me jetez pas de cailloux!

Avant d’oublier et Monory encore

Je me disais en attendant le train bien au froid sur le quai , je me disais que le plus beau dans l’expo Boltanski, c’était Monory assis dans le noir et contemplant les projections de Moninot.

Ah oui Monory en couleur claire, beige sans doute.

Quel beauté dans ce bazar ( le vernissage) .

Un temps à lui.

Puis la femme aux longs chevaux ( non, cheveux) mais c’est pas mal la femme aux longs chevaux). que j’ai toujours vue près de lui.

Là. Ils repartent tous les deux.

Monory c’est l’artiste vivant qui a le plus d’allure.

Nogent sans tonnelle

Quand même l’autre nuit j’ai insulté Berlusconi et ça j’en suis fière.

Mais hier, c’était terrible de ne plus trouver mes dessins. Je devais les montrer à D. après une promenade au bras de Piccoli.

Bon. je sors les dessins; je fais deux pas. Puis plus rien; Ou sont ils???,

Et bien personne ne le sait , mais l’espace possède des déchirures imperceptibles. Et moi, j’en fus la victime; Une fente de 20 cm à peine. Nette. Propre. fente qui absorba mes trucs…. Ca alors…

Mais de l’autre côté , ya quoi??????

J’en soupire…

Piscine.

Puis passe chez KM récupérer le film de CH

Puis Nogent sur Marne.

J’aime cette exposition de Paini.

J’y retrouve les purs et durs des amis !!!! ( hein Eric E. !!!! ) qui osent le RER ( et il faut avoir envie!!!!) et la marche à pieds ( peu nombreux= N. T. F.P. J. M….).

Mais c’est drôle et chaleureux.

Je tente une fausse flash-mob minable sur le quai du RER, pas suivie du tout

Kiri le clown= trotte trotte ma jument….

Topkapi

Me réveillant un peu tard après avoir peint sur du métal, roulé cette peinture, découvert un fleuve et aussi un soldat inconnu dans une chapelle futuriste, enlevé les poils d’un chien sur une tenture, et redressé le montant de bois d’un lit qui ne cessait de tomber ( rêve prémonitoire, j’y reviens)

R. au téléphone avec l’épouse de Jacques Echantillon qui est mort hier

Donc après avoir longé mon fleuve ( autre prémonition) , je me suis éveillée trop tard à mon gôut et j’ai filé sans réfléchir à l’exposition super plan plan du Grand palais.: Istambul.

Mon Dieu , ( je ne parle pas des oeuvres bien sûr ) que c’est laid. Laid et laid. Ridicule avec ces tentures ou pierres ocres sont imprimées, coupoles pédagogiques avec projection “diaporameuse” à l’intérieur, ambiance “spot rouge”.

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ll fallait avoir envie de ne pas fuir. Un monde de dingue( et surtout de touristes et centenaires et vieille bourgeoise comme d’habitude)- alors qu’il n’y avait strictement personne dans la queue et … Bref.

Les bustes d’empereur comme poids -Arcadius, Ariane, Aelie Eudocia

Un éventail d’argent

Une colonne de l’Eglise Saint -Polyeucte composée de marbre et de pierreries (” c’est tout en carrelages” dit un Monsieur ), un monstre en bas relief Senmurv (

Créature fantastique composité ailée à tête de chien, aux pattes griffues et à queue de paon. Le terme est souvent confondu avec celui de sîmurgh)


Un espion Vénitien, qui dessine en secret une forteresse. Nous sommes en 1453,

Magnifique objet de cristal de roche et d’or damasquiné: masse d’armes, où des boules sont prisonnières de griffes de rapaces.

C’est inouï, même si je n’ai pas envie de recevoir en plein visages ces splendeurs de transparence. Mélange d’agressivité, de violence et de limpidité absolue. Absolue contradiction. Tuer avec une boule de verre. trop de beauté pour tuer.

Un caftan rouge et or qui me semble celui d’un géant. Il est en velours Italien.

Puis les motifs d’un tissu pour coussin, Cercles concentriques et végétaux ( il faudra qu’un jour je prenne un peu de temps pour m’appliquer et comme George Sand ou Schwob, ou Anne Bertrand, ) afin de ciseler des phrases, de décrire, d’être précis et riche.

Hum hum. C’est dur.

Alors oui. Le plus vilain de cette exposition se trouvait à la fin. Quand soudain ; ö splendeur de finesse on passe fend le Bosphore-vidéo pour contempler des machins archéologiques. Mais j’avais rêvé du fleuve…

Je suis sortie en soupirant et en dédaignant les loukoums en vente à la librairie)- ben oui- et me suis retrouvée entre trois manèges et quarante odeurs de nourriture foraine: Du sucré au salé, de l’épais au liquide, de l’huileux… à l’huileux.

Direction Virgin car il me faut tout de suite ” Le jardin des Supplices” de Sade.

—Ce n’est pas de Sade, mais de Mirbeau.

Bon. Pourtant G-je sais tout avait dit Sade.


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Je prends le voyage à Naples et comme de Sade à Sand il n”y a qu’un bras, je sursaute en voyant-oui je me frotte les yeux mais je ne rêve pas- en voyant le volume 2 de Consuelo !

Coup de théâtre la Porporina n’a donc pas dit son dernier mot! Retournera-t’elle au Chateau des Géants ( avec le beau Caftan de la vitrine.. hoho ) , moi qui dès la fin du premier tome-que je pensais unique-me disais tout bas que George nous abandonnait de façon bien abrupte. J’achète . Et en passant je prends également un petit livre qui me fait déjà sourire, “le sourire innombrable ” de Jacqueline de Romilly. Le début est cette histoire de la chambre où se reposer avant une conférence, chambre à Londres et lit à montant de bois. Héhé , comme dans mon rêve…


“Un squelette qui dessine”

Il y a ceux qui mettent le gilet jaune de sécurité bien en vue sur le fauteuil du conducteur


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Je retrouve A.H devant le Musée d’Orsay. Nous passons sur le côté car il y a une fille immense.( Il n’y a pas de fille immense mais une file immense….)

Je ne sais pas pourquoi je suis tendue. Dos bloqué. Couchée tard ( je regarde Déborah François dans “Les fourmis rouges”) levée tôt ( passage de S. et de ses sacs en transit)Déjà un PV et téléphone dans l’eau.

Deux nescafés.

Panique pour rien. Se dépêcher pour rien. Pas contente et contente. Pas vu C. et Y depuis longtemps. Aujourd’hui la réponse ( finalement non, encore un type en vacances, un autre…)

Je n’ai vu que l’exposition Ensor.

Il faut y courir, prendre ses tibias et ses fémurs à son cou. Y aller. c’est extraordinaire.

Les étoiles au cimetière ( petite eau forte de 1881)

Wagner fracassant

fanfares doctrinaires

Siréne des iles fidji

Squelette et chinoiseries

Les terribles tribulations de Saint-Antoine

Etonnement du masque Wouse

Série de masques réunis en théâtre d’expression ( 1890, petit dessin)

Le combat des Pouilleux Desir et rissolé

Hop-Frog

Peste dessous,peste dessus,peste partout.

Insectes singuliers

Les démons me turlupinent


Les masques.


Je me souviens de cet te journée à Ostende. J’avais vu dans la vitrine d’une boutique vieillotte des grenouilles empaillées et des coquillages. J’étais entrée pour savoir le prix des grenouilles.

Non, ici c’est un musée. C’est la maison d’Ensor.

C’était dans mon souvenir très beau ce moment. Petite maison, harmonium, curiosités et masques. Le pas encore squelette que je suis frétillais des osselets. Clac clac. J’en ai même presque oublié l’immense reproduction en photocopie couleur.


Il y a autant à lire qu’à regarder; Les titres sont drôles et grincent. Je vais y retourner.

Blabla ci et là. Pas envie de voir At nouveau revival. C’est trop . Surtout que nous allons vers d’autres masques, d’autres monstres, d’autres dessins et fanfares. Ceux de Fellini au Jeu de Paume. Evidemment pour illustrer ceci je brûle d’envie de mettre ici la photo de Dominique Delouche et de Fellini devant un mur d’ex-votos.Mais je ne le ferai pas .

Je rate de peu D.D et voici que cela me contrarie. Je culpabilise pour rien. La barbe d’être comme ça. Je croise J.M.M, D., D. etc… Mais je reviendrai?. Je n’arrive pas à me concentrer. Je ne sais pourquoi.

Croque monsieur au Colibri ou 3 jeunes femmes Russes vont affronter dans quelques minutes

3 soupes à l’oignon

2 assiettes d’escargot

des spaghettis bolognaise

un poisson pané et une montagne de frites.

Tout arrive en même temps. Elles rient.

C’est l’horreur toute cette bouffe.


++ tard.

Mais avant de sortir, préparons notre lit. Zut il y a quelqu’un dedans????


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[Patient in a hot head pillow.] [[Man lies on cot under bed cover, his bandaged head rests in…] (1861-1872)

NYPL


Mais c’est quoi cette image…

Image Title

: [Patient in a hot head pillow.]

Alternate Title

: [Man lies on cot under bed cover, his bandaged head rests in wooden apparatus with straps designed to elevate and cool head while allowing moisture from bandages to drip in basin below head.]

Creator

: United States Sanitary Commission — Creator

Created Date

: 1861-1872

Medium

: Albumen prints

Specific Material Type

: Photographs

Item Physical Description

: 14 x 19 cm.

Item/Page/Plate

: 79

Notes

: Separated from Medical Committee Archives No. DCCLXXI (772), first draft, “Posture[,] dressings and the daily care of wounded parts” by David Prince, M.D. Titles supplied from document and photographs in second draft.

deadline

Sans y passer ses journées, il y a quand même des choses passionnantes sur certains blogs. Ce matin je regarde celui-ci .

Je repense à Deadline, au musée d’Art Moderne. ce que j’ai aimé , c’est ABSALON:

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Fishinger

“Pretty things” et moins pretty

Après avoir passé la nuit dans un hôpital russe, et tenté de trouver un ascenseur / l’un est tellement étroit qu’il m’effraie; L’autre est gigantesque et mène direct à la salle d’opération-Les trois infirmières me poussent à l’extérieur )-.pour le sixième étage gauche ( là où tous ont des vêtements rouges), je me retrouve à lire les revues qui traînent sur la table de la cuisine. Difficile d’échapper à Frédéric Mitterand. C’est fatigant.

Et puis ce bouquin ; il est sorti il y a au moins quatre ans non? La barbe. La barbe aussi les articles sur la Villa Médicis, TOUJOURS les mêmes, avec les mêmes poncifs: Les pensionnaires-ci, les Romains-ça –et pif paf pouf et tarapapapouf je suis ,moi le général.

Quel ennui.

Hier nous nous sommes promenés avec U. et avons failli rater l’exposition de Traquandi. Très belle, je dois dire, –mais -ou bien –et- très élégante aussi. Pretty things.

Il n’est pas désagréable d’être face à des oeuvres discrètes et qui ne disent que ce qu’elles sont: De la peinture. Et le plaisir de celle ci.

Pas de cynisme, pas de flashy, pas “volontairement hideux”.

Rien de spectaculaire sauf cette discrétion. Rien à voir avec d’ autre artistes de cette galerie ( Laurent Godin ) . C’est drôle que G.T montre son travail ici.

L’accrochage est parfait et l’espace de la Galerie très beau.

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J’aime bien cette image. ( Hsia-Fei Chang )

Bref. O croise G.M V que je croyais glacial. Il est drôle et charmant.

On prend un savon chez Yvon Lambert (….) Oui on en prend même deux , dans l’exposition Shilpa Gupta.

Je passe trop vite pour m’informer suffisamment… Mais je ne doute pas que ce soit intéressant malgré ce texte assez indigent:

Shilpa Gupta s’intéresse à la notion de perception et utilise l’interactivité comme un moyen d’inviter le spectateur à se questionner sur ces questions. ( , se questionner sur des questions…. Hum hum )

C’est le cas de son installation « Threat », sculpture composée de milliers de savons gravés du mot « THREAT » (menace). Le visiteur est invité à prendre un savon afin de l’utiliser en faisant ainsi disparaître au fur et à mesure l’installation et la menace.

Ohohoh!!! Je comprends mon cher Pécuchet.
Je suis désolée de regarder aussi vite des expositions sur le net. A toute berzingue, pour avoir une idée ( quand même). Dérouler. Puis c’est comme après avoir mangé un Magnum, ou un beignet sur la plage. Beurk. Indigestion d’images.Bonjour à R. Passage à la galerie je ne sais plus le nom pour voir la video de MH Negro ( pas certaine du nom). Il s’agit d’une image filmée. C’est je dois dire assez beau et fantômatique. Mais le son est à mon goût ridicule. Puis 49 mn… Je me tire et vais préparer quelque chose à manger. U. nous rejoint après le coquetelle. R. est branché sur Tchekov, C. part vers la PLace Monge, U. emballe son savon . Je regarde la télé et Mocky qui me fait rire.
Hop … au lit
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Je connais des vampires

GGL entre dans la librairie. Je l’embrasse malgré mon effroi.

Son visage est je crois peint en blanc et il a de petites dents pointues;

Il cache son cou avec une sorte de foulard de maintien blanc. Mais on devine quelque chose, comme si la tête, d’ailleurs trop petite- avait été coupée et reposée.

Le blanc est plus épais sur le front. On dirait le masque dans “le Plaisir” d’Ophuls auquel se superposerait Nosferatu et ses petites dents horribles.

Un autre type cache une grosseur sur le côté du cou sous un foulard rouge.

C. a dessiné des yeux sur ses paupières et se promènes yeux fermés pour afficher ce nouveau regard dessiné au stylo bleu.

Le type de la librairie me demande mes références universitaires… et me dit de repasser.

La librairie a un nom en a, un nom espagnol.Altapala ou un truc comme ça.

J’ai dû être un vampire aztèque dans une vie antérieure.

Donc nuit mouvementée après la soirée de présentation de Fellinicitta et la magnifique exposition de Dmitrienko chez Christophe Gaillard .

J’ai toujours aimé sa peinture mais il y a longtemps que je n’avais rien vu. Ca “vieillit” très bien. Et accrochage +catalogue sont réussis.

Ca me fait bizarre de voir Igor si grand .

C’étaient aux deux endroits des moments agréables. J’ai oublié d’acheter le catalogue.

Je ne savais pas que C.G avait tant de Molinier

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Au retour R. est fatigué de 3 services à la radio.

Nous parlons de Jekyllhyde, les personnes qui se manifestent sous deux aspects contraires. C’est terrible ça.

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Le père du vrai

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envoi de R.

Avec mes soeurs nous avons encore tué un cerf. Qu’en faire?

Echange de SMS hier soir avec G. et fou rire au retour de la soirée au Grand Palais et du coquetelle.

J’ouvre le catalogue de l’exposition Renoir, peintre de mon déplaisir, pilote de ma mâchoire mollement activée par l’ennui que me suscitent ses images…

Bref. Il commence : “Renoir préfère les grosses….”, ce qui évidemment me fait pouffer de rire. J’imagine la tête des conservateurs et j’en passe, en lisant ces premiers mots !!!

Quelques magnifiques Picasso, extrêmement puissants me réveillent ainsi que les photos.

Quelques morceaux de “fond” ( comme dans l’autoportrait, ce vert feuille un peu blanchâtre et si pâle), qui annoncent Bonnard; Vuillard …)

Retrouve P. qui arrive de Florence, D.H. et N. habillée en collégienne anglaise.

Bonne soirée.

Skype avec AM au retour et après ce spectacle pathétique d’un type caché dans un buisson du Boulevard de la bière, et qui tombe à la renverse, éjecté ainsi de sa petite cachette verte, lieu d’aisance secret des types qui passent là, leur journée, leur nuit.

Température d’été.

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Il faut que je prenne de notes en lisant A. Beaucoup d’images que je ne visualise pas et d’artistes que je ne connais pas assez bien ( Sébastien Bourdon etc….)

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ulla von brandeburg

EN lisant , qui n’est pas mal comme blog d’info, je tombe sur cette expo qui se termine Jeudi. Demain.

Je voudrais y passer tout à l’heure.

Camille a son stage avec Sophie Reine tout l’été. Elle est drôlement contente.

Pour le moment elle se débat pour la préparation du tournage ce week-end. Elle travaille comme une bête.

Thalys

Voyage rapide à Bruxelles où j’avais rendez-vous avec G.

Dans le train, la première chose c’est dans Libé la Société générale, et le virus….

Déjà c’est gai. Le type à côté de moi ouvre un cahier et du coin de l’oeil je vois une pleine page de numéros de téléphone.

Merde. Merde.

Je vais être stagiaire en je ne sais quoi. Le mec ne parle pas fort et fait attention… Néanmoins, c’est insupportable, et mes fragments d’autobiographie de Frances Yates, sont étouffés sous des bons de commande, des messages mielleux, des grossièretés à un ami etc….

Je me tourne , me bouche une oreille, rêve de mon iPod qui meurt dans le tiroir.

—Je vous dérange vraiment, je le vois.

—Et bien, vous en inquiéter c’est plutôt agréable. C’est à dire que moi, je n’ai jamais voulu faire de business, ou plutôt j’ai tout fait pour ne pas être là dedans alors…

Un peu plus tard,je déménage dans “l’entre-train”. Un strapontin. Quand il me voit, il propose que nous échangions nos bureaux. Je retrouve ma place et lui s’installe sur le strapontin.

Une heure et quart de voyage. Rien.

Je me trompe d’endroit et prends un taxi vers Art Bruxelles. Un café, un tour.

Nous déjeunons ( moi une entrée et un coca) et puis je reste car c’est grand. En même temps je m’ennuie. Mortellement je m’ennuie. Je me sens seule au monde à regarder trucs et machins. Ces grands trucs et grands machins qui passent. Je ne sais même plus ce que c’était. J’en retiendrai une séquence de Dieter Appelt ” De la vie à la mort” et quelques dessins par ci par là.

Je me retrouve au même endroit, m’approche de temps en temps d’un cadre, m’occupe en faisant une ou deux photos. Ce n’est pas drôle. Je quitte l’endroit et me dis que la Grand Place avec le soleil et le vent, ce sera bien. Je m’ennuie tout autant, regarde des personnes âgées acheter des glaces, hume par endroit des mélanges d’odeurs pizza-gaufres.

Hop. C’est décidé. Je plie. Deux heures plutôt. Ca va mieux tout à coup. Tram. Gare du Midi. Ne rentre pas qui veut dans les trains. Ca contrôle sec à chaque porte. Si bien que je dois payer 53 euros de plus, pour ce changement d’humeur, pour cet ennui constant. Quand même j’essaie. Rien à faire. En plus ils ont serré un type brun peau brune. Lui tendait une feuille pliée:

—Mon certificat, disait-il avec un fort accent.

Certificat ou pas, j’aurais fermé les yeux. Le type ne bougeait pas.

Ca changera quoi? Entre la Société Générale et l’air infecté, ça change quoi, un certificat de plus ou de moins?

Je me sens assez triste.

ITALIA BELLA

Vasque devant la Villa Médicis. Combien de fois nous sommes nous assis là, reprenant notre souffle après la montée de San Sabastiano ou de la scalinata, et avant d’attaquer les marches jusqu’à la loggia en passant devant le roi.

Une première peinture de Corot, puis une photographie de Pompeo Molins et en dessous la vasque par Maurice Denis.

A gauche un demi personnage, une femme au vêtement rouge et noir. ..

—”T’es déjà allé à Rome?

—”Jvois pas c’qu’on peut faire à Rome….”

… rouge et noir donc les manches et le bas du manteau, puis aussi sur la tête comme une petite auréole du même rouge.Ce qui est curieux c’est que de Corot , jusqu’à Denis, rien absolument rien ne change. A droite chez Corot un personnage à manteau ocre rouge et chapeau haute forme, et chez M.D un homme à long manteau brun et écharpe bleue, chapeau noir.

—”Ca pourrait être à Rome ou à Pétaouchnoc… A part là-bas où on voit le Colisée, ça pourrait être n’importe où….

( une petite vieille dame a chapeau de pluie imperméable )

_ Vous êtes allés à Rome?

—Vous êtes allés à Rome?

—Vous êtes déjà allés à Rome?

—Vous connaissez Rome?

“Des daguerréotypes contenant sous un verre, le grand Canal ou la PLace Saint Marc, comme si un magicien avait reduit la réalité pour être transporté dans un pays enchanté” Ruskin

—Vous êtes allée à Venise avec Damien?

—On ne voit rien du tout rien. Je me demande s’il faut se tourner, se baisser?Je ne vois que moi. Non, non, on ne voit rien.

Ce qui est étrange avec ces daguerréotypes c’est la sensation d’être devant des miroirs posés; d’être face à des trappes, des trous, des fenêtres. Rome vide, Rome sans personne.

Deux paysannes et un enfant de Gerôme. Couleurs éclatantes.

—Je comprends mieux cette peinture

la dame baisse d’un ton

—… Là on voit qu’il y a plus de travail. On le voit nettement. C’est moins flou. Oui , et puis les colonnes… Floues. Des colonnes floues. Là au moins il y a de la vie….

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Giorgio Sommer (1834–1914)Eruption du Vésuve, 26 avril 1872, 4½ p.m.Epreuve sur papier albuminéH. 17,5 ; L. 24,2 cmKalamata, Grèce, collection particulière© Cliché musée d’Orsay / Patrice Schmidt

Chutes de Tivoli/ Macpherson.

Je me demande d’où a été prise la photo.

Ce qui me plaît ce sont ces trois vue dont une tour de Pise. L’épreuve est piquée et dans le noir ce sont des petits points lumineux . J’adore ça.

Caserta la Cascade Endemion. A Caserte j’avais été subjuguée par cette fontaine merveilleuse où Acteon changé en cerf est splendide.

Cette photo est moche mais bon….

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Rome. Exhumation de l’Hercule Mastaï. 1864

La pose. Tous les hommes du chantiers et certains sont en haut de forme, regardent vers le haut, vers l’appareil photographique

Tombes dites du Frontispice et des Festons sur la via Appia. Deux hommes assis sur l’Appia Antica.

Les Eruptions du Vesuve de Sommer . A 3 pm, 3.30pm etc…

” Il était beau comme un toscan. Moi j’ai épousé un brun….”

Boecklin

—”Les cyprès ont souvent la base rabotée”

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—”Le but des sculpteurs c’est de grossir les traits, surtout dans le bronze

—C’est d’Astrid Maillot cette sculpture.

—Aristide Maillol

—C’est ce que je voulais dire

—Le plafond, on dirait qu’il manque des trucs au milieu des carrés. Je me demande si c’est collé ?

BY NIGHT

Un peu difficile de sortir d’un des ces rêves ( encore encore) et de partir dans 10 mn au tennis avec F. Hier force de L’Art ( plus + tard). Mais ce que j’ai trouvé ( d’autant plus )magnifique ( après cette visite où je croyais être tout à la fois Bouvard et Pécuchet)_

Ce que j’ai délicieusement respiré donc, c’est mon retour à vélo. Ce n’est rien un retour de plus à vélo…. Cependant….Chien et loup, ciel bleu vers la nuit. Et puis je suis toujours émerveillée de rouler dans Paris. Parfois au bazar et à la confusion, succèdent des grands moments de silence, des mètres et des mètres sans personne. Comme un tunnel où ce n’est pas vous qui disparaissez mais les autres. J’ai roulé tranquillement, Puis monté la rue Pigalle-là il faisait presque nuit.

Elle était déserte. Splendide, noire avec des petits néons des boites à filles. Deux trois tapins noir corbeau et cuissardes avec sur leur tête le Sacré-coeur.

Puis le Chao Ba- comment ça s’écrit- puis le monde aux terrasses. Puis attacher le vélo. 5 eme

—Tu es déjà là?

—Oui.

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DANS TES DENTS

Bourriaud’sAltermodern’, an eclectic mix of bullshit & bad taste

The recent trend for curators to view themselves as the ‘real’ ‘heroes’ of the art world continues with the Parisian fashion-poodle Nicolas Bourriaud (AKA Boring Ass) using “Altermodern”, the 2009 Tate Triennial, to promote himself over and above anything he’s actually included in this aesthetic disaster. The selection of works for‘Altermodern’ struck me as remarkably similar to the last ‘big’ show I’d seen curated by Bourriaud, the Lyon Biennial in 2005. The art itself doesn’t really matter, it is there to illustrate a thesis. The thesis doesn’t matter either since it exists to facilitate Bourriaud’s career; and Bourriaud certainly doesn’t matter because he is simply yet another dim-witted cultural bureaucrat thrown up by the institution of art.



J’y arrive pas.

Temps doux et R.V à la statue de Danton

Par contre je retournerai voir Harun Farocki et Rodney Graham

Marmite hier à 19h avec Unglee et 4 Leffe. Lieu stratégique en terrasse pour observer le théâtre de la rue.

—Une sorte de texan avec un chapeau de cow-boy ajouré en paille

—une fille avec des collants vert pomme

—deux coréennes petites et moches que l’on appelle la salière et la poivrière

—une Lolita+ 5 ( donc pas si Lolita) aux longs cheveux frisée décolorés sévérement draguée par un motard casqué

Des gros, des gros des gros… Des mal répartis surtout.

Je vois en face Aux Artistes Bernard qui fume sur le pas de la porte. C’est calme. Ca à l’air vide.

—Le trans au cul de mouche tout en noir, mais lui on le connaît, c’est son coin

—Une fille qui dit qu’elle a pris des cours pour danser avec un boa “alors le matin on apprenait à danser avec un boa”….

—Une fille aux longues jambes et bottines noires

—Une que l’on appelle le petit chaperon noir

Il y a ceux qui penchent en avant, en arrière, ceux qui sourient on ne sait pourquoi. Les familles de touristes qui passent et repassent.

L’Europe est bien moche il faut le dire.

A Saint Germain, une vieille tante élégante en terrasse de Chez Paul et qui fume.Un peu de dandysme ne nuit pas mais ça devient rare.

Cossery au Flore c’est du vieux cinema

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« Le Dandy…. doit vivre et dormir devant un miroir. »
Charles Baudelaire in Mon coeur mis à nu

“De Miro à Warhol. La collection Berardo à Paris"

Tel de C.A pour ce soir … Haïe pas possible et c’est son anniversaire…  

Bon.

A. nous avait invités aussi…

Dîner familial très agréable avec M.T aussi.

Musée Luxembourg

Me suis ennuyée là dedans .collection présentée par catégories: Le surréalisme etc.

Accueille par Asger Jorn…. Je déteste tout ce qui est Cobra.

Un beau Balthus de 1935, où la jeune fille peinte est monstrueuse. Sa tête est très grosse. J’aime bien ce Balthus là. Après il me barbe.

Un beau Vasarely des débuts, tout noir et blanc… Après il me barbe.

Un beau Lichtenstein ovale. Après il ne me barbe pas….

En plus je ne sais pas pourquoi, j’ai une aversion pour ce lieu d’expositions… que je trouve tape à l’oeil.

Failli me boxer avec une dame qui tout en parlant au téléphone oublie de me voir.Je lui demande d’avoir l’obligeance de faire le tour, “mon tour”, mais cette imbécile ne comprend rien. La prochaine fois, j’en attrape un ou une par le col et je hurle.

Comme il y a un petit attroupement, et un bruit métallique , je me dis qu’il y a un Tinguely dans ce coin. Les gens attendent qu’il se déclenche en tournant le dos et s’appuyant presque au Klein. J’aime bien Tinguely, mais pas les gens qui ont besoin “que ça bouge””, qu’il se passe quelque chose. Mes mots détestés: Ludique /interactif

On est loin de Maitres Anciens .

Dans les expos je deviens franchement misanthrope, c’est un fait.

Me ballade sur un site super d’illustrateurs. Voir dans les liens “old books”

.

Le Bal des monstres au palais des Merveilles

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Il faut dire que c’était époustouflant.

Cette collection est incroyable, merveilleuse. Des camées, au Grand Gobelins avec les singes

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TAPISSERIE DES GOBELINS D’EPOQUE LOUIS XIV

D’APRES LES CARTONS DE ALBERT ECKHOUT ET FRANS POST, PEUT-ETRE TISSEE EN 1720 PAR LEFEBVRE FILS
De la tenture des “Anciennes Indes” et représentant “Le Roi porté par deux Maures”, tissée en laine et soie, représentant le Roi dans un palanquin porté par deux hommes, à l’arrière plan figure un palmier, au premier plan des animaux, bordure à motifs d’acanthe et d’entrelacs, quelques restaurations à la bordure, la partie supérieure de la tapisserie retissée, probablement réduite en hauteur.

Hauteur: 373 cm. (146 7/8 in.), Largeur: 280 cm. (110¼ in.) –

, des poignards à tête de cheval au lapin du Palais d’été, … des Mondrian à Balla, Schlemmer, Redon.

Toutes ces merveilles regardaient la galerie de monstres vivants que nous formions hier soir.

Le Bacchus de bronze a bien étudié les chaussures léopard de ce monsieur au manteau en gaufrette couleur framboise, et l’automate en or et ébène, debout sur ses pattes arrière

faillit prendre dans sa petite gueule de lion le grand noeud noir d’une élégante arrogante.

Ses yeux bougent au rythme des secondes et sa gueule ne s’ouvre que toutes les heures .Son. MICHAEL KRAZ, AUGSBOURG, VERS 1620-1630

Dommage que d’autres museaux ne soient pas restés “d’or” -bouche d’or-entre les heures. Les réflexions et exclamations allaient bon train…. “Teuteu teu teuteu teu….Nous nous verrons plus longuement dans nos terres….”

C’était terrible ces gens. Une autre planète. Totalement une autre planète détestable. Et cette façon de parler “distinguée” où rivalisent les “chéri, sublime -prononcer SUBLIMA- divin-DIIIIIIIVIN voir VINISSIME, tout mot devenu italien en somme. Bref , vous aurez compris que j’avais envie ( un peu) de taper dans le tas.

Mais la beauté a fini par l’emporter et un monsieur fonçant dans ce qu’il croyait être l’obscurité, et se fracassant sur une paroi tendue de velours noir, m’a fait retrouver mes esprits et mon sourire.

Croisé MVP médusée qui me dit ” C’est le bal des monstres , Non?”

Elle est belle et sa mère aussi.

Croisé L.A et A.V qui m’embrassent ( ?). Echange mondain, et dissolution dans l’air. Pfft. plus personne . Du vent.

Armelle qui m’a emmenée bougonne. Je serre quelques pinces et à l’entrée celle de P.B qui a un froncement d’yeux du genre je l’ai dejà vue quelque part ( enterrement de Nicole entr’autre)

Et puis ces gens sont incroyables. Ils vous écrasent les pieds, s’ils ont à avancer, vous traversent comme si vous étiez de l’air. Ca sent la vieille France-Angleterre-Amérique, de sortie en famille, entre soi.

Air d’opéra fantômatique. Soudain, je trouve cela très triste. Terriblement triste. Je dis à Armelle:” Tout cela et puis mourir”?

Elle ressent la même chose. Je n’ai rien contre l’argent, rien contre les collections même si je saisis mal objectivement cette quête de la beauté pour soi seul, de la possession….

Je trouve formidable de se dessaisir de TOUT, comme le fait Bergé. Finis, ces objets là, choisis à deux.

L’estimation du Mondrian est hallucinante. Je regarde à plusieurs reprise, et cette somme irréelle est comme une espèce de brume: “Comprends pas”..


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MENICUCCIO

C’est drôle. J’avais envoyé mon texte à D.D. Et il relève le petit passage qui s’appelle Menicuccio. Je dis d’apreès les informations entendues sur des archives, que Menicuccio est le chef machiniste de Fellini… “Quand à Menicuccio, il, m’interpelle car je pensais qu’il y n’y avait qu’un seul Menicuccio dans la vie de Fefé, moi; C’est en effet le diminutif de Dominique. De mon temps le chef machino s’appelait Gasperino, une sacrée figure!”

Je lui réponds:

Alors alors… Disons que le journaliste et moi même nous sommes trompés et que vous restez L’UNIQUE Menicuccio!!!!!!”

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Hier , nous allons voir bien tranquillement Picasso et les maitres. C’est Guy qui m’a mise sur les listes et c’est parfait de voir les expositions dans ces conditions, quand on sait que celle-ci n’a pas désempli… Un râleur qui exagère largement dit qu’on ne voit rien. Bien sûr on n’est pas deux dans l’expo, mais quand-même!!!!

Je vois Camille en grande conversation avec un vieux monsieur aux cheveux blancs. Il a une canne. Elle me lance des regards effarouchés ( pas vraiment !) et je vais selon mon expression “la décrocher”. Elle me dit “il est bizarre ce type”. Plus tard , et après avoir encore parlé avec lui et arrive vitesse- grand V et me dit:

—Tu sais qui c’est William Klein?

—Ben oui…

—Il me dit que c’est lui…

—Ah bon? Moi je ne connais pas son physique. Ah c’est lui?

—C’est qui? Je suis nulle…Attends, je vais le chercher. Je n’ai pas le temps de souffler, il est là. Camille nous présente. Il me demande:

—Vous êtes son fils?

_Oui, j’ai 12 ans, mais quand je suis sa mère, j’en ai 50.

—Vous savez qui je suis?

—Je croise mes doigts pour faire un W et lui dis:

—Ca commence comme ça.

_ Oui

Bref bref..;

Plus tard il part canne en avant et disparaît dans la porte à tambour.

Olivier est avec son neveu, Ali est avec son neveu absolument craquant.

On siffle pas mal de champagne. On dit des âneries. On rit . Puis hop . On part. Un type aborde G. qui était en train de dire: Je vais être seule dans mon taxi…

Le mec:

—Je vous raccompagne si vous voulez. Rires jaunes et machin. j’en passe. Bilan, elle prend le métro et retrouve le mec dans son dos à Bastille..

Lourd et un peu tristounet….

Le chat doré et le petit chat est mort

Hier j’emmène U. pour la fin des expos. Masques est magnifique. Je parle un peu avec Edouard Papet qui l’a conçue.

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On croise des gens habillés “coketel”, et I.A, incroyable figure angoissante angoissée dans un long manteau. Grandes lunettes de star et toujours elle replace ses cheveux comme si elle venait de subir une opération chirurgicale. J’avoue que ça m’impressionne, et que l’atelier du peintre de Courbet, fait pâle figure-j’exagère un peu, à coté de Belphégor.

Champagne et papotages. Un nouveau petit tour dans les salles de la donation Meyer et mon Cézanne-Betty Boop

Ai écrit encore et terminé mon texte sur Fellini: “A la recherche du Cinque”

Dans masques il y a des sculptures-masques flous. D’habitude, à part Medardo Rosso peut être , on ne voit que le flou photographié?

Hugues Aufray n’avait pas pris sa guitare.

U. et moi papillonnons et buvons quelques verres. Nous repartons après avoir embrassé Guy posté en haut de l’escalator.

J’ai perdu le Monsieur au chat: Un cravate agrémentée d’une dorte de chat en or. A côté d’I.A c’était parfait, comme un sous-titrage… une dame a des chaussures à talons impressionnantes et , non, ce n’est pas le prix que l’on aperçoit quand elle lève un peu le pied pour avancer:

Ce sont deux incrustations dorées….Hou…

Message de AM qui revient de Cali. Moi je ne sais pas me servir de Skype. Mes blocages concernent aussi la télécommande des télés, etc.

Aujourd’hui j’engueule le type de la BNP. Hier après avoir vu qu’on m’avait débité 1900 euros…. SFR , je n’ai trouvé personne et à l’agence de Place Clichy la fille m’a regardée comme si j’étais Obama.

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