“Lire une caverne”

Ici William vous dit par ses gestes que LN a presque arrêté de tousser.

Il dit « —A mon avis, ça y est”

Hier je devais récupérer mon téléphone à Barbes sur le quai. Je ne trouve pas mon navigo. Je ne trouve pas mon portefeuille. Je vais au métro B à pied et me dis qu’une âme charitable me laissera passer avec elle si je le demande gentiment. Ben Non. 4 personnes refusent mais je passe avec l’Anglaise qui est aussi con que son brexit/ Bref  ( je ris en écoutant Laurent Le Bon parler des nains de jardins ) Parmi les autres quatre, un sale con refuse ( moi je ne refuse jamais de laisser passer je déteste juste le mec qui te colle sans demander  ) puis cet imbécile ne réussit pas à passer. Premier portillon zéro, deuxième zéro. Il ne passe pas. Hahaha!!! ricane-je, haha . Je suis de l’autre côté et je ne le lâche plus. Alors t’es dans la merde vieux, tu passe pas… C’est bête . Et son copain qui l’attend de l’autre côté. Oh c’est bête hein? Imbécile que tu es. Quand ça ne m’a plus amusée, j’ai laissé tomber et vu mes anglais qui cherchaient leur chemin. Je leur ai dit Fuck do yo need help. Trop contente de ma petite méchanceté. Je les aurais tapé tous ces gens avec leur petit ticket. En plus j’avais mon beau manteau neuf et je ne faisais pas clodo. Bon. En fait le porte feuille était dans ma poche. Sur le retour à pieds à la maison, j’appelle MT pour annuler . Je ne me sens pas de parler, je suis fatiguée, je tousse un peu moins, mais il y a le problème du chat . Je ne peux pas risquer l’asthme.

Un bout de pizza que F. a amenée hier  et au lit. Yes le Mystère Von Bulow avec Jeremy Irons. Je perds le film en route et ne le retrouve plus. Ha non. Comment ça finit. ?

Ce matin on devait aller voir l’expo Karlsfeld.. J’annule. Me suis rendormie après avoir été réveillée cette nuit par d’horribles cris de fille sur le boulevard. Une horreur. Je ne sais pas ce qui s’est passé, mais l’angoisse. Crier comme ça, c’est une torture de l’entendre. Dans mon demi sommeil je me disais qu’il faudrait descendre pour voir. Me suis rendormie et Gabin plus son collègue m’ont montré leur carte de police et m’ont embarquée. Gabin, je lui ai dit que j’étais la femme de R et que bon, j’avais rien fait. Je me suis répété le rêve parce qu’il était bien et surtout pour m’en souvenir, puis les beuglements, les au secours, un «  ta gueule «  masculin, on repris le dessus et Basta. J’ai allumé ( c’est drôle allumé ) la radio et c’était un truc intéressant sur les Pauliciens :

“Dans ce contexte d’évangélisation et de luttes politiques apparaissent diverses hérésies, souvent « montées » de Syrie. L’une d’entre elle est celle des Pauliciens ( Cf. un culte particulier à St .Paul ?) entre la fin du VIe et le IXe siècle avec l’apogée d’un petit Etat théocratique situé dans la Haute Mésopotamie, mais dont la descendance est attestée dans les siècles suivants. Ils sont iconoclastes, accusés d’être dualistes ou plutôt « manichéens », et condamnés par l’Eglise arménienne, les empereurs byzantins – sauf par les empereurs iconoclastes – et trouvent souvent l’appui du califat arabe. Déportés en Thrace pour défendre l’empire contre les Barbares, ils donnent naissance au bogomolisme en Bulgarie et auraient inspiré dans l’espace et le temps, les Vaudois et les Cathares. “

Café et jus d’orange au café. Le joueur d’échecs est là. Il regarde Federer à Melbourne. Wah il a gagné. Je papote avec la dame du théâtre, BB passe et on se taquine, le joueur d’échecs me parle de Leopardi et du livre sur le conte d’hiver de Shubert. En sortant je salue Julien et le réalisateur, sais plus son nom demande le conte d’hiver aussi . Nom d’une pipe. Peduzzi et son manteau marron passent ( oui ils sont deux. Lui et le manteau ) le nez au vent. Dusapin n’est pas à la librairie ce matin. Mes lunettes n’ont plus de branches et j’en ai fabriqué avec du scotch.

C’est quand même passionnant ces histoires d’Iconoclastes. Il faut que je regarde mieux. Je pense bien sûr à Raban Maur.

Je ne tousse pas, à peine,  aujourd’hui c’est trop bien. TROP bien. Les oiseaux n’ont plus d’eau dans leur petite boite. Mais ils sont dingues de passer leur vie à se baigner.

Ho ils parlent de Leroy Gourhan. Hé je l’ai eu comme prof à l’école du Louvre. Avec Desroches Noblecourt. Elle je l’aimais pas. Je le savais bien que je n’y resterais pas dans cette école. Mais quand même je me revois le Dimanche chez mes parents à travailler mes notes sur la préhistoire. Ca m’emmerdait. Oh il parle. ( moi je l’ai connu en 1977 sans doute peu avant sa mort )Bison cheval/ Etroitures/ Cerfs/ Bouquetins. Lire une caverne

Je ne fais pas grand chose ( les peintures pour NY et Arco sont parties c’est fait hop )- et il y en a 2 autres en route. Les sous titrages Nicole, c’est bon de mon côté, j’ai commencé « Le Chevalier «  sous titrage/ J’ai fini le grand ( immense Dura trans de plus de 2 X 3 ) mais je le fais mieux dirait-on. Fait les sujets des BA pour le semestre. Lu . Mais ne suis quasiment pas sortie ( Le RV avec la galerie, et aller à la galerie porter les peintures à photographier .) Rien du tout le soir. ET dormir un peu dans la journée.

Leonard de Vinci et les sombres rochers/ Je plie mes reins en arc…

Tiré par mon ardent désir, impatient de voir des formes variées et singulières qu’élabore l’artificieuse nature, je m’enfonce parfois parmi les sombres rochers ; je parviens au seuil d’une grande caverne devant laquelle je reste un moment – sans savoir pourquoi – frappé de stupeur : je plie mes reins en arc, appuie ma main sur le genou et, de la droite, j’abrite mes yeux, en baissant et en serrant les paupières et je me penche d’un côté et d’autre pour voir si je peux discerner quelque chose, mais la grande obscurité qui y règne m’en empêche. Au bout d’un moment deux sentiments m’envahissent : peur et désir, peur de la grotte obscure et menaçante, désir de voir si elle n’enferme pas quelques merveilles extraordinaires.       Léonard de Vinci, Codex Arundel, 155 r°1.

Contents:Notebook of Leonardo da Vinci (‘The Codex Arundel’). A collection of papers written in Italian by Leonardo da Vinci (b. 1452, d. 1519), in his characteristic left-handed mirror-writing (reading from right to left), including diagrams, drawings and brief texts, covering a broad range of topics in science and art, as well as personal notes. The core of the notebook is a collection of materials that Leonardo describes as ‘a collection without order, drawn from many papers, which I have copied here, hoping to arrange them later each in its place according to the subjects of which they treat’ (f. 1r), a collection he began in the house of Piero di Braccio Martelli in Florence, in 1508. To this notebook has subsequently been added a number of other loose papers containing writing and diagrams produced by Leonardo throughout his career. Decoration: Numerous diagrams.

Fernand Windels

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