“et neveu d’Oscar Wilde….”

cravan

Arthur Cravan

Si vous voulez planifier un petit blues, il suffit sur Deezer de programmer Reggiani. C’est ce que je fais ce matin. Pourquoi??? Sais pas… Je me revois à 15 ans, écoutant ça  avec mes photos collées au dessus du lit ( qu’y avait il sur ce mur? Un danseur me semble t’il, un autoportrait que j’avais fait, une affiche de Picasso, et quoi et quoi. ) Il y en avait beaucoup. des trucs découpés. Evidemment pas trop de photos faites avec l’appareil offert à la communion! J’avais un tourne-disque assez moche avec un couvercle haut-parleur en imitation bois. Et des 33 tours. Pas beaucoup. J’avais essayé Pink Floyd et j’aimais pas.J’aimais Hey Jude des Beatles et j’avais seulement un 45 t. Je n’ai jamais été bien en avance niveau musique. Et je préférais très tôt chanter Trenet plutôt que David Bowie, ou Nina Haagen dont j’ai des albums quelque part. Après, plus tard, j’ai rencontré Trenet et jamais NH. J’écoutais Bach. Je connaissais Igor et David Oïstrakh… Marino Marini et son orchestre ( disque de mon frère ainé ), Barbara, les Aphrodite Childs.   Bref…

Je n’ai jamais pu écouter Brel. Ca m’a toujours ennuyé mortellement et je n’y peux rien. Avec B. on était fan de Joe Dassin, et après j’avais la photo de Julien Clerc sur mon cahier de textes . Nul n’est parfait. La californiiiiiiiiie….

J’adore Arthur Cravan et sa légende. Jacques Vaché, etc… ces gens qui ont choisi leur fin. Et qui -Dada plus que Dada avant Dada- n’ont pas supporté de continuer. R. m’a souvent parlé de ” Par delà les marronniers ” , création de JM Ribes en 1972. Puis repris à l’époque à l’espace Cardin. Il avait adoré.

C’est hier que nous sommes allés au Rond-Point pour voir la nouvelle version de Par delà. Mais… Mais… Michel Fau ne peut réussir à sauver cette catastrophe. Moins grave que la gierre de 14 mais quand même. Aucun tragique dans ce défilé de déguisements. Chacun sait qu’un déguisement est un mauvais costume.  Nous avons appelé cela du ringard riche. Tout y est superficiel, plaqué, chargé/ Des images, des lumières , des effets, des chapeaux et un choix sonore médiocre. Le pire serait peut être le passage de cour à jardin d’un grand panneau où sont photographiées des Gueules cassées. Ben tiens. C’est subtil ça. Je me dis d’ailleurs qu’il ne devrait pas être permis de montrer ces documents devenus des décors de théâtre, des accessoires … Et de respecter la mémoire de ces pauvres martyres défigurés à jamais. Tout cela n’a rien de Dada et montrer son cul comme JMR a demandé à Michel Fau de le faire n’est pas bien révolutionnaire. Pas drôle non plus.

En haut vous voyez AC et son grand manteau de fourrure. Celui dont est affublé Michel Fau sur scène est affreux et n’a pas l’ombre d’une élégance dandye: On dirait qu’il a été fait avec un fond de rouleau déniché dans les réserves archéologique du marché Saint-Pierre. A l’époque où on faisait des recherches sur la fourrure acrylique et que que l’on tâtonnait. Soudain je repense au manteau que portait un jour Gilbert Lascaux. J’avais dit à un ami, entre mes dents: Je te présente King Kong et il avait explosé de rire.

La revue est une bonne idée, car elle met du sucre glace et du glamour sur l’amer et la mort, mais elle noie un peu le poisson. A dire vrai, nos trois dada semblent parfois accessoires sur ce grand plateau encombré de praticables de foire et de fête (scénographie de Sophie Perez). On jurerait qu’ils s’ennuient de temps à autre. On en voudrait plus. Plus de dada, moins de manège.

“Ennuyeux, bavard, prétentieux ; il y a de l’argent pour le décor et et les costumes, mais pas pour les idées. Ca ne raconte rien, aucune émotion, aucune histoire. C’est froid et pffff… N’y allez pas, vous passerez une meilleure soirée.”

En parlant de cela , R. me dit que je devrais ressortir ma pièce écrite en 1998 à ce sujet. L’Opera du Rhin était intéressé; m’avait appelé et je n’ai jamais donné suite selon mon habitude de l’époque. « Le cerf des tranchées ” est donc quelque part, pas assez fini.

Et la nôtre… La nôtre de baraque c’était un peu différent.  C’était comme qui dirait passer des cieux au gouffre. J’me comprends…D’abord le rideau…  Une idée de Cosmos:
—”Faut  un trou noir dans ce bazar, faut un gouffre…” 
Ah quand j’y pense… Tout en soie noire avec des éperviers noirs brodés. Impressionnant!  Les Portes de l’Ombre “qu’il déclamait… Les portes de l’Ombre…Ah! rien à voir avec les toiles peintes et criardes des autres. Pas de sirènes pas de mer des Tropiques chez nous, Ni grelots ni pirouettes… Passée la tente de Gina la femme au corps de crocodile qui faisait rire tout le monde, vous aperceviez nos rapaces brodés et votre sourire disparaissait immédiatement. Les femmes se pressaient contre leur homme en frissonnant, les chiens grognaient… C’est comme si la nuit était tombée  d’un seul coup juste au dessus de notre théâtre. Oui. J’ai bien dit théâtre.  Ah , vous ne le connaissez pas Cosmos. Il était pas du genre à s’ contenter  de monstres dans des bocaux. Il me disait:
—J’t’aime bien toi, parce que ta bosse est vraie et il éclatait de rire. T’a bien fait de tomber du trapèze. Je ferais quelque chose de toi.C’est vrai qu’avant le public n’était pas trop difficile. On lui disait:”Voici la femme araignée” et il la voyait. “Le grand cannibale emporte dans sa tanière du centre de la terre l’esclave du Désert pour la dévorer crue” et les femmes criaient. Et ma bosse qui n’a jamais changé de place, il suffisait d’annoncer qu’elle allait tourner pour qu’ils la sentent bouger sous leurs doigts!!! Tu parles!!!
—Prenez places Messieurs-dames dans ce chariot!  Venez admirer sous nos lustres de cristal Polonius le Grand Cerf funambule, Nous traverserons la Sibérie. Courage…. Courage…En route vers l’autre monde…Les squelettes vous guideront, les fantômes fermeront notre route. Nous  entrerons dans la Grande Rome. S’il vous plait devant vous l’Empereur Domitien. Il arpente sombrement la galerie en pierres transparentes où il s’est réfugié! Son nain favori l’escorte et porte le poinçon d’or très fin sur lequel le maître enfile des mouches… 
L’art!!! Nous pratiquions l’art… Et ce n’était qu’un début… Imaginez sans ce désastre… Allez singe tordu , tu ne vas pas pleurnicher…etc etc!!!

LND 1998

 Pour revenir au spectacle il ressemble à Dada, comme Pure People à la revue Maintenant. Ca bouge, ça file.Ca clignote.  Les acteurs sont bien ( toujours, eux, victimes de… ) mais que c’est ennuyeux. Ils doivent s’ennuyer aussi ! Applaudissement frais on peut dire, et acteurs qui après le spectacle doivent s’enfuir plutôt que d’apparaître en bas. Moi j’avais demandé à R: «  Qu’est ce qu’on dit à Michel? « . Ne voir personne nous a facilité la tâche. Ouf.

Moi, on le sait j’adore Michel Fau. Lui, aurait fait un magnifique travail sur Dada et sur ces personnages qui jamais ne se rencontrèrent mais disparurent, pourrait-on dire, ensemble.

Le top à la fin, est l’apparition d’une barque, ben oui, Cravan a disparu en mer. Et puis comme il y a marronnier dans le titre, hé ben vla les filles affublées de feuilles. Des feuilles de quoi? De marronnier bien sûr!!!!

Ce qui est bien c’est que les constructeurs et métiers du théâtre ont du taf.

On a croisé Judith Magre. Incroyable et bien vivante. Magnifique. Elle m’a dit que j’étais une pauv’conne et j’aime ces manifestations d’affection-là !!!! Tiens ce très beau garçon, ce ne serait pas… Pardon, vous êtes Adrien?? Oui hélène!!!.

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Hier avant de passer à la galerie et de poursuivre ce fastidieux inventaire je passe chez Yamamoto ( J’y vais, j’y vais pas, j’y vais pas, j’y vais… ) J’y suis. C’est drôle il n’y a personne. Je ne voulais plus y retourner à ces ventes, parce que 1/ c’est un piège à pognon et 2/ C’est la foire d’empoigne des friqués en culotte derrière un portant ( Hahah ) Ca c’est marrant, des copines qui se conseillent mutuellement en racontant n’importe quoi.  Et c’est insupportable cette frénésie.Cette peur de manquer. Les pires et ce n’est pas du racisme,( comme on dit quand on va l’être !!! ) mais une constatation, sont les blacks qui dès l’ouverture, crient, se disputent et doublent dans la file d’attente ( pour ce sport les white sont bons aussi ). Puis attrapent tout ce qui passe et laissent par terre, ce qui ne sera pas élu. Cela sent la revente rayon Sapeurs.( j’adore les sapeurs et j’en avais vu à Kin pas mal )

Bon. Je claque en pensant à la condition humaine ( heu…. ! ) .Et pars au soleil, vers la rue Chapon, avec mon grand sac.

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Avant hier, au café de la Mairie en terrasse je suis intriguée par un Monsieur d’un certain âge comme on dit. Il a des bagues énormes. Une à chaque main, un chapeau et une tête intéressante. Il me rappelle quelque chose. Oui c’est Jean-Luc Parant à mon avis. Oh lala c’est fou comme on tombe dans les oubliettes.

Alors pas d’angoisse!!!

6-0 à Half-moon street ou Le jour où j’ai voulu être Armelle Héliot

PLUIE BATTANTE

Et comme cette entrée est un peu longue , pardon s’il y a des fautes.

La révolution de la journée, c’est que j’ai gagné au tennis.

6-0

Première fois que cela m’arrive.Les raisons: Le calme , le silence et les efforts terribles de concentration. Des services meilleurs qui me donnent confiance et m’évitent le ridicule de mes cris ( Ta mère, Putain, hurlements qui ne vont pas jusqu’au jeté de raquette mais pas loin= l’attitude détestable de l’imbécile orgueilleux sur un terrain).

L’orgueil en général fait des ravages. Partout, dans les familles comme à la campagne ( Bouh…???!!!)

J’ai juste hurlé à la fin en riant: ” Je t’ai démonté ta fâââce…Je t’ai cassée en deux!!! 

Mais nous jouons ensemble depuis longtemps alors cela n’avait rien d’agressif…

Bon. L’honneur est sauf.

Maintenant roulement de tambours :

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O. Wilde : The Importance of Being Earnest

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Je ne sais pas de qui est ce dessin de mise en scène

Non, le plus joli de la journée fut vers 13h, la sonnette de la porte d’entrée. E. notre voisin entre livide avec deux feuilles sous le bras. Je plaisante et pas lui. Pas du tout , il est tétanisé. Soudain je me dis que quelqu’un est mort, ou qu’il a des mauvais résultats d’analyses…

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Ah je sais manier le suspense.

The Importance of Being Earnest

Bref. L’histoire est que E.D vient de faire une très belle mise en scène. 9 jours de représentations seulement pour “L’importance d’être constant ” de Wilde au Theâtre de Belleville. Très fin, intelligent et joyeux. Une mécanique et un monde à la Lewis Carroll.Rugueux et poétique à la fois ( ce n’est pas tous les jours que je dis poétique…)

Subtil et coloré comme dans Les demoiselles de Rochefort.Drôle et bizarre avec Penny Lane des Beatles qui m’a un peu étonnée au début… Mais non, c’est bien car ED ne fait pas le malin,ne cherche pas comme c’est le cas souvent à être plus fort que l’auteur…Il transpose. Pas de poussière non plus, pas de moments interminables, pas de mines…!!!.Mais un vrai charme…  On est emportés et on a tout juste le temps de respirer.

Le service a thé est minuscule et ne fait cependant pas penser à un jouet, les gâteaux sont grands comme des miettes, comme si c’était un spectacle joué par des oiseaux!!!.L’arrosoir est jaune pâquerette. Le maitre d’hôtel se change à vue et hop on change de demeure, de décor et rien n’a pourtant bougé. L’intelligence aussi est d’avoir misé sur les costumes dont certains sont sur-mesure ( et inspiré du film de Demy) et ça change tout . Rideaux noirs et quelques éléments de bois comme des troncs d’arbres épurés et  coupés ( c’est pour indiquer la forme ) dont le couvercle si on peut dire, posé au sol nous emmènera dans un jardin.

Tout est pauvre au sens financier du terme et rien de l’est tant c’est ingénieux, exigent et d’une grande fraicheur acidulée.

Les acteurs….sont top. Il y a du monde….

Jean Bechetoille /Erick Desmarestz /Flore Friedman /Guillaume Gras / Mathieu Heribel /Eurialle Livaudais /Dominique Roncero /Brigitte Winstel

Je connaissais déjà Guillaume / très subtil (qui disait au Jeu de Paume des fragments du Journal de Dominique Delouche assistant de Fellini) et aussi Jean très doué aussi.La distribution est vraiment réussie.

( Comme je ne suis pas critique j’arrête là et ne parle pas de chacun)

Mais j”avoue que ma mâchoire a failli se décrocher quand E. lui-même est entré. Un/ je ne savais pas qu’il jouait et deux/ il porte robe et manteau rouge flamboyant ( et Dieu sait si le rouge est difficile), perruque et plumet, petit sac à main et gants sur une bague brillante: Lady Braknell herself.

Extraordinaire interprétation qui ne nous emporte que vers la vérité: Ce n’est pas E. “déguisé”  et ce n’est pas mon voisin du dessus.

C’est une femme Victorienne et désagréable.

On ne pense pas au travesti ( j’adore… )qui dans le pire des cas est ordinaire et lourd. On pense à l’art du travestissement, à l’art si périlleux du Travesti à cette tradition jusqu’à  l’onagata.

On ne rit pas à son entrée grave et autoritaire.

On dirait que le spectacle est parfois à peine chorégraphié…

Je ne parle même pas de la direction d’acteurs excellente.( La jeune fille dont je ne sais pas le nom-Guillaume est son tuteur- pourrait être une intéressante Nora…)

ED est professeur chez Perimony et les 4 jeunes gens ont été formés par lui. Je n’ai pas de photos du spectacle mais trouve ce document anglais amusant de 1930. Il y a une autre image avec de grands oiseaux noirs.

importance constant 1930

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Donc “quoi que je fais” hier?

J’appelle Armelle Heliot qui est sur-bookée. Merde elle est à Lausanne. C’est mort. Ah elle me rappelle mais je suis occupée. Je rappelle à mon tour. Bref soudain elle dit:

“Je vais y aller ce soir!!!”

Damned! Conjonction de planètes parfaite . Mais rien n’est sur- brulons des grenouilles dans un chaudron– et il suffit d’un retard, d’un coup de téléphone de boulot, de la pluie qui se met à tomber et c’est foutu. Elle m’appelle en sortant, emballée…

Wa-oufffffffff

Et lorsque ce midi Erick sonne, ce ne sont pas des mauvais résultats d’analyse qu’il va nous montrer mais une critique excellente sur le blog d’AH.

C’est très important.

Il est pâle et ému aux larmes. C’est sa première mise en scène.

Et nous on a aussi envie de pleurer tellement on est contents.

Parce que sans une critique -et quelle critique digne de ce nom qui passe sa vie et encore plus au théâtre!!!-( et en 9 jours faire venir quelqu’un…) donc sans quelqu’un qui sache lire et qui en même temps fait autorité- l’avenir d’un tel spectacle est difficile.

Suite à ce blog d’Armelle,  ils sont tous fous de joie et moi aussi.

Bon . Maintenant il faut trouver un théâtre. Mais comme ils sont sous le signe de la chance et qu’ils ont un passeport, je ne m’inquiète pas.

 Fin de :

” Le jour où j’ai voulu faire mon Armelle Heliot”

Et ” mon Armelle Heliot ” qui ne m’en voudra pas de cette pauvre concurrence !!!!…. était déjà aujourd’hui repartie vers d’autre aventures à … Lille.

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En ces périodes de tourmente ( Tsunami) familiale  j’aime bien me réfugier dans la loge de Roger.

Je l’ai fait hier et cet après-midi.

J’avais un livre sur Mary Meerson et aujourd’hui j’ai passé un moment dans le grand théâtre fermé le Dimanche. Dans les couloirs, dans la salle. J’adore ça. Les lustres éteints, la servante sur le plateau.

Je ne sais pas qui était la dame aux 3 gardes du corps, aux deux voitures et chauffeurs. Les petits ouvreurs ont eu 30 euros. J’ai proposé d’aller dans la salle et de demander” Qui est connu là-dedans ???”. !

Donc sur le petit lit j’étais bien avec mon livre. J’ai aussi photographié les 4 loges. Les tables. Touts différentes dans l’organisation. La bordélique de C( fille), la bien organisée de L( fille ) et puis les hommes. La un peu bordélique de R. Il faut dire qu’à coté de la table de J. tout le monde est aplati. C’est un arrangement méticuleux et implacable. On dirait qu’il a un double décimètre ou un outil inventé à cet effet pour organiser son rébus. Oui on dirait un message codé.

J’aurais envie d’y aller chaque soir. Je sais , je suis certaine que la table est la même. La même de même. Tiens allez je mets la photo prise à 15h 05:

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Pas envie d’aller travailler

Regardé les photos des bals, de Bérard, etc. Il faut que je montre ça à la Comtesse quand je la verrai à Venise. Elle qui a fait ses débuts au petit théâtre de Bestégui…

Tiens en parlant du post précédent ( avec le noms qu’on ne connait pas )… Un jour, il y a cent ans, je suis invitée à Culture-matin de Jean Lebrun. La veille on avait vu L. et son ami. J’étais rentrée plus tôt pour être fraiche.

Brigitte Benderitter m’accompagnait. On avait RV à 7h. J’avais sérieusement la trouille. Bon, j’arrive et la grande info ce jour-là, c’est la mort de Boris Kochno.

Putain, et moi à l’époque et bien, à l’époque je ne sais pas qui c’est BK… Je ne sais pas si c’est un grand chef, un sportif, un ecrivain, un pilote de chasse.

J’adore les ballets Russes et je ne sais pas qui est ce nom qui vient de mourir…

Quand Lebrun a dit ça je suis resté muette. Il a ajouté:— “Un ange passe”. Puis un deuxième ange est passé quand il m’a interrogée sur “l’asphyxiante culture” .

Pourquoi me demandais-je , pourquoi me parle t’il de Dubuffet. En fait comme j’avais des trucs dans un revue et qu’à la page d’avant il y avait ça, il a cru que j’avis choisi un texte de Dubuffet.

Re-merde.

Bon je passe une robe fourreau et ma zibeline, prends mon vélo en or et file à Argenteuil.

—Argenteuil?

—C’est à côté de Saint-moritz

—Ah bon? Ah tiens…

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