TONTHETATILOTETATOUX

 

Si seulement il n’y avait pas cette toux terrible qui m’arrache la gorge ce ne serait pas si désagrèable de flotter, de m’endormir, de regarder longueument les oiseaux. Je me refuse au lit, et me plie en deux sur le canapé. Passionnant. Un thé. Sortir et respirer. Res-pi-rer. Aucun courage. Je lis les livres donnés par un étudiant de 5eme année. C’est bien. Même très bien. Chaud puis froid. Pas de Beaux-arts. C’était trop me demander. Attendons que le sac de médicaments fasse effet. Demain RV à l’atelier.

Toux de pire en pir et je m’aperçois que le pharmacien a oublié le médicament qui me permettrait d’être un peu tranquille. C’est vraiment épuisant. Arg. Travail sans conviction en attendant la galerie de Berlin. Puis je traine, n’ai le courage de rien et rentre. Hier Lanzmann, n’ai regardé que le premier ( Le serment d’Hippocrate ) . Avant le 14 si je veux partir j’ai un paquet de trucs à faire.

Demain France-Culture, Anouk des BA car j’étais absente. Couper le tissu pour l’envoyer à C afin qu’elle me couse un tapis. Texte pour Guernica. Dura trans géant. Envoyer taille pour Berlin. Transports à régler. Fichiers pour Caen. Courses pour MAX le 1. Berlin le 2. Courier pour le workshop

Bouh……;

 

Dans la cuisine il y a France Cul, et ici , France Musique. Le nain de Zemlinsky. Zemlinsky c’est guy qui me l’avait fait découvrir à Rome en m’emmenant via della conciliazione pour un concert. Plus tard j’ai écouté « le Nain », mais je ne m’en souviens plus. En toussant je passe d’un côté à l’autre. Pose les « chroniques souabes «  de l’étudiant, repars manger une bricole. Je suis fatiguée et espère qu’avec ces deux nouveaux médicaments, je vais bien dormir. Le matin je découvre toujours un champ de mine. Les télécommandes par terre, un livre qui avolé aussi et des pulls, des kleenex, une chaussure , les lunettes sous l’oreiller lui même au bord du gouffre d’un côté ou de l’autre. Je ne me rends pas compte moi qui dormais autrefois comme un marbre, je ne me rends pas compte de ce bazar nocturne. Point. Chaud; Puis froid. demain est un autre jour.

Sans tousser

Je ne suis pas sortie de puis près d’une semaine et le temps est donc un peu particulier. Voix toujours cassée même si , ouf, je ne tousse plus.

C’est à rendre dingue la toux.

En fait cela a commencé Mercredi dernier aux beaux arts pour la conf sur la main.

Je passais après Jeff, pianiste que j’aime beaucoup et qui a dit des choses passionnantes. Nous avons ensuite bu un verre aux “DEUX ACA”, mot que je n’avais pas prononcé depuis perpéte; En plus,” les 2 aca” n’était pas mon bar attitré.

Comme le type demande de payer au bar “comme dans un pub Anglais ” je m’énerve puis décide de me calmer tout de suite plutôt que de déménager. Je deviens radieuse en emportant les verres. Retour en bus avec Jeff où nous parlons de direction d’orchestre , et moi de l’interroger sur Celibidache qui m’impressionne ( quelque part dans ce blog )

Le lendemain et comme je suis voix de perroquet mais en avance, je passe chez CA ( Dans l’entrée de CA, le type habituel est tassé au bout du couloir et fait sa prière.) rendre Snow à PG puis me balade vers Château Rouge et regarde ce qui s’y vend:

Des poissons séchés vendus par des femmes accroupies. des sortes de fruits qui ressemblent à de petites aubergines. On est loin, bien loin et j’aime bien. Ca parle , ça grouille et surtout ça se grouille de ranger les cartons aux signaux qui annoncent les flics.

Passage donc aux BA où je rentre avec plaisir dans l’amphi de morpho qui est très beau mais semble plus petit qu’avant lorsque j’y subissais l’insupportable Debord ( pas lui, l’autre!!!!) .

Je trouve VS qui fait cours. Ca sent le dix neuvième siècle. J’imagine que comme à l’école vétérinaire dans la salle des dissections rien n’a changé. J’aime bien ce recul étrange dans le temps.

Image 4.png

Rêvé et rêvé et rêve. Nez sur le côté comme Picasso et les demoiselles, je parle, puis images totalement oubliées.

Ah oui. La maison d’Amiens et la porte de derrière qui donne sur enfilade de pièces où on fabrique des sortes d’automates. J’y ajoute timidement des éléments et je m’aperçois que cela ne choque personne puisque c’est moi qui avait fait le reste et que je n’en savais rien.

Hier sortie. Ca va à peu près mais fatiguée. RV à la galerie à 10h ( pour moi c’est l’aube en ce moment ) où nous arrivons à 10 h pétantes.

Blabla et choses; Déjeuner dans un japonais et passage rapide pour voir l’expo de Gilbert &Georges. Ce sont des artistes que j’adore mais là je trouve cette présentation chic et ennuyeuse ( ( URETHTRA Postcard pictures )

exposition accompagnée de Deux énoooooooormes livres très beaux

Bon. RAS mais ce que je trouve vraiment très drôle est ceci:

photo.jpg

La présence des deux chaises vides est pour moi hilarante. De retour à la galerie, fou rire avec C. et N. sur le même thème.

C’était tentant de faire des associations et je me demande comment ils ont pu récupérer pour la galerie ces deux fauteuils identiques dont G&G ne voulaient plus. C’est par l’intermédiaire de leur ami de Londres je crois.

Commencé, et pourquoi jamais avant je vous le demande, Les cahiers de Malte…. Mais c’est magnifique!

Ce matin, je trouve l’invitation de P.C pour hier soir où nous “fûmes ” au théâtre ( pas toussé une fois mais un type a baillé dans un silence et à gorge déployée ce qui est particulièrement grossier, je n’en revenais pas.)

Donc un Michel Aumont toujours parfait dans une pièce qui parle d’euthanasie ( petit théâtre de Paris) .

Pas une bonne pièce en plus. Bavarde. Naturaliste, avec un rythme qui ne marche pas. On oublie.

Retour en haut